Saül était vraiment troublé. L'esprit de l'Éternel
s'était retiré de lui. Si Dieu et Sa Grâce ne règnent pas dans
notre cœur, le péché et Satan sauront vite nous accaparer. Le
diable, avec la permission divine, a désorganisé et terrorisé
Saül. Ce dernier était alors soucieux et sujet à des sautes
d'humeur incontrôlées : il devenait agité, irritable,
contrarié, avec parfois un brin de folie. Il est regrettable
que la musique, qui d'ordinaire, tend à calmer l'esprit, ne
soit pas capable de prévenir la vanité et la convoitise
humaines, elle serait ainsi un moyen de mener le cœur dans le
« chemin étroit », celui qui mène à Dieu. En fait, elle peut
nous éloigner éventuellement de l'Esprit, mais, hélas, elle ne
sait pas nous sortir d'un mauvais état d'âme.La musique, les déviations malsaines, les mauvaises compagnies,
ou les affaires douteuses, peuvent en certaines circonstances
« leurrer » une conscience en quête d'apaisement ; mais rien ne
peut effectuer un traitement aussi radical que celui du sang de
Christ, lorsque ce Dernier est reçu par la foi et quand
l'Esprit de sanctification, sous le sceau du grand Pardon, nous
procure Son réconfort. Tous les autres essais qui tentent de
contrecarrer la « dépression spirituelle », ne conduisent en
final, qu'à la détresse, que ce soit ici-bas, où dans
l'au-delà.
Détourne ton regard..., littéralement : Cache ta face de mon péché, mais pas de moi (verset 13).