2mn - Votre foi glorifie Dieu - 650
https://joycemeyer.fr/ Joyce nous enseigne sur l'importance de la foi qui honore Dieu. 1074-1 Comment la foi fonctionne ? 00:00 Votre …
Les Juifs convertis sont mis en garde contre le jugement, et
les païens croyants, (les gentils),
contre le mépris mutuel. (Romains 14:1-13)
Les païens sont exhortés à ne pas offenser leur prochain, avec
des éléments sans importance. (Romains 14:14-23)
Un assentiment par la contrainte, à une doctrine, ou une recherche de conformité à différentes tendances, sans réelle conviction, serait hypocrite et n’aurait guère de crédibilité. Toute tentative de recherche d’unité d'esprit absolue, parmi les chrétiens est assez illusoire. Que la fraternité chrétienne ne soit pas remise en question, par de simples querelles verbales.
Il serait bon de nous demander, quand nous sommes tentés de dédaigner et de blâmer nos frères : « appartiennent-ils réellement au Seigneur ? Dans l’affirmative, puis-je oser les désavouer » ?
Que le chrétien qui se sent entièrement libre, ne méprise pas son frère, pour sa faiblesse, le considérant comme ignorant ou superstitieux. Que le croyant scrupuleux ne trouve pas de faute chez son frère, car Dieu l'a accepté en tant que tel, sans considération spéciale, ni distinction, quant au choix de sa nourriture.
Quand nous jugeons ainsi les pensées et les intentions de ceux qui n’ont pas les mêmes points de vue que les nôtres, nous usurpons pour ainsi dire, la place de Dieu. Il en est de même pour ceux qui préfèrent certains jours à d’autres. Ceux qui savaient que tous les rites inhérents à la loi étaient caduques, par la venue de Christ, ne tenaient même pas compte des fêtes des Juifs.
Il n'est pas suffisant que notre conscience soit en accord avec nos actes ; il est essentiel qu’ils soient aussi conformes à ce que prescrit la Parole de Dieu. Veillons à ce que toute action ne s'oppose pas à ce que notre conscience nous dicte. Nous avons rapidement tendance à faire de nos propres opinions, le standard de la vérité, en jugeant négativement les actes de notre prochain. Souvent les chrétiens méprisent ou condamnent les autres sur des sujets douteux, sans réelle importance.
Un regard reconnaissant vers Dieu, l'Auteur et le Donateur de toutes grâces, les sanctifie et nous pousse à reconnaître qu’elles sont merveilleuses !
Ceux qui ont donné leur vie à Christ ne doivent pas être égoïstes : c'est contraire au véritable christianisme. Le but de notre vie n'est pas de satisfaire toutes nos convoitises, mais de plaire à Dieu ! Voilà ce que représente le véritable christianisme : Christ en toutes choses.
Bien que les chrétiens soient différents, en termes de vigueur morale, de capacités, de dons personnels, tous appartiennent cependant au Seigneur ; ils portent leur regard vers Christ et Le servent, dans le but de Lui plaire. Christ est le Seigneur de ceux qui vivent pour Lui, Il les gouverne ; quant à ceux qui sont morts spirituellement, Il les ranime et les relève.
Les chrétiens ne doivent pas se juger ni se mépriser mutuellement, car tous devront bientôt rendre des comptes. Le simple fait d’imaginer ce que sera le grand jour du Jugement devrait étouffer toute pensée irréfléchie. Que chacun examine son cœur ; celui qui se juge personnellement avec rigueur et qui s'humilie, ne cherchera pas à juger et à mépriser son frère.
Veillons à ne pas dire ni commettre ce qui pourrait être pour d'autres une occasion de chute. Sachons nous abaisser devant notre frère, cherchons à lui éviter toute peine ou toute culpabilité par nos propos.
Christ a-t-Il refusé le salut à nos frères ? A-t-Il refusé de mourir pour eux ? Les renierions-nous pour une cause quelconque, sans leur accorder quelque indulgence ? Nous ne pouvons pas empêcher ceux qui ne maîtrisent pas leurs paroles de dire du mal des autres ; par contre, ne leur en donnons pas, la moindre occasion.
Sachons nous blâmer nous-mêmes, quand nos actes heurtent notre frère. Le bien que nous cherchons à faire peut parfois être considéré comme du mal, parce que nous sommes en fait peu charitables, voire même égoïstes. Lorsque nous évaluons le bien que nous professons avoir accompli, nous ne devons trouver aucune critique des autres.
Justice, paix, et joie, sont des termes vraiment significatifs. Nous devons chercher à paraître devant Dieu, justifiés par la mort de Christ, sanctifiés par l'Esprit de Sa Grâce ; le Seigneur est la Justice.
Quant à nos frères, ils doivent vivre mutuellement en paix, dans l'amour et la charité ; il faut faire de même avec tous les hommes. En ce qui nous concerne, vivons dans la plénitude du Saint-Esprit qui demeure en nous ! Ce Dernier apporte dans le cœur du croyant, réconcilié avec le Père, la félicité spirituelle ; le ciel est la demeure qu'ils attendent.
Regarder à Christ dans tout ce que nous entreprenons, est le seul moyen de nous faire accepter, dans le cadre de notre devoir. Ceux qui plaisent le plus à Dieu sont ceux qui éprouvent une joie profonde en Sa présence et qui abondent le plus dans la paix et la joie offertes par le Saint-Esprit. Ils sont approuvés par tous les hommes bons, quelle que soit l'opinion des autres !
Nous ne pouvons pas nous édifier les uns les autres, tant que nous nous querellons mutuellement ou que nous sommes opposés les uns aux autres. Beaucoup, par l’abus de nourriture et de boisson, détruisent l'œuvre que Dieu a accomplie en eux ; rien n'est plus destructeur pour l'âme, que de choyer et rechercher les satisfactions de la chair et d'en accomplir les convoitises : c’est par de telles offenses opiniâtres, donc par notre témoignage, que d'autres peuvent être blessés.
Des actes tout à fait légitimes peuvent devenir illégitimes s’ils sont une offense pour des frères. Ceci peut avoir lieu sur des sujets de peu d'importance, mais qui peuvent offenser ou déstabiliser un frère ; il peut même s’en trouver affaibli dans sa vie spirituelle.
Sommes-nous solides dans la foi, c'est-à-dire, en toute connaissance et clarté de notre liberté chrétienne ? Apprécions-en le réconfort, mais ne troublons pas les autres, par une mauvaise conduite. N'agissons pas, en cas de doute, contre notre conscience.
Que les bénédictions du Royaume de Christ sont excellentes ! Elles ne sont pas l’objet de rites, ni de manifestations extérieures, mais de pratique de la justice, de la paix et de la joie, dans la présence du Saint-Esprit !
Le service de Dieu est préférable à tous les autres ! En Le servant, nous ne sommes pas appelés à vivre et mourir pour nous-mêmes, mais pour Christ, à qui nous appartenons, Celui que nous devons servir !
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Sans la foi, qui donne une ferme conviction, il n'y a pas de vraie moralité. Ce qui le prouve, c'est le cas spécial dont Paul s'est occupé dans ce chapitre et auquel il revient dans les premiers mots de notre verset.
Voici un homme qui doute s'il y a, oui ou non, péché à manger de certains aliments, et qui pourtant en mange : il est condamné par le fait même qu'il a mangé ; à son propre point de vue, il a commis un péché. Cet homme agira-t-il mieux dans un cas plus grave, lorsque, en présence d'une tentation plus redoutable, il sera sans conviction et sans force ?
L'apôtre indique ce qui rend coupable l'acte de celui qui mange dans ces conditions : cet acte ne vient point de la foi. Puis il proclame ce principe général : tout ce qui ne vient point de la foi est péché.
Il faut se garder, si l'on veut saisir la pensée de l'apôtre dans sa profondeur et rester dans le vrai, de donner ici au mot foi le sens d'une simple conviction individuelle et subjective, de la persuasion où l'on est, à chaque moment donné, (verset 5) sans égard à l'inspiration qui a formé cette conviction.
Le mot de foi n'est appliqué dans l'Ecriture qu'à la confiance du cœur en Dieu, à l'obéissance à sa volonté qu'il nous a révélée. Pour autant que cette foi suppose des idées et forme des convictions, elle les marque de son empreinte.
La foi, dans notre passage, n'est donc pas une conviction quelconque. C'est de la foi chrétienne qu'il est question dans tout ce chapitre. (comparez verset 1, note)
La faiblesse des faibles provient précisément du vague et de l'obscurité de leur foi en Christ. Cette foi est faible relativement à son objet, Christ : elle ne saisit pas le salut qu'il apporte, l'affranchissement qu'il procure dans toute leur étendue. Elle l'est aussi quant à ses fruits : elle ne donne ni certitude, ni paix, ni joie ; elle n'éclaire ni ne vivifie la conscience ; elle abandonne l'homme, dans chaque cas donné, à toute l'incertitude, à toutes les fluctuations d'une volonté indécise.
Quand il obéit ainsi à ses propres inspirations et n'est pas conduit par l'Esprit de Dieu, tout ce qu'il fait, même ses bonnes œuvres, porte le triste caractère du péché.
La foi seule, par laquelle l'homme sort de lui-même pour vivre en Dieu, dans son obéissance, dans son amour, donne à ses œuvres leur caractère moral.
"Remarque bien cette déclaration universelle contre toutes les œuvres faites sans la foi et gardetoi des fausses gloses inventées par plusieurs docteurs." Luther.
"Dieu regarde l'obéissance intérieure du cœur, de laquelle seule dépend toute l'estime de nos œuvres. Or quelle obéissance y at-il en cela, quand l'homme entreprend quelque chose, de laquelle il n'est point certain qu'elle soit approuvée de Dieu ? Le mot de foi est ici mis pour une résolution arrêtée en l'esprit et ferme certitude...qui soit conçue de la vérité de Dieu et en procède. Or comme l'esprit fidèle ne se peut en nulle part assurément arrêter qu'en la parole de Dieu, il faut que, par ce passage, toutes inventions de servir Dieu et toutes œuvres qui ont pris leur origine dedans le cerveau des hommes s'en aillent en fumée. Car quand Paul condamne tout ce qui n'est pas de la foi, il rejette tout ce qui n'est point fondé sur la Parole de Dieu et approuvé en elle. Et cependant cela seul ne suffit pas, que ce que nous faisons soit approuvé par la Parole de Dieu ; il faut encore que l'esprit étant muni de cette certitude et ferme persuasion, s'emploie à l'œuvre avec allégresse. Ainsi donc, le commencement ou fondement de bien vivre et droitement est, qu'étant appuyés sur la Parole de Dieu, afin que nos esprits ne soient en branle d'un côté et d'autre, nous marchions assurément et hardiment où que Dieu nous appelle." Calvin.