Nul n’est trop petit
"La fillette dit un jour à sa maîtresse : "Ah ! si seulement mon maître se présentait au prophète qui …
2 Rois 5.1-38
Aide-toi, le ciel t'aidera !
Enfant, j’ai souvent entendu lorsque je me décourageais face à une situation qui me paraissait impossible : « aide toi …
2 Rois 1.1-37
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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
C'était là un défi ; car se voir en face signifie ici : se rencontrer sur le champ de bataille. Amatsia paraît avoir tiré vanité de sa victoire sur les Edomites. Peut-être avait-il contre Joas un sujet de mécontentement, celui qui est indiqué 2Chroniques 25.13. Joas repousse avec dédain cette provocation ; il en fait sentir l'imprudence à Amatsia par un apologue comme les aiment les Orientaux et qui a quelque analogie avec celui de Jotham (Juges 9.7 et suivants) : un simple buisson d'épines prétend traiter d'égal à égal avec un grand cèdre du Liban ; mais il suffit d'une bête sauvage qui passe sous le cèdre pour écraser le buisson.
Dans les années qui suivirent la division de Juda et d'Israël, ces deux royaumes souffrirent vraiment de cette situation. Après le règne d'Asa, cette souffrance s'accentua à cause des vaines alliances entre les deux parties. D'ailleurs, de nos jours, il subsiste encore une certaine instabilité en ce pays de Canaan*.
Un humble observateur aurait vraiment souri en voyant ces deux rois orgueilleux et méprisants, chercher à se dénigrer et se sous-estimer mutuellement ! Les succès que l'on croyait inaccessibles, provoquent l'arrogance; cette dernière attise ensuite les querelles. La manifestation de l'orgueil des autres est insupportable aux yeux des hautains. Toutes ces mauvaises pensées ne sont que source de problèmes et de péché au sein des familles; mais quand cela se produit au niveau des princes de ce monde, ce ne peut entraîner que la misère dans les royaumes respectifs.
Joas montra à Amatsia la folie de son défi : « ton cœur s'élève » !
La racine de tout péché est hélas présente en tout homme, prête à se manifester. Ce n'est pas la Providence, les circonstances ou les différentes occasions qui rendent les hommes orgueilleux, renfermés et insatisfaits... Tout provient de leur propre cœur.
* Note du traducteur : le texte original a été rédigé à la fin du dix-neuvième siècle.