Ésaïe 1–39 - Synthèse
Redécouvrez le livre d’Ésaïe à travers notre série Lire les Ecritures, et saisissez la logique reliant la conception littéraire à …
Dans le livre des Rois, Esaïe laisse Ezéchias décider si l'ombre doit reculer ou avancer, et avant d'accomplir le miracle, il crie à Dieu.
Sur les degrés d'Achaz. Il s'agit évidemment d'un cadran solaire ; cet instrument était d'invention babylonienne, ainsi que, au dire d'Hérodote, la division du jour en 12 heures. On peut supposer que ce cadran avait été établi par Achaz dans la cour du palais, et qu'il consistait en un obélisque dressé au centre d'une plateforme à laquelle on parvenait par des degrés. Le matin, l'ombre remontait les degrés en se retirant de l'ouest à l'est ; l'après-midi, elle s'allongeait en redescendant vers l'est. La terrasse avait sans doute douze degrés correspondant chacun à une demi-heure. Le miracle doit avoir eu lieu le soir, lorsque l'ombre était près d'atteindre le bas des degrés qui mesuraient la seconde partie du jour ; Esaïe la fit remonter jusqu'au point où elle était à midi. Ce signe de la volonté toute-puissante de Dieu était en même temps un admirable symbole du prolongement de la vie d'Ezéchias, qui un moment semblait toucher à son terme et recouvrait tout à coup la vigueur de l'âge mûr.
Et le soleil recula. Le texte des Rois, d'accord sans doute avec le document primitif, dit simplement que l'ombre recula. Cette dernière expression est évidemment la plus exacte ; car il n'est pas admissible que la marche du soleil lui-même ait été modifiée. Mais par une cause quelconque (un phénomène de réfraction des rayons solaires, par exemple) l'impression voulue a pu être produite sur les yeux des spectateurs. Ce fait demeure d'ailleurs environné pour nous de mystère ; on a voulu se servir, pour l'expliquer, d'une éclipse de soleil qui eut lieu en l'an 743 ; mais ce moyen est insuffisant, ainsi que tous ceux qui ont été essayés jusqu'ici.
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Dans le livre des Rois, Esaïe laisse Ezéchias décider si l'ombre doit reculer ou avancer, et avant d'accomplir le miracle, il crie à Dieu.
Sur les degrés d'Achaz. Il s'agit évidemment d'un cadran solaire ; cet instrument était d'invention babylonienne, ainsi que, au dire d'Hérodote, la division du jour en 12 heures. On peut supposer que ce cadran avait été établi par Achaz dans la cour du palais, et qu'il consistait en un obélisque dressé au centre d'une plateforme à laquelle on parvenait par des degrés. Le matin, l'ombre remontait les degrés en se retirant de l'ouest à l'est ; l'après-midi, elle s'allongeait en redescendant vers l'est. La terrasse avait sans doute douze degrés correspondant chacun à une demi-heure. Le miracle doit avoir eu lieu le soir, lorsque l'ombre était près d'atteindre le bas des degrés qui mesuraient la seconde partie du jour ; Esaïe la fit remonter jusqu'au point où elle était à midi. Ce signe de la volonté toute-puissante de Dieu était en même temps un admirable symbole du prolongement de la vie d'Ezéchias, qui un moment semblait toucher à son terme et recouvrait tout à coup la vigueur de l'âge mûr.
Et le soleil recula. Le texte des Rois, d'accord sans doute avec le document primitif, dit simplement que l'ombre recula. Cette dernière expression est évidemment la plus exacte ; car il n'est pas admissible que la marche du soleil lui-même ait été modifiée. Mais par une cause quelconque (un phénomène de réfraction des rayons solaires, par exemple) l'impression voulue a pu être produite sur les yeux des spectateurs. Ce fait demeure d'ailleurs environné pour nous de mystère ; on a voulu se servir, pour l'expliquer, d'une éclipse de soleil qui eut lieu en l'an 743 ; mais ce moyen est insuffisant, ainsi que tous ceux qui ont été essayés jusqu'ici.
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