27
Les malheureux mangeront et seront rassasiĂ©s, ceux qui cherchent lâEternel le cĂ©lĂ©breront. Que votre cĆur vive Ă perpĂ©tuité !
2
*Il arrivera, dans lâavenir, que la montagne de la maison de l'Eternel sera fondĂ©e au sommet des montagnes. Elle s'Ă©lĂšvera au-dessus des collines et toutes les nations y afflueront.
3
Des peuples s'y rendront en foule et diront : « Venez, montons Ă la montagne de l'Eternel, Ă la maison du Dieu de Jacob ! Il nous enseignera ses voies et nous marcherons dans ses sentiers. » En effet, câest de Sion que sortira la loi, et de JĂ©rusalem la parole de l'Eternel.
10
Ce jour-là , *la racine d'Isaï, dressée comme un étendard pour les peuples, sera recherchée par les nations, et son lieu de résidence sera glorieux.
9
Monte sur une haute montagne, Sion, pour annoncer la bonne nouvelle ! ElĂšve avec force ta voix, JĂ©rusalem, pour proclamer la bonne nouvelle ! ElĂšve ta voix, nâaie pas peur ! Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu ! »
27
Jâai Ă©tĂ© le premier Ă dire Ă Sion : « Les voici », Ă donner Ă JĂ©rusalem un messager de bonnes nouvelles.
1
Maintenant, voici ce que dit l'Eternel, celui qui t'a créé, Jacob, celui qui t'a façonnĂ©, IsraĂ«l : Nâaie pas peur, car je tâai rachetĂ©. Je t'ai appelĂ© par ton nom : tu mâappartiens !
22
Tournez-vous vers moi et soyez sauvĂ©s, vous tous qui ĂȘtes aux extrĂ©mitĂ©s de la terre ! En effet, câest moi qui suis Dieu et il n'y en a pas d'autre.
5
Tu appelleras des nations que tu ne connais pas, et des nations qui ne te connaissent pas accourront vers toi Ă cause de l'Eternel, ton Dieu, du Saint d'IsraĂ«l, parce quâil te donne sa splendeur.
19
Nous sommes depuis longtemps comme un peuple sur lequel tu nâexerces pas ta souverainetĂ© et qui nâest pas appelĂ© de ton nom. Si seulement tu dĂ©chirais le ciel et descendais, les montagnes sâeffondreraient devant toi !
1
*Je me suis laissé consulter par ceux qui ne me demandaient rien, je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas. J'ai dit : « Me voici ! Me voici ! » à une nation qui ne faisait pas appel à mon nom.
11
Allons ! Sauve-toi, Sion, toi qui habites à Babylone,
22
Beaucoup de peuples, des nations puissantes, viendront rechercher l'Eternel, le maĂźtre de lâunivers, Ă JĂ©rusalem et implorer l'Eternel.
23
» Voici ce que dit l'Eternel, le maĂźtre de lâunivers : Ces jours-lĂ , dix hommes de toutes les langues des nations attraperont un Juif par le pan de son habit et diront : âNous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous.â »
29
Le lendemain, il vit JĂ©sus sâapprocher de lui et dit : « Voici l'Agneau de Dieu qui enlĂšve le pĂ©chĂ© du monde.
24
Ainsi il nous a appelés non seulement d'entre les Juifs, mais encore d'entre les non-Juifs.
25
C'est aussi ce qu'il dit dans le livre d'OsĂ©e : J'appellerai âmon peupleâcelui qui n'Ă©tait pas mon peuple, et âbien-aimĂ©eâcelle qui n'Ă©tait pas la bien-aimĂ©e.
26
Et lĂ oĂč on leur disait : âVous n'ĂȘtes pas mon peupleâ, ils seront appelĂ©s fils du Dieu vivant.
30
Que dirons-nous donc ? Des non-Juifs qui ne recherchaient pas la justice ont obtenu la justice, celle qui vient de la foi,
20
Quant à Esaïe, il pousse la hardiesse jusqu'à déclarer : Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis révélé à ceux qui ne me demandaient rien.
12
Souvenez-vous qu'à ce moment-là vous étiez sans Messie, exclus du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.
13
Mais maintenant, en JĂ©sus-Christ, vous qui autrefois Ă©tiez loin, vous ĂȘtes devenus proches par le sang de Christ.
10
Vous qui autrefois n'Ă©tiez pas un peuple, vous ĂȘtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n'aviez pas obtenu compassion, vous avez maintenant obtenu compassion.
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
1 à 7 La rébellion opiniùtre et le rejet d'Israël.
Saint Paul cite, Romains 10.20-21, les versets 1 et 2 d'aprĂšs la version des LXX et applique le verset 1 Ă la vocation des paĂŻens et le verset 2 Ă l'incrĂ©dulitĂ© des Juifs. Calvin, Zwingle interprĂštent ce passage de la mĂȘme maniĂšre. La plupart des interprĂštes modernes, au contraire, appliquent dĂ©jĂ le verset 1 Ă IsraĂ«l, dans ce sens : J'Ă©tais accessible (Ă portĂ©e). pour des gens (les Juifs) qui ne se souciaient pas de moi. Mais on fausse ainsi le sens des verbes hĂ©breux, qui peuvent bien signifier : je me suis laissĂ© (ou fait) chercher, trouver, mais non pas : j'Ă©tais trouvable (sans avoir Ă©tĂ© rĂ©ellement trouvĂ©). Comment, d'ailleurs, appliquer aux Juifs l'expression : une nation qui ne porte point mon nom ? Comparez la locution : ceux qui portent mon nom, pour dĂ©signer prĂ©cisĂ©ment IsraĂ«l 43.7. Quelques-uns modifient la ponctuation et traduisent : une nation qui n'invoque pas mon nom. Mais ce titre ne conviendrait pas mĂȘme Ă IsraĂ«l infidĂšle (JĂ©rĂ©mie 10.25). L'application du verset 1 aux paĂŻens est confirmĂ©e par l'opposition entre le terme une nation, au verset 1 (goĂŻ, le mot qui dĂ©signe ordinairement les paĂŻens), et le terme peuple (am), au verset 2, opposition qui ne peut guĂšre ĂȘtre accidentelle. Les versets 1 et 2 font donc ressortir le grand contraste entre les paĂŻens, qui ne connaissaient pas Dieu et dont Dieu se fait trouver, et les Juifs ; que Dieu a si longtemps cherchĂ©s et qui ont refusĂ© de se laisser trouver par lui (voyez ce mĂȘme contraste 52.15-53.1. IsraĂ«l s'est plaint que son Dieu le traitĂąt comme s'il n'Ă©tait plus son peuple (63.19). Dieu rĂ©pond : Il est vrai, ce sont les paĂŻens qui dĂ©sormais sont mon peuple. Comparez Matthieu 21.13 : Le royaume vous sera ĂŽtĂ© pour ĂȘtre donnĂ© Ă une nation qui en rendra les fruits, et la parole de MoĂŻse DeutĂ©ronome 32.20-21. Dieu n'est liĂ© par ses promesses Ă la race d'Abraham que sous la condition de la foi. Si cette foi est refusĂ©e, il saura susciter Ă Abraham une nouvelle postĂ©ritĂ© spirituelle. Comparez 44.5 ; 45.22.
Qui ne me rĂ©clamaient, ne me cherchaient pas. Ces expressions ne renferment pas ici un reproche Ă l'adresse des paĂŻens ; s'ils n'invoquaient pas l'Eternel c'est qu'ils ne le connaissaient pas. Dieu vient au-devant d'eux dans leur ignorance, et il n'a qu'Ă se montrer pour ĂȘtre accueilli par eux.
L'appel des Gentils, le rejet des Juifs. (EsaĂŻe 65:1-7)
Les Gentils ont cherchĂ© Ă se rapprocher de l'Ăternel : ils Le trouvĂšrent effectivement, car ils Le recherchaient de tout leur cĆur. Il est frĂ©quent de voir Dieu « rencontrer » ceux qui paraissent insignifiants, irrĂ©flĂ©chis, voire opposĂ©s Ă Sa Personne. Il leur dit : « portez vos regards vers moi » ! C'est alors qu'un changement spirituel rapide intervient !L'Ăternel veut prĂ©server le reste de Son peuple. (EsaĂŻe 65:8-10)
Jugements à l'égard des méchants. (Esaïe 65:11-16)
Le futur état de béatitude de l'église. (Esaïe 65:17-25)
Durant tout le temps oĂč Christ Ă©tait ici-bas, Il ne cherchait qu'Ă rĂ©pandre Sa GrĂące. Les juifs de cette Ă©poque furent invitĂ©s Ă en bĂ©nĂ©ficier, mais ils ne l'ont pas acceptĂ©e. Ils ne rejetĂšrent pas Dieu sans cause. Ils ne voulaient faire que ce qui les satisfaisait. En fait, ils attristĂšrent et vexĂšrent le Saint-Esprit. Ils abandonnĂšrent le temple de Dieu, pour offrir leurs sacrifices sur leurs propres autels. Avant que cela ne soit abrogĂ© par l'Ă©vangile, ils ne faisaient plus aucune distinction entre les viandes « pures » et « impures ».
Il en est peut-ĂȘtre ainsi en ce qui concerne les plaisirs non recommandables, ceux que procure le pĂ©ché : ils sont abominables, et le Seigneur les dĂ©teste. Il est indĂ©niable que Christ a dĂ©noncĂ© les nombreuses Ă©preuves que subirent les Juifs, suite Ă leur orgueil et Ă leur hypocrisie.
Soyons vigilants pour ne pas ĂȘtre sujets Ă la fiertĂ© et Ă l'excĂšs d'amour propre, en nous rappelant que chaque pĂ©chĂ©, et toutes pensĂ©es les plus secrĂštes du cĆur, sont connus et seront jugĂ©s par Dieu !