TopFormation Les 7 miracles

Genèse 46

    • 1

      1 Ă  27 DĂ©part du pays de Canaan

      1 à 7 Le départ

      Partit : d'HĂ©bron, son domicile habituel. Comparez 27.14

      Offrit des sacrifices. Au moment de quitter le pays de la promesse, il sent le besoin d'offrir encore une fois son culte au Dieu que ses pères avaient adoré en ce même lieu (21.33 ; 36.25), de s'assurer de son approbation avant, de consommer ce pas décisif pour l'avenir de sa famille, et de resserrer ainsi le lien de l'alliance qui garantit à ses descendants la possession future de ce pays.

      Dieu parla à Israël. La période patriarcale s'était ouverte par l'apparition de Dieu à Abraham lui ordonnant d'aller en Canaan ; elle se clôt maintenant par l'ordre donné à Jacob de quitter pour un temps ce pays.

      Dans des visions de nuit : dans une vision telle que sont les visions de nuit. Le pluriel caractérise le genre, le mode de révélation.

      3

      Ne crains point de descendre... Il faut un ordre précis de Dieu pour quitter le pays de la promesse. Isaac, sur le point de partir pour l'Egypte, avait été arrêté par une manifestation divine (36.2).

      Je t'y ferai devenir une grande nation. Ces mots impliquent la longue durée du séjour qu'y fera sa famille. Comparez la révélation accordée à Abraham, 15.13-16

      4

      Remonter : dans la personne de tes descendants ; pour toi, personnellement, Joseph te fermera les yeux.

      6

      Le style paraît prouver que nous retrouvons ici le document élohiste qui fournira aussi l'énumération des membres de la famille patriarcale. Les versets 6 et 7 formaient l'introduction de ce morceau dans ce document, qui passait sous silence tout ce qui a eu lieu depuis l'établissement de Jacob en Canaan (chapitres 35 à 36).

      Jacob et toute sa famille... Nous reproduisons ici un fragment d'une peinture murale qui ornait à Béni-Hassan (Haute-Egypte) le tombeau d'un gouverneur. Elle représente une famille de Sémites, composée de trente-sept personnes, qui descend en Egypte, probablement au temps de la 12ième dynastie (antérieure aux Hyksos). Sans pouvoir être identifiée avec l'arrivée d'Abraham ou de Jacob dans ce pays, cette scène est pourtant d'un grand intérêt pour nous puisqu'elle montre qu'il n'était pas contraire aux mœurs de l'Egypte de recevoir des représentants des tribus sémitiques du voisinage.

      7

      Filles.... filles de ses fils. Jacob a sans doute eu d'autres filles et petites-filles que Dina et Sérach, indiquées seules dans la liste qui suit (versets 15 et 17). Ces dernières sont mentionnées pour un motif que nous ignorons.

      8

      8 Ă  27 Liste des membres de la famille de Jacob en Egypte

      Fils d'Israël. Cette expression est expliquée par cette autre : Jacob et ses fils. Elle comprend donc Jacob lui-même ; comparez verset 27 l'expression maison de Jacob. Les fils sont classés d'après leurs mères, comme dans 35.23-26

      10

      A partir de Siméon, l'auteur ne met plus en liste que les noms des fils des fils de Jacob, et sous-entend les noms de leurs pères, sauf pourtant, ceux de Joseph et de Benjamin, les fils de la femme préférée (verset 19).

      Fils de la Cananéenne. Cette notice, jointe au récit du chapitre 38, montre que les fils de Jacob prirent quelques-unes de leurs femmes parmi les Cananéens ; les autres appartenaient probablement aux tribus voisines issues d'Abraham (Ismaélites, Kéturiens, Edomites).

      12

      L'auteur descend ici jusqu'à la quatrième génération. parce que les deux fils de Pérets remplacent Er et Onan.

      15

      Trente-trois personnes. Pour arriver Ă  ce nombre, il faut retrancher Et, et Onan, qui ne vinrent pas en Egypte, et compter Jacob lui-mĂŞme.

      17

      Les fils de Béria. Ici encore, comme au verset 19, l'auteur mentionne deux arrière-petits-fils de Jacob qui sont sans doute, pour une raison qui n'est pas mentionnée, devenus des chefs de famille comme les deux fils de Pérets.

      19

      Femme de Jacob. Rachel porte seule ce titre dans ce morceau, comme femme préférée.

      26

      Soixante-six. L'addition des quatre sommes précédentes (33, 16, 14 et 7) donne soixante-dix, nombre des personnes appartenant à la famille de Jacob en Egypte (verset 27). Mais comme il est parlé spécialement ici de ceux qui sont venus avec Jacob dans ce pays, il ne faut pas compter Jacob lui-même, non plus que Joseph et ses deux fils ; ce qui donne le nombre indiqué soixante-six.

      27

      Soixante-et-dix. C'est le nombre total des membres de la famille patriarcale établis en Egypte, en comptant cette fois Joseph et ses deux fils et enfin Jacob lui-même. Ce nombre a peut-être aux yeux de l'auteur une valeur symbolique. Remarquons aussi que chacune des servantes a la moitié du nombre des descendants de sa maîtresse. L'auteur aura voulu arriver à des chiffres symétriques.

      Le morceau correspondant des LXX diffère du texte hébreu en plusieurs points : huit noms ne sont pas les mêmes dans les deux listes ; un nom, Huppim, fils de Benjamin, manque dans les LXX ; d'un autre côté, à Joseph se rattachent cinq noms de plus : Makir, fils de Manassé, Palam et Santalaam, fils d'Ephraïm, Galaad, fils de Makir, et Edom, fils de Santalaam. On voit que les LXX suivent les descendants de Joseph jusqu'à la cinquième génération. Ils font de même de ceux de Benjamin : au lieu de dix fils, Benjamin aurait eu trois fils, cinq petits-fils et un arrière-petit-fils, qui portent les noms attribués aux fils dans le texte hébreu. Quant aux nombres indiqués, les LXX parlent aussi de soixante-six personnes descendues avec Jacob en Egypte ; mais grâce aux cinq petits-fils et arrière-petits-fils qu'ils attribuent à Joseph, ils indiquent soixante-quinze au lieu de soixante-dix comme nombre total.

      Dans Actes 7.14, Etienne, suivant la version des LXX, parle aussi de soixante-quinze personnes. Le nom de Huppim, fils de Benjamin, omis dans les LXX, devait précédemment s'y trouver, car en faisant le compte de leur liste, on arrive aux chiffres soixante-cinq et soixante-quatorze, ait lieu de soixante-six et soixante-quinze.

      Il est difficile d'expliquer ces divergences entre le texte hébreu et le texte grec. En ces cas, il nous semble qu'il faut donner raison au texte hébreu ; les LXX auront en ce qui concerne Joseph et Benjamin corrigé le texte primitif pour le rendre plus conforme à Nombres 26.28-41 où sont indiqués les noms des pères de toutes les sous-tribus israélites (mischpachoth). Cependant la généalogie de Benjamin est loin d'être identique dans les deux passages.

      D'après les versets 6, 26 et 27, il semblerait que nous ayons ici le catalogue de ceux qui descendirent en Egypte avec Jacob. Mais ce ne peut être le cas, d'après les données de la liste elle-même. Ruben, qui n'avait que deux fils quelques mois auparavant (42.37), se trouve ici en avoir quatre (verset 9). Les deux fils de Pérets, Hetsron et Hamul, ont dû naître en Egypte, leur père étant né peu avant le départ pour ce pays ; comparez 38.1, note, et 38.29. La difficulté ne serait pas expliquée si l'on supposait que l'événement raconté au commencement du chapitre 38 s'était passé avant que Joseph eût été vendu. Juda, en effet, qui n'avait que vingt ans lors de la vente de Joseph et quarante-deux ou quarante-trois lors de la descente en Egypte (comme cela résulte de 30.24, note ; 41.47 ; 45.6, ne saurait avoir eu déjà avant d'y venir des petits-fils comme Hetsron et. Hamul, qui, d'après le chapitre 38, auraient pu être ses arrière-petits-fils. Enfin il n'est pas possible que Benjamin, qui paraît dans tout ce récit comme un très jeune homme, ait eu déjà dix fils, ou même (selon les LXX) des petits-fils et des arrière-petits-fils. L'intention de cette liste a donc été de conserver les noms de tous ceux qui sont devenus chefs de famille dans chaque tribu. Elle n'a certainement pas été fabriquée d'après celle de Nombres 26.1-61 ; car cinq de ces noms ne se retrouvent pas dans les Nombres, sans doute parce que les familles issues de ces hommes s'étaient éteintes de bonne heure.

      Cette liste nous montre la famille patriarcale accrue déjà au point de pouvoir devenir un peuple durant un séjour de quelques siècles en Egypte. Il ne faut d'ailleurs pas oublier qu'à la famille proprement dite s'ajoutaient un très grand nombre de serviteurs et de servantes ; (comparez les trois cent dix-huit serviteurs d'Abraham, 24.11). Le tout devait former une tribu de quelques milliers de personnes.

      Ce moment marque une date importante dans l'histoire de la postérité d'Abraham ; c'est la transition de la période des origines à celle de l'histoire du peuple élu, qui commencera avec l'Exode.

      Le morceau Nombres 26.1-61, auquel nous avons déjà fait allusion, marquera une nouvelle époque, celle où ces douze chefs de tribu et ces soixante-dix chefs de famille auront fait place aux tribus et aux familles complètement développées.

      28

      46.28 à 47.12 Arrivée et établissement en Egypte

      28 à 34 L'arrivée en Egypte

      Juda. Voir 43.3, note.

      Que celui-ci l'introduisît. Les Egyptiens devaient savoir qu'il arrivait avec l'autorisation et sous la protection du chef de l'Etat.

      29

      Monta. Si la résidence était à Tanis, dans le Delta, il monta réellement. Si elle était à Memphis, dans la Moyenne-Egypte, il descendit en réalité ; mais le verbe monter est une expression consacrée qui ne doit pas toujours être prise au sens propre.

      Se montra à lui. Cette expression rappelle ce qu'il y eut de saisissant dans cette première entrevue. Comparez 45.13

      Longtemps ; littéralement : encore, à plusieurs reprises. Comparez Ruth 1.14

      30

      Comparez Siméon, Luc 2.29

      31

      Je monterai. Il était monté de la résidence à Gossen (verset 29) ; il veut maintenant monter de Gossen à la résidence ; voir verset 29, note.

      32

      Indiquer qu'ils ont amené avec eux tous leurs biens, c'est faire entendre que leur intention est de s'établir d'une manière durable en Egypte.

      34

      D'après la fin du verset Joseph veut que ses frères profitent de l'antipathie des Egyptiens pour les bergers, pour se faire assigner la province de Gossen, où ils vivront séparés de la plus grande partie du pays par un bras du Nil, et pourront se développer sans subir de trop près l'influence des mœurs et de l'idolâtrie égyptiennes.

      Ont en aversion. Comme les troupeaux et les bergers sont souvent mentionnés dans les documents égyptiens sans que rien indique le mépris, sauf pour ce qui concerne les porchers, il faut rapporter cette remarque non pas tant aux bergers comme tels qu'aux bergers nomades des tribus pillardes du désert, dont les mœurs étaient très différentes de celles d'un peuple essentiellement agricole, sédentaire et civilisé comme les Egyptiens.

      Ceux qui paissent des brebis. Les tribus sémitiques du désert ne possédaient guère que du petit bétail.

Seuls les Évangiles sont disponibles en vidéo pour le moment.
  • versets sĂ©lectionnĂ©s
  • VidĂ©os et messages relatifs
  • Commentaires bibliques
  • HĂ©breu / Grec
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Favoris
  • Partager

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Générer un verset illustré
Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !

Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.