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Lévitique 25.8

8 à 55 Les années de jubilé.

Après un cycle de sept fois sept semaines d'années révolu, devait se célébrer une année de jubilé ; cette fête revenait ainsi tous les cinquante ans. Quelques-uns, frappés du fait qu'il y aurait eu dans ce cas deux années de repos de suite, ont cru que l'année de jubilé se confondait avec la dernière des sept années sabbatiques et qu'elle était ainsi la 49ième, non la 50ième. Mais, comme nous le verrons, cette supposition est incompatible avec le texte.

Non seulement, en cette année-là, la terre se reposait. comme dans les années sabbatiques, mais les terres vendues revenaient à leurs anciens possesseurs et les Israélites qui s'étaient loués comme esclaves recouvraient leur liberté, et cela même lorsque leurs maîtres étaient des étrangers établis dans le pays. Il en résultait que les terres n'étaient jamais aliénées d'une manière définitive par la famille qui les avait reçues en partage au commencement et que l'acheteur n'acquérait en réalité que le nombre des récoltes qui restaient jusqu'à l'année de jubilé, le prix d'achat devant, être déterminé en conséquence. Il n'y avait d'exception que pour les maisons situées dans des villes entourées de murs (sauf pour les maisons des villes des Lévites, qui ne pouvaient jamais être définitivement aliénées : verset 32). D'ailleurs, une propriété vendue pouvait toujours être rachetée, soit par le vendeur s'il en avait le moyen, soit par un de ses proches parents.

Quant aux Israélites devenus pauvres, si, malgré les secours qu'ils avaient reçus, ils finissaient par se vendre comme esclaves, ils devaient être traités comme ouvriers, non comme esclaves ; et, s'ils se rachetaient ou étaient rachetés, le prix de rachat devait être calculé, sur le nombre des années qui restaient jusqu'au prochain jubilé. Au jubilé, tous recouvraient leur liberté.

Cette institution avait évidemment pour but d'empêcher la formation d'un paupérisme permanent et l'asservissement d'une classe de la population par l'autre. Elle reposait, comme celle de l'année sabbatique, sur le grand principe formulé verset 23 : la terre est à l'Eternel. Les Israélites sont chez lui comme des locataires ou des fermiers (verset 55) ; bien plus, c'est à l'Eternel qu'appartient la personne même des fils d'Israël ; c'est vis-à-vis de lui seul qu'ils doivent être esclaves. Voilà pourquoi ils ne sont pas libres d'aliéner définitivement leur liberté ni leur héritage.

Nous n'avons aucun témoignage historique en faveur de l'exécution de cette loi. Les passages allégués sont insuffisants ; le Deutéronome garde le silence. Seulement il est incontestable que les trois passages Esaïe 61.1 ; Ezéchiel 7.12 ; 46.16-18 font allusion à l'année de jubilé ; et les pensées fondamentales qui ont inspiré cette loi : le droit absolu de propriété que l'Eternel possède sur la terre qu'il a donnée à Israël et sur les membres de ce peuple. Ils sont tellement d'accord avec tout l'ensemble de la législation mosaïque, qu'on ne peut douter de sa haute antiquité. Une institution aussi idéale n'a pu paraître applicable au sein d'un peuple que dans des temps primitifs, où régnaient encore des mœurs très simples. Après le retour de la captivité, on comptait bien d'après les années de jubilé, et Josèphe en parle comme d'une loi existante et bien connue ; (Antiquités Judaïques 3.12.3 : La cinquantième année est appelée jubilé par les Hébreux...) Mais nous n'en savons pas davantage sur le mode d'exécution. Il est probable qu'elle ne fut jamais généralement pratiquée.

L'idée de cette fête est évidente : c'est la restitution périodique du peuple dans son état normal, soit au point de vue de la propriété, soit au point de vue des personnes. C'est par conséquent le type, bien plus, le gage de cette époque de restauration complète pour l'humanité, que saint Pierre appelle les moments de rafraîchissement ou les temps de rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé par ses saints prophètes. (Actes 3.20-21) ; du temps où la dette de l'humanité aura été acquittée, où toute personnalité humaine sera affranchie pour n'avoir plus d'autre maître que Dieu lui-même, où la sainteté et la charité, le bien-être et le repos régneront sur la terre. Voilà l'idéal qu'anticipait l'année de jubilé. Et c'est là la raison pour laquelle Esaïe (Esaïe 41.1 et suivants) s'en sert comme de l'image des temps messianiques.

8 à 12 L'institution de l'année de jubilé.

Après chaque cycle de quarante-neuf ans révolu.


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