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9
Je demeure attaché fidèlement à toi
et ta puissance me soutient.
2
Dans le ventre du poisson, il adressa cette prière à l’Eternel son Dieu :
3
Dans ma détresse, moi, j’ai crié à l’Eternel
et il m’a répondu.
Oui, du cœur du séjour des morts
j’ai crié au secours
et tu m’as entendu.
4
Tu m’avais jeté dans l’abîme au fond des océans
et les courants m’ont encerclé,
tous tes flots et tes vagues ont déferlé sur moi.
5
Je me disais :
Je suis chassé de devant toi.
Pourtant, je reverrai ton Temple saint.
6
Les eaux m’environnaient et menaçaient ma vie,
l’abîme m’enserrait ;
tout autour de ma tête, les algues s’enlaçaient.
20
Jésus lui répondit :
—Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel des nids ; mais le *Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête.
40
En effet, comme Jonas resta trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson, ainsi le Fils de l’homme passera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
21
A partir de ce jour, Jésus commença à exposer à ses disciples qu’il devait se rendre à *Jérusalem, y subir de cruelles souffrances de la part des responsables du peuple, des chefs des *prêtres et des *spécialistes de la Loi, être mis à mort et ressusciter le troisième jour.
23
Ils le feront mourir, mais, le troisième jour, il ressuscitera.
Les disciples furent extrêmement affligés par ces paroles.
40
et criaient :
—Hé, toi qui démolis le *Temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !
63
pour lui dire :
—Excellence, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, pendant qu’il était encore en vie : « Après trois jours, je ressusciterai. »
64
Fais donc surveiller étroitement la tombe jusqu’à ce troisième jour : il faut à tout prix éviter que ses *disciples ne viennent dérober le corps pour dire ensuite au peuple qu’il est ressuscité d’entre les morts. Cette dernière supercherie serait encore pire que la première.
19
—Démolissez ce Temple, leur répondit Jésus, et en trois jours, je le relèverai.
- Beaucoup d'interprètes se sont achoppé à cette expression trois jours et trois nuits, parce que Jésus n'est resté dans la tombe qu'un jour et deux nuits.
M. Godet va jusqu'à dire que dans la teneur qu'elle a chez Matthieu cette parole peut être difficilement mise dans la bouche de Jésus. (Commentaire sur Luc 11.30)
Mais, à les prendre ainsi à la lettre, il faudrait douter de l'authenticité de paroles telles que Marc 8.31 ; Jean 2.19. (Comparer Matthieu 27.63)
De telles évaluations s'expliquent quand on considère que les Hébreux comptent comme un jour toute partie des vingt quatre heures entrant dans l'espace de temps dont il s'agit. On peut aussi y voir la désignation proverbiale d'un court laps de temps. (Comparer Osée 6.2)
- D'après ce verset 40, le signe de Jonas est la mort et la résurrection de Jésus-Christ, préfigurées par le miracle de Jonas. Dans Luc 11.30, le Seigneur ne mentionne pas le séjour de Jonas dans le ventre du grand poisson et dit que "le fils de l'homme sera un signe pour sa génération comme Jonas le fut pour les Ninivites," c'est-à-dire par sa prédication. Celle-ci est mentionne aussi au verset 41 comme motif de la condamnation de cette génération.
Plusieurs interprètes en ont conclu que le verset40 est une explication donnée par l'évangéliste, du signe dont il s'agit, tandis que le Seigneur lui-même n'aurait eu en vue que la prédication du prophète.
Weiss objecte avec raison que cette interprétation n'a aucun fondement dans le texte de Matthieu, car 1° au verset 40, il s'agit d'un signe futur ; 2° le verset 41 qui n'est lié par aucune conjonction au verset 40 n'est pas destiné à donner l'explication du signe de Jonas ; il ouvre un nouvel ordre de pensées, 3° la prédication de la repentante que Jésus fit entendre à sa génération, comme Jonas aux Ninivites, ne pouvait être le signe messianique demandé par les contemporains du Sauveur ; ce signe, ce miracle éclatant, destiné à proclamer qu'il était le Fils de Dieu, leur fut accordé par sa résurrection.
Celle-ci est restée pour son peuple et pour l'Eglise tout entière le signe par excellence, le miracle suprême, fondement de la foi et pierre d'achoppement de l'incrédulité. (Voir la prédication apostolique dans le livre des Actes et dans toutes les épîtres.)