Plus le cœur est pur et saint, plus il pourra
rapidement se rendre compte du péché qui réside en lui. Le
croyant est le mieux placé pour évaluer la beauté de la sainteté
et l'excellence de la loi divine. Plus il grandit dans la
connaissance de la Grâce, plus il désire obéir au Seigneur.Il ne parvient pas, hélas, à accomplir tout le bien auquel il
aspire ; le péché ressurgit toujours en lui, compte tenu de son
ancienne nature, ce qui le pousse à pratiquer le mal, malgré la
détermination de sa volonté.
Cette pratique attristait l'apôtre. Si par la lutte entre la
chair et l'Esprit, Paul ne parvenait pas à réaliser ce que ce
Dernier lui suggérait, il ne voulait pas non plus accomplir ce
que son ancienne nature l’incitait à faire.
Le cas de Paul était absolument différent de ceux qui
s'abandonnent délibérément à leurs penchants iniques, qui
continuent, hélas, malgré les avertissements de la Parole et de
leur conscience, à pratiquer le mal, se dirigeant ainsi avec
préméditation, vers le chemin de la perdition !
Puisque le croyant est sous le régime de la grâce et désire
croître dans la sainteté, il prend pleinement plaisir à obéir à
la Parole de Dieu ; cette « nouvelle créature » homme est
régénérée par Dieu dans la marche véritable vers la sainteté !
Cette grande productivité, s'élevant jusqu'à cent pour un, était très ordinaire dans les pays de l'Orient.
(Comparer Genèse 26.12) Pour le sens religieux de cette parabole, voir verset 18 et suivants