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Matthieu 20.1

— En effet, dans le rĂšgne des cieux, tout se passe comme pour ce propriĂ©taire d’une vigne qui sort de bonne heure le matin afin d’embaucher des journaliers pour travailler dans son vignoble.
Car le royaume des cieux est semblable Ă  un maĂźtre de maison qui sortit dĂšs le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.
» En effet, le royaume des cieux ressemble à un propriétaire qui sortit dÚs le matin afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne.
"For the Kingdom of Heaven is like a man who was the master of a household, who went out early in the morning to hire laborers for his vineyard.
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      Cantique 8

      EsaĂŻe 5

      1

      L'état et la conduite de la nation juive. (Esaïe 5:1-7)
      Les jugements divins imminents. (EsaĂŻe 5:8-23)
      Ceux qui exécutÚrent ces jugements. (Esaïe 5:24-30)

      Christ est le bien-aimĂ© Fils de Dieu, et notre merveilleux Sauveur ! Le soin que l'Éternel a prodiguĂ© envers l'assemblĂ©e d'IsraĂ«l, est dĂ©crit par l'image d'une vigne.

      TÎt ou tard, les avantages que le ciel nous a accordés ici-bas, seront « comptabilisés » par le Seigneur.

      L'Éternel planta une « vigne » de la meilleure qualitĂ© qui soit ; Il donna aux enfants d'IsraĂ«l Sa loi, excellente, et a instituĂ© Ses ordonnances, appropriĂ©es Ă  leur situation. Le temple Ă©tait une « tour », oĂč Dieu manifesta Sa prĂ©sence. Il Ă©tablit Son autel, oĂč les sacrifices devaient ĂȘtre offerts ; en fait, tous les moyens nĂ©cessaires aux actions de grĂące envers Dieu, sont ici dĂ©crits. Dieu attend le « fruit », la louange, de ceux qui bĂ©nĂ©ficient de Ses privilĂšges. De bons dĂ©parts, vers des buts nobles sont louables, mais ce n'est pas suffisant ; il doit y avoir en plus du « fruit de la vigne », la communion avec le Seigneur ; nos pensĂ©es et nos affections, comme nos paroles et nos actions, doivent ĂȘtre « de bonne odeur », pour le Saint-Esprit.

      Dieu ĂŽta le fruit gĂątĂ©. Les raisins sauvages sont les fruits de la nature corrompue. LĂ  oĂč la GrĂące n'agit pas, la corruption se manifeste. La mĂ©chancetĂ© de ceux qui se disent pieux, et qui ne jouissent pas des bĂ©nĂ©fices de la grĂące, finit par retomber sur eux-mĂȘmes, vĂ©ritables pĂ©cheurs. De telles personnes n'appartiendront plus au peuple Ă©lu, aux enfants de Dieu. Quand les erreurs et le vice ne sont plus contrĂŽlĂ©s, la « vigne » ne vaut alors plus rien ; elle sera bientĂŽt entourĂ©e d'Ă©pines. Cette situation se rencontre souvent, quand l'Esprit de Dieu s'Ă©loigne de ceux qui se sont longtemps Ă©cartĂ©s de Lui, et qui ne se sont pas conformĂ©s Ă  l'Ă©vangile. Ce texte est clair, il nous donne toute explication Ă  ce sujet !

      Il est regrettable de voir une Ăąme, qui, au lieu d'ĂȘtre constituĂ©e de « raisins » d'humilitĂ©, d'amour, de patience, et de mĂ©pris du monde, qualitĂ©s auxquelles Dieu est sensible, se trouve en fait n'ĂȘtre que des « raisins sauvages », de fiertĂ©, de passion, de mĂ©contentement, et de mĂ©chancetĂ©, au mĂ©pris de Dieu ; on devrait trouver en chaque individu la « vigne » de la priĂšre et de la louange du Seigneur, au lieu de celle qui reste sauvage, celle des mauvaises paroles et des jurons.

      Sachons produire patiemment du fruit, afin qu'au terme de notre séjour ici-bas, nous puissions jouir de la vie éternelle !

      Jérémie 25

      Matthieu 3

      Matthieu 9

      Matthieu 13

      24 Cette parabole reprĂ©sente l'Ă©tat prĂ©sent et futur de l'Ă©glise : le soin que Christ prend pour cette derniĂšre, l'inimitiĂ© qu'Ă©prouve le diable contre elle, le mĂ©lange du bien et du mal qu'il y a ici-bas, et leur sĂ©paration dans l’au delĂ .

      Quand l'ennemi sĂšme de « l'ivraie », l'homme, toujours prompt Ă  succomber au pĂ©chĂ©, laisse pousser cette mauvaise herbe, qui va croĂźtre et lui faire du mal ; la « bonne semence », quant Ă  elle, une fois semĂ©e, doit ĂȘtre soignĂ©e, arrosĂ©e, et entretenue.

      Dans cette parabole, les serviteurs s’exprimĂšrent par cette remarque Ă  leur maĂźtre : « n'as-tu pas semĂ© de la bonne graine dans ton champ » ? Sans aucun doute, c'est ce que le maĂźtre avait fait !

      Quels que soient les problĂšmes et complications qui peuvent apparaĂźtre dans l'Ă©glise, nous pouvons ĂȘtre certains qu’ils ne proviennent pas de Christ. Bien que les grands transgresseurs et ceux qui s'opposent ouvertement Ă  l'Ă©vangile, doivent ĂȘtre sĂ©parĂ©s de la compagnie des fidĂšles, aucun homme n’est cependant capable de les dissocier avec prĂ©cision. Ceux qui s’opposent Ă  l’église ne doivent pas en ĂȘtre retranchĂ©s pour autant, mais instruits, et cela avec beaucoup de douceur.

      MĂȘme si le bien et le mal peuvent cohabiter en ce monde, ils seront cependant sĂ©parĂ©s au grand jour du Jugement ; le vertueux et le mĂ©chant seront alors ouvertement rĂ©vĂ©lĂ©s, bien qu'ici-bas il soit quelquefois difficile de faire la distinction entre les deux.

      Sachons craindre le Seigneur, ne commettons pas l'iniquitĂ©. À leur mort, les croyants resplendiront de leur lumiĂšre spirituelle ; au grand jour du Jugement, ils « brilleront » devant tous : cet Ă©clat proviendra du reflet de la « Fontaine » de LumiĂšre, Christ ! Leur sanctification sera parfaite, leur justification annoncĂ©e devant tous.

      Puissions-nous faire partie de cette heureuse assemblée !

      31 Le but de la parabole du semeur est de montrer que dans ses dĂ©buts, la progression de l'Ă©vangile allait ĂȘtre assez modeste, pour augmenter considĂ©rablement Ă  la fin des temps : dans cette optique, l'Ɠuvre de la GrĂące dans le cƓur de l’homme et le « Royaume de Dieu » agissant en nous, verront leur plein accomplissement ! Ce « Royaume » grandira vraiment en cette Ăąme, oĂč cette GrĂące demeure vĂ©ritablement : mĂȘme si Ă©ventuellement, on ne Le discerne pas au dĂ©but, Il se manifestera peu Ă  peu avec force et efficacitĂ©.

      La prĂ©dication de l'Ă©vangile agit comme du levain dans le cƓur de ceux qui le reçoivent. Le levain agit systĂ©matiquement ; c'est aussi le cas de la parole, qui cependant, Ɠuvre graduellement. Ce « travail » se fait silencieusement, sans se, manifester Marc 4:26-29, mais il agit cependant puissamment : il agit sans bruit, comme le fait l'Esprit, mais sans faillir !

      Cette parabole est une image du monde : les apÎtres, par la prédication de l'évangile, ont « introduit » une certaine quantité de levain dans la grande masse de l'humanité. Cette prédication a été rendue puissante par l'Esprit du Seigneur des Armées, qui agit, et que nul ne peut entraver.

      Il en est ainsi dans le cƓur. Quand l'Ă©vangile pĂ©nĂštre dans une Ăąme, il opĂšre un changement en profondeur ; il se rĂ©pand dans tous les champs d’action et les facultĂ©s de cette Ăąme, il modifie mĂȘme « la propriĂ©tĂ© des membres du corps », Romains 6:13.

      Nous pouvons attendre de ces paraboles un enseignement et des progrÚs graduels ; de là nous devons nous demander : est-ce que nous grandissons dans la Grùce, dans des principes et des habitudes dignes de la Sainteté ?

      44 Nous trouvons dans ce texte quatre paraboles :

      1. Celle du trĂ©sor cachĂ© dans le champ. Beaucoup considĂšrent l'Ă©vangile avec lĂ©gĂšreté : ils ne s’intĂ©ressent en fait, qu’à la « surface » du champ. Tous ceux qui sondent les Écritures, de façon Ă  y trouver Christ et la vie Ă©ternelle, Jean 5:39, dĂ©couvriront le prĂ©cieux « trĂ©sor enfoui dans ce champ », d'une valeur inestimable : ils tenteront de l’acquĂ©rir par tous les moyens. Bien qu'aucun prix ne puisse ĂȘtre attribuĂ© au salut d’une Ăąme, beaucoup de choses cependant doivent ĂȘtre abandonnĂ©es pour l’obtenir...

      2. Tous les hommes ici-bas sont trĂšs affairĂ©s : l’un veut ĂȘtre riche, un autre veut ĂȘtre honorable, ou dĂ©sire ĂȘtre instruit ; par contre, beaucoup sont déçus, prenant des contrefaçons pour de vĂ©ritable perles. JĂ©sus-Christ est « La Perle de grand prix » : en La possĂ©dant, nous avons suffisamment pour ĂȘtre heureux, ici et pour toujours. Un homme peut acheter de l'or Ă  un prix qui dĂ©passe le cour en vigueur, par contre il ne peut faire la mĂȘme chose avec cette Perle, de valeur inestimable. Quand le pĂ©cheur contrit lĂšve les yeux vers Christ, le Sauveur plein de GrĂące, tout ce qui l’entoure, ne reprĂ©sente alors qu’une bien piĂštre valeur !

      3. Le monde est une « vaste Ă©tendue d’eau », oĂč les hommes, errent comme des poissons. PrĂȘcher l'Ă©vangile c'est en quelque sorte, « lancer un filet dans cette mer », afin d’en extraire des Ăąmes, pour la gloire de Celui qui a la SouverainetĂ© en ce monde. Les hypocrites et les vĂ©ritables chrĂ©tiens seront en finale, sĂ©parĂ©s : quelle triste condition pour ceux qui seront alors rejetĂ©s au dehors!

      4. Un serviteur de l'Ă©vangile, fidĂšle, habile et consciencieux est en quelque sorte un « scribe », connaissant bien la Parole, et capable de l’enseigner. Christ le compare Ă  un bon maĂźtre de maison, veillant Ă  la croissance puis au conditionnement des fruits de l'annĂ©e, afin d’en tirer toute l’abondance et les diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s, pour le plaisir de ses amis.

      Les expĂ©riences passĂ©es comme les informations nouvelles ont toutes leur utilitĂ©. Notre place est aux pieds de Christ, nous devons quotidiennement garder en mĂ©moire nos anciennes « leçons spirituelles », comme d’ailleurs les nouvelles !

      Matthieu 20

      1

      La parabole des ouvriers dans la vigne. (Matthieu 20:1-16)
      Jésus annonce encore Ses souffrances. (Matthieu 20:17-19)
      L'ambition de Jacques et de Jean. (Matthieu 20:20-28)
      Jésus guérit deux aveugles, prÚs de Jéricho. (Matthieu 20:29-34)

      La premiĂšre signification de cette parabole semble ĂȘtre la suivante : bien que les Juifs aient Ă©tĂ© appelĂ©s les premiers dans la vigne, Ă  terme, l'Ă©vangile allait ĂȘtre prĂȘchĂ© aux Gentils, ces derniers devant recevoir les mĂȘmes privilĂšges et les mĂȘmes avantages que les premiers.

      La parabole peut ĂȘtre aussi expliquĂ©e de façon plus gĂ©nĂ©rale ; elle montre alors : 1. Que Dieu n'est dĂ©biteur envers aucun homme. 2. Que les nombreuses personnes qui viennent au Seigneur tardivement, n’ayant auparavant que peu d'attirance pour la piĂ©tĂ©, parviennent parfois, par la bĂ©nĂ©diction divine, Ă  un grand niveau de connaissance de la Parole et de la GrĂące, devenant ainsi de grande utilitĂ© pour les autres. 3. Qu’une rĂ©compense finale sera donnĂ©e plus tard aux saints, mais la date de leur conversion ne sera pas toutefois prise en compte. Cette parabole dĂ©crit aussi l'Ă©tat de l'Ă©glise ici-bas ; elle confirme les diffĂ©rentes dĂ©clarations du Seigneur : « les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ».

      Jusqu'Ă  ce que nous soyons « engagĂ©s » pour le service du Seigneur, nous nous tenons debout tout le jour, dans le dĂ©sƓuvrement : nous sommes alors dans un Ă©tat coupable, car l’inaction peut rĂ©vĂ©ler un Ă©tat d'esclavage, au service de Satan. L’endroit oĂč s’est rendu le MaĂźtre, c’est le monde, et c’est lĂ  que nous sommes appelĂ©s, par l'Ă©vangile. Venez, quittons cet endroit ! Le travail pour le Seigneur n'admettra aucune diversion.

      Un homme n’a rien Ă  faire pour aller en enfer, mais celui qui veut aller au ciel, doit s’appliquer pour s’y rendre. Le denier romain, mentionnĂ© dans cette parabole, permettait Ă  l’époque de vivre pendant une journĂ©e. Ceci ne prouve absolument pas que la rĂ©compense de notre obĂ©issance Ă  Dieu soit proportionnelle Ă  nos Ɠuvres, ou provienne d’une dette quelconque ; lorsque nous avons terminĂ© notre tĂąche, nous sommes des serviteurs sans utilité ; mais nous devons garder Ă  l’esprit qu'une rĂ©compense nous est promise ; personne ne doit nĂ©gliger la repentance, et ce, jusqu'Ă  sa vieillesse.

      Dans ce texte, certains ouvriers furent envoyĂ©s dans la vigne Ă  la onziĂšme heure : personne ne les avait embauchĂ©s avant. Les PaĂŻens sont aussi entrĂ©s Ă  la « onziĂšme heure » : l'Ă©vangile ne leur avait pas Ă©tĂ© prĂȘchĂ© auparavant. Ceux qui auront refusĂ© l'Ă©vangile qui leur a Ă©tĂ© proposĂ© Ă  la « troisiĂšme ou Ă  la sixiĂšme heure », ne devront pas dire Ă  la « onziĂšme heure », comme les ouvriers de cette parabole : « personne ne nous a engagĂ©s ». Sans vouloir dĂ©courager quiconque, mais plutĂŽt pour Ă©veiller toutes les Ăąmes, qu'il soit rappelĂ© que c'est encore le temps propice, celui du salut !

      La richesse de la GrĂące divine est toujours clairement annoncĂ©e parmi les « pharisiens orgueilleux » et ceux qui n’ont de chrĂ©tien que le nom. Nous avons souvent tendance Ă  penser que nous avons bien peu de faveurs divines, Ă  l’inverse des autres ; nous sommes persuadĂ©s que nous Ɠuvrons beaucoup pour le Seigneur, toujours plus que les autres...

      Si Dieu accorde Sa Grùce aux autres, Il exerce Sa bonté envers eux, et non de l'injustice envers nous. Ceux qui vivent « selon la chair » ont choisi leur part ici-bas : ils seront rémunérés avec les « deniers » de ce monde.

      Les croyants obĂ©issant Ă  Dieu, s’attendent Ă  ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©s avec des « deniers cĂ©lestes », se souvenant qu'ils se sont engagĂ©s volontairement pour la cause du Seigneur. Ne voudrais-tu pas « t’engager » totalement pour le ciel, ou cherches-tu le bonheur dans la « vie », ici-bas ? Dieu ne punit personne plus qu'il ne le mĂ©rite, Il rĂ©compense Ses enfants selon chaque service rendu ; Il ne fait donc tort Ă  personne, en accordant Sa GrĂące de façon extraordinaire Ă  certains.

      Remarquez dans ce passage, l'envie qui animait certains ouvriers : c'était en fait un sentiment de jalousie, découlant du bien qui avait été attribué aux autres ; cette pensée ne pouvait que leur nuire.

      Si nous sommes animés par ce genre de mauvaise pensée, (cette jalousie cupide) cela ne peut que déplaire à Dieu, et nuire à nos prochains : c'est un péché qui ne procure ni plaisir, ni profit, ni honneur.

      Renonçons donc Ă  toute revendication orgueilleuse et recherchons plutĂŽt le salut, ce don gratuit ! Ne soyons jamais envieux ni rancunier, mais rĂ©jouissons-nous et louons Dieu pour Sa misĂ©ricorde envers les autres aussi bien qu'envers nous-mĂȘmes !

      Matthieu 21

      28 Les paraboles qui Ă©mettent des reproches, s’adressent clairement aux moqueurs, jugeant directement leurs propres paroles.

      La parabole des deux fils, envoyĂ©s pour travailler dans la vigne Ă©tait destinĂ©e Ă  montrer que ceux qui ne savaient pas que le baptĂȘme de Jean venait de Dieu, seraient finalement humiliĂ©s par ceux qui en bĂ©nĂ©ficiaient.

      L’ensemble de la race humaine est semblable Ă  des enfants Ă©levĂ©s par le Seigneur, enfants qui se sont ensuite rebellĂ©s contre Lui ; certains sont malgrĂ© tout plus « utiles » dans leur dĂ©sobĂ©issance que d'autres : il arrive souvent en effet que le rebelle hautain soit amenĂ© Ă  la repentance et devienne ensuite un serviteur du Seigneur, alors que le soi-disant « formaliste » continue Ă  croĂźtre dans sa fiertĂ© et son inimitiĂ© envers Dieu.

      33 Cette parabole dĂ©nonce clairement le pĂ©chĂ© et la ruine dans lesquelles la nation juive Ă©tait tombĂ©e ; ce qui lui est annoncĂ©, quant Ă  sa culpabilitĂ©, est destinĂ© Ă  servir d’avertissement Ă  tous ceux qui veulent bĂ©nĂ©ficier Ă©goĂŻstement des privilĂšges propres Ă  l'Ă©glise.

      Les hommes traitent le peuple de Dieu de la mĂȘme maniĂšre qu’ils ont traitĂ© Christ ici-bas.

      Comment pouvons-nous, si nous sommes fidĂšles Ă  la cause du Seigneur, attendre d’un monde mauvais, ou des opposants Ă  Christ, une opinion favorable à notre Ă©gard ?

      Nous pouvons nous poser cette question : « nous qui disposons de la vigne (spirituelle), avec tous ses avantages, avons-nous donné nos fruits au bon moment, en tant que peuple, famille, ou individuellement » ?

      Notre Sauveur, dans sa question, déclare que le maßtre de la vigne viendra, et à ce moment, Il détruira inexorablement les méchants.

      Les principaux sacrificateurs et les anciens étaient « les bùtisseurs » mentionnés dans ce texte, ils n'admettaient pas la doctrine ni les lois du Seigneur ; ils Le rejetÚrent, telle une pierre méprisée. Mais Celui qui a été repoussé par les Juifs, fut accueilli par les Païens.

      Christ connait ceux qui porteront les fruits de l’évangile, par l'annonce de la « bonne nouvelle ». L'incrĂ©dulitĂ© des pĂ©cheurs sera leur ruine. Mais Dieu possĂšde de nombreux moyens pour retenir Son courroux ; Il en a d’autres pour disposer les cƓurs Ă  la louange. Puisse Christ devenir de plus en plus prĂ©cieux Ă  nos Ăąmes ; Il est en effet le ferme Fondement et la Pierre angulaire de Son Ă©glise : Soyons disposĂ©s Ă  Le suivre, mĂȘme si nous sommes mĂ©prisĂ©s et haĂŻs Ă  cause de Lui !

      Matthieu 22

      Matthieu 23

      Matthieu 25

      1

      La parabole des dix vierges. (Matthieu 25:1-13)
      La parabole des talents. (Matthieu 25:14-30)
      Le jugement. (Matthieu 25:31-46)

      Cette parabole des dix vierges retrace une coutume relevant du mariage parmi les Juifs, mais elle se réfÚre également au grand jour de la venue de Christ.

      Remarquez la nature du christianisme : en tant que chrétiens, nous professons nous appuyer sur Christ, L'honorer, et attendre Sa venue. Les enfants de Dieu sincÚres sont les « vierges sages », les hypocrites étant, quant à eux « les vierges folles ».

      Ceux qui, selon la Parole, sont « sages » ou « fous », sont en fait des personnes qui nĂ©gligent leur Ăąme. Beaucoup tiennent une « lampe » en main, montrant ainsi leur profession de foi, mais n'ayant, dans leur cƓur, aucune connaissance saine ni recherche de saintetĂ©, qui puisse leur permettre d’affronter les alĂ©as et les Ă©preuves du prĂ©sent. Leur cƓur n’est pas rempli des « saintes dispositions », que peut donner l'Esprit vivifiant de Dieu. Notre lumiĂšre doit briller devant les hommes, par le biais de nos bonnes Ɠuvres ; mais cette lumiĂšre ne peut jaillir bien longtemps, si nous n’en possĂ©dons pas les principes actifs dans notre cƓur : la foi en Christ, et l'amour pour Dieu et nos frĂšres.

      Les vierges de cette parabole se sont d’abord toutes assoupies, puis elles s’endormirent. Le retard de l’époux reprĂ©sente l'espace entre la conversion, vĂ©ritable ou apparente, de ceux qui professent ĂȘtre chrĂ©tiens, et la venue de Christ, Celui qui les ĂŽtera de cette terre, lors de leur mort ; ce retard peut s’appliquer aussi Ă  la patience divine, pour juger le monde. Bien qu’à notre avis, Christ semble tarder pour revenir, en fait Il respecte le temps prĂ©vu pour ce retour.

      Les vierges sages gardĂšrent leurs lampes allumĂ©es, mais elles se sont assoupies. Trop de chrĂ©tiens deviennent parfois nĂ©gligents : un certain degrĂ© d'insouciance rĂ©side en leur cƓur, au lieu de la vigilance. Ceux qui se permettent de commencer Ă  s’assoupir spirituellement, pourront difficilement s'empĂȘcher de « dormir » : il leur faudra donc redouter un dĂ©but de dĂ©cadence spirituelle.

      Ensuite, le texte nous dit qu’un cri se fit entendre : « allez Ă  sa rencontre » ! En fait, c'est un appel Ă  ceux qui sont prĂȘts. L'avis de l'approche de Christ, l'appel Ă  Le rencontrer, sera un cri de rĂ©veil. MĂȘme ceux qui sont le mieux prĂ©parĂ©s Ă  rencontrer la mort ont beaucoup Ă  faire pour ĂȘtre rĂ©ellement prĂȘts, 2Pierre 3:14. En ce jour, il y aura un vĂ©ritable appel et Il est primordial de savoir comment nous serons « trouvĂ©s » Ă  ce moment, et quel sera l’état de notre cƓur.

      Certaines vierges manquaient d'huile pour alimenter leurs lampes. Ceux qui ne saisissent « qu'une portion » de la GrĂące vĂ©ritable, en ressentiront un certain manque, Ă  un moment ou l’autre. Un semblant de profession de foi peut Ă©clairer un homme lorsqu'il parcourt ce monde, mais « l'Ă©teignoir » de la vallĂ©e de l'ombre de la mort chassera vite cette modeste lumiĂšre.

      Ceux qui ne prennent pas soin de vivre la « vie du juste », voudraient cependant mourir comme Ă©tant des vertueux. Ceux qui veulent ĂȘtre sauvĂ©s doivent possĂ©der la GrĂące ; et ceux qui possĂšdent cette GrĂące ne doivent nullement l'Ă©conomiser ! Le meilleur des hommes a toujours besoin de Christ ! Quand une pauvre Ăąme tourmentĂ©e, lors de sa derniĂšre heure ici-bas, se dirige, en pleine confusion, vers Christ, dans la repentance et la priĂšre, la mort vient alors et tout est fini : elle bĂ©nĂ©ficie alors du salut Ă©ternel ; le triste pĂ©cheur, de son cĂŽtĂ©, dans la mĂȘme situation, reste perdu pour toujours...

      Il arrive, parfois trop tard, qu’il faille « acheter de l'huile spirituelle », pour la faire brĂ»ler dans nos lampes, alors que nous aurions dĂ» auparavant « puiser » dans la GrĂące, toujours disponible. Seuls pourront aller au ciel plus tard, ceux qui s’y seront d’abord prĂ©parĂ©s ici-bas. La soudainetĂ© de la mort n’entravera pas le bonheur de notre rencontre avec le Seigneur, du moins si nous nous y sommes prĂ©parĂ©s !

      La porte de la salle de noces fut fermĂ©e : beaucoup chercheront Ă  ĂȘtre admis dans le ciel, alors qu’il sera trop tard. La vaine confiance des hypocrites les fait errer bien loin, en quĂȘte d’un bonheur inaccessible.

      L'appel inattendu de la mort peut alarmer le chrĂ©tien ; mais s'il se met sans retard Ă  « raviver sa lampe spirituelle », son tĂ©moignage brillera, souvent d’ailleurs d'un Ă©clat encore plus vif ; une vaine conduite ne peut qu'Ă©teindre la lampe d'une Ăąme.

      Veillez donc, songez à votre ùme ! Soyez sans cesse dans la crainte du Seigneur !

      14 Christ ne garde pas les serviteurs paresseux : en effet, ils ont tout reçu de Lui, et n'ont rien qu'ils puissent considérer comme leur appartenant, (mis à part le péché).

      Les dons que nous recevons de Christ doivent ĂȘtre mis Ă  Son service. Au demeurant, la manifestation de l'Esprit est accordĂ©e Ă  tout homme, afin qu’il en tire profit. Le jour approche oĂč nous devrons rendre des comptes au Seigneur : nous devrons tous ĂȘtre jugĂ©s pour la « vigilance spirituelle » que nous aurons accordĂ©e Ă  notre Ăąme, pour le bien que nous aurons fait aux autres, compte tenu de tous les avantages dont nous avons pu profiter ici-bas. Cela ne signifie pas que grĂące au don naturel qu’il a reçu du ciel, un homme puisse accĂ©der de ce fait Ă  la GrĂące divine. Le chrĂ©tien dispose d’une vĂ©ritable libertĂ© et d’un privilĂšge : pouvoir servir son RĂ©dempteur, en promouvant Sa gloire, et le bien qu’Il accorde Ă  Son peuple : l'Amour de Christ contraint Son serviteur Ă  ne pas vivre davantage pour lui-mĂȘme, mais pour Celui qui est mort pour lui, et qui est ressuscité !

      Ceux qui estiment qu'il est impossible de plaire à Dieu, et qu'il est vain de Le servir, ne feront rien qui puisse développer la piété dans leur entourage. Ces mauvais serviteurs se plaignent que Dieu exige d'eux plus qu'ils ne sont capables de donner, et qu'Il les sanctionne en raison de leur incapacité.

      Quoiqu'ils puissent prĂ©tendre, le fait est qu'ils manifestent une certaine aversion pour le caractĂšre et l'Ɠuvre du Seigneur. Le serviteur paresseux est condamnĂ© Ă  ĂȘtre privĂ© du don cĂ©leste qui Ă©tĂ© prĂ©parĂ© Ă  son intention. Il en est de mĂȘme pour les bĂ©nĂ©dictions qu’il pourrait recevoir ici-bas ; en fait il passe « à cĂŽté » de la GrĂące, et de tous Ses bĂ©nĂ©fices.

      Ceux qui ne sont pas en rĂ©elle communion avec le Seigneur, verront trop tard que tout ce qui aurait pu contribuer Ă  la paix de leur cƓur leur a Ă©tĂ© « cachĂ© spirituellement ». Ils connaĂźtront la ruine et seront jetĂ©s dans les « tĂ©nĂšbres du dehors ». C'est le sort des condamnĂ©s qui iront en enfer.

      Notre Sauveur termine cette parabole en rĂ©pĂ©tant l’enseignement qu’Il avait prĂ©cĂ©demment donnĂ©, au sujet des serviteurs fidĂšles : ne soyons jamais envieux des pĂ©cheurs, et ne convoitons aucun de leurs biens : ils ne mĂšnent qu'Ă  la mort !

      Marc 13

      Jean 15

      1

      Christ le véritable cep. (Jean 15:1-8)
      Son amour pour Ses disciples. (Jean 15:9-17)
      La haine et les persécutions sont prédites. (Jean 15:18-25)
      Le Consolateur promis. (Jean 15:26,27)

      JĂ©sus-Christ est le cep, le vĂ©ritable Cep. L'union des natures, humaine et divine, et la plĂ©nitude de l'Esprit qui est en Lui, ressemblent Ă  la racine d’un cep, fructueux grĂące Ă  la sĂšve provenant d'un sol riche.

      Les croyants sont les sarments de ce cep. La racine est invisible, et notre vie est cachée en Christ ; la racine porte l'arbre, y diffuse la sÚve ; en Christ se trouvent tous les soutiens nécessaires. Les branches du cep, les sarments, sont présents en grande quantité, ils se rejoignent dans la racine, pour ne former qu'un seul cep ; ainsi, tous les véritables chrétiens, de diverses opinions et disséminés en divers lieux distants les uns des autres, se rencontrent « en Christ ».

      Les croyants, comme les sarments du cep, sont fragiles et incapables de se tenir droits, s'ils ne sont pas soutenus. Le PĂšre est le Vigneron. Jamais il n'y eut de vigneron si sage, si vigilant, quant Ă  sa vigne ; il en est ainsi pour Dieu vis-Ă -vis de l’église, c'est pourquoi elle doit prospĂ©rer : nous devons porter du fruit.

      Sur un cep nous recherchons des raisins ; chez le chrĂ©tien, nous recherchons un tempĂ©rament digne de Son nom, une bonne disposition de cƓur et une certaine activitĂ© spirituelle. Nous devons honorer Dieu, et pratiquer le bien, « porter du fruit ». Les rameaux stĂ©riles sont taillĂ©s et retranchĂ©s ; mĂȘme l'Ă©lagage des sarments productifs est nĂ©cessaire. Nos idĂ©es, nos passions, et nos diffĂ©rentes humeurs ont besoin d'ĂȘtre « émondĂ©es » : Christ a promis de sanctifier les croyants, ils Lui en seront reconnaissants !

      La Parole de Christ est annoncĂ©e Ă  tous les croyants ; elle possĂšde une vertu purificatrice, elle Ɠuvre en faveur de la GrĂące et Ă©limine la corruption. Plus nous amenons de fruits spirituels Ă  maturitĂ©, plus nous abondons dans la pratique du bien, plus notre Seigneur est glorifié ! Pour porter du fruit, nous devons demeurer en Christ, rester en communion avec Lui, par la foi. Les Siens doivent veiller particuliĂšrement Ă  maintenir constamment leur dĂ©pendance envers le MaĂźtre, Ă  rester toujours en communion avec Lui.

      Les véritables chrétiens découvrent par expérience, que toute faille de leur foi, fait décliner leurs saintes affections et ranime leurs corruptions : leurs consolations spirituelles diminuent alors.

      Ceux qui ne demeurent pas en Christ, mĂȘme en cas de prospĂ©ritĂ© matĂ©rielle passagĂšre, ne parviennent Ă  rien de bon. Le feu est le moyen le plus adĂ©quat pour traiter les sarments dessĂ©chĂ©s ; ils ne sont bons qu’à la destruction.

      Cherchons Ă  vivre simplement dans la plĂ©nitude de Christ, Ă  devenir plus fructueux, dans nos paroles comme dans nos actes ; que notre joie en notre Sauveur et Son salut puisse ĂȘtre parfaite !

      1 Corinthiens 15

      Hébreux 13

      2 Pierre 1

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