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Matthieu 21.28

Qu’en pensez-vous ? Un homme avait deux fils ; il s’adressa au premier et dit : (Mon) enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne.
Τί δὲ ὑμῖν δοκεῖ; ἄνθρωπος εἶχεν τέκνα δύο. προσελθὼν τῷ πρώτῳ εἶπεν· Τέκνον, ὕπαγε σήμερον ἐργάζου ἐν τῷ ἀμπελῶνι.
—Que pensez-vous de l’histoire que voici ? ajouta Jésus. Un homme avait deux fils. Il alla trouver le premier et lui dit : « Mon fils, va aujourd’hui travailler dans notre vigne. »
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      Matthieu 17

      Matthieu 20

      1

      La parabole des ouvriers dans la vigne. (Matthieu 20:1-16)
      Jésus annonce encore Ses souffrances. (Matthieu 20:17-19)
      L'ambition de Jacques et de Jean. (Matthieu 20:20-28)
      Jésus guérit deux aveugles, près de Jéricho. (Matthieu 20:29-34)

      La première signification de cette parabole semble être la suivante : bien que les Juifs aient été appelés les premiers dans la vigne, à terme, l'évangile allait être prêché aux Gentils, ces derniers devant recevoir les mêmes privilèges et les mêmes avantages que les premiers.

      La parabole peut être aussi expliquée de façon plus générale ; elle montre alors : 1. Que Dieu n'est débiteur envers aucun homme. 2. Que les nombreuses personnes qui viennent au Seigneur tardivement, n’ayant auparavant que peu d'attirance pour la piété, parviennent parfois, par la bénédiction divine, à un grand niveau de connaissance de la Parole et de la Grâce, devenant ainsi de grande utilité pour les autres. 3. Qu’une récompense finale sera donnée plus tard aux saints, mais la date de leur conversion ne sera pas toutefois prise en compte. Cette parabole décrit aussi l'état de l'église ici-bas ; elle confirme les différentes déclarations du Seigneur : « les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ».

      Jusqu'à ce que nous soyons « engagés » pour le service du Seigneur, nous nous tenons debout tout le jour, dans le désœuvrement : nous sommes alors dans un état coupable, car l’inaction peut révéler un état d'esclavage, au service de Satan. L’endroit où s’est rendu le Maître, c’est le monde, et c’est là que nous sommes appelés, par l'évangile. Venez, quittons cet endroit ! Le travail pour le Seigneur n'admettra aucune diversion.

      Un homme n’a rien à faire pour aller en enfer, mais celui qui veut aller au ciel, doit s’appliquer pour s’y rendre. Le denier romain, mentionné dans cette parabole, permettait à l’époque de vivre pendant une journée. Ceci ne prouve absolument pas que la récompense de notre obéissance à Dieu soit proportionnelle à nos œuvres, ou provienne d’une dette quelconque ; lorsque nous avons terminé notre tâche, nous sommes des serviteurs sans utilité ; mais nous devons garder à l’esprit qu'une récompense nous est promise ; personne ne doit négliger la repentance, et ce, jusqu'à sa vieillesse.

      Dans ce texte, certains ouvriers furent envoyés dans la vigne à la onzième heure : personne ne les avait embauchés avant. Les Païens sont aussi entrés à la « onzième heure » : l'évangile ne leur avait pas été prêché auparavant. Ceux qui auront refusé l'évangile qui leur a été proposé à la « troisième ou à la sixième heure », ne devront pas dire à la « onzième heure », comme les ouvriers de cette parabole : « personne ne nous a engagés ». Sans vouloir décourager quiconque, mais plutôt pour éveiller toutes les âmes, qu'il soit rappelé que c'est encore le temps propice, celui du salut !

      La richesse de la Grâce divine est toujours clairement annoncée parmi les « pharisiens orgueilleux » et ceux qui n’ont de chrétien que le nom. Nous avons souvent tendance à penser que nous avons bien peu de faveurs divines, à l’inverse des autres ; nous sommes persuadés que nous œuvrons beaucoup pour le Seigneur, toujours plus que les autres...

      Si Dieu accorde Sa Grâce aux autres, Il exerce Sa bonté envers eux, et non de l'injustice envers nous. Ceux qui vivent « selon la chair » ont choisi leur part ici-bas : ils seront rémunérés avec les « deniers » de ce monde.

      Les croyants obéissant à Dieu, s’attendent à être rémunérés avec des « deniers célestes », se souvenant qu'ils se sont engagés volontairement pour la cause du Seigneur. Ne voudrais-tu pas « t’engager » totalement pour le ciel, ou cherches-tu le bonheur dans la « vie », ici-bas ? Dieu ne punit personne plus qu'il ne le mérite, Il récompense Ses enfants selon chaque service rendu ; Il ne fait donc tort à personne, en accordant Sa Grâce de façon extraordinaire à certains.

      Remarquez dans ce passage, l'envie qui animait certains ouvriers : c'était en fait un sentiment de jalousie, découlant du bien qui avait été attribué aux autres ; cette pensée ne pouvait que leur nuire.

      Si nous sommes animés par ce genre de mauvaise pensée, (cette jalousie cupide) cela ne peut que déplaire à Dieu, et nuire à nos prochains : c'est un péché qui ne procure ni plaisir, ni profit, ni honneur.

      Renonçons donc à toute revendication orgueilleuse et recherchons plutôt le salut, ce don gratuit ! Ne soyons jamais envieux ni rancunier, mais réjouissons-nous et louons Dieu pour Sa miséricorde envers les autres aussi bien qu'envers nous-mêmes !

      Matthieu 21

      33 Cette parabole dénonce clairement le péché et la ruine dans lesquelles la nation juive était tombée ; ce qui lui est annoncé, quant à sa culpabilité, est destiné à servir d’avertissement à tous ceux qui veulent bénéficier égoïstement des privilèges propres à l'église.

      Les hommes traitent le peuple de Dieu de la même manière qu’ils ont traité Christ ici-bas.

      Comment pouvons-nous, si nous sommes fidèles à la cause du Seigneur, attendre d’un monde mauvais, ou des opposants à Christ, une opinion favorable à notre égard ?

      Nous pouvons nous poser cette question : « nous qui disposons de la vigne (spirituelle), avec tous ses avantages, avons-nous donné nos fruits au bon moment, en tant que peuple, famille, ou individuellement » ?

      Notre Sauveur, dans sa question, déclare que le maître de la vigne viendra, et à ce moment, Il détruira inexorablement les méchants.

      Les principaux sacrificateurs et les anciens étaient « les bâtisseurs » mentionnés dans ce texte, ils n'admettaient pas la doctrine ni les lois du Seigneur ; ils Le rejetèrent, telle une pierre méprisée. Mais Celui qui a été repoussé par les Juifs, fut accueilli par les Païens.

      Christ connait ceux qui porteront les fruits de l’évangile, par l'annonce de la « bonne nouvelle ». L'incrédulité des pécheurs sera leur ruine. Mais Dieu possède de nombreux moyens pour retenir Son courroux ; Il en a d’autres pour disposer les cœurs à la louange. Puisse Christ devenir de plus en plus précieux à nos âmes ; Il est en effet le ferme Fondement et la Pierre angulaire de Son église : Soyons disposés à Le suivre, même si nous sommes méprisés et haïs à cause de Lui !

      Matthieu 22

      Marc 13

      Luc 13

      Luc 15

      11 La parabole du fils prodigue montre la nature de la repentance, et l'empressement du Seigneur pour accueillir et bénir tous ceux qui viennent à Lui.

      Cette parabole démontre avec force la richesse de l'Évangile et de la Grâce ; tant que le monde sera présent, cette Grâce demeurera et sera une aide ineffable pour les pauvres pécheurs, afin de les diriger et de les encourager à se repentir et à revenir vers Dieu.

      Il n’y a rien de pire que de voir les hommes considérer que les dons de Dieu leur sont dus. La grande folie et la ruine des pécheurs, sont de ne se satisfaire, durant leur vie, que des bonnes choses de ce monde. Nos premiers parents ont été voués à la ruine, comme d’ailleurs leurs descendants, à cause de leur folle ambition : ils désiraient être indépendants, et c’est ce qui caractérise les pécheurs qui persistent dans leur iniquité.

      Nous pouvons tous nous reconnaître quelque peu dans le comportement du fils prodigue. Quand on est coupable, on est éloigné de Dieu. Cet état nous fait faire de grandes sottises : les pécheurs invétérés « gaspillent » leurs pensées et leurs forces, leur temps et leurs opportunités à se repentir. Un état coupable nous place dans le besoin : les pécheurs manquent du nécessaire pour le « bon état » de leur âme ; ils n'ont ni nourriture, ni vêtement, ni provisions pour l’avenir. Un coupable est dans un état vil, voire de servitude : les « serviteurs » du diable ne cherchent qu’à satisfaire la convoitise de la chair, et ce type de satisfaction ne vaut pas mieux que la nourriture des pourceaux, mentionnée ici, dans cette parabole.

      Le coupable est sans cesse insatisfait : la richesse du monde et les plaisirs des sens n'arrivent jamais à le satisfaire totalement ; qu'en sera-t-il par contre, pour son âme si précieuse ? Quand on est coupable, on ne peut trouver le soulagement nulle part, de personne : c'est en vain que nous pouvons le rechercher auprès du monde et de la chair ; on trouve tout ici-bas, pour empoisonner une âme, mais en fait, il n'y a rien qui puisse la nourrir.

      Le pécheur est dans un état de mort : il est mort dans ses offenses et ses iniquités, il est dépourvu de toute vie spirituelle. Le pécheur est perdu : les âmes qui sont séparées de Dieu seront rapidement perdues à jamais, si Sa Miséricorde n'intervient pas.

      L'état misérable du fils prodigue reflète bien tristement la ruine affreuse de l'homme, « rongé » par le péché. Qu’ils sont rares ceux qui sont sensibles à leur propre état inique et au triste comportement qui en découle !

      17 Ayant constaté dans les versets précédents, l’état abject et misérable du fils prodigue, nous sommes maintenant amenés à considérer comment il en est sorti.

      Ce texte commence par l’examen de sa conscience, situation capitale dans la conversion d'un pécheur. Le Seigneur lui ouvre les yeux, et le convainc de péché ; il se découvre alors réellement lui-même, par une vision vraiment différente de ce qu’il éprouvait auparavant. Le pécheur convaincu s'aperçoit que le moindre des serviteurs de Dieu est en fait bien plus heureux que lui-même. « Considérer » Dieu comme un Père, notre Père, sera d'un grand recours pour notre repentance et pour notre retour vers Lui.

      Le fils prodigue est parti, et ne s'est plus arrêté avant qu'il n’ait atteint sa maison. De même, le pécheur repentant quitte résolument l'esclavage de Satan et sa convoitise, et retourne ensuite vers Dieu, par la prière, avec parfois des craintes et certains découragements... Le Seigneur va alors à sa rencontre, lui exprimant Son Amour, plein d’indulgence.

      L’accueil divin du pécheur humilié est identique à celui du fils prodigue. Cet homme repentant est alors revêtu de la « robe de la Justice » du Rédempteur, il est rendu participant de l'Esprit d'adoption ; il est préparé, par la paix de la conscience et la Grâce de l'Évangile, à marcher dans les chemins de la sainteté, et à faire un « festin spirituel » de toutes les divines consolations.

      La Grâce et la Sainteté seront alors en lui, pour animer sa volonté comme ses actes !

      25 Dans la dernière partie de cette parabole du fils prodigue, nous trouvons un « portrait » des pharisiens, même si cette description ne leur est pas exclusive. Ce texte souligne la tendresse du Seigneur, et l’orgueil fréquemment rencontré malheureusement chez ceux qui peuvent en bénéficier.

      En général, les Juifs avaient le même état d’esprit, une certaine fierté, envers les Païens convertis : nombreux sont ceux qui, en tous temps, désapprouvèrent l'Évangile et ses prédicateurs. Malgré cela, qu’il est étonnant de voir un homme mépriser et détester les âmes pour qui le Sauveur a versé Son sang précieux, celles qui ont été « choisies » par le Père, pour devenir le « temple » du Saint-Esprit !

      De cette attitude jaillit la fierté et l'amour du « moi », ainsi qu’une ignorance de la véritable nature du cœur humain. La Miséricorde et la Grâce de notre Dieu, par l’intermédiaire de Christ, « brillent » de manière identique pour tous, que ce soit dans le cœur des saints, même « acariâtre », comme dans celui des pécheurs prodigues, en pleine repentance !

      Quel bonheur ineffable, trouve-t-on chez tous les enfants de Dieu, qui restent près de la « maison » de leur Père : ils savent qu’ils sont, et qu'ils seront pour toujours avec Lui. Heureux ceux qui acceptent avec reconnaissance « l'invitation » de Christ, en vue du salut !

      1 Corinthiens 10

      15 Le fait de participer au « repas du Seigneur », la Sainte Cène, ne montre-t-il pas notre profession de foi, Christ crucifié, associée à notre gratitude et à notre adoration pour le salut qu'Il nous a accordé ? Les chrétiens, par cette ordonnance de la Cène et par la foi qui y est professée, sont unis, tels des grains de blé constituant du pain ; ils forment les membres du corps spirituel, sachant qu'ils sont tous unis à Christ, en communion avec Lui et avec les frères.

      Cela se confirme dans la similitude de l'adoration et des coutumes juives, lors du sacrifice (Le 7:15-18*). L'apôtre Paul fait ici un parallèle entre la Cène et les festins idolâtres : manger de la nourriture destinée à un sacrifice païen, revenait pratiquement à adorer l'idole à qui ce sacrifice était dédié, en étant pour ainsi dire, en « communion » avec elle ; celui qui participe à la Sainte Cène, partage de ce fait, le « sacrifice chrétien », alors que ceux qui mangeaient les sacrifices juifs, étaient participants de ce qui était offert sur l’autel.

      Tous ces actes idolâtres niaient le christianisme : la communion avec Christ, et celle pratiquée avec les démons ne peuvent avoir lieu en même temps. Si les chrétiens s'aventurent dans certains lieux, se joignant aux sacrifices, à la luxure de la chair, aux convoitises et à tout l’orgueil qui dirige ce monde, ils provoquent Dieu...

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      1 Corinthiens 15

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