Juste de passage
Pour beaucoup, le fait que nous soyons juste de passage est une évidence, pourtant pour beaucoup c’est juste une évidence …
Limitations, avec l'âge, de nos capacités. (Ecclésiaste 12:1-7)
Tout est vanité : avertissement sur le jugement à venir. (Ecclésiaste 12:8-14)
Quand un homme retrace sa vie avec tristesse, sans avoir pu abandonner le péché, ni les vanités de ce monde, et qu'il en arrive à dire: « je n'ai pris aucun plaisir ici-bas », sa sincérité ne peut être remise en cause, malheureusement.
Nous avons ensuite dans ce texte un portrait imagé de la vieillesse, avec les difficultés et les différents problèmes qu’elle engendre. Les versets Ecclésiaste 12:2-6, continuent cette description, en donnant différentes réflexions auxquelles on songe à l'heure de la mort. Si le péché n'était pas entré dans le monde, l’homme n’aurait pas connu une telle souffrance.
Il est donc certain que celui qui arrive au terme de sa vie devrait songer au mal engendré par le péché...
Du fait que Salomon sondait la pleine valeur des âmes, il pesait avec attention la portée de ses propos ; il est relativement facile de faire accepter la vérité : les vérités de Dieu sont semblables à des aiguillons, qui « dérangent » les inactifs ou ceux qui reculent, elles ressemblent à des « clous » qui blessent ceux qui errent ça et là, sans prendre le bon chemin, celui du devoir.
Le « Berger d'Israël » accorde spirituellement la sagesse : tous ceux qui enseignent les œuvres de piété reçoivent leur édification préalable, du Seigneur. Ce titre de « Berger, » s’applique dans l'Écriture au Seigneur Jésus Christ, le Fils de Dieu. Les prophètes ont diligemment cherché ce que « l'Esprit de Christ » pouvait signifier, quand Il témoignait par avance des souffrances de Christ, et de la gloire qui devait en résulter.
Le fait de rédiger de si nombreuses prophéties par une seule personne, n’était pas vraiment compatible avec la brièveté de la vie humaine : cela ne pouvait engendrer que lassitude, pour l’écrivain comme pour le lecteur ; c'était davantage le cas à cette époque, que de nos jours, où les livres étaient encore peu répandus.
Donc, selon Salomon, tout n’est que vanité et contrariété ici-bas ; la conclusion du livre devrait être le but de tout homme : elle exhorte à craindre Dieu, et à garder Ses commandements. La crainte de Dieu comprend l'ensemble des affections d’une âme vers le Créateur, le tout étant produit par l'Esprit-Saint.
Là où l’amour est totalement absent, la haine peut s’installer et même une certaine terreur. Cette dernière est totalement différente de la crainte de Dieu, que l’on peut comparer aux sentiments affectueux et respectueux d'un enfant, vis à-vis de son père. La crainte de Dieu, est souvent l’unique représentation de la piété d’une âme, elle se manifeste par un témoignage pratique d’une vie ici-bas.
Saisissons-nous de cette crainte respectueuse, le seul sentiment qui soit nécessaire, et approchons-nous de Christ, le Sauveur miséricordieux ; Il vient bientôt, tel un Juge tout-puissant, Il mettra en lumière les secrets des ténèbres, et dévoilera les pensées de chaque cœur.
Pourquoi Dieu dit-il dans Sa Parole : « Tout est vanité », si ce n'est pour nous garder de nous tromper nous-mêmes et d'aller ainsi à notre perte ? C'est pour nous montrer que notre devoir est en même temps notre intérêt ! Puisse ces exhortations être gravées en notre cœur ! Craindre Dieu, et garder Ses commandements, voilà ce qui convient à l'homme !
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5 à 7 Affaiblissement physique du vieillard, dont les membres, les uns après les autres, deviennent impropres à leur destination naturelle. Le corps est comparé à une maison (Job 4.19 ; 2Corinthiens 5.1 et suivants) dont le service commence à laisser à désirer et dont les diverses parties menacent ruine.
Les gardiens : les bras et les mains, qui servent à détourner de la personne ce qui pourrait lui nuire et à lui procurer ce dont elle a besoin.
Les hommes forts : les jambes, colonnes qui supportent tout l'édifice.
Les meunières : les dents. Nous parlons aussi de dents molaires ; l'auteur dit : meunières, et non pas meuniers, parce que le soin de moudre le grain incombait le plus souvent aux femmes (Exode 11.5 ; Job 31.10 ; Esaïe 47.2 ; Matthieu 24.41 ; Luc 17.35). Ajoutons qu'il n'y avait pas de moulins publics, en sorte que l'Ecclésiaste peut mentionner ce travail comme faisant partie des occupations ordinaires de chaque ménage.
Celles qui regardent par les fenêtres : les yeux par lesquels l'âme contemple le monde extérieur. Ce mot est en hébreu du genre féminin. Les paupières, avec leurs cils, sont comme les fenêtres, ou, plus exactement, les treillis à travers lesquels on regarde.
Se voilent : manière très poétique d'indiquer le déclin de la vue.