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Exode 14.31

Le peuple craignit l'Eternel. Un Père de l'Eglise disait : Mon Dieu, ce n'est pas la grandeur de tes châtiments qui m'effraie ; c'est celle de tes bienfaits ; comparez Psaumes 130.4

Le passage de la mer avait déjà été de la part du peuple un acte de foi (Hébreux 11.29 : C'est par la foi...). Cette foi fut fortifiée par l'expérience.

Il crut à l'Eternel et à Moïse. C'est sans doute ici le seul cas dans l'Ecriture où un homme soit présenté comme l'objet de la foi. Israël a été baptisé en Moïse (1Corinthiens 10.2) comme les chrétiens sont baptisés en Jésus-Christ. Le passage de la mer Rouge fut une immersion d'où Israël sortit pour commencer une vie nouvelle par la foi à l'Eternel et à Moïse, son instrument, un avec lui.

Serviteur de l'Eternel. C'est la première fois que ce titre apparaît dans l'Ecriture. Il est donné spécialement à Moïse ; comparez Nombres 12.7 ; Deutéronome 34.5

Le passage de la mer rouge

On conteste, non sans apparence de raison, la possibilité du passage d'Egypte en Arabie d'un peuple de deux millions d'âmes (12.37) dans l'espace d'une nuit.

S'il s'agissait d'une troupe marchant en ordre et au pas militaire, l'objection serait bientôt résolue. Deux millions d'hommes forment une colonne de 2000 hommes de front et de 1000 hommes de profondeur (ou de 1000 de front et de 2000 de profondeur). En mettant entre les 2000 hommes marchant de front un espace de 2 mètres et entre chacun des 1000 rangs, échelonnés à la suite les uns des autres, le même espace, nous obtenons une colonne de 4 kilomètres de largeur, et de 2 kilomètres de longueur. Une pareille colonne de deux millions de personnes pourrait ainsi défiler en une demi-heure.

Le cas actuel est assurément fort différent. Nous avons affaire, non à des soldats, mais à des familles comprenant femmes et enfants, et conduisant avec elles meubles et bestiaux. Mais, d'autre part, l'ordre ne manquait pas dans cette troupe. Ce n'est pas pour rien que le récit désigne ce peuple du nom d'armées (12.51). Peut-être lui attribue-t-il un ordre militaire (13.18, note). Il était réparti en douze sections principales, semblables à des régiments divisés en bataillons, en compagnies et en pelotons (voir à 12.37, note). De plus, au lieu de 4 kilomètres de front, le peuple pouvait disposer de 25, et au lieu de 2 kilomètres de profondeur, toute la colonne pouvait, en marchant de sept heures du soir à quatre heures du matin, avoir une longueur de 36 à 40 kilomètres. Il y avait donc amplement place à côté des hommes pour les meubles et le bétail.

Si nous nous représentons, par exemple, les douze tribus formant douze colonnes parallèles et s'avançant simultanément au travers du passage desséché, chacune sur 20 personnes de front, il est aisé de calculer que chacune de ces colonnes (chaque tribu) aura pu passer en moins de cinq heures. Et comme le front des douze colonnes réunies ne comptera que 12 x 20, c'est-à-dire 240 personnes, au lieu des 8000 qu'un espace de 16 kilomètres peut contenir, il restera entre chacune des douze colonnes et sa voisine un énorme espace libre capable de contenir les meubles et les troupeaux. La possibilité du passage des deux millions dans l'espace et dans le temps donné est ainsi démontrée.

L'impossibilité existerait sans doute si l'on prétendait placer le passage dans une localité plus méridionale que celle à laquelle nous ont conduits les expressions mêmes du texte (la mer à droite et devant) ; par exemple au golfe ou au sud du golfe de Suez, comme on se le représente communément. Il se trouve là quelques gués que le reflux met parfois à découvert ; mais ils sont trop étroits pour permettre le passage en si peu de temps d'une pareille masse d'hommes et de troupeaux. Et comment se représenter un agent tel que le vent (c'est celui dont parle le texte) agissant sur la mer profonde à la façon d'un coin pour y creuser un passage !

D'autres placent le passage plus au septentrion, au nord des lacs Amers, ou au nord du lac Timsa, ou bien même le long de la Méditerranée, sur l'isthme étroit qui sépare cette mer du lac Serbonis. Mais aucune de ces hypothèses ne peut se soutenir. Dans les premières le terme de retourner (15.22) ne s'explique plus. En réalité ces deux millions d'hommes n'auraient fait que piétiner sur place jusqu'au passage. D'ailleurs les localités de l'autre côté de la mer, dans lesquelles on retrouve le plus naturellement Mara et Elim, sont situées beaucoup trop au Sud pour qu'elles eussent pu être atteintes en trois jours (15.22) depuis un point de passage aussi septentrional. Quant à la dernière supposition, elle est aujourd'hui universellement rejetée, car indépendamment de plusieurs autres raisons, le nom donné dans le texte à la mer traversée par les Israélites (Jam Souph) ne s'applique jamais qu'au bassin que nous appelons mer Rouge.

Nous n'avons pas craint de faire intervenir dans l'explication de cette délivrance merveilleuse des causes naturelles. Le récit le fait lui-même, en parlant du vent d'Est, comme il l'avait fait déjà à l'égard des plaies d'Egypte. Dieu use des forces naturelles jusqu'au point où elles peuvent le servir. Il n'en fait agir d'autres que dans la mesure où celles-ci sont insuffisantes. Le surnaturel n'en reste pas moins dans l'intervention de cette Main qui les fait agir au moment voulu et avec les effets réclamés par le bien de son peuple.

Dans cet événement, l'intervention divine peut seule expliquer la direction vers le Sud, en apparence absurde, que prit tout à coup depuis Etham la marche du peuple ; et elle éclate dans le fait inespéré du passage à travers le golfe, dont Pharaon ne prévoyait évidemment pas la possibilité.


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    • Exode 4

      31 Le peuple crut. Ils apprirent que l'Eternel s’occupait des Israélites, qu'il avait vu leur souffrance, et ils se prosternèrent et adorèrent.

      Exode 14

      31 et il vit la main puissante que l'Eternel avait dirigée contre les Egyptiens. Le peuple craignit l'Eternel et il eut confiance en l'Eternel et en son serviteur Moïse.

      Exode 19

      9 Et l'Eternel dit à Moïse : « Voici, je vais moi-même venir vers toi dans une épaisse nuée afin que le peuple entende quand je te parlerai et qu'il ait toujours confiance en toi. » Moïse rapporta les paroles du peuple à l'Eternel.

      1 Samuel 12

      18 Samuel fit appel à l'Eternel et, le jour même, l'Eternel envoya du tonnerre et de la pluie. Tout le peuple éprouva une grande crainte vis-à-vis de l'Eternel et de Samuel,

      2 Chroniques 20

      20 Le lendemain, ils se levèrent tôt et partirent pour le désert de Tekoa. Au moment de leur départ, Josaphat se tint debout et dit : « Ecoutez-moi, Judéens et habitants de Jérusalem ! Ayez confiance en l'Eternel, votre Dieu, et vous serez affermis. Ayez confiance en ses prophètes et vous réussirez. »

      Psaumes 106

      12 Alors ils ont cru à ses paroles, ils ont chanté ses louanges,
      13 mais bien vite ils ont oublié ce qu’il avait fait, ils n’ont pas attendu la réalisation de ses plans.

      Psaumes 119

      120 Ma chair frissonne de l’épouvante que tu m’inspires, et je crains tes sentences.

      Luc 8

      13 Ceux qui sont sur le sol pierreux, ce sont ceux qui, lorsqu'ils entendent la parole, l’acceptent avec joie ; mais ils n'ont pas de racine, ils croient pour un temps et abandonnent au moment de l'épreuve.

      Jean 2

      11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des signes miraculeux que fit Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.
      23 Pendant que Jésus était à Jérusalem, lors de la fête de la Pâque, beaucoup crurent en lui en voyant les signes miraculeux qu'il faisait.
      24 Mais Jésus n'avait pas confiance en eux, parce qu'il les connaissait tous.
      25 Il n'avait pas besoin qu'on le renseigne sur les hommes, car il savait lui-même ce qui est dans l'homme.

      Jean 8

      30 Comme Jésus disait cela, beaucoup crurent en lui.
      31 Alors il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples,
      32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »

      Jean 11

      45 Beaucoup de Juifs qui étaient venus auprès de Marie et qui virent ce que Jésus avait fait crurent en lui.

      Actes 8

      13 Simon lui-même crut aussi et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe ; il voyait avec étonnement les [grands] miracles et signes qui s'accomplissaient.

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