A quoi pensiez-vous dernièrement ? (2/3) - Joyce Meyer - Maîtriser mes pensées
Eh bien, nos pensées peuvent soit nous aider, soit nous faire du mal. Donc, si vous luttez avec vos pensées, …
La naissance, le travail et la vie spirituelle
de Caïn et d'Abel. (Genèse 4:1-7)
Caïn tue Abel, la malédiction de Caïn. (Genèse 4:8-15)
La conduite de Caïn, sa famille. (Genèse 4:16-18)
Lémec et ses femmes,
L'habileté des descendants de Caïn. (Genèse 4:19-24)
La naissance d'un autre fils
et petit fils d'Adam. (Genèse 4:25,26)
Ayant ainsi recherché le bénéfice de la Grâce, au travers de la Semence promise, son sacrifice a été tel que Dieu l'a accepté. Abel a offert ce sacrifice par la foi, à l'inverse de Caïn, Heb 11:4. Il s'est trouvé de tout temps deux sortes d'adorateurs, tels Caïn et Abel ; d'une part, il y a ceux, qui comme Caïn sont fiers et méprisent les méthodes indiquées par l'Évangile et tentent de plaire à Dieu en suivant leur propre imagination ; d'autre part, on trouve d'humbles croyants, suivant de près le chemin divin qui leur a été révélé. Caïn a cédé à sa colère envers Abel. Il a été animé d'un mauvais esprit, à savoir le mécontentement et la rébellion contre Dieu.
Celui-ci constate avec tristesse les passions qui sont inhérentes à nos péchés. Il n'y a aucune colère, envie ou convoitise qui ne puisse échapper à Sa vue.
Le Seigneur n'a pu, hélas, que constater la rébellion de l'homme ; ce dernier aurait pu revenir dans le droit chemin tout en étant bien accepté par Dieu. Certains interprètent cela comme une invitation à s'approcher du trône de la grâce. « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage ; et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui ».
Le mot « péché » signifie à la fois péché, mais aussi, sacrifice pour le péché. « Quoi que tu n'aies pas pratiqué le bien, ne désespère pas ; le remède est à la portée de ta main ».
Christ s'étant volontairement offert pour nos péchés, se tient à la porte, Apocalypse 3:20. Et ceux qui n'ouvrent pas la porte pour pouvoir bénéficier de l'offre de rédemption du péché, ne méritent que la mort. Le fait que Dieu ait accepté l'offrande d'Abel n'a changé en rien le droit d'aînesse de Caïn. Pourquoi Caïn s'est-il donc mis tant en colère ? Le péché avive les discordes et les vanités, il ne peut que fausser l'impartialité de nos jugements.
Qui peut connaître les conséquences et le poids d'une sentence divine ? Elle peut nous atteindre n'importe où et nous blesser profondément. Seuls sont en Christ ceux qui sont rachetés, ils hériteront de nombreuses bénédictions. Caïn a été maudit sur la terre. Il a été puni là même où il a exécuté son crime et où il avait placé son cœur. Chaque créature nous apporte ce en quoi Dieu l'a façonnée, soit du réconfort soit une croix à porter, soit une bénédiction ou une malédiction. Le cœur du méchant disperse ce contexte de malédiction tout autour de lui. Caïn ne s'est pas plaint de son péché, mais de sa punition. Il faut avoir une grande dureté de cœur pour être davantage affecté par ses souffrances que par ses péchés. Dieu fait preuve de sagesse et de sainteté en prolongeant la vie même des méchants.
Il serait vain de chercher à savoir quel genre de marque portait Caïn. Il devait être connu, à la fois, pour son infamie et par la protection que Dieu lui avait procurée afin de ne pas être tué. Abel même mort, témoignait de sa souffrance. Il dénonçait la faute hideuse du meurtrier en nous avertissant qu'il est bon de tuer la colère dès qu'elle naît et en nous enseignant qu'il est profitable de rester sur la voie de la droiture. Il nous montre aussi qu'il existe une vie éternelle future où l'on trouvera toutes les récompenses, au travers de la foi en Christ et de son sacrifice réconciliateur. Il nous parle également de l'excellence de la foi dans le sacrifice et dans le sang de l'Agneau de Dieu. Abel a été massacré par Caïn car les œuvres de ce dernier étaient mauvaises, à l'inverse de celles du premier qui n'étaient que droiture, 1Jean 3:12. C'est aussi la conséquence de l'inimitié entre la Semence de la femme et celle du serpent ; cette guerre a tout détruit. Et nous sommes tous concernés par ce combat, nous ne sommes pas neutres ; notre Maître a déclaré : « celui qui n'est pas avec moi, est contre moi ».
Engageons-nous fermement sur la voie de la vérité et de la droiture, contre Satan !
Ceux qui s'éloignent de Dieu ne peuvent trouver un vrai repos, quel que soit l'endroit où ils se trouvent. Ceux qui, sur terre, aspirent à la cité céleste, choisissent de demeurer dans des tabernacles ou dans des tentes ; Caïn, lui, n'a pas recherché ce genre de cité, mais s'est orienté vers ce qui est terrestre.
Il en est de même pour ceux qui sont maudits par Dieu et qui cherchent par eux-mêmes à s'établir et à satisfaire leurs convoitises ici-bas.
Lémec s'était fait des ennemis. Il a comparé sa conduite à celle de ses ancêtres, en particulier Caïn ; il s'est trouvé plus juste que tous ces criminels. Il semble qu'il ait abusé de la patience divine en pensant que par le fait d'avoir épargné Caïn, l'Éternel laisserait finalement le péché impuni.
Alors qu'avec Caïn, le vagabond, l'apostasie est née, au contraire, avec Seth, la véritable future lignée de l'église a réellement débuté. En Christ et son église, se trouve le seul et vrai fondement.
Seth a marché dans les pas de son frère martyr, Abel ; il a été animé d'une grande foi, et d'une vraie droiture vis-à-vis de notre Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ, en devenant par là le témoin vivant de la grâce divine et de l'influence du Saint Esprit.
Dieu a donné à Adam et Ève une nouvelle possibilité de pratique religieuse au sein de leur famille. Les adorateurs de Dieu ont alors vraiment commencé à s'investir dans la religion ; certains ont même réagi contre la méchanceté qui régnait à cette époque dans le monde environnant.
Plus les autres sont mauvais, plus nous nous devons d'exercer le bien, avec le plus grand zèle. C'est alors que l'on pourra distinguer la différence entre celui qui, sauvé, recherche la sainteté et celui qui se laisse aller, selon son propre gré, ici-bas.
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1-2. Les deux frères.
L'homme. Nous traduisons ainsi pour être littéral ; Adam est encore envisagé moins comme individu que comme le représentant de la race.
Ayant connu. Ces mots qui, d'après la forme du verbe, expriment une action passée, nous reportent au séjour dans le paradis, probablement au moment qui suivit immédiatement le premier péché (3.7). Le mot connaître désigne l'union la plus étroite, aussi bien au sens physique qu'au sens moral. Cette expression, qui n'est jamais employée en parlant des animaux, montre le caractère moral de l'union des sexes dans le mariage.
Caïn. Ce nom, comme le montre l'explication qu'Eve en donne elle-même, désignait ce premier enfant comme un être produit avec le secours de l'Eternel, car il est mis en relation avec le mot hébreu kana, qui signifie produire, créer, acquérir ; cependant, d'après les règles de l'étymologie hébraïque, il dérive plutôt de la racine kin ou koun, qui exprime dans des langues sémitiques la notion de forger, fabriquer. Employé comme nom commun, ce mot signifie lance (2Samuel 21.6).
J'ai donné l'être. On se représente aisément l'étonnement que dut éprouver la première mère à la vue de son premier enfant, elle qui savait que son mari et elle-même avaient été formés de la main de Dieu. De là son exclamation qu'on pourrait paraphraser ainsi : J'ai participé à l'œuvre créatrice accomplie par l'Eternel.
Avec l'Eternel. Il serait possible de traduire : J'ai donné l'être à un homme, l'Eternel.
Plusieurs interprètes adoptant ce sens ont pensé qu'Eve voyait dans cet enfant le Sauveur promis et proclamait par ces paroles sa nature divine. Mais la promesse du chapitre 3 ne renfermait aucune notion de ce genre.
L'emploi du nom de Jéhova dans la bouche d'Eve paraît contredire le passage Exode 6.3. Nous renvoyons les lecteurs à l'explication de ce passage important, nous bornant à dire ici que le nom de Jéhova ne peut avoir été complètement inconnu avant la révélation de l'Eternel à Moïse dans le désert.
Quelques noms composés en effet, tels que Morija et le nom de la mère de moïse lui-même, Jokébed (dont l'Eternel est la gloire), attestent son existence dans la période antérieure, et si ce nom n'eût pas été en quelque mesure connu du peuple, lorsque Moïse demande à Dieu : Qui leur dirai-je que tu es ? Dieu n'eût pas pu lui répondre : Tu leur diras que je suis Jéhova, car cette réponse n'eût présenté aucun sens à leur esprit.
Du reste il est bien probable qu'ici le nom de Jéhova doit être attribué à l'auteur, qui traduit de cette manière en hébreu le nom de la langue primitive employé par Eve pour désigner Dieu.
La naissance, le travail et la vie spirituelle de Caïn et d'Abel. (Genèse 4:1-7)
Quand Caïn est né, Ève a dit : « J'ai acquis un homme avec l'Eternel ». Elle pensa peut être que cette naissance représentait la semence promise ce qui aurait pu vraiment la désappointer. Abel signifie « vanité ». Quand elle a pensé avoir la semence promise avec Caïn, dont le nom signifie « possession », l'arrivée de ce deuxième fils lui a donné des pensées vaniteuses. Notez bien que chacun de ses fils avait sa vocation. C'est la volonté de Dieu que chacun, ici bas, ait une tâche à accomplir. Les parents devraient enseigner à leurs enfants cette notion du travail. « Donnez-leur une bible et une vocation » disait un certain Mr. Dod, et Dieu sera avec eux. On peut croire que Dieu, après la chute, ait commandé à Adam de faire couler le sang des animaux innocents et qu'après leur mort, de brûler ce qui restait de leur corps. Une telle punition était déjà préfigurée, à savoir que les pécheurs méritent de subir la mort physique et la colère divine, bien représentées par l'image des souffrances de Christ. Il faut remarquer que l'adoration divine n'était pas quelque chose de nouveau. Cela existait dès les temps anciens et c'était une excellente pratique, Jer 6:16. Les offrandes de Caïn et d'Abel étaient fort différentes. Caïn a montré qu'il avait un cœur fier et incrédule, ce qui a fait rejeter son offrande. Abel s'est approché de son Dieu, en tant que pécheur, avec un sacrifice rempli d'humilité, de sincérité et d'obéissance.Caïn tue Abel, la malédiction de Caïn. (Genèse 4:8-15)
La conduite de Caïn, sa famille. (Genèse 4:16-18)
Lémec et ses femmes, L'habileté des descendants de Caïn. (Genèse 4:19-24)
La naissance d'un autre fils et petit fils d'Adam. (Genèse 4:25,26)
Ayant ainsi recherché le bénéfice de la Grâce, au travers de la Semence promise, son sacrifice a été tel que Dieu l'a accepté. Abel a offert ce sacrifice par la foi, à l'inverse de Caïn, Heb 11:4. Il s'est trouvé de tout temps deux sortes d'adorateurs, tels Caïn et Abel ; d'une part, il y a ceux, qui comme Caïn sont fiers et méprisent les méthodes indiquées par l'Évangile et tentent de plaire à Dieu en suivant leur propre imagination ; d'autre part, on trouve d'humbles croyants, suivant de près le chemin divin qui leur a été révélé. Caïn a cédé à sa colère envers Abel. Il a été animé d'un mauvais esprit, à savoir le mécontentement et la rébellion contre Dieu.
Celui-ci constate avec tristesse les passions qui sont inhérentes à nos péchés. Il n'y a aucune colère, envie ou convoitise qui ne puisse échapper à Sa vue.
Le Seigneur n'a pu, hélas, que constater la rébellion de l'homme ; ce dernier aurait pu revenir dans le droit chemin tout en étant bien accepté par Dieu. Certains interprètent cela comme une invitation à s'approcher du trône de la grâce. « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage ; et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui ».
Le mot « péché » signifie à la fois péché, mais aussi, sacrifice pour le péché. « Quoi que tu n'aies pas pratiqué le bien, ne désespère pas ; le remède est à la portée de ta main ».
Christ s'étant volontairement offert pour nos péchés, se tient à la porte, Apocalypse 3:20. Et ceux qui n'ouvrent pas la porte pour pouvoir bénéficier de l'offre de rédemption du péché, ne méritent que la mort. Le fait que Dieu ait accepté l'offrande d'Abel n'a changé en rien le droit d'aînesse de Caïn. Pourquoi Caïn s'est-il donc mis tant en colère ? Le péché avive les discordes et les vanités, il ne peut que fausser l'impartialité de nos jugements.