Ces vidéos ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.
62
Le lendemain, qui était le jour après la préparation du sabbat, les chefs des prêtres et les pharisiens allèrent ensemble chez Pilate
25
C'était neuf heures du matin quand ils le crucifièrent.
33
A midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu'à trois heures de l'après-midi.
34
Et à trois heures de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : « Eloï, Eloï, lama sabachthani ? » – ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
42
Le soir venu, comme c'était le jour de la préparation, c'est-à-dire la veille du sabbat,
54
C'était le jour de la préparation du sabbat, le sabbat allait commencer.
3
Puis, [s'approchant de lui] ils disaient : « Salut, roi des Juifs ! » et ils lui donnaient des gifles.
5
Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de couleur pourpre. Pilate leur dit : « Voici l'homme. »
19
Pilate rédigea aussi un écriteau qu'il plaça sur la croix ; il y était écrit : « Jésus de Nazareth, le roi des Juifs. »
20
Beaucoup de Juifs lurent cette inscription parce que l'endroit où Jésus fut crucifié était près de la ville. Elle était écrite en hébreu, en grec et en latin.
21
Les chefs des prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N'écris pas : ‘Le roi des Juifs’, mais plutôt : ‘Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.’ »
22
Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. »
31
C'était la préparation de la Pâque et ce sabbat allait être un jour solennel. Craignant que les corps ne restent en croix pendant le sabbat, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on brise les jambes aux crucifiés et qu'on enlève les corps.
32
Les soldats vinrent donc briser les jambes du premier, puis du second des condamnés qui avaient été crucifiés avec Jésus.
42
Ce fut là qu'ils déposèrent Jésus parce que c’était la préparation de la Pâque des Juifs et que le tombeau était proche.
L'expression, la préparation de la Pâque, est traduite par les interprètes qui pensent que Jésus fut crucifié le 15 Nisan : "le vendredi de la semaine de Pâque," le mot préparation désignant parfois le vendredi, veille du sabbat.
La sixième heure, c'est-à-dire, en comptant depuis six heures du matin, midi. Marc (Marc 15.25, voir la note) dit la troisième heure, c'està-dire neuf heures. Matthieu (Matthieu 27.45) et Luc (Luc 23.44) sont d'accord avec Marc, car ils font commencer les ténèbres à midi, assez longtemps après que Jésus eut été mis en croix.
Des diverses explications qu'on a données pour effacer cette différence, la plus satisfaisante consiste à rappeler que, chez les Juifs, le jour se divisait, non en heures, mais en quatre parties de trois heures chacune, et à dire que Marc et Jean prennent la seconde (de neuf heures à midi) d'une manière indéterminée (environ), l'un la désignant par l'heure où elle commençait, l'autre par celle qui la terminait.
- Quelques manuscrits de notre évangile portent : la troisième heure ; mais ce n'est là, évidemment, qu'une correction destinée à faire disparaître la différence.
Eusèbe déjà a émis une supposition qui est adoptée par quelques critiques : comme en grec, les chiffres sont indiqués par des lettres de l'alphabet, et que les deux lettres qui représentent 3 et 6 ont assez de ressemblance, il se pourrait qu'il n'y eut qu'une erreur de copiste.
Quoi qu'il en soit d'ailleurs, il est difficile d'admettre que la troisième heure (neuf heures du matin) ait été exactement celle où commença le supplice de Jésus, car les nombreuses tractations qui précèdent : dernière séance du sanhédrin, négociations des Juifs avec Pilate, renvoi à Hérode, flagellation, prononcé de la sentence, durent prendre un temps plus long.
Il y a dans ce titre : votre roi, que Pilate affecte de répéter au verset 15, une amère ironie, par laquelle il se venge de la violence que les membres du sanhédrin ont faite à sa conscience. Faut-il y voir aussi, avec quelques exégètes, une dernière et vaine tentative d'apaiser leur fureur et de délivrer Jésus qu'il leur montre dans son innocence, ses humiliations et ses douleurs ? C'est possible, mais peu probable.