Avancer vers la conquête (8)
LE VILLAGE D’AÏ Nous ne contentons pas d’une vie chrétienne théorique. Demandons à Dieu de nous faire vivre de vraies …
Les Israélites battus à Aï. (Josué 7:1-5)
La prière et l'humiliation de Josué. (Josué 7:6-9)
Dieu enseigne à Josué ce qu'il doit faire. (Josué 7:10-5)
La faute d'Acan est dévoilée, il est lapidé. (Josué 7:16-26)
Nous devrions veiller à ne pas céder au péché, de peur qu'il ne nous souille, ou nous remplisse d'amertume, Heb 12:15 ; ne fréquentons pas non plus assidûment les pécheurs, sinon nous serons associés à leur conduite fautive. Nous devons par contre, dissuader ceux qui sont tentés de commettre le péché, ce qui ne pourrait que nous nuire. La rapide conquête de Jéricho a suscité l'étonnement de l'ennemi, tout en montrant aux enfants d'Israël que l'Éternel se chargeait de combattre pour eux.
Certaines personnes abusent parfois de la Grâce et des Promesses divines, demandant à Dieu d'accomplir ce qu'elles ne veulent pas faire. Nous devons travailler à notre propre salut, malgré le fait que ce soit Dieu qui œuvre en nous !
Israël a remporté une réelle victoire sur les Cananéens : les Hébreux s'étaient humiliés et réconciliés avec Dieu, alors que, parallèlement, le peuple de Canaan endurcissait son cœur, courant ainsi à sa ruine.
Il se lamentait de la défaite des Hébreux, tout en méditant sur la Puissance, la Sagesse, la Bonté et la fidélité divines. Dans de telles situations, il n'est de meilleur plan que de faire appel au grand Nom de l'Éternel. Que Dieu soit glorifié en toutes choses et que Sa volonté soit accomplie !
Les périodes de danger et d'épreuve que nous pouvons traverser, devraient être propices à une remise en cause personnelle. Nous devrions « enquêter » dans nos maisons, notre propre cœur, et essayer ainsi de discerner exactement ce qui entraîne ce vif mécontentement divin : une convoitise cachée, un gain malhonnête, le fait d'avoir offensé gravement Dieu ou quelqu'un...
Tant que nous n'aurons pas réglé ce problème, au fond de notre cœur, au sein de notre famille ou de notre maison, il ne sera pas possible d'aller de l'avant. Quand le péché et son auteur sont démasqués, on peut alors se confier à Dieu. Grâce à Son Jugement infaillible, Dieu est à même de distinguer l'innocent du coupable ; bien que ces derniers puissent faire partie d'une même famille, le fautif ne sera jamais traité comme le juste !
Le péché d'Acan commença par la convoitise des yeux. Il vit ces richesses de la même manière qu'Ève regarda le fruit défendu. Nous pouvons noter au passage, que les souffrances du cœur suivent la convoitise de nos yeux ; quel besoin avons-nous de désirer quelque chose de malsain, si nous savons, qu'à terme, nous finirons par pleurer ? Tous ces maux émanent du cœur. Ceux qui veulent être préservés du mal, doivent « tuer » leurs mauvais désirs, particulièrement ceux concernant les richesses de ce monde. Tous ces maux proviennent du cœur.
Ceux qui veulent éviter de commettre de mauvaises actions, doivent d'abord s'examiner, pour bannir leurs mauvais désirs, en particulier tous ceux qui sont liés aux convoitises de ce monde. Si Acan avait regardé les richesses du butin avec les yeux de la foi, il aurait immédiatement vu qu'il allait pécher en voulant les dérober ; mais il les a regardées avec des yeux remplis de convoitise. Dès qu'il commit ce péché, il chercha à le dissimuler, ce qui devint pour lui un véritable fardeau : il était dans l'impossibilité d'utiliser son butin.
Que de déception le péché peut amener ! Au début on éprouve du plaisir, mais plus tard, que d'amertume ! De quelle folie peuvent faire preuve, ceux qui osent « voler » Dieu ! Le péché est un acte qui occasionne des dégâts, non seulement à son auteur, mais aussi à tout son entourage. Le Dieu de Droiture donnera certainement une juste punition à ceux qui ont persécuté Son peuple.
Acan ne périt pas seul, par son péché : ses fils et ses filles furent aussi lapidés ; il est d'ailleurs probable qu'ils aient aidé leur père à cacher ces richesses dérobées : ils savaient tous qu'il était un voleur.
Que d'issues fatales observe-t-on en ce monde, pour le pécheur et tout ce qui lui appartient ! L'homme inique, ne peut que détruire le bien de son entourage : quelle sera alors la colère divine qui en résultera ?
Fuyons ce monde de péché, pour nous réfugier sous la protection de Jésus-Christ, l'Ami des âmes repentantes.
On peut noter dans cette histoire d'Acan, une certaine Progression : le péché initial entra d'abord dans son cœur, puis au sein de sa famille, pour servir enfin de triste exemple aux yeux du peuple ; la loi divine était transgressée et pour finir, à terme, le sacrifice de Jésus Christ.
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Et les fils d'Israël commirent une infidélité. Le crime d'Acan est imputé à tout Israël qui en porte aussitôt la peine. Cette solidarité dans la responsabilité de la faute commise repose sur la nature de la consécration du peuple à Dieu dans l'ancienne économie. Cette consécration n'était pas encore cet acte individuel qui caractérise l'entrée dans la nouvelle alliance. C'était une consécration collective, nationale, et par conséquent de nature extérieure, reposant sur certains actes obligatoires et communs à tous, tels que la circoncision, la participation à la Pâque, etc. Une consécration collective, comme celle-là, pouvait donc être profanée et détruite par la faute d'un seul d'entre ceux qui y avaient participé. Une pareille relation ne pouvait naturellement appartenir qu'à l'époque pédagogique durant laquelle Dieu travaillait à former graduellement le caractère moral de son peuple, et cela par des moyens éducatifs dont nous avons parfois quelque peine à nous rendre compte. Dès les premiers jours de l'Eglise, nous rencontrons un fait qui a une certaine analogie avec celui qui nous occupe ; c'est l'infidélité d'Ananias et de Saphira (Actes chapitre 5) ; mais ici les deux coupables sont seuls à porter la peine de la faute commise, et la prospérité spirituelle de l'Eglise n'en est nullement, compromise. C'est qu'il s'agit ici du sort éternel des âmes, à l'égard duquel la responsabilité est individuelle, tandis que dans l'ancienne alliance, où tout n'est encore que provisoire, soit la faute, soit le châtiment, il pouvait y avoir solidarité. Voir par exemple le péché de Jonathan, qu'il a commis inconsciemment et dont cependant lui et le peuple sont rendus responsables. Un serment qui liait le peuple (1Samuel 14.24) a été violé ; cela suffit pour qu'une atteinte soit portée à sa consécration (ibidem verset 37).
Au sujet de l'interdit : voir Lévitique 27.21,28,29, notes.
Acan : dans 1Chroniques 2.7, Acar, peut-être par allusion à notre verset 25.
Zabdi : d'après 1Chroniques 2.6, Zimri, par une faute d'orthographe.
Zérach, frère jumeau de Pérets (Genèse 38.29).
Et la colère de l'Eternel s'alluma. Dès ce moment elle ne peut plus être éteinte que par la destruction de celui qui l'a provoquée et dont le supplice doit ainsi servir à réveiller la vigilance du peuple et sa sévérité envers lui-même.
Les Israélites battus à Aï. (Josué 7:1-5)
Acan prit pour lui, une partie du butin de Jéricho. L'amour du monde est une racine d'amertume, la pire de toutes.La prière et l'humiliation de Josué. (Josué 7:6-9)
Dieu enseigne à Josué ce qu'il doit faire. (Josué 7:10-5)
La faute d'Acan est dévoilée, il est lapidé. (Josué 7:16-26)
Nous devrions veiller à ne pas céder au péché, de peur qu'il ne nous souille, ou nous remplisse d'amertume, Heb 12:15 ; ne fréquentons pas non plus assidûment les pécheurs, sinon nous serons associés à leur conduite fautive. Nous devons par contre, dissuader ceux qui sont tentés de commettre le péché, ce qui ne pourrait que nous nuire. La rapide conquête de Jéricho a suscité l'étonnement de l'ennemi, tout en montrant aux enfants d'Israël que l'Éternel se chargeait de combattre pour eux.
Certaines personnes abusent parfois de la Grâce et des Promesses divines, demandant à Dieu d'accomplir ce qu'elles ne veulent pas faire. Nous devons travailler à notre propre salut, malgré le fait que ce soit Dieu qui œuvre en nous !
Israël a remporté une réelle victoire sur les Cananéens : les Hébreux s'étaient humiliés et réconciliés avec Dieu, alors que, parallèlement, le peuple de Canaan endurcissait son cœur, courant ainsi à sa ruine.