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Michée 7.1-20
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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Le prophète termine par la pensée de la certitude du salut final : elle se fonde sur la fidélité de Dieu. Ses voies sont immuables ; la fin répond au commencement. Il tiendra donc aux descendants ce qu'il a promis aux pères. Comparez le fait de l'accomplissement célébré dans le Nouveau Testament Luc 1.54-55,72-75.
Fidélité, miséricorde : le résumé des voies de Dieu envers son peuple (Exode 34.6 ; comparez Esaïe 55.3).
Jacob, Abraham, représentent ici toute leur race, le peuple d'Israël ; ils revivent incessamment dans leurs descendants (Esaïe 41.8).
Conclusion
La prophétie de Michée renferme, comme les écrits des autres prophètes, ces trois éléments : les reproches, la menace et la promesse. Les reproches portent sur la corruption de la nation depuis les grands jusqu'aux petits, et sur le formalisme religieux des mieux disposés (6.6-7), absolument comme chez Esaïe (chapitre 1, par exemple). La menace est, comme chez celui-ci, celle du jugement de la captivité, qui doit purifier le peuple et n'en laisser subsister qu'un reste, dont Dieu se servira pour établir son règne. En effet, l'élévation du peuple n'est possible que sur la voie de l'abaissement. Tel est le langage des vrais prophètes ; ce sont, déclare Michée, les faux prophètes qui prédisent la gloire en supprimant le jugement qui en est la condition. La promesse est celle de l'avènement du Roi-Messie, naissant à Bethléem, lieu d'origine de David, son ancêtre, et fondant sur la terre un règne de paix auquel finissent par être associées toutes les nations, absolument comme dans le tableau d'Esaïe chapitre 11.
L'horizon historique et prophétique de Michée est donc le même que celui d'Esaïe, seulement moins richement rempli. Les écrits de ces deux prophètes marquent l'apogée de la puissance assyrienne. Chez Amos, qui les précède, nous voyons cette puissance paraître au loin à l'horizon (au-delà de Damas, Amos 5.27). Nahum, qui les suit, fait pressentir le déclin de ce grand empire et en célèbre prophétiquement la chute.
Les écrits de Michée et d'Esaïe caractérisent également le point culminant de l'annonce d'un Messie personnel, telle que le peuple l'a reçue antérieurement à la captivité. Au tableau de ce divin souverain tracé de la main de David dans le psaume 110 ils ajoutent, comme de concert, deux traits essentiels. Tous deux font ressortir clairement le contraste entre les deux origines du Messie : d'un côté, il doit son existence terrestre à une naissance humaine ; il naît d'une femme (Esaïe 7.14 ; 9.5) ; il naît à Bethléem, et ceux qu'il sauve sont appelés ses frères (Michée 5.1-3). Mais, d'autre part, il a une origine supérieure, qui va se perdre dans l'infini de l'éternité (Esaïe 9.5 ; Michée 5.1).
A ce premier trait, Esaïe et Michée en ajoutent un second l'état d'abaissement profond du peuple et de la famille royale au moment où naîtra le Messie. Il devra faire à nouveau ce chemin de l'abaissement à la gloire qu'avait parcouru une première fois son ancêtre David, fondateur de la dynastie messianique. Voilà pourquoi Michée, fait sortir le Roi-Messie de Bethléem, théâtre de la vie de David au temps de son obscurité première, tout comme Esaïe le fait surgir du tronc mutilé d'Isaï.
La révélation divine avait fait briller ce grand espoir comme un astre étincelant au terme de l'histoire de ce peuple obscur. L'étoile n'a pas disparu, même durant la tourmente de l'exil ; et au lendemain de la tempête, elle a jeté de nouveau le plus vif éclat (Aggée, Zacharie, Malachie).
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