Romains 7.2

Ces versets versets 2,3 présentent simplement un exemple destiné à illustrer le principe juridique énoncé à verset 1 : la loi ne régit l'homme que durant sa vie. Cet exemple est emprunté à la jurisprudence matrimoniale, dont les dispositions sont précisément limitées à la durée de la vie de l'un des époux.

L'application du principe aux rapports des chrétiens avec la foi n'a lieu qu'à verset 4.

Plusieurs interprètes cependant ont considéré l'exemple de la femme mariée comme une allégorie, dans laquelle serait appliqué déjà le principe que la mort met fin au règne de la loi.

D'après eux, la femme serait, soit l'Eglise, soit l'âme du croyant. Dans ce dernier cas, le premier mari serait le péché, dont la loi assure le règne aussi longtemps que vit le vieil homme ; mais lorsque celui-ci a été mis à mort par notre association avec Christ crucifié, l'âme appartient au second mari, qui est Christ ressuscité et vivant en elle.

On peut objecter à cette interprétation :

1° que le commencement de Romains 7, ainsi compris, ne serait que la répétition de l'idée développée à Romains 6, tandis que l'apôtre aborde maintenant un nouveau sujet, celui de notre affranchissement de la loi ; (versets 4,6)

2° que le premier mari ne saurait être identifié avec le péché parce que l'apôtre ne parle pas, à Romains 6, de la mort du péché, mais de mourir au péché ;

3° que si l'application du principe (verset 1) commençait dès verset 2, ce verset devrait être introduit, non par car, mais par "c'est pourquoi." Cette conjonction se trouve à verset 4, et montre que c'est là seulement que l'apôtre développe la conséquence du principe énoncé au verset 1.

L'exemple de la femme mariée, qu'il intercale à versets 2,3, est destiné seulement à illustrer ce principe abstrait : la mort met un terme à certaines obligations légales. Plusieurs interprètes pensent que l'apôtre a choisi le cas de la femme mariée avec l'intention de comparer à la condition où elle se trouve, celle de l'homme sous la loi. Mais la comparaison s'applique mal à la situation du pécheur soumis au régime légal et appelé à en être affranchi par Christ. C'est lui qui doit mourir pour être libéré de la loi, tandis que, dans l'exemple cité, c'est le mari qui meurt, et la femme survit pour contracter un second mariage.

On essaie bien de rendre la comparaison plus applicable en pressant le sens du verbe que nous avons traduit par : la femme est affranchie de la loi du mari. Ce verbe, qui signifie proprement "être mis hors d'activité," a souvent le sens de "être annulé, abrogé, détruit, anéanti." (Romains 3.31 ; 6.6 note) On y trouve impliquée l'idée que la femme meurt, comme épouse, avec son premier mari. Mais ce sens ne ressort pas avec évidence de l'emploi fait du verbe dans notre passage.

Le complément qui suit : "elle est abrogée loin de la loi du mari," montre que l'idée est plutôt qu'elle est soustraite à la loi qui l'unissait à son mari. La loi du mari, c'est la loi concernant le mari et établissant les droits du mari sur son épouse.


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    • Genèse 2

      23 L'homme dit : « Voici cette fois celle qui est faite des mêmes os et de la même chair que moi. On l'appellera femme parce qu'elle a été tirée de l'homme. »
      24 *C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils ne feront qu’un.

      Nombres 30

      7 Dans le cas d’une femme mariée qui fait des vœux ou se lie par une parole échappée de ses lèvres,
      8 si son mari en a connaissance et ne lui dit rien le jour où il en prend connaissance, ses vœux resteront valables, les engagements par lesquels elle se sera liée resteront valables.

      Romains 7

      2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant, mais si son mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à lui.

      1 Corinthiens 7

      4 Ce n’est pas la femme qui est maîtresse de son corps, mais son mari. De même, ce n’est pas le mari qui est maître de son corps, mais sa femme.
      39 Une femme est liée ? par la loi ? à son mari aussi longtemps qu'il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se remarier avec qui elle veut, à condition que ce soit dans le Seigneur.

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