Plaire au coeur de Dieu Paul Tucker traduction william joutet
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Quelle maison pourriez-vous me bâtir ?
Quelle maison pourriez-vous me bâtir ? Phrase thématique : Dieu n’habite pas dans un temple fait de main d’homme Mais …
Esaïe 66.1-2
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Ésaïe 40–66 - Synthèse
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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
1 à 4 Condamnation du culte hypocrite.
1 à 2 La vraie explication a déjà été donnée par Calvin. Le prophète s'élève avec indignation, comme au chapitre 1 (verset 11 et suivants ; comparez 58.1 et suivants), contre l'idée si répandue chez les Juifs d'un mérite attaché aux cérémonies du culte. Israël croit avoir assez fait pour son Dieu, et même lui avoir rendu service, en lui bâtissant un temple et en lui offrant les sacrifices prescrits. A des gens qui pensent être en règle quand ils sont allés au temple et y ont sacrifié, Esaïe rappelle que le vrai culte est de nature spirituelle comme Dieu lui-même, et que c'est même dégrader l'Eternel, insulter à sa majesté et faire de lui une idole, que de prétendre l'enfermer dans un temple et s'acquitter envers lui par des offrandes, comme si celui qui a fait toutes choses avait besoin de quelque chose (Actes 17.24-25 ; comparez Psaumes 50.8-13) ! Sans doute, le temple est le lieu de repos de l'Eternel (Psaumes 132.5-8), mais parce que, dans sa condescendance, il l'a choisi pour s'y laisser invoquer et s'y manifester, non pour s'y renfermer ; c'est ce qu'avait bien compris Salomon, lorsqu'à la dédicace du temple il exaltait la majesté du Dieu que les cieux des cieux ne peuvent contenir, combien moins cette maison ! (1Rois 7.27). Esaïe fait allusion à cette parole. Croyez-vous, veut-il dire, que Dieu ait besoin d'une demeure, et que ce temple, ou tout autre que vous pourriez bâtir, en fût une digne de lui ? Le seul sanctuaire où il puisse habiter réellement sur la terre, c'est le cœur de l'homme qui s'humilie et obéit à sa parole. (57.15 ; comparez Psaumes 51.18-19). Ces versets 1 et 2 sont cités par Etienne (Actes 7.49-50).
Pour les images du trône et du marchepied, voir 6.1 et 60.13. L'Eternel a sans doute aussi une demeure dans la création visible ; mais ce sanctuaire, ce n'est pas le temple de Jérusalem, c'est l'univers entier, qui seul convient à sa grandeur. Comparez 57.15.
On a donné de ce passage plusieurs explications différentes de celle que nous venons d'exposer. D'après les uns, le prophète, s'adressant au peuple exilé, condamnerait à l'avance la pensée de rebâtir un temple après le retour, ou du moins le formalisme qu'il craindrait déjà de voir s'y renouveler. Mais il déclare lui-même ailleurs que le temple doit être rebâti (44.28 ; comparez Esdras 1.1-4 et Aggée) ; et s'il parlait ici en vue de l'époque du retour, il n'aurait pu le faire que dans les tout derniers temps qui précédèrent, ou dans ceux qui suivirent cet événement. Ce chapitre appartiendrait donc à une autre époque que le reste de la prophétie chapitres 40 à 66 ; ce qui n'est guère admissible. Selon d'autres, le but du prophète serait de s'opposer au projet formé par les exilés de bâtir un temple en Babylonie. Mais ni dans notre texte ni dans l'histoire on ne trouve la moindre trace d'un semblable dessein. Enfin, selon quelques-uns, Esaïe voudrait dire que dans la nouvelle économie il n'y aura plus de temple, et condamnerait comme une profanation toute espèce de culte rituel qui pourrait s'y produire. Mais si dans quelques tableaux des temps messianiques, le prophète ne parle pas du temple (2.4 ; 4.5-6), dans plusieurs autres il suppose l'existence d'un temple et d'un culte dans la nouvelle Jérusalem (versets 21 à 24 ; 56.7 ; 60.7).
Dieu regarde au cœur ; les hommes, à cause de leurs fautes, craignent Sa vengeance. (Esaïe 66:1-4)
Les juifs adressaient de nombreuses louanges dans le temple. Mais quelle satisfaction l'Esprit de l'Éternel pouvait-Il tirer d'un tel bâtiment, « fait de mains d'homme » ?La croissance de l'église, quand les Juifs et les Gentils seront rassemblés par le Rédempteur. (Esaïe 66:5-14)
Tous les ennemis de l'église seront réduits à néant, et la ruine finale des impies sera manifeste. (Esaïe 66:15-24)
Dieu dispose du ciel et de la terre, éléments qu'Il a créés, ainsi que de temples pour L'adorer, fabriqués par l'homme ; le Seigneur porte Ses regards sur ce dernier, afin de pouvoir le secourir quand il Le recherche de tout son cœur, en toute humilité ; Il vient au secours de celui qui est contrit par les douleurs du péché : un tel cœur est un « temple vivant » pour Dieu !
Le sacrifice du méchant est non seulement inacceptable, mais il est aussi une grande offense à Dieu : celui qui offre un sacrifice « théorique », conforme à la loi, met en fait, de côté, le sacrifice de Christ. Celui qui « brûle de l'encens » pour son propre compte, méprise en fait « l'encens spirituel » de l'intercession de Christ : il adore, pour ainsi dire, une idole. Les hommes seront trompés par leur vaine confiance. Les cœurs incrédules et les consciences souillées, sont suffisants pour rendre les hommes malheureux, pour les faire errer dans leurs propres craintes.
Quels que soient les actes personnels que peuvent commettre les hommes, en méprisant le véritable sacerdoce, l'expiation, et l'intervention de Christ, ces actes ne pourront que les conduire à être détestés par Dieu.