Pourquoi ? (4/4)
... Rappelez-vous que chaque parole de Dieu est la puissance de Dieu pour votre sauteria, pour votre sauvetage et pour …
Il est demandé aux Hébreux d'avancer dans la connaissance de
la doctrine de Christ ; conséquences de l'apostasie ou d'une
régression spirituelle. (Hébreux 6:1-8)
L'auteur de l'épître exprime sa satisfaction envers la plupart
des Hébreux. (Hébreux 6:9,10)
Il les encourage à persévérer dans la foi
et la sainteté. (Hébreux 6:11-20)
Le pécheur humilié, qui plaide coupable et pleure pour demander miséricorde à Dieu, ne doit pas se décourager par la lecture de ces versets, quelle que soit l'accusation que peut lui porter sa conscience. Ce texte ne prouve pas non plus que celui qui est devenu une nouvelle créature en Christ, puisse en devenir un jour un apostat. L'apôtre ne parle pas de ceux qui ont chuté, en tant que simples pécheurs « passifs », n'ayant jamais été réellement convaincus ni influencés par l'Évangile. De telles personnes n'avaient rien pour les préserver de la chute, aucune conviction de rachat par Christ : elles ne disposaient que d’une profession de foi hypocrite.
Ce texte ne mentionne pas non plus ceux dont le zèle spirituel s’est émoussé, ou est devenu partiellement rétrograde. Il ne s'agit pas dans ce cas, de péchés, tels que la chute de chrétiens ayant succombé à la tentation, ou au pouvoir de quelque vain plaisir de ce monde charnel. La chute mentionnée ici, est un renoncement manifeste et déclaré à Christ, une inimitié de cœur envers Lui, envers Sa cause et Son peuple, soutenues par des personnes approuvant les actions de Ses bourreaux à la croix, après qu'elles aient néanmoins reçu la connaissance de la Vérité et goûté à Ses consolations. Au sujet de ces âmes, il est dit qu'il est impossible de les ramener à la repentance. Non pas par l’incapacité du sang de Christ, pour obtenir le pardon de leurs péchés, mais parce que ces derniers, par leur véritable nature, sont opposés à tout repentir et à tout ce qui y conduit.
Certaines personnes peuvent éprouver des difficultés à comprendre ce texte, ayant certains doutes sur la véracité de leur propre repentance, et craignant qu'il n'y ait pas de Miséricorde suffisante pour eux ; pour soulager de telles craintes erronées, elles doivent prendre en compte ce que déclare la Parole au sujet de la nature du péché, à savoir un renoncement total et volontaire à Christ et à Sa cause, associé à une adhésion de cœur avec Ses ennemis.
Nous devons nous méfier et avertir les autres, de toute approche d'un « abîme » aussi redoutable que celui de l'apostasie ; nous devons parallèlement rester proches de la Parole de Dieu, et veiller à ne pas blesser ni apeurer le faible dans la foi, ou à décourager la personne repentante qui a chuté.
Les croyants ne goûtent pas seulement la Parole de Dieu, mais ils « s’abreuvent » en Elle, avec toute la bénédiction qui en découle. Celui qui n'est chrétien « que de nom », continuant à rester spirituellement stérile, malgré les effets de la Grâce, ou qui ne produit aucun fruit spirituel, en se vouant à la supercherie et à l'égoïsme, est proche du terrible état décrit ci-dessus ; la misère éternelle est la fin qui lui est réservée. Veillons, dans une humble prudence, prions pour les personnes en « difficulté spirituelle », comme pour nous !
Les œuvres animées par l’amour, accomplies pour la gloire de Christ, ou en faveur des Siens, en Son Nom, selon les opportunités accordées par Dieu à ce sujet, sont des marques évidentes des fruits relatifs au salut d'un homme ; ces œuvres sont les signes incontestables de la Grâce salvatrice, bien supérieurs à toutes les initiatives personnelles de pratiquer le bien, décrites dans les versets précédents.
Nul amour ne peut être authentique, s’il n’est accompagné d’aucun agissement ; nulle œuvre ne peut être juste, si elle ne découle pas de l'amour que l’on éprouve pour Christ.
L'espérance comporte divers degrés, tout comme la foi. La promesse que Dieu a faite aux croyants provient du dessein éternel qu’Il a établi, elle est immuable et en phase avec le Père éternel, le Fils, et l'Esprit. Les promesses de Dieu sont pour nous une ferme assurance ; nous avons dans ce texte deux éléments immuables : le conseil et le serment de Dieu, au sujet desquels Il ne peut mentir. Si cette vérité n’était pas, elle serait contraire à la nature et à la volonté divines. Comme Dieu ne peut pas mentir, la destruction de l'incrédule et le salut du croyant sont inexorables, l'une comme l'autre.
Observons dans ce texte que ceux à qui Dieu a accordé la joie de demeurer en Lui, bénéficient de promesses, par « héritage ». Les consolations de Dieu sont suffisamment solides pour soutenir Son peuple, même dans les épreuves les plus lourdes. Dieu est un véritable « Refuge », pour tous les pécheurs qui recherchent Sa Miséricorde, à travers la Rédemption de Christ, selon Sa Grâce, laissant de côté toute autre considération.
Nous sommes en ce monde tel un navire sur la mer, ballotté ça et là, courant souvent le risque de partir à la dérive. Nous avons besoin d'une « ancre » pour nous garder fermement. L'espérance que nous accorde l'Évangile est notre « ancre », dans les tempêtes ici-bas. Cette ancre est sûre et solide, sinon elle ne pourrait pas nous garder ainsi, en sécurité !
La Grâce de Dieu, les mérites et la médiation de Christ, comme les influences puissantes de son Esprit, constituent les bases d’une solide espérance spirituelle. Christ est l'objet et le fondement de l'espérance du croyant. Portons donc nos affections sur les « choses d'en haut », et attendons patiemment leur venue, lorsque nous paraîtrons avec Christ, dans Sa gloire !
En cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies », vous acceptez que TopChrétien utilise des traceurs (comme des cookies ou l'identifiant unique de votre compte utilisateur) et traite vos données à caractère personnel (comme vos données de navigation et les informations renseignées dans votre compte utilisateur) dans les buts suivants :
Le terme de paresseux ne désigne pas, comme Hébreux 5.11, la lenteur à comprendre la doctrine chrétienne, mais le manque de fermeté dans l'espérance.
Quoique l'auteur eût ici en vue l'exemple des hommes de Dieu de l'ancienne Alliance, d'Abraham qu'il va rappeler, (Hébreux 6.13) et de tous ceux qu'il citera à Hébreux 11, il parle au présent (ceux qui héritent), afin d'étendre sa pensée aux croyants de tous les temps ; car tous ont les mêmes promesses de salut qui furent faites à Abraham, et ils ne peuvent, comme lui, en hériter, en obtenir l'accomplissement que par la patience et par la foi. (Galates 3.14)