Jean 6.51

Jésus résume tout ce qu'il vient de dire en affirmant que c'est luimême qui est ce pain vivant et par conséquent vivifiant, puisqu'il fait vivre éternellement ceux qui se l'approprient par la foi et par une communion vivante avec lui.

Meyer fait remarquer cette triple progression dans les idées :

1° le pain de la vie (verset 48) et le pain vivant, celui qui est la vie divine réalisée dans une personne humaine ; (verset 61)

2° qui descend du ciel en général, (verset 50) et qui est descendu du ciel dans un sens historique et concret, en la personne de Christ ; (verset 51)

3° l'expression négative : ne meure point, (verset 50) et la grande affirmation positive : vivra éternellement. (verset 51)

Par ces paroles, Jésus présente sa pensée sous un aspect nouveau et passe à la dernière partie de son discours. Dans la précédente, il a parlé, à diverses reprises, du pain de vie, d'un pain descendu du ciel et qui communique la vie éternelle à ceux qui en mangent ; (versets 32,33,50,51) il a déclaré que ce pain vivifiant, c'est lui-même, (versets 35,48,51) et que le moyen d'en vivre, c'est de croire en lui. (verset 47)

Maintenant il emploie un terme tout différent : ce pain c'est sa chair, qu'il donnera pour la vie du monde. Il faut remarquer ce verbe au futur, indiquant un acte à venir, tandis que, jusqu'ici, il a constamment parlé au présent.

Or, quel est cet acte ? Donner sa chair et son sang (verset 53 et suivants) ne peut désigner autre chose que sa mort, et une mort violente, dans laquelle son sang sera répandu. En effet, la chair et le sang, c'est la nature humaine vivante ; les donner, c'est se livrer à la mort ; les donner pour la vie du monde, de ce monde qui est dans la mort, c'est le racheter et le sauver. (Comparer Ephésiens 2.15 ; Colossiens 1.20,22 ; Hébreux 10.20 ; 1Pierre 3.18)

Le moyen, pour l'homme pécheur, de s'approprier les fruits de la mort de Jésus, c'est d'entrer avec lui, par la foi, dans une communion intime et personnelle, par laquelle il meurt avec lui et vit de sa vie. C'est ce que le Sauveur va exprimer par ses mots : "manger sa chair et boire son sang."

- Telle est l'interprétation qu'admettent aujourd'hui, avec quelques nuances, la plupart des exégètes. Il en est une autre qui consiste à voir dans tout ce passage, non la mort de Jésus spécialement, mais sa personne et sa vie en général, qu'il offre à ceux qui croient en lui, comme la source de leur vie spirituelle.

La pensée serait donc exactement la même que celle que Jésus a présentée sous l'image du pain vivifiant. Mais alors il est impossible de concevoir pourquoi il parle tout à coup de l'avenir (ma chair que je donnerai) ; impossible, surtout, de comprendre pourquoi il présenterait une seconde fois la même pensée, qui a déjà offusqué ses auditeurs, et cela en des termes qui devaient être encore beaucoup plus inintelligibles pour eux.

- Enfin, il est une troisième explication de notre passage admise par plusieurs Pères de l'Eglise et par quelques théologiens modernes : elle consiste à penser que, dans ces versets, Jésus parle de la sainte cène. Nous reviendrons à cette idée. (verset 58, note.)

Nous avons conservé le texte reçu. Le second que je donnerai est omis dans B, C, D, et retranché par la plupart des critiques. Mais il faut en tous cas le sous-entendre, car cette expression : ma chair pour la vie du monde, n'aurait sans cela aucun sens.


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    • Matthieu 20

      28 C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »

      Luc 22

      19 Ensuite il prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le leur donna en disant : « Ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en souvenir de moi. »

      Jean 1

      14 Et la Parole s'est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.
      29 Le lendemain, il vit Jésus s’approcher de lui et dit : « Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.

      Jean 3

      13 Personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme [qui est dans le ciel].
      16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.

      Jean 4

      10 Jésus lui répondit : « Si tu savais quel est le cadeau de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t'aurait donné de l'eau vive. »
      11 « Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser et le puits est profond. D'où aurais-tu donc cette eau vive ?

      Jean 6

      33 En effet, le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
      51 Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c'est mon corps, [que je donnerai] pour la vie du monde. »
      52 Là-dessus, les Juifs se mirent à discuter vivement entre eux, disant : « Comment peut-il nous donner son corps à manger ? »
      53 Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas le corps du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous-mêmes.
      54 Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai le dernier jour.
      55 En effet, mon corps est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson.
      56 Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
      57 Tout comme le Père qui est vivant m'a envoyé et que je vis grâce au Père, ainsi celui qui me mange vivra grâce à moi.
      58 Voilà comment est le pain descendu du ciel. Il n'est pas comme [la manne que vos] ancêtres ont mangée ; eux sont morts, mais celui qui mange de ce pain vivra éternellement. »

      Jean 7

      38 Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de lui, comme l’a dit l'Ecriture. »

      2 Corinthiens 5

      19 En effet, Dieu était en Christ : il réconciliait le monde avec lui-même en ne chargeant pas les hommes de leurs fautes, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.
      21 [En effet, ] celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu. »

      Ephésiens 5

      2 et vivez dans l'amour en suivant l'exemple de Christ, qui nous a aimés et qui s'est donné lui-même pour nous comme une offrande et un sacrifice dont l’odeur est agréable à Dieu.
      25 Maris, aimez votre femme comme Christ a aimé l'Eglise. Il s'est donné lui-même pour elle

      Tite 2

      14 Il s'est donné lui-même pour nous afin de nous racheter de toute faute et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié et zélé pour de belles œuvres.

      Hébreux 10

      5 C'est pourquoi, en entrant dans le monde, Christ dit : Tu n'as voulu ni sacrifices ni offrandes, mais tu m'as formé un corps ;
      6 tu n'as accepté ni holocaustes ni sacrifices pour le péché,
      7 alors j'ai dit : ‘Me voici, je viens – dans le rouleau du livre il est écrit à mon sujet – pour faire, ô Dieu, ta volonté.’
      8 Il a d'abord dit : Tu n'as voulu et tu n'as accepté ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes ni sacrifices pour le péché – qui sont pourtant offerts conformément à la loi –
      9 et ensuite il a déclaré : Me voici, je viens, [ô Dieu, ] pour faire ta volonté. Il abolit ainsi le premier culte pour établir le second.
      10 Et c'est en raison de cette volonté que nous avons été rendus saints par l'offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.
      11 Tout prêtre se tient chaque jour debout pour faire le service et offrir fréquemment les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais enlever les péchés,
      12 tandis que Christ, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu.
      20 Cette route nouvelle et vivante, il l’a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire de son propre corps.

      1 Pierre 2

      4 Approchez-vous de Christ, la pierre vivante rejetée par les hommes mais choisie et précieuse devant Dieu,

      1 Jean 2

      2 Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

      1 Jean 4

      10 Et cet amour consiste non pas dans le fait que nous, nous avons aimé Dieu, mais dans le fait que lui nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
      14 Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.

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