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Josué 24.33

Au récit de la mort du successeur de Moïse est rattaché celui de la mort du successeur d'Aaron.

Auquel elle avait été donnée. Si Guibéa était une ville lévitique, on comprend qu'on avait pu, par reconnaissance, en donner au souverain sacrificateur toute la partie non occupée par des Lévites. Dans ce cas il faudrait voir dans notre Guibéa soit Guéba (21.17) en Benjamin, soit Guibbéthon (21.23) en Ephraïm, villes désignées comme lévitiques. Josèphe parle d'une ville de Gabatha où se trouvait le sépulcre d'Eléazar.

Conclusion.

Le livre de Josué est la clôture de l'histoire patriarcale. La famille d'Abraham, devenue un peuple durant son séjour en Egypte, a été mise en possession du lieu de repos que Dieu avait promis à ses pères et où ce peuple devra servir désormais à préparer le salut du monde. Avant de le suivre dans la manière dont il a accompli cette tâche, relevons encore trois objections que l'on a faites fréquemment contre la moralité ou la vérité du récit contenu dans ce livre.

On s'est scandalisé de la guerre d'extermination que Dieu doit avoir ordonnée à son peuple. Mais pour comprendre cette mesure sévère on doit tenir compte de deux choses : la première que dès le temps d'Abraham l'existence de ces peuples, livrés déjà à la plus affreuse corruption (exemple de Sodome et Gomorrhe), n'était plus qu'une affaire de tolérance, comparez Genèse 15.10 où Dieu dit : L'iniquité des Amorrhéens n'est pas encore arrivée à son comble. Elle avait atteint le degré fatal. Puis il faut considérer que dans l'état d'infirmité morale où était encore Israël, avec ses dispositions à l'idolâtrie, à l'impureté et aux autres vices dans lesquels croupissaient les Cananéens, Dieu ne pouvait exposer son peuple à une communauté de vie avec eux sans perdre le premier, tout en ne sauvant pas les derniers ; comparez Deutéronome 7.2-4 : Tu ne t'allieras point avec eux, tu ne prendras point leurs filles pour tes fils car elles détourneraient tes fils de mon service et ils serviraient d'autres dieux et la colère de l'Eternel s'allumerait contre vous et il t'exterminerait aussitôt. C'est l'idolâtrie et la corruption que Dieu extirpe et non les ennemis d'Israël, puisqu'il extirpera Israël lui-même, si celui-ci vient à se livrer aux mêmes péchés. Ce qui le prouve encore, c'est que Dieu distingue expressément, Deutéronome 20.10 et suivants, entre la manière de procéder avec les villes des Cananéens et celles des ennemis étrangers. Un père interdit à son fils la société intime d'un camarade corrompu. Dieu n'avait pas d'autre moyen d'empêcher la communauté de vie entre Israël et les Cananéens, qui occupaient le pays destiné au premier, que de les détruire. Et il avait laissé écouler quatre siècles, jusqu'à ce que le jugement fût complètement mérité. Voilà le vrai sens des documents.

On signale en second lieu une contradiction dans le récit. D'un côté il semble parfois que la conquête soit absolument achevée, de l'autre il est dit qu'il reste encore beaucoup à conquérir ; comparez par exemple 21.43-45 et 23.1 avec 23.4. Mais remarquons que deux de ces passages, que l'on dit contradictoires, se trouvent dans le même discours de Josué. Il est donc impossible qu'ils se contredisent réellement. Il faut seulement ne pas exagérer le sens des expressions employées. En un sens la conquête a eu un caractère soudain et complet, c'est-à-dire que les deux grandes batailles, avec les expéditions qui ont suivi immédiatement, ont livré en une seule fois le pays au pouvoir d'Israël, dans le sens, par exemple, où l'Algérie était au pouvoir de la France à la suite des premières expéditions par lesquelles fut conquis le pays. Etait-ce à dire que la soumission fût complète ? Non, car les, tribus arabes ont bien des fois depuis lors relevé la tête et la guerre a dû recommencer à plusieurs reprises. De même la conquête de Canaan, à côté de son caractère soudain et immédiat, a eu aussi un caractère progressif. Les Cananéens s'étaient maintenus dans certaines villes fortifiées qu'il fallut prendre et reprendre, et dans certains districts difficilement accessibles aux Israélites, et lors même que ces districts avaient été assignés à telle ou telle tribu, ils étaient loin d'être complètement soumis. La guerre générale concernant tout le pays et tout le peuple était achevée ; mais les guerres particulières concernant les tribus et leurs districts devaient recommencer bientôt après le premier établissement, à moins qu'Israël ne faillit à sa mission.

Enfin l'on découvre une contradiction dans les trois explications différentes qui sont données du fait que Dieu laissa subsister une partie des Cananéens au milieu d'Israël : d'une part il est dit que ce fut pour empêcher la multiplication des bêtes sauvages dans un pays qui autrement fût resté en partie inhabité (Exode 23.29) ; dans d'autres passages ce fait est mis sur le compte de la lâcheté et de l'indolence d'Israël, dans d'autres enfin il est dit que Dieu voulait se servir de la présence de ces peuples pour exercer la fidélité morale et développer les capacités militaires de son peuple. On s'explique le premier motif quand on considère qu'à peu près un quart du peuple s'était fixé à l'orient du Jourdain et quand on se rappelle ce qui est raconté de la multiplication des bêtes féroces dans la Samarie à la suite de la prise du pays par les Assyriens (2Rois 17.25).Quant au second et au troisième motif, ils ne se contredisent pas en ce sens que la tolérance des Israélites à l'égard des Cananéens dépassa de beaucoup la mesure dans laquelle l'Eternel aurait consenti à laisser subsister quelques peuplades de ces derniers sur les confins du pays de Canaan, et comme voisins d'Israël. Le peuple aurait dû les détruire dans son propre sein, mais il devait demeurer moralement et militairement en lutte avec eux comme ennemis extérieurs. Malgré l'existence reconnue de documents divers au moyen desquels a été composé le récit, aucune contradiction réelle ne nous paraît compromettre la vérité des faits racontés dans ce livre.


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    • Exode 6

      23 Aaron prit pour femme Elishéba, fille d'Amminadab et sœur de Nachshon, et elle lui donna pour fils Nadab, Abihu, Eléazar et Ithamar.
      25 Eléazar, fils d'Aaron, prit pour femme une des filles de Puthiel, et elle lui donna pour fils Phinées. Tels sont les chefs de famille des Lévites avec leurs clans.

      Nombres 3

      32 Le chef des chefs des Lévites était Eléazar, le fils du prêtre Aaron. Il supervisait les hommes chargés de la responsabilité du sanctuaire.

      Nombres 20

      26 Retire à Aaron ses vêtements et mets-les à son fils Eléazar. C'est là qu'Aaron s’en ira et mourra. »
      27 Moïse fit ce que l'Eternel avait ordonné. Ils montèrent sur le mont Hor sous les yeux de toute l'assemblée.
      28 Moïse retira à Aaron ses vêtements et les mit à son fils Eléazar. Aaron mourut là, au sommet de la montagne, puis Moïse et Eléazar descendirent de la montagne.

      Josué 14

      1 Voici ce que les Israélites reçurent en héritage dans le pays de Canaan, ce que le prêtre Eléazar, Josué, fils de Nun, et les chefs de famille des tribus israélites partagèrent entre eux.

      Josué 22

      13 Les Israélites envoyèrent une délégation aux Rubénites, aux Gadites et à la demi-tribu de Manassé, dans le pays de Galaad. Il s’agissait de Phinées, le fils du prêtre Eléazar,

      Josué 24

      33 Eléazar, le fils d'Aaron, mourut et on l'enterra à Guibeath-Phinées. Cette colline avait été donnée à son fils Phinées et se trouvait dans la région montagneuse d'Ephraïm.

      Juges 20

      28 et c'était Phinées, fils d'Eléazar et petit-fils d'Aaron, qui se tenait à cette époque en présence de Dieu – et ils dirent : « Dois-je marcher encore pour combattre les descendants de mon frère Benjamin ou dois-je m'en abstenir ? » L'Eternel répondit : « Montez, car demain je les livrerai entre vos mains. »

      Job 30

      23 En effet, je le sais, c’est à la mort que tu me conduis, au rendez-vous de tous les êtres vivants.

      Psaumes 49

      10 Ils ne vivront pas toujours, ils n’éviteront pas la tombe,

      Esaïe 57

      1 Le juste disparaît et personne ne prend cela à cœur, les hommes de bien sont enlevés et personne ne comprend que c'est à cause du mal que le juste est enlevé.
      2 Il entrera dans la paix et trouvera le repos sur son lit, celui qui aura marché dans la droiture.

      Zacharie 1

      5 » Vos ancêtres, où sont-ils ? Et les prophètes pouvaient-ils vivre éternellement ?

      Actes 13

      36 Or, après avoir dans sa propre génération été au service de la volonté de Dieu, David est mort, a rejoint ses ancêtres et a connu la décomposition.

      Hébreux 7

      24 mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède la fonction de prêtre qui ne se transmet pas.

      Hébreux 9

      26 si tel avait été le cas, il aurait dû souffrir plusieurs fois depuis la création du monde. Mais maintenant, à la fin des temps, il s’est révélé une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice.
      27 Il est réservé aux êtres humains de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement.

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