L'esprit « du monde » est la manifestation
classique, mais hélas fatale, de l'hypocrisie ; par nul autre
péché, Satan ne peut avoir un contrôle plus déterminé et plus
négatif sur l'âme, sous une apparente piété de cette dernière.
Cette âme, quant à elle, considérera que toutes choses vont
pour le mieux, éprouvant par ce fait, du plaisir et une
certaine paix, surpassant tout.Les instructions formulées par Christ sont à l’origine de
nombreuses joies, surtout quand il s’agit des perspectives
concernant l’au-delà, perspectives aujourd’hui encore
invisibles, mais néanmoins éternelles, en lesquelles nous
devons placer notre espérance.
Il y a des trésors dans le ciel. Il n’y a pas de plus grande
sagesse que d’accorder toute notre attention à notre assurance
pour la vie éternelle, au travers de Jésus-Christ, n’étant que
des « spectateurs » en ce qui concerne toutes choses ici-bas,
les considérant comme n’étant pas dignes d'être comparées à
notre Sauveur, et rejetant tout ce qui nous éloigne de ce
Dernier. Malgré les aléas de ce monde, nous avons l’espérance
de disposer d'un héritage incorruptible dans les cieux !
L'homme du monde a des raisonnements basiques qui sont vains ;
en conséquence, tout ce qui en découle ne peut être qu’erroné.
Ceci s'applique également à la fausse piété : ce qui n'est pas
la lumière spirituelle authentique n'est que ténèbres épaisses.
C’est un constat terrible, mais néanmoins fréquent ; nous
devons donc nous examiner nous-mêmes, selon la Parole de Dieu,
en priant avec ferveur qu’Elle nous enseigne, par l’Esprit.
Un homme peut être d’une certaine utilité envers plusieurs
maîtres, mais il ne peut pas se consacrer au service de plus
d'un maître à la fois.
Dieu exige un cœur entier, qui ne doit pas être partagé avec
le monde. Quand deux maîtres s'opposent l'un à l'autre, nul
homme ne peut servir les deux. Celui qui est au service du
monde et qui l'aime, ne peut que mépriser Dieu ; celui qui aime
Dieu, doit abandonner l'amitié du monde.