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Nouveau Testament et Psaumes en 1 an - Jour 213

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    • Marc 14

      1

      Christ est oint à Béthanie. (Marc 14:11-12). La Pâque ; Jésus déclare que Judas va le trahir. (Marc 14:12-21). Le repas du Seigneur est institué. (Marc 14:22-31). L'agonie morale de Christ, dans le jardin de Gethsémané. (Marc 14:32-42). Christ est trahi et saisi. (Marc 14:43-52). Christ devant le souverain sacrificateur. (Marc 14:53-65). Pierre renie Jésus. (Marc 14:66-72).

      Christ n'a-t-il pas « offert » Son âme à la mort, pour nous ? En conséquence, trouverions-nous toutes choses trop belles pour Lui ? Lui donnons-nous le précieux « baume de notre plus profonde affection » ? Aimons Le de tout notre cœur, même si notre zèle et notre affection sont incompris et blâmés ; souvenons-nous que la charité envers le pauvre ne saurait prévaloir l’adoration particulière que nous pourrions témoigner à notre Seigneur Jésus.

      Dans ce texte, nous voyons Christ faire l'éloge de cette femme pieuse, dans l'intention de laisser un témoignage qui puisse être enseigné aux croyants de tous temps. Christ honorera ceux qui Le glorifieront !

      La cupidité était le grave défaut de Juda : cela l'a conduit au péché, à la trahison envers son Maître ; par ce point faible, le diable l'a induit en tentation et l'a vaincu. Voyez les tristes machinations qui peuvent naître du péché : ce qui peut apparaître comme un gain au départ, peut se transformer à la fin en malédiction...

      12 Les événements relatés dans ce texte ne pouvaient être que le résultat de vaines investigations humaines. Mais notre Seigneur connaît toutes nos pensées, même avant que celles-ci ne naissent. Si nous laissons « entrer » Jésus dans notre cœur, Il y demeurera.

      Le Fils de l'homme continua à suivre Son ministère, tel qu’il avait été tracé dans les Écritures : un agneau que l’on mène à la boucherie ; malheur à l’homme par qui Il fut trahi !

      Le fait que Dieu permette aux hommes de pécher, et que cela ne touche pas Sa Gloire, ne les oblige pas pour autant à commettre l’iniquité ; cette liberté n’excusera aucunement leur culpabilité, ni ne diminuera leur châtiment...

      22 Le repas du Seigneur est avant tout une nourriture spirituelle pour l'âme : la quantité de pain et de vin que nous prenons est en fait relativement modeste, ces éléments n’étant qu’un symbole. Ce repas a été institué par notre Maître, afin que nous restions « forts », jusqu'à Sa seconde venue. Nous devons le prendre avec reconnaissance et actions de grâce : c’est un mémorial de la mort de Christ. Son sang précieux est mentionné plusieurs fois : il est le prix de notre rédemption. Le sang de Christ, répandu pour plusieurs, est vraiment suffisant pour sauver les pécheurs perdus qui se repentent !

      S’il a été répandu pour beaucoup, pourquoi pas pour moi ? Ce sang a été le moyen qui nous a permis d’acquérir le salut, par la mort de Christ. Appliquons la doctrine de la croix à nous-mêmes : qu’elle soit une « nourriture » et un « breuvage » pour notre âme, justifiant et rafraîchissant notre vie spirituelle ! Les joies que nous éprouvons en prenant ce repas ici-bas sont les prémices et les « arrhes » de ce que nous vivrons dans les cieux. Tous ceux qui ont goûté à ces « délices » spirituelles, désirent vivement connaître celles qui seront éternelles ! Bien que le grand Berger subisse Ses souffrances en toute obéissance, Ses disciples furent éparpillés par le peu d’afflictions qu’ils durent supporter lors de Son arrestation.

      Combien sommes-nous enclins à avoir une haute opinion de nous-mêmes, et à faire confiance à notre cœur ! Quelle lourde maladresse Pierre a commise, en répondant de la sorte à son Maître, sans crainte ni tremblement !

      Seigneur fais-moi la grâce de me garder de Te renier !

      32 Les souffrances de Christ commencèrent par celles qui furent les plus douloureuses : celles de l’âme. Il commença en effet à être fortement angoissé ; les termes utilisés dans ce texte ne sont pas tout à fait identiques à ceux utilisés dans l’évangile de Matthieu, mais ils sont tous pleins de signification.

      Les angoisses, en provenance de Dieu, assaillirent Jésus : Il fut obligé d’en subir toute la portée. Aucune tristesse ne fut comme celle qu’Il ressentit à ce moment là : Christ allait devenir « anathème » pour nous : les malédictions de la loi allaient L’atteindre, Il allait devenir le « garant » de notre salut. Il allait « goûter » à la mort, dans toute son amertume. La crainte, relatée par les apôtres dans le Nouveau Testament, est une crainte naturelle, effrayant la nature humaine : elle est provoquée par la perspective de la souffrance et de la mort.

      Pouvons-nous continuer à nous distraire dans les frivolités ou dans les pensées légères de l’iniquité, quand nous voyons les horribles souffrances que notre péché occasionna au Seigneur Jésus, péché qui ne pouvait d’ailleurs Lui être imputé ? Est-ce qu’une telle scène de souffrance de Jésus, à Gethsémané, peut vraiment émouvoir notre âme ? Christ aurait subi une terrible agonie pour nos péchés, et nous resterions complètement insensibles à cette horrible souffrance ! Combien devrions-nous lever les yeux vers Lui, Celui que nous avons percé et renié ! Il nous appartient d'être vraiment affligés par le péché : Jésus le fut, ne méprisons jamais ce fait !

      Christ, en tant qu'homme, plaida afin que si cela était possible, Ses souffrances puissent Lui être épargnées. Cependant, en tant que Médiateur, Il se soumit à la Volonté divine : « non ce que je veux, mais ce que Tu veux ».

      Remarquez combien la faiblesse coupable des disciples finit par les dominer : quelle lourde entrave notre corps représente-t-il pour notre âme ! Lorsque nous voyons les épreuves surgir, nous devrions déjà être prêts à les supporter. Hélas, même les croyants portent peu d’attention aux souffrances du Rédempteur. Au lieu d'être prêts à « mourir avec Christ », ils ne sont même pas disposés à veiller une heure avec lui...

      43 Les dirigeants juifs cherchèrent à faire mourir Jésus : Il ne se présentait pas en effet comme un prince, mais Il prêchait la repentance, la réforme et une vie sainte, éléments qui devaient guider les pensées et les affections des hommes, leur montrant ainsi une autre perspective de vie.

      Pierre blessa l’esclave du souverain sacrificateur : il est plus facile de se battre pour Christ que de mourir pour Lui. Il y a en fait une grande différence entre les disciples fautifs et les hypocrites : Judas appela imprudemment Jésus « Rabbi » (Maître), sans même réfléchir ; il Lui manifesta une grande affection, malgré le fait de Le livrer à Ses ennemis. Ces derniers (des Juifs) précipitèrent alors leur propre destruction...

      53 Ce texte décrit la condamnation de Christ, par le grand conseil des Juifs. Pierre suivait de loin, mais l’endroit où il y avait du feu, dans le palais du souverain sacrificateur, n'était pas très propice au recueillement de l’apôtre ; de plus, les différents serviteurs n’étaient pas une bonne compagnie pour lui : cette situation ne pouvait que le mener à la tentation.

      On fit preuve d'une grande diligence pour procurer de faux témoins contre Jésus, néanmoins leur témoignage n’était pas en rapport avec la charge d'une peine capitale, même en cherchant dans les détails de la loi. On demanda à Christ : « es Tu le Fils du Dieu béni », (le Fils de Dieu) ? Pour bien prouver qu'Il l’était, Jésus mentionna Sa seconde venue future.

      Dans tous ces outrages relatés, nous avons les preuves de l'inimitié de l'homme envers Dieu, et de l'Amour gratuit et indescriptible de ce Dernier pour Sa créature.

      66 Pierre commença à renier Jésus, alors qu’il resta à distance du Maître. Ceux qui éprouvent une certaine timidité quant à leur piété, commencent en fait à renier Christ. Ceux qui pensent qu'il est hasardeux d'être en compagnie des disciples de Christ, risquant par là de souffrir pour Lui, trouveront encore plus dangereux de côtoyer Ses ennemis.

      Quand on admirait Christ et qu'on s'attroupait autour de Lui, Pierre affichait volontiers son attachement au Seigneur ; maintenant, alors que ce Dernier est abandonné et méprisé, l’apôtre prétend n’avoir aucune relation avec Lui... Observons néanmoins que la repentance de Pierre fût très rapide et sincère !

      Que celui qui pense être debout, prenne garde de ne pas tomber, et que celui qui a chuté, songe aux différents évènements de ce texte : qu’il se remémore ses propres offenses et revienne au Seigneur avec des pleurs et des supplications, cherchant à être pardonné et relevé par le Saint-Esprit !

    • Marc 14

      1 La fête de la Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après. Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi cherchaient les moyens d'arrêter Jésus par ruse et de le faire mourir.
      2 Ils se disaient en effet : « Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas d’agitation parmi le peuple. »
      3 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra pendant qu'il se trouvait à table. Elle tenait un vase qui contenait un parfum de nard pur très cher. Elle brisa le vase et versa le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Quelques-uns exprimèrent leur indignation entre eux : « A quoi bon gaspiller ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre plus de 300 pièces d’argent et les donner aux pauvres » et ils s'irritaient contre cette femme.
      6 Mais Jésus dit : « Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne action envers moi.
      7 En effet, vous avez toujours les pauvres avec vous et vous pouvez leur faire du bien quand vous le voulez, mais vous ne m'aurez pas toujours.
      8 Elle a fait ce qu'elle a pu, elle a d'avance parfumé mon corps pour l'ensevelissement.
      9 Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera proclamée, dans le monde entier, on racontera aussi en souvenir de cette femme ce qu'elle a fait. »
      10 Judas l'Iscariot, l'un des douze, alla vers les chefs des prêtres afin de leur livrer Jésus.
      11 Ils se réjouirent en l’entendant et promirent de lui donner de l'argent. Quant à Judas, il se mit à chercher une occasion favorable pour le trahir.
      12 Le premier jour des pains sans levain, où l'on sacrifiait l'agneau pascal, les disciples de Jésus lui dirent : « Où veux-tu que nous allions te préparer le repas de la Pâque ? »
      13 Il envoya deux de ses disciples et leur dit : « Allez à la ville. Vous rencontrerez un homme qui porte une cruche d'eau : suivez-le.
      14 Là où il entrera, dites au propriétaire de la maison : ‘Le maître dit : Où est la salle où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?’
      15 Alors il vous montrera une grande chambre à l'étage, aménagée et toute prête : c'est là que vous nous préparerez la Pâque. »
      16 Ses disciples partirent, arrivèrent à la ville et trouvèrent tout comme il le leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
      17 Le soir venu, il s’y rendit avec les douze.
      18 Pendant qu'ils étaient à table et qu'ils mangeaient, Jésus dit : « Je vous le dis en vérité, l'un de vous, qui mange avec moi, me trahira. »
      19 Ils devinrent tout tristes et lui dirent l'un après l'autre : « Est-ce moi ? »
      20 Il leur répondit : « C'est l'un des douze, celui qui met la main dans le plat avec moi.
      21 Le Fils de l'homme s'en va conformément à ce qui est écrit à son sujet, mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est trahi ! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne soit pas né. »
      22 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain et, après avoir prononcé la prière de bénédiction, il le rompit et le leur donna en disant : « Prenez, [mangez, ] ceci est mon corps. »
      23 Il prit ensuite une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna et ils en burent tous.
      24 Il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de la [nouvelle] alliance, qui est versé pour beaucoup.
      25 Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus jamais du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu. »
      26 Après avoir chanté les psaumes, ils se rendirent au mont des Oliviers.
      27 Jésus leur dit : « Vous trébucherez tous, [cette nuit, à cause de moi, ] car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
      28 Mais, après ma résurrection, je vous précéderai en Galilée. »
      29 Pierre lui dit : « Même si tous trébuchent, ce ne sera pas mon cas. »
      30 Jésus lui dit : « Je te le dis en vérité, aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante [deux fois], toi, tu me renieras trois fois. »
      31 Mais Pierre reprit plus fortement : « Même s'il me faut mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous dirent la même chose.
      32 Ils se rendirent ensuite dans un endroit appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici pendant que je prierai. »
      33 Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à être saisi de frayeur et d’angoisse.
      34 Il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir ; restez ici, éveillés. »
      35 Puis il avança de quelques pas, se jeta contre terre et pria que, si cela était possible, cette heure s'éloigne de lui.
      36 Il disait : « Abba, Père, tout t'est possible. Eloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
      37 Il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n'as pas pu rester éveillé une seule heure !
      38 Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. L'esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible. »
      39 Il s'éloigna de nouveau et fit la même prière.
      40 Il revint et les trouva encore endormis, car ils avaient les paupières lourdes. Ils ne surent que lui répondre.
      41 Il revint pour la troisième fois et leur dit : « Vous dormez maintenant et vous vous reposez ! C'est assez ! L'heure est venue ; voici que le Fils de l'homme est livré entre les mains des pécheurs.
      42 Levez-vous, allons-y ! Celui qui me trahit s'approche. »
      43 Il parlait encore quand soudain arriva Judas, l'un des douze, avec une foule armée d'épées et de bâtons envoyée par les chefs des prêtres, par les spécialistes de la loi et par les anciens.
      44 Celui qui le trahissait leur avait donné ce signe : « L’homme auquel je donnerai un baiser, c'est lui. Arrêtez-le et emmenez-le sous bonne garde ! »
      45 Dès qu'il fut arrivé, il s'approcha de Jésus en disant : « Maître ! » et il l'embrassa.
      46 Alors ces gens mirent la main sur Jésus et l'arrêtèrent.
      47 Un de ceux qui étaient là tira l'épée, frappa le serviteur du grand-prêtre et lui emporta l'oreille.
      48 Jésus prit la parole et leur dit : « Vous êtes venus vous emparer de moi avec des épées et des bâtons, comme pour un brigand.
      49 J'étais tous les jours parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m'avez pas arrêté. Mais c'est afin que les Ecritures soient accomplies. »
      50 Alors tous l'abandonnèrent et prirent la fuite.
      51 Un jeune homme le suivait, habillé d’un simple drap. On l'attrapa,
      52 mais il lâcha le drap et se sauva tout nu.
      53 Ils emmenèrent Jésus chez le grand-prêtre, où se rassemblèrent tous les chefs des prêtres, les anciens et les spécialistes de la loi.
      54 Pierre le suivit de loin jusqu'à l'intérieur de la cour du grand-prêtre ; il s'assit avec les serviteurs et il se chauffait près du feu.
      55 Les chefs des prêtres et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mourir, et ils n'en trouvaient pas.
      56 Beaucoup rendaient en effet de faux témoignages contre lui, mais les témoignages n’étaient pas concordants.
      57 Quelques-uns se levèrent et portèrent un faux témoignage contre lui en disant :
      58 « Nous l'avons entendu dire : ‘Je détruirai ce temple fait par la main de l'homme, et en trois jours j'en construirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme.’ »
      59 Même sur ce point-là, leurs témoignages ne concordaient pas.
      60 Alors le grand-prêtre se leva au milieu de l'assemblée et interrogea Jésus en disant : « Ne réponds-tu rien ? Pourquoi ces gens témoignent-ils contre toi ? »
      61 Mais Jésus gardait le silence et ne répondit rien. Le grand-prêtre l'interrogea de nouveau et lui dit : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? »
      62 Jésus répondit : « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite du Tout-Puissant et venant sur les nuées du ciel. »
      63 Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements et dit : « Qu'avons-nous encore besoin de témoins ?
      64 Vous avez entendu le blasphème. Qu'en pensez-vous ? » Tous le condamnèrent, déclarant qu’il méritait la mort.
      65 Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui mettre un voile sur le visage et à le frapper à coups de poing en lui disant : « Devine ! » Même les serviteurs le frappaient en lui donnant des gifles.
      66 Pendant que Pierre était en bas dans la cour, une des servantes du grand-prêtre arriva.
      67 Elle vit Pierre qui se chauffait, le regarda et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth. »
      68 Il le nia en disant : « Je ne sais ni ne comprends ce que tu veux dire. » Puis il sortit pour aller dans le vestibule. [Alors un coq chanta. ]
      69 La servante le vit et se mit à dire de nouveau à ceux qui étaient présents : « Il fait partie de ces gens-là. » Il le nia de nouveau.
      70 Peu après, ceux qui étaient présents dirent encore à Pierre : « Certainement, tu fais partie de ces gens-là, car tu es galiléen, [tu as le même langage]. »
      71 Alors il se mit à jurer en lançant des malédictions : « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. »
      72 [Aussitôt, ] pour la seconde fois, un coq chanta. Pierre se souvint alors de ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. » Et en y réfléchissant, il pleurait.
    • Marc 14

      1 On était à deux jours de la *Pâque et de la fête des *pains sans levain. Les chefs des *prêtres et les *spécialistes de la Loi cherchaient un moyen de s’emparer de Jésus par ruse et de le faire mourir.
      2 Car ils se disaient : —Il ne faut pas agir pendant la fête, pour ne pas provoquer d’émeute parmi le peuple.
      3 Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon, le lépreux. Pendant le repas, une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de nard pur de grande valeur. Elle cassa le col du flacon et répandit le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Quelques-uns s’en indignèrent et murmurèrent entre eux : —Pourquoi gaspiller ainsi ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre et en tirer plus de trois cents pièces d’argent, qu’on aurait données aux pauvres. Et ils ne ménagèrent pas leurs reproches à cette femme.
      6 Mais Jésus dit : —Laissez-la donc tranquille ! Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est une belle action.
      7 Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous, et vous pourrez leur faire du bien quand vous le voudrez ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
      8 Cette femme a fait ce qu’elle pouvait. Elle a d’avance embaumé mon corps pour préparer mon enterrement.
      9 Vraiment, je vous l’assure, dans le monde entier, partout où l’Evangile sera annoncé, on racontera aussi, en souvenir de cette femme, ce qu’elle vient de faire.
      10 A la suite de cela, Judas Iscariot, l’un des Douze, alla trouver les chefs des *prêtres pour leur proposer de leur livrer Jésus.
      11 Sa proposition les réjouit et ils promirent de lui donner de l’argent. Dès lors, il chercha une occasion favorable pour leur livrer Jésus.
      12 Le premier jour de la fête des *pains sans levain, celui où l’on tue l’agneau de la *Pâque, ses *disciples lui demandèrent : —Où veux-tu que nous fassions les préparatifs pour le repas de la Pâque ?
      13 Alors il envoya deux d’entre eux en leur donnant les instructions suivantes : —Allez à la ville. Vous y rencontrerez un homme portant une cruche d’eau. Suivez-le.
      14 Lorsqu’il entrera dans une maison, parlez ainsi au propriétaire : « Le Maître te fait demander : Où est la pièce où je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples ? »
      15 Alors il vous montrera, à l’étage supérieur, une grande pièce aménagée, déjà prête. C’est là que vous ferez les préparatifs pour nous.
      16 Les disciples partirent. Ils arrivèrent à la ville, trouvèrent tout comme Jésus le leur avait dit et préparèrent le repas pascal.
      17 Le soir, Jésus arriva avec les Douze.
      18 Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, il leur dit : —Vraiment, je vous l’assure, l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira.
      19 A ces mots, ils devinrent tout tristes, et, l’un après l’autre, ils lui dirent : —Ce n’est pas moi, n’est-ce pas ?
      20 Alors il reprit : —C’est l’un des Douze, celui qui trempe son morceau dans le plat avec moi.
      21 Certes, le *Fils de l’homme s’en va conformément à ce que les Ecritures annoncent à son sujet, mais malheur à celui qui trahit le Fils de l’homme. Il aurait mieux valu pour lui n’être jamais né !
      22 Au cours du repas, Jésus prit du pain puis, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le partagea en morceaux qu’il donna à ses disciples en disant : —Prenez, ceci est mon corps.
      23 Ensuite il prit une coupe, remercia Dieu et la leur donna. Ils en burent tous.
      24 Alors il leur dit : —Ceci est mon sang, par lequel est *scellée la nouvelle *alliance : il va être versé pour beaucoup d’hommes.
      25 Vraiment, je vous le déclare : je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau dans le *royaume de Dieu.
      26 Après cela, ils chantèrent les psaumes de la Pâque. Ensuite, ils sortirent pour se rendre au mont des Oliviers.
      27 Jésus leur dit : —Vous allez tous être ébranlés dans votre foi, car il est écrit : Je frapperai le berger et les brebis s’enfuiront de tous côtés.
      28 Mais, quand je serai ressuscité, je vous précéderai en *Galilée.
      29 Alors Pierre lui déclara : —Même si tous les autres étaient ébranlés, moi, pas !
      30 Jésus lui répondit : —Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui, oui, cette nuit même, avant que le coq ait chanté deux fois, tu m’auras renié trois fois.
      31 Mais Pierre protesta avec véhémence : —Même s’il me fallait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous disaient la même chose.
      32 Ils arrivèrent en un lieu appelé Gethsémané. Jésus dit à ses disciples : —Asseyez-vous ici pendant que je vais prier.
      33 Il prit avec lui Pierre, *Jacques et Jean. Il commença à être envahi par la crainte, et l’angoisse le saisit.
      34 Il leur dit : —Je suis accablé de tristesse, à en mourir. Restez ici et veillez !
      35 Il fit quelques pas, se laissa tomber à terre et pria Dieu que cette heure s’éloigne de lui, si c’était possible :
      36 —Abba, Père, pour toi, tout est possible. Eloigne de moi cette coupe ; cependant, qu’il arrive non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux.
      37 Il revint vers ses disciples et les trouva endormis. Il dit à Pierre : —*Simon, tu dors ? Tu n’as pas été capable de veiller une heure !
      38 Veillez et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit de l’homme est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est bien faible.
      39 Il s’éloigna de nouveau pour prier, en répétant les mêmes paroles.
      40 Puis il revint encore vers les disciples et les trouva de nouveau endormis, car ils avaient tellement sommeil qu’ils n’arrivaient pas à garder les yeux ouverts, et ils ne surent que lui répondre.
      41 Lorsqu’il revint pour la troisième fois, il leur dit : —Vous dormez encore et vous vous reposez ! C’en est fait ! L’heure est venue. Le *Fils de l’homme est livré entre les mains des pécheurs.
      42 Levez-vous et allons-y. Car celui qui me trahit est là.
      43 Il n’avait pas fini de parler que soudain survint Judas, l’un des Douze, accompagné d’une troupe armée d’épées et de gourdins. C’étaient les chefs des *prêtres, les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple qui les envoyaient.
      44 Le traître avait convenu avec eux d’un signal : —Celui que j’embrasserai, c’est lui. Saisissez-vous de lui et emmenez-le sous bonne garde.
      45 En arrivant, Judas se dirigea droit sur Jésus ; il lui dit : « Maître ! » et l’embrassa.
      46 Aussitôt, les autres mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent.
      47 Mais l’un de ceux qui étaient là dégaina son épée, en donna un coup au serviteur du *grand-prêtre et lui emporta l’oreille.
      48 Jésus leur dit : —Me prenez-vous pour un bandit, pour que vous soyez venus en force avec des épées et des gourdins pour vous emparer de moi ?
      49 J’étais parmi vous chaque jour dans la cour du *Temple pour donner mon enseignement et vous ne m’avez pas arrêté. Mais il en est ainsi pour que les Ecritures s’accomplissent.
      50 Alors tous ses compagnons l’abandonnèrent et prirent la fuite.
      51 Un jeune homme le suivait, couvert seulement d’un drap. On le saisit,
      52 mais il abandonna le drap et s’enfuit, tout nu.
      53 Jésus fut conduit devant le *grand-prêtre chez qui se rassemblèrent les chefs des *prêtres, les responsables du peuple et les *spécialistes de la *Loi.
      54 Pierre l’avait suivi à distance, jusqu’à l’intérieur de la cour du palais du grand-prêtre. Il était assis avec les gardes, près du feu, pour se réchauffer.
      55 Les chefs des prêtres et le *Grand-Conseil au complet cherchaient un témoignage contre Jésus pour pouvoir le condamner à mort. Mais ils n’en trouvaient pas.
      56 Car il y avait beaucoup de gens pour apporter des faux témoignages contre lui, mais ces témoignages ne concordaient pas.
      57 Finalement, quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage :
      58 —Nous l’avons entendu dire : « Je démolirai ce *Temple fait de main d’homme et, en trois jours, j’en reconstruirai un autre, qui ne sera pas fait par des mains humaines. »
      59 Mais même là-dessus, leurs dépositions ne s’accordaient pas.
      60 Alors le grand-prêtre se leva au milieu de l’assemblée et interrogea Jésus. —Eh bien, demanda-t-il, tu n’as rien à répondre aux témoignages qu’on vient de porter contre toi ?
      61 Mais Jésus garda le silence et ne répondit pas. Le grand-prêtre l’interrogea de nouveau et lui demanda : —Es-tu le *Messie, le Fils du Dieu béni ?
      62 Et Jésus lui répondit : —Oui, je le suis ! Et vous verrez le *Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir en gloire avec les nuées du ciel.
      63 Alors, le grand-prêtre déchira ses vêtements en signe de consternation et s’écria : —Qu’avons-nous encore besoin de témoins !
      64 Vous avez entendu le *blasphème ! Qu’en concluez-vous ? Tous, alors, le condamnèrent en le déclarant passible de mort.
      65 Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, ils lui recouvrirent le visage et le frappèrent en lui disant : —Hé ! Fais le *prophète ! Qui c’est ? Les gardes saisirent Jésus et lui donnèrent des gifles.
      66 Pendant ce temps, Pierre était en bas dans la cour intérieure. Une des servantes du *grand-prêtre arriva ;
      67 elle vit Pierre qui se chauffait et le dévisagea ; elle lui dit : —Toi aussi, tu étais avec ce Jésus, ce Nazaréen !
      68 Mais Pierre le nia en disant : —Je ne vois pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire. Puis il sortit de la cour et entra dans le vestibule. Alors un coq chanta.
      69 Mais la servante le vit et recommença à dire à ceux qui se trouvaient là : —Il fait aussi partie de ces gens-là.
      70 Il le nia de nouveau. Peu après, ceux qui se trouvaient là redirent à Pierre : —C’est sûr : tu fais partie de ces gens. D’ailleurs, tu es Galiléen.
      71 Alors il déclara : —Je le jure, et que Dieu me condamne si ce n’est pas vrai, je ne connais pas l’homme dont vous parlez !
      72 Aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors, Pierre se souvint de ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq ne chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes.
    • Marc 14

      1 Dans deux jours, c’est la fête de la Pâque et la fête des Pains sans levain. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi cherchent un moyen pour arrêter Jésus en secret et pour le faire mourir.
      2 En effet, ils se disent : « Il ne faut pas l’arrêter pendant la fête. Sinon, le peuple va se révolter. »
      3 Jésus est à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux. Il est en train de manger. Une femme arrive, avec un très beau vase plein d’un parfum très cher, fait avec du nard pur. Elle casse le vase et elle verse le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Alors quelques-uns des invités ne sont pas contents du tout et ils se disent entre eux : « Elle a gaspillé ce parfum ! Pourquoi ?
      5 On pouvait le vendre pour plus de 300 pièces d’argent et ensuite donner l’argent aux pauvres ! » Ils critiquent la femme.
      6 Mais Jésus leur dit : « Laissez-la tranquille ! Pourquoi est-ce que vous l’ennuyez ? Ce qu’elle a accompli pour moi est une bonne action.
      7 Vous aurez toujours des pauvres avec vous. Et vous pourrez leur faire du bien chaque fois que vous le voudrez. Mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
      8 Cette femme a fait ce qu’elle a pu. Elle a mis du parfum sur mon corps : d’avance, elle l’a préparé pour la tombe.
      9 Je vous le dis, c’est la vérité : partout où on annoncera la Bonne Nouvelle, dans le monde entier, on racontera ce que cette femme vient de faire et on se souviendra d’elle. »
      10 Judas Iscariote, l’un des douze apôtres, va voir les chefs des prêtres. Il veut leur livrer Jésus.
      11 Les chefs sont très contents d’entendre cela et ils promettent de donner de l’argent à Judas. Celui-ci cherche une bonne occasion pour leur livrer Jésus.
      12 C’est le premier jour de la fête des Pains sans levain, le jour où on doit tuer les agneaux pour la Pâque. Les disciples disent à Jésus : « Nous allons te préparer le repas de la Pâque. Où veux-tu le manger ? »
      13 Jésus envoie deux de ses disciples en disant : « Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme qui porte un pot d’eau. Suivez-le.
      14 Il entrera dans une maison, et vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te demande : Où est la pièce où je vais manger le repas de la Pâque avec mes disciples ?”
      15 En haut de la maison, le propriétaire vous montrera une grande pièce toute prête avec tout ce qu’il faut. C’est là que vous préparerez le repas pour nous. »
      16 Les disciples partent et ils vont à la ville. Ils trouvent tout comme Jésus leur a dit et ils préparent le repas de la Pâque.
      17 C’est le soir. Jésus arrive avec les douze apôtres.
      18 Ils s’installent pour le repas et ils se mettent à manger. Alors Jésus déclare : « Je vous le dis, c’est la vérité : l’un de vous va me livrer. C’est l’un de ceux qui mangent avec moi. »
      19 Les disciples deviennent tristes et ils demandent à Jésus, l’un après l’autre : « Est-ce que c’est moi ? »
      20 Jésus leur dit : « C’est l’un d’entre vous, les douze apôtres, celui qui met la main avec moi dans le même plat.
      21 Le Fils de l’homme va mourir, comme les Livres Saints l’annoncent. Mais quel malheur pour celui qui livre le Fils de l’homme ! Pour cet homme-là, ce serait une bonne chose de ne pas être né ! »
      22 Pendant le repas, Jésus prend du pain. Il dit la prière de bénédiction, il partage le pain et le donne à ses disciples en disant : « Prenez, ceci est mon corps. »
      23 Ensuite, il prend une coupe de vin. Il remercie Dieu, il donne la coupe à ses disciples et ils en boivent tous.
      24 Jésus leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance de Dieu. Il est versé pour un grand nombre de gens.
      25 Je vous le dis, c’est la vérité : je ne boirai plus de vin jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau dans le Royaume de Dieu. »
      26 Jésus et les disciples chantent les psaumes de la fête. Ensuite, ils vont au mont des Oliviers.
      27 Jésus leur dit : « Vous allez tous m’abandonner. En effet, on lit dans les Livres Saints : “Je vais tuer le berger, et les moutons partiront de tous les côtés.” »
      28 Jésus ajoute : « Mais, quand je me réveillerai de la mort, je vous attendrai en Galilée. »
      29 Pierre lui dit : « Tous les autres t’abandonneront peut-être, mais pas moi ! »
      30 Jésus lui répond : « Je te le dis, c’est la vérité : aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, toi, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. »
      31 Mais Pierre insiste : « Même si je dois mourir avec toi, je ne dirai jamais que je ne te connais pas ! » Et tous disent la même chose.
      32 Ensuite, ils vont à un endroit appelé Gethsémané. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici pendant que je vais prier. »
      33 Il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean. Il commence à être inquiet et très effrayé,
      34 et il leur dit : « Mon cœur est triste jusqu’à mourir. Restez ici, ne dormez pas. »
      35 Il va un peu plus loin. Il se jette par terre et il demande à Dieu d’éloigner ce moment de souffrance, si c’est possible.
      36 Il dit : « Abba, Père, pour toi tout est possible. Éloigne de moi cette coupe de souffrance ! Pourtant, ne fais pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
      37 Jésus revient vers les trois disciples et il les trouve endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ? Tu n’as pas eu la force de rester éveillé, même pendant une heure ?
      38 Restez éveillés et priez pour pouvoir résister quand l’esprit du mal vous tentera. Vous désirez faire le bien, mais vous n’avez pas la force de résister au mal. »
      39 Jésus s’éloigne encore et il fait la même prière.
      40 Il revient vers les trois disciples et les trouve endormis. Ils ne peuvent pas garder leurs yeux ouverts et ils ne savent pas quoi lui dire.
      41 Une troisième fois, Jésus s’éloigne et il revient. Il dit à ses disciples : « Vous dormez encore et vous vous reposez ? C’est fini ! C’est le moment ! Le Fils de l’homme va être livré aux mains des pécheurs !
      42 Levez-vous, allons ! Voyez, l’homme qui me livre est arrivé ! »
      43 Au même moment, pendant que Jésus dit cela, Judas, l’un des douze apôtres, arrive. Il y a avec lui une foule de gens avec des armes et des bâtons. Ils viennent de la part des chefs des prêtres, des maîtres de la loi et des anciens.
      44 Judas, celui qui livre Jésus, a déjà expliqué à la foule ce qu’il va faire. Il leur a dit : « L’homme que je vais embrasser, c’est lui ! Arrêtez-le, emmenez-le et gardez-le bien ! »
      45 En arrivant, Judas s’approche tout de suite de Jésus, et il lui dit : « Maître ! » Puis il l’embrasse.
      46 Alors les gens mettent la main sur Jésus et ils l’arrêtent.
      47 Un des disciples prend son épée. Il frappe le serviteur du grand-prêtre et lui coupe l’oreille.
      48 Jésus leur dit : « Vous êtes venus me prendre avec des armes et des bâtons, comme pour arrêter un bandit !
      49 Tous les jours, j’étais avec vous dans le temple et j’enseignais. Pourtant, vous ne m’avez pas arrêté. Mais, de cette façon, ce que les Livres Saints ont dit se réalise. »
      50 Tous les disciples abandonnent Jésus et ils partent en courant.
      51 Un jeune homme suit Jésus. Il est couvert seulement d’un drap. On l’arrête,
      52 mais il laisse le drap et il part en courant, tout nu.
      53 Ils emmènent Jésus chez le grand-prêtre. Là, tous les chefs des prêtres, les anciens et les maîtres de la loi se réunissent.
      54 Pierre suit Jésus de loin et il entre chez le grand-prêtre. Il s’assoit dans la cour avec les serviteurs et il se chauffe près du feu.
      55 Les chefs des prêtres et tout le Tribunal religieux cherchent une raison d’accuser Jésus pour le condamner à mort, mais ils n’en trouvent pas.
      56 En effet, beaucoup de témoins disent des mensonges contre Jésus, mais ils ne sont pas d’accord entre eux.
      57 Quelques-uns se lèvent et ils accusent Jésus en disant ce mensonge :
      58 « Nous l’avons entendu dire : “Je détruirai ce temple que les hommes ont construit. Et en trois jours, j’en bâtirai un autre qui ne sera pas construit par les hommes.” »
      59 Mais même ces témoins-là ne sont pas d’accord entre eux.
      60 Alors le grand-prêtre se lève devant tout le monde et il demande à Jésus : « Tu ne réponds rien ? Qu’est-ce que ces gens disent contre toi ? »
      61 Mais Jésus se tait, il ne répond rien. De nouveau, le grand-prêtre lui demande : « Est-ce que tu es le Messie, le Fils du Dieu que nous adorons ? »
      62 Jésus lui répond : « Oui, je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite du Dieu tout-puissant, et venir parmi les nuages du ciel. »
      63 Alors le grand-prêtre déchire ses vêtements et il dit : « Nous n’avons plus besoin de témoins !
      64 Vous l’avez entendu insulter Dieu. Qu’est-ce que vous en pensez ? » Tout le monde condamne Jésus et dit qu’il doit mourir.
      65 Quelques-uns se mettent à cracher sur lui. Ils couvrent son visage, ils le frappent à coups de poing et lui disent : « Qui t’a frappé ? Devine ! » Les serviteurs prennent Jésus et lui donnent des gifles.
      66 Pierre est en bas, dans la cour. Une servante du grand-prêtre arrive.
      67 Elle voit Pierre qui se chauffe, elle le regarde et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »
      68 Mais Pierre répond : « Non ! Je ne comprends pas et je ne sais pas ce que tu veux dire ! » Ensuite, il va à l’entrée de la cour. Alors un coq chante.
      69 La servante voit Pierre et elle recommence à dire à ceux qui sont là : « Cet homme est un des disciples ! »
      70 Mais Pierre dit encore une fois : « Non ! Pas du tout ! » Un peu plus tard, ceux qui sont là disent de nouveau à Pierre : « Sûrement, tu es un des disciples ! En effet, tu es de Galilée, toi aussi ! »
      71 Pierre se met à dire : « Que Dieu me punisse si je mens ! Je ne connais pas cet homme, je le jure ! »
      72 Au même moment, un coq chante une deuxième fois. Alors Pierre se souvient que Jésus lui a dit : « Avant que le coq chante deux fois, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. » Et Pierre se met à pleurer.
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