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Nouveau Testament et Psaumes en 1 an - Jour 214

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Versets relatifs

    • Marc 15

      1

      Christ devant Pilate. (Marc 15:1-14). Christ est amené pour être crucifié. (Marc 15:15-21). La crucifixion. (Marc 15:22-32). La mort de Christ. (Marc 15:33-41). Son corps enseveli. (Marc 15:42-47).

      On lia Christ. Il est bon de se remémorer les liens du Seigneur Jésus : sentons-nous nous-mêmes liés spirituellement à Celui qui fut lié pour nous ! En Le proclamant roi, les Juifs instituèrent en quelque sorte, le royaume de Dieu ; cependant, par leur propre proclamation, ce royaume leur fut repris et donné aux nations.

      Christ répondit à Pilate directement, alors qu’Il ne s’adressa même pas aux faux témoins ; Pilate était d’ailleurs lui-même convaincu de leur corruption. Le procurateur pensa qu'il pouvait en appeler au peuple, et que ce dernier délivrerait Jésus de la main des sacrificateurs. Mais les Juifs étaient de plus en plus agités par les sacrificateurs, et criaient, « crucifie le, crucifie le » ! Jugeons les personnes et les choses, selon leur mérite et la « mesure » qu'offre la Parole de Dieu, ne nous fions pas à la rumeur commune !

      La pensée que personne ne fut jamais traité aussi honteusement que Jésus, le Seul qui fut ici-bas parfaitement sage, saint, et excellent, révèle, par ces évènements dramatiques de la crucifixion, à celui qui reste objectif, la méchanceté de l’homme et son inimitié envers Dieu.

      Abhorrons de plus en plus cette hargne qui marqua la conduite des persécuteurs de Jésus !

      15 Christ aborda la mort sous son aspect le plus terrifiant. Ce supplice était réservé aux plus grands malfaiteurs. La croix et la honte sont ainsi liées. Dieu ayant été déshonoré par le péché de l'homme, Christ Lui donna satisfaction en se soumettant à la plus grande disgrâce qui pouvait émaner de la nature humaine. Cette mort était maudite, comme le mentionnait la loi juive, dans \\#De 21:23\\.

      Les soldats romains se moquèrent de la « royauté » de notre Seigneur Jésus. Les serviteurs, dans le prétoire de la maison du souverain sacrificateur, se moquèrent aussi de Lui, le « Prophète et le Sauveur ». Est-ce qu’une robe de pourpre (ou écarlate) peut être un sujet d'orgueil pour un chrétien, alors qu'elle était un opprobre et une honte sur le dos de Christ ? Il porta la couronne d'épines que nous méritions, afin que nous puissions porter la couronne de gloire, que Lui seul méritait. Nous étions, par le péché, destinés à la honte et au mépris éternel. Cependant, pour nous délivrer, notre Seigneur Jésus Lui-même fut déshonoré et méprisé. Il fut placé au rang des « ouvriers d'iniquité » bien qu'Il n'ait commis aucun péché.

      Les souffrances de notre humble et saint Rédempteur sont une source d'instruction permanente pour le croyant, source dont il ne peut jamais se lasser.

      Ais-je le droit de me plaindre ou de murmurer, en tant que vil pécheur, alors que Jésus a tant souffert ? Dans une situation similaire, céderais-je à la colère, adresserais-je des reproches et des menaces à ceux qui me feraient subir les mêmes injures que celle infligées au Seigneur ?

      22 Le lieu où notre Seigneur Jésus fut crucifié, s’appelait le lieu du crâne ; c'était le lieu habituel où l’on exécutait les condamnés : Christ fut à tous égards, compté parmi les transgresseurs...

      Chaque fois que nous regardons spirituellement à « Christ crucifié », nous devons nous rappeler ce qui était écrit au dessus de Sa tête : il est le Roi, et en tant que tel, nous devons nous soumettre et être Ses sujets, en fait, comme de véritables Israélites. Ils crucifièrent en même temps deux brigands et placèrent Jésus au centre, dans l'intention de Le déshonorer au maximum. Il était annoncé d'avance, dans Esa 53:12*, qu'Il devrait être compté avec les transgresseurs, car Il a été fait « péché » pour nous.

      Même ceux qui passaient par là s'en prenaient à Jésus : ils Lui disaient de descendre de la croix, afin qu'ils croient en Lui ; ces passants restèrent incrédules... En fait Christ leur donna un signe encore plus convaincant de Sa sainteté, lorsqu'Il sortit du tombeau !

      Quand l'homme croît fermement en la Vérité, au travers des souffrances de Christ, il cherche alors le salut avec ferveur ! Avec quelle gratitude il reçoit ensuite l'espoir naissant du pardon et de la vie éternelle, tous deux étant acquis par les souffrances et la mort du Fils de Dieu ! Ce racheté, attristé par le Saint-Esprit, au sujet des Souffrances du Sauveur en Gloire, répand ses pleurs sur ce Dernier, écrasé par les péchés qu’Il supporta à la croix.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      33 Ce texte nous indique qu’il y eut des ténèbres épaisses sur le pays, de midi jusqu'à trois heures de l'après-midi. Les Juifs faisaient le maximum pour anéantir Christ, le « Soleil de Justice ». Ces ténèbres symbolisaient la « nébulosité » sous laquelle était placée l'âme de Christ, véritable « offrande pour le péché ».

      Jésus ne se plaignit pas de l'abandon de Ses disciples, mais de celui de Son Père : c’est en cela qu’Il a été fait « péché » pour nous. Quand l’apôtre Paul devait être offert spirituellement en sacrifice, pour le service des saints, il pouvait se réjouir Philippiens 2:17. Mais le fait d’être offert en sacrifice pour le péché des hommes a un sens complètement différent.

      Au moment où Jésus mourut, le voile du temple fut déchiré de haut en bas. Ceci terrorisa les Juifs incrédules : c’était le signe de l’anéantissement de leur assemblée religieuse et de leur nation ; mais c’était en même temps une consolation pour tous les chrétiens fidèles : cela représentait, par le sang de Jésus, l'ouverture d’une voie nouvelle et vivante vers le « lieu très saint ».

      L'assurance avec laquelle Christ s'est ouvertement adressé à Dieu le Père et a remis Son âme entre Ses mains, semble avoir grandement affecté le centurion. Une vision spirituelle authentique de Christ crucifié, réconciliera le croyant avec la pensée de la mort : en effet, il se languit de voir, d'aimer, de louer, comme il le devrait, ce Sauveur qui fut blessé et percé pour le délivrer de la colère divine à venir !

      42 Ce texte décrit l'ensevelissement de notre Seigneur Jésus. Puissions-nous, par la Grâce, « mourir au péché », de manière similaire, Romains 6:11* !

      Joseph d'Arimathée était un de ceux qui attendaient le Royaume de Dieu. Ceux qui espèrent avoir part aux privilèges de ce Royaume, doivent se confier totalement en Jésus, alors que tout semble anéanti. Dieu a choisi cet homme pour Son service. Une Providence particulière fit évoluer le cours des évènements pour que Pilate fasse vérifier avec exactitude si Jésus était bien mort, afin de prévenir toute simulation éventuelle. Pilate donna donc l'autorisation à Joseph de descendre le corps et d'en faire ce que bon lui semblait.

      Quelques unes des femmes regardèrent où Jésus fût déposé, afin de pouvoir venir oindre Son corps, après le sabbat ; elles n'avaient en effet pas eu le temps de le faire avant. On porta une attention spéciale sur le lieu où se trouvait le sépulcre de Christ, parce qu'Il devait ressusciter.

      Jésus n'abandonne pas ceux qui ont confiance en Lui et qui Le réclament. La mort, privée de son aiguillon, met un terme aux douleurs du croyant, comme elle le fit à celles du Sauveur.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte

    • Marc 15

      1 Dès le matin, les chefs des prêtres tinrent conseil avec les anciens, les spécialistes de la loi et tout le sanhédrin. Après avoir attaché Jésus, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
      2 Pilate l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      3 Les chefs des prêtres portaient contre lui beaucoup d'accusations.
      4 Pilate l'interrogea de nouveau : « Ne réponds-tu rien ? Vois tous les témoignages qu'ils portent contre toi. »
      5 Mais Jésus ne répondit plus rien, ce qui étonna Pilate.
      6 A chaque fête, il relâchait un prisonnier, celui que le peuple réclamait.
      7 Il y avait en prison le dénommé Barabbas avec ses complices, pour un meurtre qu'ils avaient commis lors d'une émeute.
      8 La foule se mit à demander à grands cris ce qu'il avait l’habitude de leur accorder.
      9 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
      10 En effet, il savait que c'était par jalousie que les chefs des prêtres avaient fait arrêter Jésus.
      11 Cependant, les chefs des prêtres excitèrent la foule afin que Pilate leur relâche plutôt Barabbas.
      12 Pilate reprit la parole et leur dit : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »
      13 Ils crièrent de nouveau : « Crucifie-le ! »
      14 « Quel mal a-t-il fait ? » leur dit Pilate. Ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
      15 Voulant satisfaire la foule, Pilate leur relâcha Barabbas et, après avoir fait fouetter Jésus, il le livra à la crucifixion.
      16 Les soldats conduisirent Jésus à l'intérieur de la cour, c'est-à-dire dans le prétoire, et ils rassemblèrent toute la troupe.
      17 Ils lui mirent un habit pourpre et posèrent sur sa tête une couronne d'épines qu'ils avaient tressée.
      18 Puis ils se mirent à le saluer : « Salut, roi des Juifs ! »
      19 Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui et se mettaient à genoux pour se prosterner devant lui.
      20 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui enlevèrent l’habit pourpre, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.
      21 Ils forcèrent un passant qui revenait des champs à porter la croix de Jésus. C’était Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus.
      22 Ils conduisirent Jésus à l'endroit appelé Golgotha, ce qui signifie « lieu du crâne ».
      23 Ils lui donnèrent [à boire] du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.
      24 Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.
      25 C'était neuf heures du matin quand ils le crucifièrent.
      26 L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».
      27 Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
      28 [Ainsi fut accompli ce que dit l'Ecriture : Il a été compté parmi les criminels. ]
      29 Les passants l'insultaient et secouaient la tête en disant : « Hé ! toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours,
      30 sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
      31 Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi, se moquaient aussi entre eux et disaient : « Il en a sauvé d'autres et il ne peut pas se sauver lui-même !
      32 Que le Messie, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions ! » Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi.
      33 A midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu'à trois heures de l'après-midi.
      34 Et à trois heures de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : « Eloï, Eloï, lama sabachthani ? » – ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      35 Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l'avoir entendu, disaient : « Voici qu'il appelle Elie. »
      36 Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre ; il la fixa à un roseau et lui donna à boire en disant : « Laissez donc, voyons si Elie viendra le descendre de là. »
      37 Cependant, Jésus poussa un grand cri et expira.
      38 Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas.
      39 Quand l’officier romain qui se tenait en face de Jésus [entendit son cri et] le vit expirer de cette manière, il dit : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »
      40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le jeune et de Joses, ainsi que Salomé,
      41 qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée, et beaucoup d’autres femmes qui étaient aussi montées avec lui à Jérusalem.
      42 Le soir venu, comme c'était le jour de la préparation, c'est-à-dire la veille du sabbat,
      43 Joseph d'Arimathée arriva. C’était un membre éminent du conseil, qui attendait lui aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate pour demander le corps de Jésus.
      44 Pilate s'étonna qu'il soit déjà mort ; il fit venir l’officier et lui demanda si Jésus était mort depuis longtemps.
      45 Une fois renseigné par l’officier, il fit remettre le corps à Joseph.
      46 Joseph acheta un drap de lin, descendit Jésus de la croix, l'enveloppa dans le drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche. Puis il roula une pierre à l'entrée du tombeau.
      47 Marie de Magdala et Marie la mère de Joses regardaient où l’on déposait Jésus.
    • Marc 15

      1 Dès l’aube, les chefs des *prêtres tinrent conseil avec les responsables du peuple, les *spécialistes de la Loi, et tout le *Grand-Conseil. Ils firent enchaîner Jésus, l’emmenèrent et le remirent entre les mains de *Pilate.
      2 Pilate l’interrogea : —Es-tu le roi des *Juifs ? —Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus.
      3 Les chefs des prêtres portèrent contre lui de nombreuses accusations.
      4 Pilate l’interrogea de nouveau et lui dit : —Eh bien ! Tu ne réponds rien ? Tu as entendu toutes les accusations qu’ils portent contre toi ?
      5 Mais, au grand étonnement de Pilate, Jésus ne répondit plus rien.
      6 A chaque fête de la *Pâque, Pilate relâchait un prisonnier, celui que le peuple réclamait.
      7 Or, à ce moment-là, il y avait sous les verrous le nommé Barabbas avec les agitateurs qui avaient commis un meurtre au cours d’une émeute.
      8 La foule monta donc au prétoire et se mit à réclamer la faveur que le gouverneur lui accordait d’habitude.
      9 Pilate répondit : —Voulez-vous que je vous relâche le roi des *Juifs ?
      10 Il s’était rendu compte, en effet, que les chefs des *prêtres lui avaient livré Jésus par jalousie.
      11 Mais les chefs des prêtres persuadèrent la foule de demander qu’il libère plutôt Barabbas.
      12 —Mais alors, insista Pilate, que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ?
      13 De nouveau, ils crièrent : —Crucifie-le !
      14 —Qu’a-t-il fait de mal ? Eux, cependant, crièrent de plus en plus fort : —Crucifie-le !
      15 Alors Pilate, voulant donner satisfaction à la foule, leur relâcha Barabbas et, après avoir fait battre Jésus à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie.
      16 Les soldats emmenèrent Jésus dans la cour intérieure du palais et firent venir toute la cohorte.
      17 Alors ils le revêtirent d’un manteau de couleur pourpre et lui posèrent une couronne tressée de rameaux épineux.
      18 Puis ils le saluèrent en disant : —Salut, roi des Juifs !
      19 Ils le frappaient à la tête avec un roseau et crachaient sur lui, s’agenouillaient et se prosternaient devant lui.
      20 Quand ils eurent fini de se moquer de lui, ils lui arrachèrent le manteau de couleur pourpre, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent hors de la ville pour le crucifier.
      21 Ils obligèrent un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, à porter la croix de Jésus.
      22 Et ils amenèrent Jésus au lieu appelé Golgotha (ce qui signifie « lieu du Crâne »).
      23 Ils lui donnèrent du vin additionné de *myrrhe, mais il n’en prit pas.
      24 Ils le clouèrent sur la croix. Puis ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort ce qui reviendrait à chacun.
      25 Il était environ neuf heures du matin quand ils le crucifièrent.
      26 L’écriteau sur lequel était inscrit le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».
      27 Avec Jésus, ils crucifièrent deux brigands, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.
      29 Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête, et criaient : —Hé ! toi qui démolis le *Temple et qui le reconstruis en trois jours,
      30 sauve-toi toi-même : descends de la croix !
      31 De même aussi les chefs des *prêtres se moquaient de lui avec les *spécialistes de la Loi ; ils se disaient entre eux : —Dire qu’il a sauvé les autres et qu’il est incapable de se sauver lui-même !
      32 Lui ! Le *Messie ! Le roi d’*Israël ! Qu’il descende donc de la croix : alors nous verrons, et nous croirons ! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient aussi.
      33 A midi, le pays tout entier fut plongé dans l’obscurité, et cela dura jusqu’à trois heures de l’après-midi.
      34 Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte : —Eli, Eli, lama sabachthani ? ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné  ?
      35 En entendant ces paroles, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : —Voilà qu’il appelle Elie.
      36 Un homme courut imbiber une éponge de vinaigre, la piqua au bout d’un roseau et la présenta à Jésus pour qu’il boive, en disant : —Laissez-moi faire ! On va bien voir si Elie vient le tirer de là.
      37 Mais Jésus poussa un grand cri et expira.
      38 Alors, le rideau du *Temple se déchira en deux, de haut en bas.
      39 Voyant de quelle manière il était mort, l’officier romain, qui se tenait en face de Jésus, dit : —Cet homme était vraiment Fils de Dieu !
      40 Il y avait aussi là quelques femmes qui regardaient de loin. Parmi elles, Marie de Magdala, Marie la mère de *Jacques le Jeune et de Joses, ainsi que Salomé.
      41 Quand il était en *Galilée, c’étaient elles qui l’avaient suivi en étant à son service. Il y avait aussi beaucoup d’autres femmes qui étaient montées avec lui à *Jérusalem.
      42 Le soir venu — c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire la veille du *sabbat —
      43 Joseph d’Arimathée arriva. C’était un membre éminent du *Grand-Conseil qui, lui aussi, vivait dans l’attente du *royaume de Dieu. Il eut le courage de se rendre chez *Pilate pour lui demander le corps de Jésus.
      44 Pilate fut surpris d’apprendre que Jésus était déjà mort. Il fit appeler l’officier de service et lui demanda s’il était mort depuis longtemps.
      45 Renseigné par le centurion, il autorisa Joseph à disposer du corps.
      46 Celui-ci, après avoir acheté un drap de lin, descendit le corps de la croix, l’enveloppa dans le drap et le déposa dans un tombeau taillé dans le roc. Puis il roula un bloc de pierre devant l’entrée du tombeau.
      47 Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où il le mettait.
    • Marc 15

      1 Le matin, de bonne heure, les chefs des prêtres se réunissent avec les anciens, les maîtres de la loi et tout le Tribunal religieux, pour prendre une décision. Ils font attacher Jésus, ils l’emmènent et le livrent à Pilate.
      2 Pilate demande à Jésus : « Est-ce que tu es le roi des Juifs ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui le dis. »
      3 Les chefs des prêtres accusent Jésus de beaucoup de choses.
      4 Pilate demande encore à Jésus : « Tu ne réponds rien ? Tu entends tout ce qu’ils disent contre toi ? »
      5 Mais Jésus ne répond plus rien, et Pilate est très étonné.
      6 À chaque fête de Pâque, Pilate libère un prisonnier, celui que la foule veut.
      7 Un homme appelé Barabbas est en prison avec ses camarades. Ils ont tué quelqu’un quand ils se sont révoltés contre les Romains.
      8 La foule arrive chez Pilate. Les gens se mettent à lui demander : « Fais pour nous ce que tu as l’habitude de faire ! »
      9 Pilate leur répond : « Est-ce que vous voulez que je vous libère le roi des Juifs ? »
      10 En effet, Pilate le sait bien : les chefs des prêtres lui ont livré Jésus par jalousie.
      11 Mais les chefs des prêtres poussent la foule à dire : « Libère-nous Barabbas ! »
      12 Pilate leur demande encore : « Qu’est-ce que je vais donc faire de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »
      13 Ils répondent en criant : « Cloue-le sur une croix ! »
      14 Pilate leur dit : « Qu’est-ce qu’il a donc fait de mal ? » Mais ils crient encore plus fort : « Cloue-le sur une croix ! »
      15 Pilate veut faire plaisir à la foule, il leur libère Barabbas. Il fait frapper Jésus à coups de fouet, puis il le livre aux soldats pour qu’ils le clouent sur une croix.
      16 Les soldats amènent Jésus à l’intérieur de la cour, c’est-à-dire dans le palais du gouverneur, et ils appellent toute la troupe.
      17 Pour se moquer de Jésus, ils lui mettent un vêtement en beau tissu rouge. Ils tressent une couronne avec des branches épineuses et ils la posent sur sa tête.
      18 Ils se mettent à le saluer en lui disant : « Salut, roi des Juifs ! »
      19 Ils le frappent sur la tête avec un roseau et ils crachent sur lui. Ils se mettent à genoux pour s’incliner jusqu’à terre devant lui.
      20 Quand ils ont fini de se moquer de lui, ils lui enlèvent le vêtement rouge et ils lui remettent ses habits. Ensuite, ils l’emmènent dehors pour le clouer sur une croix.
      21 Un homme de Cyrène, appelé Simon, le père d’Alexandre et de Rufus, passe par là en revenant des champs. Les soldats l’obligent à porter la croix de Jésus.
      22 Ils conduisent Jésus à un endroit appelé Golgotha, ce qui veut dire « Le lieu du Crâne ».
      23 Ils veulent lui faire boire du vin mélangé avec de la myrrhe. Mais Jésus n’en prend pas.
      24 Ensuite, les soldats le clouent sur une croix. Ils tirent au sort pour savoir qui aura ses vêtements, puis ils les partagent entre eux.
      25 Il est neuf heures du matin quand ils le clouent sur la croix.
      26 Il y a une pancarte qui indique pourquoi Jésus est condamné. Dessus, on a écrit : « Le roi des Juifs ».
      27 Les soldats clouent aussi deux bandits sur des croix, à côté de Jésus : l’un à sa droite et l’autre à sa gauche.
      28 []
      29 Les gens qui passent par là secouent la tête et ils insultent Jésus en disant : « Eh ! Tu voulais détruire le temple et le reconstruire en trois jours !
      30 Eh bien, sauve-toi toi-même en descendant de la croix ! »
      31 De même, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi se moquent de Jésus. Et ils se disent entre eux : « Il a sauvé les autres, mais il ne peut pas se sauver lui-même !
      32 Maintenant, le Messie, le roi d’Israël, n’a qu’à descendre de la croix ! Si nous voyons cela, alors nous croirons en lui ! » Et ceux qu’on a cloués sur des croix à côté de Jésus l’insultent aussi.
      33 À midi, il fait nuit dans tout le pays, jusqu’à trois heures de l’après-midi.
      34 À trois heures, Jésus crie d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabaktani ? » Cela veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
      35 Parmi ceux qui sont là, certains l’entendent et disent : « Il appelle Élie ! »
      36 L’un d’eux part en courant. Il trempe une éponge dans du vinaigre. Il met l’éponge au bout d’un roseau et la présente à Jésus pour qu’il boive. Il dit : « Attendez ! Nous allons voir si Élie vient le descendre de la croix ! »
      37 Mais Jésus pousse un grand cri et il meurt.
      38 Le grand rideau qui est dans le temple se déchire en deux morceaux, depuis le haut jusqu’en bas.
      39 L’officier romain qui est en face de Jésus voit comment il est mort et il dit : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
      40 Quelques femmes aussi sont là et elles regardent de loin. Parmi elles, il y a Marie de Magdala, Marie, la mère de Jacques le Jeune et de José, et Salomé.
      41 Elles ont suivi Jésus et l’ont servi quand il était en Galilée. Il y a là aussi beaucoup d’autres femmes qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
      42 Le soir est déjà là. C’est le jour où on prépare la fête, c’est-à-dire le jour avant le sabbat.
      43 Joseph, de la ville d’Arimathée, arrive. C’est un notable du Tribunal religieux. Il attend, lui aussi, le Royaume de Dieu. Courageusement, il va chez Pilate et il lui demande le corps de Jésus.
      44 Pilate est étonné d’apprendre que Jésus est déjà mort. Il fait venir l’officier romain et lui pose cette question : « Est-ce qu’il est mort depuis longtemps ? »
      45 L’officier romain le renseigne, puis Pilate permet à Joseph de prendre le corps de Jésus.
      46 Joseph achète un drap. Il descend le corps de la croix, il l’enveloppe dans le drap et le met dans une tombe creusée dans le rocher. Ensuite, il roule une grosse pierre pour fermer l’entrée de la tombe.
      47 Marie de Magdala et Marie, mère de José, regardent l’endroit où on met Jésus.
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