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Nouveau Testament et Psaumes en 1 an - Jour 340

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Versets relatifs

    • Luc 20

      1 Un de ces jours-là, pendant que Jésus enseignait le peuple dans la cour du *Temple et lui annonçait la Bonne Nouvelle, les chefs des *prêtres survinrent avec les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple
      2 et ils l’interpellèrent en ces termes : —Dis-nous de quel droit tu agis ainsi. Ou bien, qui est celui qui t’a donné ce droit ?
      3 —Moi aussi, j’ai une question à vous poser, répliqua Jésus. A vous de répondre :
      4 De qui Jean tenait-il son mandat pour baptiser ? De Dieu ou des hommes ?
      5 Ils se mirent à raisonner entre eux : Si nous disons : « De Dieu », il va nous demander : « Pourquoi n’avez-vous pas cru en lui ? »
      6 Mais si nous répondons : « Des hommes », tout le peuple va nous tuer à coups de pierres, car ces gens-là sont tous convaincus que Jean était un *prophète.
      7 Ils répondirent donc qu’ils ne savaient pas d’où Jean tenait son mandat.
      8 —Eh bien, répliqua Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit j’agis comme je le fais.
      9 Il s’adressa ensuite au peuple et se mit à raconter cette *parabole : —Un homme planta une vigne ; il la loua à des vignerons et partit en voyage pour un temps assez long.
      10 Au moment des vendanges, il envoya un serviteur auprès des vignerons afin qu’ils lui remettent une partie du produit de la vigne, mais les vignerons le rouèrent de coups et le renvoyèrent les mains vides.
      11 Le propriétaire leur envoya un autre serviteur. Celui-là aussi, ils le renvoyèrent les mains vides, après l’avoir roué de coups et couvert d’insultes.
      12 Le maître persévéra et leur en envoya un troisième. Celui-là aussi, ils le chassèrent, après l’avoir grièvement blessé.
      13 Le propriétaire du vignoble se dit alors : Que faire ? Je leur enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils du respect pour lui.
      14 Mais quand les vignerons l’aperçurent, ils raisonnèrent ainsi entre eux : « Voilà l’héritier ! Tuons-le, afin que l’héritage nous revienne ! »
      15 Alors ils le traînèrent hors du vignoble et le tuèrent. Comment le propriétaire de la vigne agira-t-il envers eux ?
      16 Il viendra lui-même, fera exécuter ces vignerons et confiera le soin de sa vigne à d’autres. —Pas question ! s’écrièrent les auditeurs de Jésus en entendant cela.
      17 Mais lui, fixant le regard sur eux, leur dit : —Que signifie donc ce texte de l’Ecriture : La pierre rejetée par les constructeurs est devenue la pierre principale, à l’angle de l’édifice.
      18 Celui qui tombera contre cette pierre-là se brisera la nuque, et si elle tombe sur quelqu’un, elle l’écrasera ?
      19 Les *spécialistes de la Loi et les chefs des *prêtres cherchèrent à mettre immédiatement la main sur Jésus, mais ils eurent peur des réactions du peuple. En effet, ils avaient bien compris que c’était eux que Jésus visait par cette parabole.
      20 Dès lors, ils le surveillèrent de près et envoyèrent auprès de lui des agents qui feraient semblant d’être des hommes pieux. Ils devaient le prendre en défaut dans ses paroles. Ainsi ils pourraient le livrer au pouvoir et à l’autorité du gouverneur romain.
      21 Ces gens-là l’abordèrent donc : —Maître, nous savons que tu dis la vérité et que tu enseignes en toute droiture ; tu ne tiens pas compte de la position sociale des gens, mais c’est en toute vérité que tu enseignes comment Dieu nous demande de vivre.
      22 Eh bien, dis-nous, si oui ou non, nous avons le droit de payer des impôts à César ?
      23 Connaissant leur fourberie, Jésus leur répondit :
      24 —Montrez-moi une pièce d’argent ! De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ? —De César.
      25 —Eh bien ! leur dit-il, rendez à César ce qui revient à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu.
      26 Ils furent incapables de le prendre en défaut dans les propos qu’il tenait devant le peuple et, décontenancés par sa réponse, ils ne trouvèrent rien à répliquer.
      27 Quelques *sadducéens, qui nient que les morts ressuscitent, vinrent trouver Jésus. Ils lui posèrent la question suivante :
      28 —Maître, dans ses écrits, *Moïse nous a laissé ce commandement : Si un homme vient à mourir, en laissant une femme mais pas d’enfant, son frère doit épouser la veuve pour donner une descendance au défunt.
      29 Or, il y avait sept frères. L’aîné se maria, et il mourut sans laisser d’enfant.
      30 Le second, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi de suite jusqu’au septième ;
      31 et ils moururent tous les sept sans avoir eu d’enfant.
      32 En fin de compte, la femme mourut elle aussi.
      33 Eh bien, cette femme, à la résurrection, duquel des sept frères sera-t-elle la femme ? Car ils l’ont tous eue pour épouse.
      34 Jésus leur dit : —Dans le monde présent, hommes et femmes se marient.
      35 Mais ceux qui seront jugés dignes de ressusciter d’entre les morts pour faire partie du monde à venir, ne se marieront plus.
      36 Ils ne pourront pas non plus mourir, parce qu’ils seront comme les *anges, et ils seront fils de Dieu, puisqu’ils seront ressuscités.
      37 Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même l’a indiqué, lorsqu’il est question du buisson ardent : en effet, il appelle le Seigneur le Dieu d’*Abraham, le Dieu d’*Isaac et le Dieu de *Jacob.
      38 Or, Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants ; c’est donc bien que, pour lui, les patriarches sont tous les trois vivants.
      39 Là-dessus, quelques *spécialistes de la Loi prirent la parole : —Tu as bien répondu, Maître.
      40 Car ils n’osaient plus lui poser de questions.
      41 Jésus les interrogea à son tour : —Comment se fait-il que l’on dise que le *Messie doit être un descendant de *David ?
      42 Car David lui-même déclare dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite,
      43 jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis comme un escabeau sous tes pieds.
      44 David appelle le Messie son Seigneur : comment celui-ci peut-il être son descendant ?
      45 Tandis que la foule l’écoutait, il dit à ses *disciples :
      46 —Gardez-vous des spécialistes de la Loi qui aiment à parader en costumes de cérémonie, qui affectionnent qu’on les salue sur les places publiques, qui veulent les sièges d’honneur dans les *synagogues et les meilleures places dans les banquets.
      47 Ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant de longues prières pour l’apparence. Leur condamnation n’en sera que plus sévère.
    • Luc 20

      1

      La question des sacrificateurs et des scribes sur l'autorité de Christ. (Luc 20:1-8)
      La parabole des vignerons. (Luc 20:9-19)
      Le tribut à César. (Luc 20:20-26)
      À propos de la résurrection. (Luc 20:27-38)
      Les scribes réduits au silence. (Luc 20:39-47)

      Les hommes prétendent examiner souvent les évidences de la Parole de Dieu et la vérité de l'Évangile, alors qu'en fait, ils ne font que chercher des excuses à leur propre incrédulité et à leur désobéissance.

      Christ répondit à ces principaux sacrificateurs et ces scribes, par le biais d’une question claire, concernant le baptême de Jean, question à laquelle tout le monde pouvait répondre. Tous savaient que ce baptême venait du ciel, et que rien de terrestre ne s'y attachait. Ceux qui masquent aux autres leurs connaissances de la Parole, se voient rapidement privés par le ciel de toute « croissance spirituelle ».

      Il était juste que Christ refuse de donner une explication de Son autorité à ceux qui savaient que le baptême de Jean venait du ciel : ces derniers ne croyaient pas en Lui.

      9 Christ prononça cette parabole contre ceux qui avaient résolu de ne pas reconnaître Son autorité, alors que cette dernière était manifeste et évidente.

      Combien de personnes ressemblent à ces Juifs qui assassinèrent les prophètes et qui crucifièrent Christ : elles ne désirent que vivre selon leur convoitise, sans retenue, éprouvant de l’inimitié contre Dieu, en ayant de l’aversion pour Son service !

      Que tous ceux qui ont la faveur de recevoir la Parole de Dieu, puissent veiller à en faire bon usage, pour leur avantage ! Ceux qui rejettent le Fils, comme ceux qui professent Le révérer, sans en montrer le fruit au moment opportun, connaîtront une terrible ruine.

      Bien que les pharisiens aient reconnu que le châtiment évoqué dans cette parabole soit juste, ils ne pouvaient supporter cet enseignement. Quelle folie de voir les pécheurs persévérer dans leurs chemins coupables, alors qu'ils savent pertinemment qu’ils ne les mèneront qu’à la destruction...

      20 Ceux qui sont les plus perfides à l’encontre de l’enseignement de Christ et de l’Évangile, ne peuvent pas en réalité Le tromper. Jésus n’a pas donné à Ses opposants une réponse directe à leurs propos, mais les a blâmés d’avoir voulu Le piéger par des questions hypocrites ; Ses ennemis ne trouvèrent aucune parole qui soit susceptible de provoquer l’opposition du peuple contre les autorités locales.

      La Sagesse, Celle qui vient « d'en haut », dirigera tous ceux qui enseignent vraiment les voies divines, afin d’éviter tous les pièges disposés à leur encontre par leurs opposants ; Elle nous enseignera notre devoir envers Dieu, envers nos dirigeants et notre prochain, d'une façon si claire, que nos antagonistes éventuels ne trouveront rien à nous reprocher !

      27 Il est fréquent de constater que ceux qui ne pensent qu’à ébranler les vérités divines, se trouvent en fait confrontés à des difficultés, ne serait-ce que pour les comprendre !

      Nous nous méprenons et nous faisons du tort à la Vérité de Christ, quand nous forgeons nos opinions spirituelles d’après les notions de ce monde. Il existe en fait plusieurs mondes : celui qui est présent et visible, ainsi qu’un autre, invisible ; que chacun puisse bien les comparer et fonder son « espérance spirituelle » sur le meilleur !

      Les croyants connaitront la résurrection, une résurrection merveilleuse. Nous ne pouvons imaginer le sort réservé aux habitants de ce monde, 1Corinthiens 2:9.

      Ceux qui sont « entrés dans la joie de leur Seigneur », dans les cieux, connaissent pleinement la félicité céleste ; lorsque la sainteté parvient à un certain degré de perfection, aucune occasion ne peut nous inciter à pécher. Lorsque Dieu a révélé Son Nom aux patriarches bibliques, Il leur montrait qu’Il était à la fois le Dieu Tout-puissant, Ge 17:1 et « leur très grande Récompense », Ge 15:1. Dans toute l'ampleur de Son entreprise ici-bas, Dieu n'a jamais atteint Ses limites ; dans la dispensation future, celle du Royaume de Dieu, toutes Ses promesses s’accompliront en totalité.

      39 Les scribes approuvèrent la réponse que Christ fit aux sadducéens, au sujet de la résurrection, mais ils furent réduits au silence par une simple question, à propos du Messie.

      Christ, en tant que Dieu, était le Seigneur de David, mais en tant qu’homme, Il était le fils de ce dernier.

      Les scribes devaient s’attendre à recevoir un jugement plus sévère : d’abord à cause de leur escroquerie envers les pauvres veuves, mais aussi pour leur abus de « religiosité », en particulier dans leurs prières, par lesquelles ils cherchaient à satisfaire leurs convoitises.

      Une piété simulée est un « double péché ». Implorons Dieu de nous garder de tout orgueil, de toute ambition inconsidérée, de toute cupidité, et de tout mal ; qu'Il nous apprenne à rechercher l’honneur que Lui seul peut nous accorder !

    • Luc 20

      1 Un de ces jours-là, Jésus enseignait le peuple dans le temple et annonçait la bonne nouvelle. Les [chefs des] prêtres et les spécialistes de la loi, avec les anciens, survinrent alors
      2 et lui dirent : « Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, ou qui t’a donné cette autorité. »
      3 Il leur répondit : « Je vous poserai moi aussi une question. Dites-moi,
      4 le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? »
      5 Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : « Si nous répondons : ‘Du ciel’, il dira : ‘Pourquoi n'avez-vous pas cru en lui ?’
      6 Et si nous répondons : ‘Des hommes’, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète. »
      7 Alors ils répondirent qu'ils ne savaient pas d'où il venait.
      8 Jésus leur dit : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses. »
      9 Il se mit ensuite à dire cette parabole au peuple : « Un homme planta une vigne, la loua à des vignerons et quitta pour longtemps le pays.
      10 Le moment venu, il envoya un serviteur vers les vignerons pour qu'ils lui donnent sa part de récolte de la vigne. Mais les vignerons le battirent et le renvoyèrent les mains vides.
      11 Il envoya encore un autre serviteur ; ils le battirent lui aussi, l'insultèrent et le renvoyèrent les mains vides.
      12 Il en envoya encore un troisième, mais ils le blessèrent aussi et le chassèrent.
      13 Le maître de la vigne se dit alors : ‘Que faire ? J'enverrai mon fils bien-aimé, peut-être [en le voyant] auront-ils du respect pour lui.’
      14 Mais quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux et dirent : ‘Voilà l'héritier. Tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.’
      15 Ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Maintenant, que leur fera donc le maître de la vigne ?
      16 Il viendra, fera mourir ces vignerons et donnera la vigne à d'autres. » En entendant cela, ils dirent : « Certainement pas ! »
      17 Mais Jésus jeta les regards sur eux et dit : « Que signifie donc ce qui est écrit : La pierre qu'ont rejetée ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire ?
      18 Toute personne qui tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. »
      19 Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi cherchèrent à l'arrêter au moment même, mais ils redoutaient les réactions [du peuple]. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.
      20 Ils se mirent à observer Jésus et ils envoyèrent des hommes qui faisaient semblant d'être des justes pour le prendre au piège de ses propres paroles, afin de le livrer au pouvoir et à l'autorité du gouverneur.
      21 Ils lui posèrent cette question : « Maître, nous savons que tu parles et enseignes avec droiture et que tu ne tiens pas compte de l'apparence, mais que tu enseignes le chemin de Dieu en toute vérité.
      22 Nous est-il permis, ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? »
      23 Jésus discerna leur ruse et leur répondit : « [Pourquoi me tendez-vous un piège ? ]
      24 Montrez-moi une pièce de monnaie. De qui porte-t-elle l'effigie et l'inscription ? » « De l'empereur », répondirent-ils.
      25 Alors il leur dit : « Rendez donc à l’empereur ce qui est à l’empereur et à Dieu ce qui est à Dieu. »
      26 Ils ne purent pas le prendre en défaut dans ce qu’il disait devant le peuple ; étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.
      27 Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, s'approchèrent et posèrent à Jésus cette question :
      28 « Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si un homme marié meurt sans avoir d'enfants, son frère épousera la veuve et donnera une descendance à son frère.
      29 Or, il y avait sept frères. Le premier s’est marié et est mort sans enfants.
      30 Le deuxième [a épousé la veuve et est mort sans enfants],
      31 puis le troisième l’a épousée ; il en est allé de même pour les sept : ils sont morts sans laisser d'enfants.
      32 Enfin, la femme est morte aussi.
      33 A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme ? En effet, les sept l'ont eue pour épouse. »
      34 Jésus leur répondit : « Les hommes et les femmes de ce monde se marient,
      35 mais celles et ceux qui seront jugés dignes de prendre part au monde à venir et à la résurrection ne se marieront pas.
      36 Ils ne pourront pas non plus mourir, car ils seront semblables aux anges, et ils seront enfants de Dieu en tant qu’enfants de la résurrection.
      37 Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moïse a indiqué, dans l'épisode du buisson, quand il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.
      38 Or Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants, car tous sont vivants pour lui. »
      39 Quelques spécialistes de la loi prirent la parole et dirent : « Maître, tu as bien parlé »,
      40 et ils n'osaient plus lui poser aucune question.
      41 Alors Jésus leur dit : « Comment peut-on dire que le Messie est le fils de David ?
      42 David lui-même dit [en effet] dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : ‘Assieds-toi à ma droite
      43 jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis ton marchepied.’
      44 David l'appelle donc Seigneur. Comment peut-il être son fils ? »
      45 Tandis que tout le peuple l'écoutait, il dit à ses disciples :
      46 « Méfiez-vous des spécialistes de la loi qui aiment se promener en longues robes et être salués sur les places publiques ; ils recherchent les sièges d'honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les festins ;
      47 ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement. »
    • Luc 20

      1 Un jour que Jésus enseignait le peuple dans le temple, et qu'il annonçait l'Évangile, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, étant survenus,
      2 Lui parlèrent et lui dirent : Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, et qui est celui qui t'a donné cette autorité ?
      3 Il répondit et leur dit : Je vous demanderai aussi une chose ; dites-la-moi :
      4 Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ?
      5 Or, ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes : Si nous disons : Du ciel, il dira : Pourquoi donc n'y avez-vous pas cru ?
      6 Et si nous disons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera ; car il est persuadé que Jean est un prophète.
      7 C'est pourquoi ils répondirent qu'ils ne savaient d'où il venait.
      8 Et Jésus leur dit : Je ne vous dirai pas non plus par quelle autorité je fais ces choses.
      9 Alors il se mit à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, et la loua à des vignerons, et fut longtemps absent.
      10 Et la saison étant venue, il envoya un serviteur vers les vignerons, afin qu'ils lui donnassent du fruit de la vigne ; mais les vignerons l'ayant battu, le renvoyèrent à vide.
      11 Et il envoya encore un autre serviteur ; mais l'ayant aussi battu et traité outrageusement, ils le renvoyèrent à vide.
      12 Il en envoya encore un troisième, mais ils le blessèrent aussi, et le chassèrent.
      13 Le maître de la vigne dit alors : Que ferai-je ? J'enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être qu'en le voyant ils le respecteront.
      14 Mais les vignerons l'ayant vu, raisonnèrent ainsi entre eux, disant : Celui-ci est l'héritier ; venez, tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.
      15 Et l'ayant jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que fera donc le maître de la vigne ?
      16 Il viendra, et fera périr ces vignerons et il donnera la vigne à d'autres. Les Juifs ayant entendu cela, dirent :
      17 Qu'ainsi n'advienne ! Alors Jésus les regardant, leur dit : Que veut donc dire ce qui est écrit : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale pierre de l'angle ?
      18 Quiconque tombera sur cette pierre sera brisé, et elle écrasera celui sur qui elle tombera.
      19 Alors les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à l'heure même à jeter les mains sur lui ; car ils avaient reconnu qu'il avait dit cette parabole contre eux ; mais ils craignirent le peuple.
      20 C'est pourquoi, l'observant de près, ils apostèrent des gens qui contrefaisaient les gens de bien, pour le surprendre dans ses paroles, afin de le livrer au magistrat et au pouvoir du gouverneur.
      21 Ces gens lui adressèrent cette question : Maître, nous savons que tu parles et enseignes avec droiture, et que, sans faire acception de personne, tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.
      22 Nous est-il permis de payer le tribut à César, ou non ?
      23 Mais Jésus comprenant leur artifice, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ?
      24 Montrez-moi un denier. De qui a-t-il l'image et l'inscription ? Ils répondirent : De César.
      25 Et il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
      26 Et ils ne purent le surprendre dans ses paroles devant le peuple ; mais, s'étonnant de sa réponse, ils se turent.
      27 Alors quelques-uns d'entre les sadducéens, qui nient la résurrection, s'étant approchés, l'interrogèrent en disant :
      28 Maître, Moïse nous a prescrit, que si le frère de quelqu'un est mort ayant une femme et qu'il soit mort sans enfants, son frère prenne sa femme et suscite lignée à son frère.
      29 Or, il y avait sept frères. Le premier ayant épousé une femme, mourut sans enfants.
      30 Le second épousa sa femme, et mourut sans enfants.
      31 Puis le troisième l'épousa aussi, et tous les sept de même ; et ils moururent sans laisser d'enfants.
      32 Après eux tous la femme mourut aussi.
      33 Duquel donc d'entre eux sera-t-elle femme à la résurrection ? Car les sept l'ont épousée.
      34 Jésus leur répondit : Les enfants de ce siècle se marient, et donnent en mariage.
      35 Mais ceux qui seront jugés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts, ne se marieront ni ne donneront en mariage.
      36 Car ils ne pourront non plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront enfants de Dieu, étant enfants de la résurrection.
      37 Et, que les morts ressuscitent, c'est ce que montre aussi Moïse quand il nomme, au buisson ardent, le Seigneur, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.
      38 Or, Dieu n'est point le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants ; car tous vivent devant lui.
      39 Et quelques-uns des scribes prenant la parole, dirent : Maître tu as bien parlé.
      40 Et ils n'osaient plus lui faire aucune question.
      41 Alors il leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils de David ?
      42 Et David lui-même dit dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite,
      43 Jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds.
      44 Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ?
      45 Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses disciples :
      46 Gardez-vous des scribes qui se plaisent à se promener en longues robes, et qui aiment les salutations dans les places, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ;
      47 Qui dévorent les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; ils encourront une plus grande condamnation.
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