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Nouveau Testament et Psaumes en 1 an - Jour 348

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Versets relatifs

    • Jean 4

      1

      Départ de Christ en Galilée. (Jean 4:1-3)
      Sa rencontre avec la femme samaritaine. (Jean 4:4-26)
      Les effets de la conversation de Christ, avec la Samaritaine. (Jean 4:27-42)
      Christ guérit le fils de l'officier du roi. (Jean 4:43-54)

      Jésus prêchait davantage qu'Il ne baptisait, ce qui était de loin excellent, 1Corinthiens 1:17 car Il honorait Ses disciples, en les faisant baptiser eux-mêmes.

      Jésus nous apprend ainsi que le bénéfice des sacrements, en l’occurrence le baptême, ne dépend aucunement de la main qui les administre.

      4 Il y avait une haine farouche entre les Samaritains et les Juifs. La route qu’empruntait Christ, de la Judée à la Galilée, passait par la Samarie...

      Nous ne devrions pas nous rendre dans les lieux où la tentation nous guette, sauf quand un besoin spécifique s'en fait sentir ; en de tels cas, nous ne devons pas y demeurer, mais nous hâter de les traverser !

      Nous voyons dans ce texte le Seigneur Jésus, très fatigué par le voyage qu’Il venait d’effectuer. Nous pouvons voir, par ce fait, qu'Il avait vraiment revêtu notre nature humaine. La lassitude et la peine vont de pair avec le péché ; Christ, ayant été fait « malédiction » pour nous, a été soumis aux effets du péché, entré dans le monde. De plus, Il était relativement pauvre, et effectuait donc tous Ses voyages à pied. Étant fatigué, Il s'assit sur la margelle d’un puits ; Il n'avait pas de lieu précis pour se reposer. Il se tint donc là, comme le ferait un passant fatigué, assis sur un banc.

      Il est certain que nous devrions revêtir avec empressement l’humilité qu’avait le Fils de Dieu en de telles circonstances. Christ demanda de l'eau à cette femme de la Samarie. Elle fut d’abord surprise par l’absence d’inimitié de Jésus, à son égard. Certaines personnes étonnent leurs interlocuteurs par leur simplicité. Christ saisit ainsi l'occasion pour enseigner le chemin du salut à cette Samaritaine : Il a converti cette femme, en lui exposant son ignorance, sa culpabilité et son besoin d’accepter un Sauveur.

      L’eau vive mentionnée dans ce texte signifie l'Esprit. Par cette analogie, s’accomplissait la bénédiction du Messie, promise dans l'Ancien Testament. Les grâces de l'Esprit, et ses consolations, étanchent la soif de l'âme, celle qui reconnaît sa propre nature et son besoin. Cette femme comprit littéralement ce que Jésus mentionnait de manière imagée.

      Christ montre que l'eau de ce puits de Jacob ne pouvait fournir qu'une satisfaction passagère. Quelles que soient les « eaux de consolation » que nous pouvons boire, nous aurons toujours soif. Mais quiconque reçoit l'Esprit de la Grâce, en bénéficiant des consolations de l'Évangile, ne manquera plus jamais de rien qui puisse satisfaire abondamment son âme !

      Le cœur de l’homme n’aspire qu'à des fins charnelles. « Donne-moi de cette eau », demanda cette femme à Jésus ; elle ne fit pas cette requête pour avoir la vie éternelle, (ce que Christ proposait), mais afin de ne plus être obligée venir puiser en ce lieu. L'esprit charnel est très ingénieux pour écarter ou étouffer toute conviction spirituelle. Jésus condamna alors la conscience de cette femme, en lui donnant des détails très précis sur sa vie privée ! Il blâma sévèrement sa conduite.

      La femme reconnut alors que Christ était un prophète. La puissance de Sa parole, qui sonde le cœur et qui révèle à la conscience des secrets « intimes », est une preuve de l’autorité divine. Cette Parole devrait nous faire réfléchir, et nous faire comprendre que tout ce qui peut nous préoccuper sur terre n’est que passager.

      L'objet de l'adoration doit demeurer toujours le même : Dieu, notre Père. Nous devons rechercher à revêtir une certaine « décence spirituelle », quand nous nous présentons devant le Seigneur, pour notre adoration ou notre culte ; peu importe notre préférence pour ce lieu de culte, tant que nous respectons la Sainteté et l'approbation de Dieu.

      D’après la réponse de cette femme, on pouvait déduire que les Juifs étaient sincères quant à leur attente du Messie. Ceux qui, par les Écritures, ont discerné Dieu, savent Qui ils adorent. Le message du salut venait des Juifs ; il est parvenu aux autres nations par leur intermédiaire. Christ préférait le culte des Juifs à celui des Samaritains ; Il annonce ensuite que ce dernier allait bientôt disparaître : Dieu était sur le point d'être révélé, en tant que Père de tous les croyants, de toutes les nations !

      Lorsque l’homme est placé sous l'influence du Saint-Esprit, il doit adorer Dieu, et rester en communion avec Lui. Les différentes affections spirituelles, révélées dans des prières ferventes, des supplications, et des actions de grâces, composent l'adoration d'un cœur droit, en lequel Dieu prend plaisir et est glorifié.

      La femme attendait patiemment la venue du Messie. Christ lui dit : je le suis, Moi qui te parle. Elle n’était qu’une étrangère, une Samaritaine hostile ; le simple fait de s’adresser à un Juif pouvait être considéré comme une disgrâce pour notre Seigneur Jésus. Cependant, ce Dernier se révéla à cette femme plus qu'Il ne l'avait fait jusqu’à présent, à l'un quelconque de Ses disciples.

      Aucun de nos péchés ne peut empêcher d’être accepté par Jésus, à condition de nous humilier devant Lui, et de croire qu’Il est véritablement le Christ, le Sauveur du monde !

      27 Les disciples étaient étonnés de voir Christ parler ainsi avec une Samaritaine. Ils savaient cependant que c'était pour de bonnes raisons, dans de bonnes intentions.

      Lorsque des difficultés surgissent ici-bas et nous découragent, malgré le soutien que peuvent procurer la Parole et la Providence divines, il est bon de nous rappeler que toutes les œuvres et toutes les paroles de Jésus-Christ sont parfaites.

      Deux éléments impressionnèrent cette Samaritaine : 1) L'ampleur de la connaissance de Jésus ; Il connaît en effet toutes les pensées, les paroles et les actions de chacun. 2) La puissance de Sa Parole ; Jésus a dénoncé les péchés secrets de cette femme, avec puissance et autorité.

      Cette Samaritaine porta toute son attention sur les réponses que lui donna Jésus ; beaucoup d gens auraient pensé qu'elle aurait éprouvé de la honte, suite aux révélations du Seigneur sur sa vie privée ; en fait, la « connaissance de Christ » en laquelle nous sommes conduits par la condamnation de notre péché, est ce qui il y a de plus bénéfique et salutaire.

      Les disciples vinrent ensuite vers Jésus : ceux qui veulent connaître Christ, doivent Le rencontrer, là où est proclamé Son Nom. Notre Maître nous a laissé un exemple, pour que nous puissions apprendre à faire la volonté de Dieu, comme Il le faisait Lui-même, avec diligence, en en recherchant tout bénéfice, joie et plaisir.

      Christ compare Son œuvre, à la moisson. Nous voyons dans ce texte que cette dernière était proche ; il en était ainsi pour l'Évangile qui commençait à être proclamé par le Maître. La période de la moisson est synonyme de grande occupation ; tous doivent être alors à l'ouvrage. Le temps de la moisson est court : ce travail doit être fait à un moment précis, ni trop tôt, ni trop tard ; il en est de même pour « le temps » de l'évangile : il est en quelque sorte « une saison », qui, une fois passée, ne peut pas être « rattrapée ».

      Dieu utilise quelquefois des instruments modestes et étonnants pour initier et exécuter une bonne œuvre. Notre Sauveur, en enseignant cette pauvre femme, a répandu la connaissance de Sa Parole sur une ville entière. Bénis soient ceux qui ne pèchent pas contre Christ. Ils sont enseignés par Dieu et sont vraiment désireux d'apprendre davantage. Cela devrait motiver notre louange et notre amour pour Christ et Sa Parole, une fois tous nos préjugés vaincus.

      La foi des disciples fut alors affermie : ils crurent vraiment que Jésus était le Sauveur, non seulement des Juifs, mais du monde entier. Puissions-nous avoir cette même certitude : « nous savons qu'Il est vraiment le Sauveur du monde » ! Appuyons-nous sur ce fondement : « car nous L'avons entendu nous-mêmes » ? jean 4:42* !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      43 Le père, mentionné dans ce texte, était un dignitaire dont le fils était malade. Les honneurs et les titres en ce monde, ne sont pas une « garantie » contre la maladie et la mort. Même les plus grands hommes ici-bas, doivent se revêtir d’humilité pour se tourner vers Dieu !

      Ce dignitaire n'a pas cessé de présenter sa demande de guérison au Seigneur, jusqu'à obtenir gain de cause. Il a toutefois d’abord découvert la propre faiblesse de sa foi en la Puissance de Christ.

      Il est parfois difficile de nous imaginer que la notion de temps et la distance qui peuvent nous séparer les uns des autres ne peuvent pas faire obstacle à la Connaissance, à la Miséricorde et à la Puissance de notre Seigneur Jésus.

      Christ rassura cet homme, par une réponse pleine de paix : « Ton fils vit », ce qui s’avéra exact. Le père rentra chez lui, ce qui montrait l’authenticité de sa foi car étant pleinement satisfait par cette réponse de Jésus, il ne se précipita pas pour regagner de nuit son domicile, mais il prit le chemin du retour en toute quiétude. Ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui annoncèrent la guérison de l'enfant.

      De bonnes nouvelles sont souvent annoncées à ceux qui placent leur espérance dans la Parole de Dieu ! Appliquons-nous à examiner l’accomplissement des promesses de Jésus, cela ne pourra qu’affermir notre foi !

      La guérison de l’enfant de cette maison, apporta le salut à toute la famille. Nous pouvons voir ainsi, qu’une manifestation de la Puissance de la Parole du Seigneur manifeste le pouvoir de ce Dernier sur notre vie.

      Toute la famille de ce dignitaire crut en Dieu. Cette guérison miraculeuse incita chacun à aimer Jésus. La connaissance de Christ se répand encore au sein des familles, où tous y trouvent alors, la santé et le salut de leur âme !

    • Jean 4

      1 Le bruit se répandit dans la contrée : Jésus fait plus de disciples et baptise davantage que Jean.
      2 À vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il en laissait le soin à ses disciples.
      3 Lorsque Jésus apprit que ce bruit était parvenu aux oreilles des pharisiens, il quitta la Judée et retourna en Galilée.
      4 Il lui fallut donc traverser la Samarie.
      5 C’est ainsi qu’il arriva près d’une bourgade de Samarie nommée Sychar, non loin du champ que Jacob avait jadis donné à son fils Joseph.
      6 C’est là que se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s’assit donc sur la margelle du puits. Il est environ midi.
      7 Une femme samaritaine vient pour puiser de l’eau. Jésus s’adresse à elle : — S’il te plaît, donne-moi un peu d’eau.
      8 Ses disciples sont allés en ville pour acheter de quoi manger.
      9 La femme s’étonne : — Voyons, tu es juif ! Comment se fait-il que tu me demandes à boire, à moi qui suis samaritaine ? Les Juifs, en effet, évitent toute relation avec les Samaritains.
      10 Jésus lui répond : — Si tu savais quel don Dieu veut te faire et si tu connaissais celui qui te demande à boire, c’est toi qui lui aurais fait cette demande et il t’aurait donné de l’eau de source. —
      11 Mais, Seigneur, réplique la femme, tu n’as même pas un seau pour puiser ! Tu sais, le puits est profond. Où la prendrais-tu donc, ton eau de source ?
      12 Tu ne vas pas te prétendre plus fort que notre ancêtre Jacob, à qui nous devons ce puits auquel il a bu lui-même ainsi que ses enfants et ses troupeaux ? —
      13 Celui qui boit de cette eau-ci, reprend Jésus, aura de nouveau soif.
      14 Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle. —
      15 Maître, lui dit alors la femme, donne-moi de cette eau-là, pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus besoin de venir constamment ici pour puiser. —
      16 Va donc chercher ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici. —
      17 Je ne suis pas mariée, lui répond-elle. — Très juste : tu n’es pas mariée,
      18 tu l’as été cinq fois, et l’homme avec lequel tu vis actuellement n’est pas ton mari. Ce que tu as dit là n’est que trop vrai. —
      19 Maître, rétorque la femme, je vois que tu es un prophète.
      20 Dis-moi, qui a raison ? Nos ancêtres adoraient sur cette montagne-ci. Vous autres, vous prétendez que le seul endroit où l’on puisse apporter son culte à Dieu, c’est Jérusalem. —
      21 Crois-moi, lui dit Jésus, le moment viendra où il ne sera plus question de « cette montagne-ci » ni de Jérusalem pour adorer le Père.
      22 De toute façon, vous adorez (un Dieu) que vous ne connaissez pas, tandis que nous adorons (le Dieu) que nous connaissons, car le salut (de l’humanité) sortira du peuple juif.
      23 Mais le temps viendra – non, il est déjà là – où l’Esprit qui révèle la vérité rendra les vrais adorateurs capables d’apporter au Père un culte spirituel et conforme à la vérité. Car le Père cherche des hommes qui l’adorent ainsi.
      24 Dieu est un être spirituel et il faut que ceux qui veulent l’adorer lui rendent un culte qui soit spirituel et conforme à la vérité.
      25 La femme lui dit : — Je sais qu’un jour le Messie doit venir, celui qu’on appelle le Christ. Quand il sera là, il nous expliquera tout. —
      26 Le Messie, c’est moi, moi qui te parle, lui dit Jésus.
      27 Sur ces entrefaites, les disciples reviennent. Ils sont très étonnés de le voir parler avec une femme. Aucun d’eux, cependant, ne lui demande : « Que lui voulais-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
      28 Alors, la femme abandonne là sa cruche, court vers la ville et va de l’un à l’autre en disant : —
      29 Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Peut-être est-il le Christ ?
      30 Ils sortent de la ville et viennent trouver Jésus.
      31 Entre-temps, les disciples insistent : — Maître, mange donc !
      32 Mais il leur dit : — J’ai, pour me nourrir, un aliment que vous ne connaissez pas.
      33 Les disciples se demandent donc entre eux : — Est-ce que quelqu’un lui aurait apporté à manger ? —
      34 Ce qui me nourrit, leur explique Jésus, c’est d’accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé et de mener à bien l’œuvre qu’il m’a confiée.
      35 Vous dites en ce moment : « Encore quatre mois et c’est la moisson », n’est-ce pas ? Eh bien, moi je vous dis : ouvrez vos yeux et regardez les champs : déjà les épis sont blonds, prêts à être moissonnés.
      36 Celui qui les fauche reçoit maintenant son salaire et récolte une moisson pour la vie éternelle, si bien que semeur et moissonneur partagent la même joie.
      37 Dans ce cas, se vérifie le proverbe : « L’un sème et l’autre moissonne ».
      38 Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous avait coûté aucune peine. D’autres avaient travaillé, et vous êtes venus recueillir le fruit de leur labeur.
      39 Il y eut, dans cette bourgade, beaucoup de Samaritains qui crurent en Jésus, parce que cette femme leur avait déclaré : — Il m’a dit tout ce que j’ai fait.
      40 Lorsque les Samaritains furent venus à Jésus, ils l’invitèrent à rester chez eux, et il y passa deux jours.
      41 Après avoir écouté sa parole, ils furent encore bien plus nombreux à croire en lui,
      42 de sorte qu’ils disaient à la femme : — Ce n’est plus seulement à cause de ce que tu nous as raconté que nous croyons en lui, nous l’avons entendu personnellement et nous avons acquis la certitude que c’est vraiment lui le Sauveur du monde.
      43 Après ces deux jours passés dans la bourgade, Jésus repartit pour la Galilée,
      44 bien qu’il eût lui-même déclaré qu’un prophète ne jouit d’aucune estime dans son propre pays.
      45 Mais cette fois-ci, quand il arriva en Galilée, les gens lui firent bon accueil : ils étaient, eux aussi, allés à Jérusalem pendant la fête et ils avaient vu tous les miracles qu’il y avait faits.
      46 Il repassa par Cana en Galilée où il avait changé l’eau en vin. Or, à Capernaüm, vivait un haut fonctionnaire du roi (Hérode). Son fils était très malade.
      47 Quand il apprit que Jésus était revenu de Judée en Galilée, il alla le trouver et le supplia de venir guérir son fils qui était sur le point de mourir.
      48 Jésus lui dit : — Serez-vous toujours incapables de croire si vous ne voyez pas des miracles et des choses extraordinaires ?
      49 Le fonctionnaire royal le pressait : — Seigneur, de grâce, viens vite avant que mon petit garçon ne soit mort. —
      50 Va, lui dit Jésus, rentre chez toi, ton fils est vivant. Cet homme crut Jésus sur parole et il repartit chez lui.
      51 Sur le chemin du retour, plusieurs de ses serviteurs accoururent à sa rencontre et lui annoncèrent : — Ton fils est vivant.
      52 Il leur demanda à quelle heure son état s’était amélioré. Ils lui répondirent : — La fièvre l’a quitté hier vers une heure de l’après-midi.
      53 Le père constata que c’était l’heure même où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant ». Dès lors, il crut, ainsi que toute sa famille.
      54 Tel fut le second miracle que Jésus accomplit à son retour de Judée en Galilée.
    • Jean 4

      1 Les *pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait et baptisait plus de *disciples que Jean.
      2 (A vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il laissait ce soin à ses disciples.) Lorsque Jésus l’apprit,
      3 il quitta la *Judée et retourna en *Galilée.
      4 Il lui fallait donc traverser la Samarie.
      5 C’est ainsi qu’il arriva près d’une bourgade de Samarie nommée Sychar, non loin du champ que *Jacob avait jadis donné à son fils Joseph.
      6 C’est là que se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s’assit au bord du puits. Il était environ midi.
      7 Une femme *samaritaine vint pour puiser de l’eau. Jésus s’adressa à elle : —S’il te plaît, donne-moi à boire un peu d’eau.
      8 (Ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.)
      9 La Samaritaine s’exclama : —Comment ? Tu es *Juif et tu me demandes à boire, à moi qui suis Samaritaine ? (Les Juifs, en effet, évitaient toutes relations avec les Samaritains.)
      10 Jésus lui répondit : —Si tu savais quel don Dieu veut te faire et qui est celui qui te demande à boire, c’est toi qui aurais demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive.
      11 —Mais, Maître, répondit la femme, non seulement tu n’as pas de seau, mais le puits est profond ! D’où la tires-tu donc, ton eau vive ?
      12 Tu ne vas pas te prétendre plus grand que notre ancêtre Jacob, auquel nous devons ce puits, et qui a bu lui-même de son eau ainsi que ses enfants et ses troupeaux ?
      13 —Celui qui boit de cette eau, reprit Jésus, aura de nouveau soif.
      14 Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
      15 —Maître, lui dit alors la femme, donne-moi de cette eau-là, pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus besoin de revenir puiser de l’eau ici.
      16 —Va donc chercher ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici.
      17 —Je ne suis pas mariée, lui répondit-elle. —Tu as raison de dire : Je ne suis pas mariée.
      18 En fait tu l’as été cinq fois, et l’homme avec lequel tu vis actuellement n’est pas ton mari. Ce que tu as dit là est vrai.
      19 —Maître, répondit la femme, je le vois, tu es un *prophète.
      20 Dis-moi : qui a raison ? Nos ancêtres ont adoré Dieu sur cette montagne-ci. Vous autres, vous affirmez que l’endroit où l’on doit adorer, c’est *Jérusalem.
      21 —Crois-moi, lui dit Jésus, l’heure vient où il ne sera plus question de cette montagne ni de Jérusalem pour adorer le Père.
      22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient du peuple juif.
      23 Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père par l’Esprit et en vérité ; car le Père recherche des hommes qui l’adorent ainsi.
      24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent par l’Esprit et en vérité.
      25 La femme lui dit : —Je sais qu’un jour le *Messie doit venir — celui qu’on appelle le Christ. Quand il sera venu, il nous expliquera tout.
      26 —Je suis le Messie, moi qui te parle, lui dit Jésus.
      27 Sur ces entrefaites, les disciples revinrent. Ils furent très étonnés de voir Jésus parler avec une femme. Aucun d’eux, cependant, ne lui demanda : « Que lui veux-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
      28 Alors, la femme laissa là sa cruche, se rendit à la ville, et la voilà qui se mit à dire autour d’elle :
      29 —Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Et si c’était le Christ ?
      30 Les gens sortirent de la ville pour se rendre auprès de Jésus.
      31 Entre-temps, les disciples pressaient Jésus en disant : —Maître, mange donc !
      32 Mais il leur dit : —J’ai, pour me nourrir, un aliment que vous ne connaissez pas.
      33 Les disciples se demandèrent donc entre eux : —Est-ce que quelqu’un lui aurait apporté à manger ?
      34 —Ce qui me nourrit, leur expliqua Jésus, c’est d’accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé et de mener à bien l’œuvre qu’il m’a confiée.
      35 Vous dites en ce moment : Encore quatre mois, et c’est la moisson ! N’est-ce pas ? Eh bien, moi je vous dis : Ouvrez vos yeux et regardez les champs ; déjà les épis sont blonds, prêts à être moissonnés.
      36 Celui qui les fauche reçoit maintenant son salaire et récolte une moisson pour la vie éternelle, si bien que semeur et moissonneur partagent la même joie.
      37 Ici se vérifie le proverbe : « Autre est celui qui sème, autre celui qui moissonne. »
      38 Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous a coûté aucune peine. D’autres ont travaillé, et vous avez recueilli le fruit de leur labeur.
      39 Il y eut, dans cette bourgade, beaucoup de Samaritains qui crurent en Jésus grâce au témoignage qu’avait rendu cette femme en déclarant : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
      40 Lorsque les Samaritains furent venus auprès de Jésus, ils le prièrent de rester, et il passa deux jours chez eux.
      41 Ils furent encore bien plus nombreux à croire en lui à cause de ses paroles,
      42 et ils disaient à la femme : —Nous croyons en lui, non seulement à cause de ce que tu nous as rapporté, mais parce que nous l’avons nous-mêmes entendu ; et nous savons qu’il est vraiment le *Sauveur du monde.
      43 Après ces deux jours, Jésus repartit de là pour la *Galilée,
      44 car il avait déclaré qu’un *prophète ne reçoit pas dans son pays l’honneur qui lui est dû.
      45 Or, quand il arriva en Galilée, les gens lui firent assez bon accueil, car ils étaient, eux aussi, allés à *Jérusalem pendant la fête, et ils avaient vu tous les miracles qu’il y avait faits.
      46 Il repassa par Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, à *Capernaüm vivait un haut fonctionnaire dont le fils était très malade.
      47 Quand il apprit que Jésus était revenu de *Judée en Galilée, il alla le trouver et le supplia de venir guérir son fils qui était sur le point de mourir.
      48 Jésus lui dit : —A moins de voir des signes miraculeux et des choses extraordinaires, vous ne croirez donc pas ?
      49 Mais le fonctionnaire insistait : —Seigneur, viens vite avant que mon petit garçon ne meure.
      50 —Va, lui dit Jésus, rentre chez toi, ton fils est bien portant. Cet homme crut Jésus sur parole et il repartit chez lui.
      51 Sur le chemin du retour, plusieurs de ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui annoncèrent : —Ton fils est bien portant !
      52 Il leur demanda à quelle heure son état s’était amélioré. Ils lui répondirent : —C’est hier vers une heure de l’après-midi que la fièvre l’a quitté.
      53 Le père constata que c’était l’heure même où Jésus lui avait dit : « Ton fils est bien portant. » Dès lors il crut, lui et toute sa famille.
      54 Tel est le deuxième signe miraculeux que Jésus accomplit en Galilée, après son retour de Judée.
    • Jean 4

      1 Le Seigneur apprit que les pharisiens avaient entendu dire qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
      2 – A vrai dire Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples qui le faisaient. –
      3 Alors il quitta la Judée et retourna en Galilée.
      4 Comme il devait traverser la Samarie,
      5 il arriva dans une ville de Samarie appelée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph.
      6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ midi.
      7 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
      8 En effet, ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.
      9 La femme samaritaine lui dit : « Comment ? Toi qui es juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? » ? Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. ?
      10 Jésus lui répondit : « Si tu savais quel est le cadeau de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t'aurait donné de l'eau vive. »
      11 « Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser et le puits est profond. D'où aurais-tu donc cette eau vive ?
      12 Es-tu, toi, plus grand que notre ancêtre Jacob qui nous a donné ce puits et qui a bu de son eau, lui-même, ses fils et ses troupeaux ? »
      13 Jésus lui répondit : « Toute personne qui boit de cette eau-ci aura encore soif.
      14 En revanche, celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
      15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi cette eau afin que je n'aie plus soif et que je n’aie plus à venir puiser ici. »
      16 « Va appeler ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici. »
      17 La femme répondit : « Je n'ai pas de mari. » Jésus lui dit : « Tu as bien fait de dire : ‘Je n'ai pas de mari’,
      18 car tu as eu cinq maris et l'homme que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit la vérité. »
      19 « Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es un prophète.
      20 Nos ancêtres ont adoré sur cette montagne et vous dites, vous, que l'endroit où il faut adorer est à Jérusalem. »
      21 « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
      22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
      23 Mais l'heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père.
      24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. »
      25 La femme lui dit : « Je sais que le Messie doit venir, celui que l'on appelle Christ. Quand il sera venu, il nous annoncera tout. »
      26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
      27 Là-dessus arrivèrent ses disciples, et ils étaient étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois, aucun ne dit : « Que lui demandes-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
      28 Alors la femme laissa sa cruche, s'en alla dans la ville et dit aux habitants :
      29 « Venez voir un homme qui m'a dit [tout] ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? »
      30 Ils sortirent de la ville et vinrent vers lui.
      31 Pendant ce temps, les disciples le pressaient en disant : « Maître, mange. »
      32 Mais il leur dit : « J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. »
      33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres : « Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? »
      34 Jésus leur dit : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre.
      35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Eh bien, je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs : ils sont déjà blancs pour la moisson.
      36 Celui qui moissonne reçoit un salaire et amasse du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
      37 En effet, en cela cette parole est vraie : ‘L'un sème et l'autre moissonne.’
      38 Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous a pas demandé de travail ; d'autres ont travaillé et vous êtes entrés dans leur travail. »
      39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause des paroles de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m'a dit tout ce que j'ai fait. »
      40 Ainsi donc, quand ils vinrent le trouver, les Samaritains le prièrent de rester avec eux. Il resta là deux jours.
      41 Un bien plus grand nombre crurent à cause des paroles de Jésus,
      42 et ils disaient à la femme : « Ce n'est plus seulement à cause de ce que tu as dit que nous croyons, car nous l'avons entendu nous-mêmes et nous savons qu'il est vraiment [le Messie, ] le Sauveur du monde. »
      43 Après ces deux jours, Jésus partit de là pour se rendre en Galilée,
      44 car il avait déclaré lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.
      45 Lorsqu'il arriva en Galilée, il fut bien accueilli par les Galiléens qui avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête. En effet, eux aussi étaient allés à la fête.
      46 Jésus retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi dont le fils était malade.
      47 Quand il apprit que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla le trouver et le pria de descendre guérir son fils, car il était sur le point de mourir.
      48 Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez donc pas ? »
      49 L'officier du roi lui dit : « Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure ! »
      50 « Vas-y, lui dit Jésus, ton fils vit. » Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et s'en alla.
      51 Il était déjà en train de redescendre lorsque ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui dirent : « Ton enfant vit. »
      52 Il leur demanda à quelle heure il était allé mieux et ils lui dirent : « C’est hier, à une heure de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté. »
      53 Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : « Ton fils vit. » Alors il crut, lui et toute sa famille.
      54 Jésus fit ce deuxième signe miraculeux après être revenu de Judée en Galilée.
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