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Nouveau Testament et Psaumes en 1 an - Jour 35

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    • Romains 7

      1 Ἢ ἀγνοεῖτε, ἀδελφοί, γινώσκουσιν γὰρ νόμον λαλῶ, ὅτι ὁ νόμος κυριεύει τοῦ ἀνθρώπου ἐφ’ ὅσον χρόνον ζῇ;
      2 ἡ γὰρ ὕπανδρος γυνὴ τῷ ζῶντι ἀνδρὶ δέδεται νόμῳ· ἐὰν δὲ ἀποθάνῃ ὁ ἀνήρ, κατήργηται ἀπὸ τοῦ νόμου τοῦ ἀνδρός.
      3 ἄρα οὖν ζῶντος τοῦ ἀνδρὸς μοιχαλὶς χρηματίσει ἐὰν γένηται ἀνδρὶ ἑτέρῳ· ἐὰν δὲ ἀποθάνῃ ὁ ἀνήρ, ἐλευθέρα ἐστὶν ἀπὸ τοῦ νόμου, τοῦ μὴ εἶναι αὐτὴν μοιχαλίδα γενομένην ἀνδρὶ ἑτέρῳ.
      4 Ὥστε, ἀδελφοί μου, καὶ ὑμεῖς ἐθανατώθητε τῷ νόμῳ διὰ τοῦ σώματος τοῦ Χριστοῦ, εἰς τὸ γενέσθαι ὑμᾶς ἑτέρῳ, τῷ ἐκ νεκρῶν ἐγερθέντι ἵνα καρποφορήσωμεν τῷ θεῷ.
      5 ὅτε γὰρ ἦμεν ἐν τῇ σαρκί, τὰ παθήματα τῶν ἁμαρτιῶν τὰ διὰ τοῦ νόμου ἐνηργεῖτο ἐν τοῖς μέλεσιν ἡμῶν εἰς τὸ καρποφορῆσαι τῷ θανάτῳ·
      6 νυνὶ δὲ κατηργήθημεν ἀπὸ τοῦ νόμου, ἀποθανόντες ἐν ᾧ κατειχόμεθα, ὥστε δουλεύειν ἡμᾶς ἐν καινότητι πνεύματος καὶ οὐ παλαιότητι γράμματος.
      7 Τί οὖν ἐροῦμεν; ὁ νόμος ἁμαρτία; μὴ γένοιτο· ἀλλὰ τὴν ἁμαρτίαν οὐκ ἔγνων εἰ μὴ διὰ νόμου, τήν τε γὰρ ἐπιθυμίαν οὐκ ᾔδειν εἰ μὴ ὁ νόμος ἔλεγεν· Οὐκ ἐπιθυμήσεις·
      8 ἀφορμὴν δὲ λαβοῦσα ἡ ἁμαρτία διὰ τῆς ἐντολῆς κατειργάσατο ἐν ἐμοὶ πᾶσαν ἐπιθυμίαν, χωρὶς γὰρ νόμου ἁμαρτία νεκρά.
      9 ἐγὼ δὲ ἔζων χωρὶς νόμου ποτέ· ἐλθούσης δὲ τῆς ἐντολῆς ἡ ἁμαρτία ἀνέζησεν,
      10 ἐγὼ δὲ ἀπέθανον, καὶ εὑρέθη μοι ἡ ἐντολὴ ἡ εἰς ζωὴν αὕτη εἰς θάνατον·
      11 ἡ γὰρ ἁμαρτία ἀφορμὴν λαβοῦσα διὰ τῆς ἐντολῆς ἐξηπάτησέν με καὶ δι’ αὐτῆς ἀπέκτεινεν.
      12 ὥστε ὁ μὲν νόμος ἅγιος, καὶ ἡ ἐντολὴ ἁγία καὶ δικαία καὶ ἀγαθή.
      13 Τὸ οὖν ἀγαθὸν ἐμοὶ ἐγένετο θάνατος; μὴ γένοιτο· ἀλλὰ ἡ ἁμαρτία, ἵνα φανῇ ἁμαρτία διὰ τοῦ ἀγαθοῦ μοι κατεργαζομένη θάνατον· ἵνα γένηται καθ’ ὑπερβολὴν ἁμαρτωλὸς ἡ ἁμαρτία διὰ τῆς ἐντολῆς.
      14 Οἴδαμεν γὰρ ὅτι ὁ νόμος πνευματικός ἐστιν· ἐγὼ δὲ σάρκινός εἰμι, πεπραμένος ὑπὸ τὴν ἁμαρτίαν.
      15 ὃ γὰρ κατεργάζομαι οὐ γινώσκω· οὐ γὰρ ὃ θέλω τοῦτο πράσσω, ἀλλ’ ὃ μισῶ τοῦτο ποιῶ.
      16 εἰ δὲ ὃ οὐ θέλω τοῦτο ποιῶ, σύμφημι τῷ νόμῳ ὅτι καλός.
      17 νυνὶ δὲ οὐκέτι ἐγὼ κατεργάζομαι αὐτὸ ἀλλὰ ἡ οἰκοῦσα ἐν ἐμοὶ ἁμαρτία.
      18 οἶδα γὰρ ὅτι οὐκ οἰκεῖ ἐν ἐμοί, τοῦτ’ ἔστιν ἐν τῇ σαρκί μου, ἀγαθόν· τὸ γὰρ θέλειν παράκειταί μοι, τὸ δὲ κατεργάζεσθαι τὸ καλὸν οὔ·
      19 οὐ γὰρ ὃ θέλω ποιῶ ἀγαθόν, ἀλλὰ ὃ οὐ θέλω κακὸν τοῦτο πράσσω.
      20 εἰ δὲ ὃ οὐ θέλω τοῦτο ποιῶ, οὐκέτι ἐγὼ κατεργάζομαι αὐτὸ ἀλλὰ ἡ οἰκοῦσα ἐν ἐμοὶ ἁμαρτία.
      21 Εὑρίσκω ἄρα τὸν νόμον τῷ θέλοντι ἐμοὶ ποιεῖν τὸ καλὸν ὅτι ἐμοὶ τὸ κακὸν παράκειται·
      22 συνήδομαι γὰρ τῷ νόμῳ τοῦ θεοῦ κατὰ τὸν ἔσω ἄνθρωπον,
      23 βλέπω δὲ ἕτερον νόμον ἐν τοῖς μέλεσίν μου ἀντιστρατευόμενον τῷ νόμῳ τοῦ νοός μου καὶ αἰχμαλωτίζοντά με ἐν τῷ νόμῳ τῆς ἁμαρτίας τῷ ὄντι ἐν τοῖς μέλεσίν μου.
      24 ταλαίπωρος ἐγὼ ἄνθρωπος· τίς με ῥύσεται ἐκ τοῦ σώματος τοῦ θανάτου τούτου;
      25 χάρις τῷ θεῷ διὰ Ἰησοῦ Χριστοῦ τοῦ κυρίου ἡμῶν. Ἄρα οὖν αὐτὸς ἐγὼ τῷ μὲν νοῒ δουλεύω νόμῳ θεοῦ, τῇ δὲ σαρκὶ νόμῳ ἁμαρτίας.
    • Romains 7

      1 Ignorez-vous, frères et sœurs – je parle ici à des gens qui connaissent la loi – que la loi n'exerce son pouvoir sur l'homme qu'aussi longtemps qu'il vit ?
      2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant, mais si son mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à lui.
      3 Si donc elle devient la femme d'un autre homme du vivant de son mari, elle sera considérée comme adultère. Mais si son mari meurt, elle est libérée de cette loi, de sorte qu'elle n'est pas adultère en devenant la femme d'un autre.
      4 De même, mes frères et sœurs, vous aussi vous avez été mis à mort par rapport à la loi à travers le corps de Christ pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité afin que nous portions des fruits pour Dieu.
      5 En effet, lorsque nous étions livrés à notre nature propre, les passions pécheresses éveillées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.
      6 Mais maintenant nous avons été libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l'Esprit et non sous le régime périmé de la loi écrite.
      7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Certainement pas ! Mais je n'ai connu le péché que par l’intermédiaire de la loi. En effet, je n'aurais pas su ce qu'est la convoitise si la loi n'avait pas dit : Tu ne convoiteras pas.
      8 Saisissant l'occasion offerte par ce commandement, le péché a produit en moi toutes sortes de désirs. En effet, sans loi le péché est mort.
      9 Pour ma part, sans la loi, je vivais autrefois ; mais quand le commandement est venu, le péché a repris vie et moi, je suis mort.
      10 Il s'est trouvé que le commandement qui devait conduire à la vie m'a conduit à la mort.
      11 En effet, le péché, saisissant l'occasion offerte par le commandement, m'a trompé et par lui m'a donné la mort.
      12 Ainsi donc, la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon est-il donc devenu synonyme de mort pour moi ? Certainement pas ! Au contraire, c’est la faute du péché. Il s'est manifesté comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et ainsi, par l’intermédiaire du commandement, il montre son caractère extrêmement mauvais.
      14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis marqué par ma nature, vendu au péché.
      15 Je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste.
      16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
      17 En réalité, ce n'est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi.
      18 En effet, je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma nature propre : j’ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir.
      19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas.
      20 Or, si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi.
      21 Je découvre donc cette loi : alors que je veux faire le bien, c’est le mal qui est à ma portée.
      22 En effet, je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon être intérieur,
      23 mais je constate qu’il y a dans mes membres une autre loi ; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres.
      24 Malheureux être humain que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?
      25 J’en remercie Dieu, c’est possible par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi donc, par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu, mais par ma nature propre je suis esclave de la loi du péché.
    • Romains 7

      1 Ne savez-vous pas, frères — car je parle à des gens qui connaissent la *loi — que la loi ne régit un homme que durant le temps de sa vie ?
      2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant que celui-ci est en vie. Mais s’il vient à mourir, elle est libérée de la loi qui la liait à lui.
      3 Donc si, du vivant de son mari, elle appartient à un autre homme, elle sera considérée comme adultère. Mais si son mari meurt, elle est affranchie de cette loi et peut donc appartenir à un autre, sans être adultère.
      4 Il en est de même pour vous, mes frères : par la mort du Christ, vous êtes, vous aussi, morts par rapport à la Loi, pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, pour que nous portions des fruits pour Dieu.
      5 Lorsque nous étions encore livrés à nous-mêmes, les mauvais désirs suscités par la Loi étaient à l’œuvre dans nos membres pour nous faire porter des fruits qui mènent à la mort.
      6 Mais maintenant, libérés du régime de la Loi, morts à ce qui nous gardait prisonniers, nous pouvons servir Dieu d’une manière nouvelle par l’Esprit, et non plus sous le régime périmé de la lettre de la Loi.
      7 Que dire maintenant ? La Loi se confond-elle avec le péché ? Loin de là ! Seulement, s’il n’y avait pas eu la Loi, je n’aurais pas connu le péché, et je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la Loi n’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas.
      8 Mais alors le péché, prenant appui sur le commandement, a suscité en moi toutes sortes de désirs mauvais. Car, sans la Loi, le péché est sans vie.
      9 Moi, pourtant, autrefois sans la Loi, je vivais, mais quand le commandement est intervenu, c’est le péché qui s’est mis à vivre,
      10 et moi je suis mort. Ainsi, ce qui s’est produit pour moi, c’est que le commandement qui devait conduire à la vie m’a conduit à la mort.
      11 Car le péché a pris appui sur le commandement : il m’a trompé et m’a donné la mort en se servant du commandement.
      12 Ainsi, la Loi elle-même est sainte, et le commandement, saint, juste et bon.
      13 Est-il donc possible que ce qui est bon soit devenu pour moi une cause de mort ? Au contraire, c’est le péché ! En effet, il m’a donné la mort en se servant de ce qui est bon pour manifester sa nature de péché et pour montrer son excessive perversité par le moyen du commandement.
      14 Nous savons que la Loi a été inspirée par l’Esprit de Dieu, mais moi, je suis comme un homme livré à lui-même, vendu comme esclave au péché.
      15 En effet, je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux, et c’est ce que je déteste que je fais.
      16 Et si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la Loi est bonne.
      17 En réalité, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.
      18 Car je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ce que je suis par nature. Vouloir le bien est à ma portée, mais non l’accomplir.
      19 Je ne fais pas le bien que je veux, mais le mal que je ne veux pas, je le commets.
      20 Si donc je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais mais c’est le péché qui habite en moi.
      21 Lorsque je veux faire le bien, je découvre cette loi : c’est le mal qui est à ma portée.
      22 Dans mon être intérieur, je prends plaisir à la Loi de Dieu.
      23 Mais je vois bien qu’une autre loi est à l’œuvre dans tout mon être : elle combat la Loi qu’approuve ma raison et elle fait de moi le prisonnier de la loi du péché qui agit dans mes membres.
      24 Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps voué à la mort ?
      25 Dieu soit loué : c’est par Jésus-Christ notre Seigneur. En résumé : moi-même, je suis, par la raison, au service de la Loi de Dieu, mais je suis, dans ce que je vis concrètement, esclave de la loi du péché.
    • Romains 7

      1

      Les croyants sont unis à Christ, pour qu'ils puissent apporter du fruit à Dieu. (Romains 7:1-6)
      L'usage et l'excellence de la loi. (Romains 7:7-13)
      Les conflits spirituels du croyant, entre la corruption et la Grâce. (Romains 7:14-25)

      Tant qu'un homme continuera à être astreint au respect de la loi, ne cherchant sa justification que par sa propre obéissance, il restera en quelque sorte, toujours esclave du péché. Seul l'Esprit de vie, en Jésus-Christ, peut rendre le pécheur, libre de la loi du péché et de la mort !

      Avec Jésus-Christ, les croyants sont délivrés du pouvoir de la loi, qui condamne tout homme pour les péchés commis. Ils sont délivrés de ce pouvoir qui agite et provoque le péché qui demeure en eux. Il ne faut pas comprendre la loi comme une « règle à suivre », mais comme une « alliance », relative aux actes de celui qui s’y astreint.

      Dans notre profession de foi, (c’est un privilège), nous sommes sous l’alliance de la Grâce, et non celle de nos œuvres ; nous sommes sous l'Évangile de Christ et non sous la loi de Moïse. La différence peut être imagée sous la forme d’une veuve qui épouse un nouveau mari. Ce deuxième « mariage » correspond à « l’alliance » que nous avons faite avec Christ. Par Sa mort, nous sommes libérés de l'assujettissement à la loi, en tant qu’alliance, telle cette veuve, libérée des vœux qu’elle a pu faire à son premier mari.

      Si nous avons d’une foi fervente, nous sommes comme « morts à la loi », et nous n'avons plus d’engagement avec elle, tel un serviteur, libéré de son maître, n'étant plus sous son joug. Quand nous croyons en Jésus-Christ, nous sommes alors unis à Lui. Nous entrons dans une vie de dépendance envers Sa personne, nous nous plaçons à Son service. Les bonnes œuvres que nous pouvons accomplir viennent de notre union avec le Seigneur, telle la fertilité de la vigne, qui provient de son rattachement au cep : nous ne pouvons porter de fruits spirituels tant que nous ne sommes pas unis à Christ.

      La loi, malgré les plus grands efforts de celui qui y est encore soumis dans ses œuvres et ses principes corrompus, ne peut mettre le cœur en accord avec l'Amour de Dieu ; elle ne peut vaincre les convoitises du monde, ni apporter la vérité et la sincérité qui proviennent de l’influence sanctifiante du Saint-Esprit.

      Aucune obéissance formelle à tout précepte spirituel ne peut être respectée sans la Grâce régénératrice, Celle de la « nouvelle alliance » !

      7 Il n'y a pas d’autre moyen de parvenir à la connaissance du péché, essentielle à la repentance, à la paix du cœur et au pardon divin, qu'en éprouvant notre cœur et en vivant selon les préceptes de la loi divine.

      En ce qui concerne l'apôtre Paul, il n'aurait pas ressenti de culpabilité, au sujet de ses pensées, de ses motivations et de ses actes, si ce n'est par la loi de Dieu. Cette parfaite « référence morale » a montré combien son cœur et sa vie étaient imparfaits, prouvant par là que ses péchés étaient bien plus nombreux qu'il ne l'imaginait auparavant ; mais en même temps, la loi ne contenait pas la moindre notion de miséricorde ni de grâce, nécessaire à son soulagement...

      Celui qui ne perçoit pas avec empressement la nécessité, hors de portée par ses propres forces, d’être purifié de ses fautes, est ignorant de la nature humaine et de la perversité de son propre cœur. Nous pouvons percevoir ce sentiment chez nos enfants, bien que notre amour à leur égard puisse parfois nous aveugler à ce sujet.

      Plus un chrétien est humble et spirituel, plus il perçoit clairement ce que l'apôtre décrit dans ce texte, au sujet du véritable croyant, qu’il s’agisse de ses premières convictions de péché jusqu'à son plus grand progrès dans la Grâce, pendant son « séjour » ici-bas. Paul était jadis pharisien, ignorant la spiritualité de la loi, mais ayant cependant une certaine pureté de conduite, sans néanmoins connaître sa réelle dépravation intérieure. Quand les prescriptions de l’Évangile ont atteint sa conscience, par les convictions du Saint-Esprit, et qu'il a vu ce qui était demandé, il a constaté que sa nature, coupable du péché, s'élevait contre ces principes. Il ressentit à ce moment le mal occasionné par le péché et constata à quel point il était coupable, incapable d'accomplir la loi : il était pour ainsi dire, un criminel condamné.

      Mais bien que le mal, inhérent au cœur humain, produise malgré tout une certaine culpabilité, principalement par la prise de conscience des commandements de la loi, cette dernière est cependant sainte, juste et bonne. Elle est hostile au péché, qu'elle poursuit dans les confins du cœur ; elle le révèle et le blâme sous tous ses aspects. Tout ce qui peut paraître bon dans le cœur de l’homme est en fait perverti par sa nature corrompue et vicieuse.

      La même chaleur qui ramollit la cire, durcit l'argile ! Une mauvaise nourriture, ou un remède mal utilisé peuvent causer la mort, alors que par nature, ils servent à nourrir ou à guérir. La loi peut causer la mort, au travers de la dépravation humaine, mais c'est le péché qui en est le poison, étant à l’origine de cette triste fin. Ce n'est pas la loi, mais le péché, « démasqué » par cette dernière, qui a montré à l’apôtre, le chemin de la perdition.

      La mauvaise nature du péché (qui mène à la ruine), et la culpabilité du cœur humain, sont clairement montrés dans ce texte !

      14 Comparé à la sainte règle de conduite de la loi, inhérente à la Parole de Dieu, l'apôtre constate son propre éloignement de la perfection spirituelle : il lui semblait être complètement charnel ; il pensait n’être qu’un homme, vendu contre son gré à un « maître détesté », duquel il ne pouvait obtenir la liberté.

      Un véritable chrétien sert involontairement ce maître honni ; il ne peut se débarrasser de cette servitude irritante, tant que son Ami puissant et plein de Grâce, Celui qui est au-dessus de toutes choses, ne vienne le délivrer. Le mal qui subsiste en son cœur est une réelle et humiliante entrave à son service pour Dieu, tel celui des anges.

      Les puissants propos de ce texte témoignent du grand avancement de Paul, dans le cheminement vers la sainteté ; ils soulignent la profondeur de l’avilissement de sa personne et sa haine du péché.

      Si nous ne comprenons pas ce type de langage, c'est que nous sommes bien en deçà du niveau de sainteté de l’apôtre, de sa connaissance de la spiritualité de la loi de Dieu, du mal et de la haine morale qui peuvent résider en notre cœur. De nombreux croyants ont adopté ces principes de l'apôtre, montrant qu'ils conviennent à leur aversion profonde du péché, et à l'avilissement de leur propre personne.

      Paul s'étend ensuite sur le conflit journalier qui subsiste en lui, causé par la dépravation de son ancienne nature. Il était confronté fréquemment à de tels sentiments, de telles paroles ou actions qui ne concordaient pas avec son renouvellement spirituel et son affection pour le Seigneur. En distinguant sa véritable identité spirituelle, de son corps charnel, dans lequel demeure le mal, et en observant que ses mauvaises actions n’avaient pour origine que le péché qui demeurait en lui, l'apôtre n'avait pas l'intention d’annoncer que les hommes ne sont pas responsables de leurs fautes, mais il enseigne le côté négatif de leurs iniquités, même celles condamnées par leur conscience.

      Le péché qui demeure chez un homme, ne prouve pas qu'il y règne, ou qu'il domine ce dernier. Quelqu'un peut demeurer dans une ville, ou dans un pays, sans toutefois le gouverner...

      18 Plus le cœur est pur et saint, plus il pourra rapidement se rendre compte du péché qui réside en lui. Le croyant est le mieux placé pour évaluer la beauté de la sainteté et l'excellence de la loi divine. Plus il grandit dans la connaissance de la Grâce, plus il désire obéir au Seigneur.

      Il ne parvient pas, hélas, à accomplir tout le bien auquel il aspire ; le péché ressurgit toujours en lui, compte tenu de son ancienne nature, ce qui le pousse à pratiquer le mal, malgré la détermination de sa volonté.

      Cette pratique attristait l'apôtre. Si par la lutte entre la chair et l'Esprit, Paul ne parvenait pas à réaliser ce que ce Dernier lui suggérait, il ne voulait pas non plus accomplir ce que son ancienne nature l’incitait à faire.

      Le cas de Paul était absolument différent de ceux qui s'abandonnent délibérément à leurs penchants iniques, qui continuent, hélas, malgré les avertissements de la Parole et de leur conscience, à pratiquer le mal, se dirigeant ainsi avec préméditation, vers le chemin de la perdition !

      Puisque le croyant est sous le régime de la grâce et désire croître dans la sainteté, il prend pleinement plaisir à obéir à la Parole de Dieu ; cette « nouvelle créature » homme est régénérée par Dieu dans la marche véritable vers la sainteté !

      23 Ce texte ne présente pas l'apôtre comme pratiquant les œuvres de la chair, mais comme quelqu'un aspirant puissamment à marcher selon l’Esprit.

      Si certaines personnes interprètent volontairement mal ce passage, (comme d’ailleurs d’autres textes de l’Écriture), courant ainsi à leur propre destruction, les chrétiens véritables, quant à eux, y trouvent le motif de bénir Dieu, qui leur a apporté le réconfort et la consolation spirituels.

      Nous ne devons pas, contrairement à ceux qui sont aveuglés par leurs propres convoitises, chercher des fautes éventuelles dans la Parole de Dieu ; recherchons uniquement l’interprétation correcte des textes. Celui qui n'est pas engagé dans le conflit spirituel entre la chair et l’Esprit, ne peut comprendre clairement la signification de ce texte, ne pouvant juger exactement le conflit douloureux qui rongeait le cœur de l'apôtre, le conduisant à pleurer, tel un misérable, contraint à pratiquer encore le péché.

      Paul constatait qu’il était incapable de se délivrer lui-même de cette situation, ce qui le poussait à remercier Dieu avec ferveur de lui avoir révélé le chemin du salut, par le biais de Jésus-Christ, avec la promesse de délivrance de « l’ennemi » qui le poussait sans cesse à commettre l‘iniquité. Alors, dit-il : « je suis moi-même, par mon esprit, ma conscience, mes affections et mes buts, un homme régénéré par la Grâce divine, qui sert la loi de Dieu et lui obéit ; mais avec la chair, ma nature charnelle et les restes de sa dépravation, je sers la loi du péché, qui fait la guerre à la loi de mon esprit ».

      L’apôtre ne « servait » pas son ancienne nature en vivant délibérément en elle, mais il était incapable, même avec la meilleure volonté, de se libérer de cette servitude, éprouvant néanmoins le besoin de chercher de l'aide et la délivrance du ciel. Il est évident qu'il remercie Dieu pour Christ, notre Libérateur, Celui qui a expié nos péchés, Celui qui est notre Justice. Paul, avant sa conversion, ne connaissait pas l’existence d’un tel salut et se sentait indigne d’y accéder. Il était disposé à agir en tous points selon la loi, avec une bonne conscience, mais il en était empêché par son péché : il ne pouvait donc atteindre la perfection que la loi exige.

      Peut-il y avoir une délivrance, pour un homme toujours coupable, si ce n'est par la Grâce de Dieu, offerte par Jésus-Christ ? Le pouvoir de la Grâce divine et du Saint-Esprit aurait pu autoritairement « déraciner » le péché de notre cœur, mais la sagesse divine avait prévu d’agir autrement. Dieu a estimé que les chrétiens doivent ressentir constamment l'état misérable dans lequel ils se trouvent, sachant que seule la Grâce divine est capable de les sauver ; les enfants de Dieu doivent se garder de leur confiance en eux-mêmes ; ils doivent toujours tirer leur consolation et leur espérance dans la Grâce merveilleuse et gratuite de Dieu, en Christ !

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