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Nouveau Testament et Psaumes en 1 an - Jour 355

Sommaire

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Versets relatifs

    • Jean 11

      1

      La maladie de Lazare. (Jean 11:1-6)
      Christ revient en Judée. (Jean 11:7-10)
      La mort de Lazare. (Jean 11:11-16)
      Christ arrive à Béthanie. (Jean 11:17-32)
      Il ressuscite Lazare. (Jean 11:33-46)
      Les pharisiens complotent contre Jésus. (Jean 11:47-53)
      Les Juifs recherchent Jésus. (Jean 11:54-57)

      Il n’est pas nouveau de voir certaines personnes, aimées de Christ, tomber malades ; les disfonctionnements corporels nous rappellent notre faiblesse, ils manifestent aussi souvent la Grâce de Dieu à l’égard de Son peuple.

      Jésus n'est pas venu ici-bas pour nous préserver des afflictions, mais pour nous sauver de nos péchés, et de la colère divine à venir ; il nous incombe cependant de recourir à la Puissance du Seigneur, quand nos parents ou nos amis sont malades ou dans l’affliction. Puissions-nous être spirituellement « en phase » avec les actions parfois incompréhensibles de la Providence divine, afin qu’elles manifestent toutes la Gloire de Dieu, que ce soit dans la maladie, les déceptions, voire le décès d’un proche... Si Dieu en ressort glorifié, nous en serons alors les plus heureux !

      Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Les familles dans lesquelles l'amour et la paix abondent, sont grandement privilégiées ; quant à celles que Jésus aime, et au sein desquelles Il est le « bien-aimé », elles sont encore plus heureuses. Ce cas semble hélas assez rare...

      Dieu accorde toujours Sa Grâce, même si Elle semble parfois tarder. Quand l'œuvre de délivrance est différée, qu’elle soit matérielle ou spirituelle, publique ou personnelle, elle s'accomplit toujours au temps marqué par le Seigneur !

      7 Christ ne pousse jamais les Siens à braver le danger seuls : Il les accompagne toujours !

      Nous avons quelquefois tendance à estimer que nous sommes suffisamment zélés pour le Seigneur, alors qu’en réalité nous ne le sommes souvent que pour assurer notre richesse, notre réputation, nos aises, et notre sécurité ; en fait, nous avons besoin de tester réellement nos motivations...

      Le temps nécessaire à notre ministère et à notre témoignage nous sera toujours octroyé par le Seigneur jusqu’à ce que notre tâche soit terminée. Un homme trouve toujours le réconfort et la satisfaction spirituelle tant qu'il est sur le chemin du devoir, conformément à la parole de Dieu et pleinement dirigé par la Providence divine.

      Christ, où qu'Il pût aller, marchait durant le jour : il en sera ainsi pour nous, si nous suivons Ses pas. Si un homme marche selon la voie de son cœur, dans le train de ce monde, s'il se fie davantage à ses propres raisonnements charnels plutôt qu’à la Volonté et à la Puissance divines, il succombe alors aux tentations et aux pièges. Il trébuche parce qu'il n'y a pas de lumière en lui ; la lumière spirituelle qui est en nous est un véritable guide pour nos actions morales : cette lumière éclaire alors tous nos faits et gestes !

      11 Puisque nous sommes certains de ressusciter au dernier jour, pourquoi l'espérance de cette résurrection à la vie éternelle ne nous ôterait-t-elle pas toute crainte de quitter notre corps et de mourir ? Ce passage dans l’au-delà consiste en fait à nous dévêtir de notre parure mortelle et à nous « endormir ».

      Un véritable chrétien ne dort que lorsqu'il meurt ; il se repose des travaux « du jour ». La mort est préférable au sommeil, car ce dernier n’est qu’un court repos, alors que la mort est la fin des soucis et des labeurs terrestres.

      Les disciples pensaient qu'il était maintenant inutile pour Christ d'aller voir Lazare, et de se montrer au peuple... Quand il y a un risque à pratiquer de bonnes œuvres, nous espérons alors que d’autres s’en chargeront ! Quand Jésus a ressuscité Lazare, beaucoup furent amenés à croire en Lui, et la foi de ceux qui croyaient déjà, fut affermie.

      Approchons-nous de Christ ; la mort ne peut pas nous séparer de Son amour, ni nous mettre hors de portée de Son appel. Comme le fit Thomas dans ce texte, les chrétiens doivent s'encourager mutuellement dans les moments difficiles.

      L’obéissance du Seigneur Jésus, lors de Sa mort à la croix, doit nous inciter à accepter sereinement de mourir, à l'heure où Dieu nous appelle...

      17 Nous trouvons dans ce texte une maison où il y avait la crainte de Dieu, et sur laquelle la bénédiction reposait ; c’était cependant une maison en deuil... La Grâce est capable de soulager la peine du cœur, mais pas la tristesse d’une demeure.

      Lorsque Dieu, par Sa Grâce et Sa Providence, s’approche de nous, plein de miséricorde, nous devons, comme Marthe, marcher par la foi, l'espérance et la prière, afin de Le rencontrer. Quand Marthe est allée à la rencontre de Jésus, Marie était encore assise dans la maison ; cette attitude avait été quelque temps auparavant, louée par le Seigneur, alors qu’elle était à Ses pieds pour entendre Sa Parole ; mais aujourd’hui, au jour de la détresse, le cœur de Marie était mélancolique.

      Il est sage de veiller à ne pas céder aux tentations, et chercher à ne pas tomber dans la moindre faiblesse à cet égard. Lorsque nous ne savons pas très bien ce que nous devons demander ou attendre du Seigneur, remettons Lui toutes choses ; laissons Le opérer comme bon Lui semble, ce sera bien !.

      Pour affermir l’espérance de Marthe, notre Seigneur lui déclara qu'Il était Lui-même la Résurrection et la Vie. Dans tous les sens du terme, Il est « la » Résurrection, la source, la substance, les prémices et la cause de la vie. Après la mort, l'âme rachetée vit dans la félicité ; après la résurrection, le corps et l'âme sont gardés ensemble de tout mal, pour toujours.

      Lorsque nous avons lu ou entendu dans la Parole de Dieu, tout ce qui concerne le « grandiose » de l'au-delà, nous pouvons alors nous demander : « crois-tu vraiment tout cela » ? Les épreuves, comme les consolations éphémères de ce monde peuvent nous paraître bien faibles, comparées à la félicité éternelle !

      Lorsque Christ, notre Maître s’approche de nous, Il nous appelle. Il vient Lui-même avec Sa Parole et Ses ordonnances et nous invite à les observer ; ceux qui, paisiblement, sont « assis spirituellement »aux pieds du Seigneur, afin d’être enseignés, peuvent trouver toute consolation au jour de l’épreuve : restez à Ses pieds pour trouver Sa faveur !

      33 Nous voyons dans ce texte l’émotion que Jésus manifeste envers la famille de Lazare : cela prouve la tendre affection qu’Il avait à son égard.

      Devant toutes les afflictions des croyants, Jésus est affligé. Son inquiétude pour eux apparaît dans Sa question au sujet de la dépouille de Son ami décédé. Ayant revêtu ici-bas une nature humaine, Christ réagit comme un homme. Il l'a démontré par Ses larmes, lors de cette scène de la mort de Lazare...

      Christ était un homme de douleurs, habitué à la souffrance. Il versa des larmes de compassion. Il n'a jamais affiché ce genre de fausse sensibilité de laquelle beaucoup se glorifient devant la moindre détresse des autres, mais qui en réalité, demeurent, le cœur endurci, face au véritable malheur. Jésus nous laisse ici un exemple, en quittant le côté plaisant de Son ministère, afin de consoler cette famille affligée.

      Nous n'avons pas un « Souverain Sacrificateur » qui ne puisse pas compatir à nos infirmités. Pour ramener une âme à la vie, le premier pas consiste à ôter la dalle du « sépulcre spirituel » dans laquelle elle se trouve : elle outrepasse alors les divers préjugés qui pourraient la retenir et le chemin est tout tracé pour laisser la Parole entrer dans son cœur.

      Si nous saisissons la Parole de Christ, en comptant sur Son pouvoir et Sa fidélité, nous verrons alors la Gloire de Dieu : nous connaîtrons la félicité ! Notre Seigneur Jésus nous a enseigné, par Son propre exemple, à invoquer Dieu le Père dans la prière ; Il nous a commandé de nous approcher de Lui, tels des enfants vers leur père, en toute humilité, mais cependant avec une « sainte hardiesse ». Christ a ouvertement manifesté cette attitude devant Dieu, devant le tombeau de Lazare, en élevant les yeux et d'une voix forte, afin que tous puissent être convaincus que le Père L'avait envoyé en tant Fils bien-aimé, en ce monde.

      Jésus aurait pu ressusciter Lazare discrètement, par Son pouvoir et par l'action invisible de l'Esprit de vie ; mais il l'a fait par un appel retentissant. C'est une image de l'appel de l'évangile, par lequel les âmes spirituellement mortes sortent de la « tombe du péché » : au son de la trompette de l'archange, au « dernier jour », tous ceux qui dorment dans la poussière seront réveillés et appelés devant le grand tribunal.

      Le « sépulcre » du péché, le monde, n’est pas un lieu où doivent rester définitivement ceux à qui Christ a donné Sa vie : ils doivent en sortir. Lazare a été totalement ranimé : il a non seulement recouvré la vie, mais aussi la santé. Le pécheur est incapable de régénérer seul son âme, il doit pour cela utiliser la Grâce ; le croyant ne peut pas se sanctifier lui-même, mais il doit d’abord se débarrasser de tout obstacle et de tout fardeau spirituels.

      Nous sommes incapables de convertir nos parents et nos amis à Christ, par contre, nous devons les instruire, les prévenir, et les inviter à s’approcher de Lui !

      47 Il semble, d’après ce texte, qu'il soit difficile de constater plus clairement la folie qui règne dans le cœur de l'homme et l’inimitié irrémédiable de ce dernier envers Dieu.

      De toute évidence, les paroles prophétiques de ce souverain sacrificateur ne manifestaient pas une abondance de Grâce en son cœur. Quand nous cherchons à fuir la calamité en pratiquant le péché, nous ne faisons en réalité qu’attirer cette dernière sur notre tête ; il en est de même pour ceux qui pensent qu’en s'opposant au Royaume de Christ, leurs intérêts ici-bas ne pourront que croître : le sort réservé aux méchants les atteindra inexorablement...

      Lorsque les âmes se convertissent à Christ, elles se rassemblent spirituellement autour de Lui ; Il est leur Souverain et leur Refuge, Il est mort dans ce but ! Par cette mort, Il a racheté ces âmes pour Lui-même, pour leur octroyer ensuite le Saint-Esprit ; en cet Amour manifesté à la croix, les croyants sont alors étroitement unis !

      54 Avant de célébrer le Seigneur, par notre « Pâque spirituelle », nous devons nous purifier, et renouveler notre repentance.

      Par une purification volontaire, ces Juifs témoignaient d’une réelle piété et d’une grande dévotion, en passant un certain temps à Jérusalem, avant la pâque.

      Quand nous espérons rencontrer Dieu, nous devons nous y préparer solennellement. Aucun stratagème humain ne peut changer les desseins de Dieu : alors que les hommes affichent parfois leur piété hypocrite sous différentes formes, et poursuivent leurs propres plans, Jésus conduit toutes choses, pour Sa propre Gloire et le salut de Son peuple !

    • Jean 11

      1 Dans le village de Béthanie vivaient deux sœurs, Marthe et Marie, ainsi que leur frère Lazare.
      2 Marie était cette femme qui avait répandu une huile parfumée sur les pieds du Seigneur et les avait essuyés avec ses cheveux. Lazare, son frère, tomba gravement malade.
      3 Les deux sœurs envoyèrent donc quelqu’un auprès de Jésus pour lui faire dire : — Seigneur, ton ami est malade.
      4 Quand Jésus apprit la nouvelle, il dit : — Cette maladie n’aboutira pas à la mort : elle servira à glorifier Dieu, elle est une occasion pour faire apparaître la gloire du Fils de Dieu.
      5 Or, Jésus, bien que très attaché à Marthe, à sa sœur et à Lazare,
      6 resta encore deux jours là où il se trouvait après avoir appris la maladie de Lazare.
      7 Alors seulement, il dit à ses disciples : — Retournons en Judée. —
      8 Maître, lui dirent-ils, il n’y a pas si longtemps, ceux de la Judée voulaient te tuer à coups de pierres, et maintenant tu veux retourner là-bas ? —
      9 N’y a-t-il pas douze heures dans la journée ? répondit Jésus. Si l’on marche pendant le jour, on ne bute pas contre les obstacles, parce qu’on voit clair.
      10 Mais si l’on se promène de nuit, on trébuche parce qu’il n’y a plus de lumière.
      11 Puis, après une pause, il ajouta : — Notre ami Lazare s’est endormi. Je vais aller le réveiller de son sommeil.
      12 Sur quoi, les disciples lui dirent : — Seigneur, s’il dort, il est déjà en voie de guérison.
      13 En fait, Jésus voulait dire que Lazare était mort, alors que les disciples avaient compris qu’il parlait du sommeil ordinaire.
      14 Il leur dit donc clairement : — Lazare est mort.
      15 Et je suis heureux, à cause de vous, de ce que je n’aie pas été là-bas à ce moment-là, car cela contribuera à votre foi. Mais maintenant, allons auprès de lui.
      16 Thomas, surnommé le jumeau, dit alors aux autres disciples : — Et nous aussi, allons-y pour mourir avec lui.
      17 À son arrivée, Jésus découvrit que, déjà depuis quatre jours, on avait enseveli Lazare dans son tombeau.
      18 Comme Béthanie était à moins de trois kilomètres de Jérusalem,
      19 beaucoup de gens étaient venus chez Marthe et Marie pour leur présenter leurs condoléances à l’occasion de la mort de leur frère.
      20 Quand Marthe entendit que Jésus s’approchait du village, elle alla à sa rencontre. Marie resta assise à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : — Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      22 Mais je sais que maintenant encore, tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l’accordera. —
      23 Ton frère reviendra à la vie, lui dit Jésus. —
      24 Je sais bien, répondit Marthe, qu’il reviendra à la vie au dernier jour, lors de la résurrection des morts. —
      25 La résurrection, lui dit Jésus, c’est moi. Je suis la vie. Celui qui place en moi toute sa confiance vivra, même s’il meurt.
      26 Et tout homme qui vit dans cette foi en moi ne mourra jamais. Peux-tu croire cela ? —
      27 Oui, Seigneur, lui répondit-elle, je crois fermement que tu es le Christ, le Fils de Dieu, le Messie que le monde attendait et qui est venu ici-bas.
      28 Là-dessus, elle partit appeler sa sœur Marie et, l’ayant prise à part, elle lui dit : — Le Maître est là et il te demande de venir.
      29 Dès que Marie l’eut entendu, elle se leva précipitamment et courut au-devant de Jésus.
      30 Il n’était pas encore entré dans le village, étant resté à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
      31 Quand ceux qui étaient avec Marie dans la maison pour la consoler la virent se lever brusquement pour sortir, ils la suivirent, croyant qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
      32 Marie parvint à l’endroit où était Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : — Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      33 Quand Jésus la vit pleurer, ainsi que ceux qui étaient venus avec elle, il fut profondément bouleversé en son for intérieur et ne put dominer son émotion. —
      34 Où l’avez-vous enterré ? demanda-t-il. — Viens, Seigneur, lui répondirent-ils, tu verras.
      35 Jésus se mit à pleurer.
      36 Alors, les Juifs dirent : — Voyez comme il l’aimait.
      37 Quelques-uns faisaient remarquer : — Il a bien rendu la vue à l’aveugle, n’aurait-il pas pu empêcher la mort de Lazare ?
      38 Une fois de plus, Jésus fut intérieurement bouleversé. Il arriva au tombeau. C’était une grotte dont l’entrée était fermée par une pierre. —
      39 Enlevez la pierre, commanda Jésus. Marthe, la sœur du mort, objecta : — Seigneur, il doit déjà sentir mauvais. Cela fait quatre jours qu’il est là.
      40 Jésus lui répondit : — Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?
      41 On ôta donc la pierre. Jésus, tournant alors son regard vers le ciel, dit : — Père, je te remercie d’avoir exaucé ma prière.
      42 Pour moi, je sais bien que tu m’exauces toujours, mais je parle ainsi à cause de tous ces gens qui m’entourent, pour qu’ils croient que c’est bien toi qui m’as envoyé.
      43 Cela dit, il appela à pleine voix : — Lazare, sors de là et viens !
      44 Et voici que le mort apparaît, les pieds et les mains entourés de bandes, le visage recouvert d’un suaire. Jésus dit à ceux qui sont là : — Déliez-le de ces bandes et laissez-le marcher.
      45 En voyant ce que Jésus avait fait, beaucoup de ceux qui étaient venus auprès de Marie crurent en lui.
      46 Mais quelques autres s’en allèrent trouver les pharisiens et leur rapportèrent ce que Jésus avait fait.
      47 Alors, les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent le Grand Conseil. — Qu’allons-nous faire ? disaient-ils. Cet homme accomplit trop de miracles.
      48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, les Romains viendront et c’en sera fini de notre temple et de notre existence nationale.
      49 L’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là, prit la parole : — Vous n’y entendez rien, leur dit-il.
      50 Vous ne voyez pas qu’il est dans notre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, afin que toute la nation ne vienne pas à disparaître ?
      51 En fait, il ne parlait pas ainsi de son propre fond, mais en sa qualité de grand-prêtre en exercice à ce moment, il dit sous l’inspiration de Dieu qu’il fallait que Jésus meure pour son peuple.
      52 Et ce n’était pas seulement pour (sauver) son peuple qu’il devait mourir, c’était aussi pour rassembler tous les enfants de Dieu dispersés à travers le monde et les unir en un seul corps.
      53 C’est donc ce jour-là que les autorités juives prirent la décision de faire mourir Jésus.
      54 C’est pourquoi Jésus cessa d’aller et de venir librement parmi les Juifs et de se montrer en public. Il partit de là et se retira dans la région voisine du désert, dans une ville nommée Ephraïm. C’est là qu’il vécut avec ses disciples.
      55 Comme la Pâque juive approchait, beaucoup de gens de tout le pays montaient à Jérusalem avant la fête pour se soumettre aux cérémonies rituelles de purification.
      56 Ils cherchaient donc Jésus et se demandaient entre eux, en se rencontrant dans la cour du temple : — Qu’en pensez-vous ? Croyez-vous qu’il viendra à la fête ?
      57 Or, les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des instructions : si quelqu’un savait où se trouvait Jésus, il devait les prévenir pour qu’on puisse l’arrêter.
    • Jean 11

      1 Dans le village de Béthanie vivaient deux sœurs, Marthe et Marie, ainsi que leur frère Lazare.
      2 Marie était cette femme qui, après avoir répandu une huile parfumée sur les pieds du Seigneur, les lui essuya avec ses cheveux. Lazare, son frère, tomba malade.
      3 Les deux sœurs envoyèrent donc quelqu’un à Jésus pour lui faire dire : —Seigneur, ton ami est malade.
      4 Quand Jésus apprit la nouvelle, il dit : —Cette maladie n’aboutira pas à la mort, elle servira à glorifier Dieu ; elle sera une occasion pour faire apparaître la gloire du Fils de Dieu.
      5 Or Jésus était très attaché à Marthe, à sa sœur et à Lazare.
      6 Après avoir appris qu’il était malade, il resta encore deux jours à l’endroit où il se trouvait.
      7 Puis il dit à ses *disciples : —Retournons en *Judée.
      8 —Maître, lui dirent-ils, il n’y a pas si longtemps, ceux de la Judée voulaient te tuer à coup de pierres, et maintenant tu veux retourner là-bas ?
      9 —N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? répondit Jésus. Si l’on marche pendant qu’il fait jour, on ne bute pas contre les obstacles, parce qu’on voit clair.
      10 Mais si l’on marche de nuit, on trébuche parce qu’il n’y a pas de lumière.
      11 Après avoir dit cela, il ajouta : —Notre ami Lazare s’est endormi ; je vais aller le réveiller.
      12 Sur quoi les disciples lui dirent : —Seigneur, s’il dort, il est en voie de guérison.
      13 En fait, Jésus voulait dire que Lazare était mort, mais les disciples avaient compris qu’il parlait du sommeil ordinaire.
      14 Alors il leur dit clairement : —Lazare est mort,
      15 et je suis heureux, à cause de vous, de n’avoir pas été là-bas à ce moment-là. Car cela contribuera à votre foi. Mais maintenant, allons auprès de lui.
      16 Thomas, surnommé le Jumeau, dit alors aux autres disciples : —Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui.
      17 A son arrivée, Jésus apprit qu’on avait enseveli Lazare depuis quatre jours déjà.
      18 Béthanie était à moins de trois kilomètres de *Jérusalem,
      19 aussi beaucoup de gens étaient-ils venus chez Marthe et Marie pour leur présenter leurs condoléances à l’occasion de la mort de leur frère.
      20 Quand Marthe apprit que Jésus approchait du village, elle alla à sa rencontre. Marie, elle, resta à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : —Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      22 Mais je sais que maintenant encore, tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l’accordera.
      23 —Ton frère reviendra à la vie, lui dit Jésus.
      24 —Je sais bien, répondit Marthe, qu’il reviendra à la vie au dernier jour, lors de la résurrection des morts.
      25 —Je suis la résurrection et la vie, lui dit Jésus. Celui qui place toute sa *confiance en moi vivra, même s’il meurt.
      26 Et tout homme qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?
      27 —Oui, Seigneur, lui répondit-elle, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde.
      28 Là-dessus, elle partit appeler sa sœur Marie, et, l’ayant prise à part, elle lui dit : —Le Maître est là, et il te demande.
      29 A cette nouvelle, Marie se leva précipitamment et courut vers Jésus.
      30 Il n’était pas encore entré dans le village : il était resté à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
      31 Ceux qui se trouvaient dans la maison avec Marie pour la consoler la virent se lever brusquement et sortir. Ils la suivirent, pensant qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
      32 Marie parvint à l’endroit où était Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : —Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      33 En la voyant pleurer, elle et ceux qui l’accompagnaient, Jésus fut profondément indigné et ému.
      34 —Où l’avez-vous enterré ? demanda-t-il. —Viens, Seigneur, lui répondirent-ils, tu verras.
      35 Jésus pleura.
      36 Alors tous dirent : —Voyez, comme il l’aimait.
      37 Quelques-uns remarquaient : —Il a bien rendu la vue à l’aveugle, n’aurait-il pas pu empêcher que Lazare meure ?
      38 Une fois de plus, Jésus fut profondément bouleversé. Il arriva au tombeau. C’était une grotte dont l’entrée était fermée par une pierre.
      39 —Enlevez la pierre, dit Jésus. Marthe, la sœur du mort, dit alors : —Seigneur, il doit déjà sentir. Cela fait quatre jours qu’il est là.
      40 Jésus lui répondit : —Ne t’ai-je pas dit : Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?
      41 On ôta donc la pierre. Alors Jésus, tournant son regard vers le ciel, dit : —Père, tu as exaucé ma prière et je t’en remercie.
      42 Pour moi, je sais que tu m’exauces toujours, mais si je parle ainsi, c’est pour que tous ceux qui m’entourent croient que c’est toi qui m’as envoyé.
      43 Cela dit, il cria d’une voix forte : —Lazare, sors de là !
      44 Et voici que le mort sortit du tombeau : il avait les pieds et les mains entourés de bandes de lin, le visage recouvert d’un linge. Jésus dit à ceux qui étaient là : —Déliez-le de ces bandes et laissez-le aller !
      45 En voyant ce que Jésus avait fait, beaucoup de ceux qui étaient venus auprès de Marie crurent en lui.
      46 Quelques-uns, cependant, s’en allèrent trouver les *pharisiens et leur rapportèrent ce que Jésus avait fait.
      47 Alors, les chefs des *prêtres et les pharisiens convoquèrent le *Grand-Conseil. —Qu’allons-nous faire ? disaient-ils. Cet homme accomplit trop de signes miraculeux ;
      48 si nous le laissons faire de la sorte, tout le monde va croire en lui. Alors les Romains viendront et détruiront notre *Temple et notre nation.
      49 L’un d’eux, qui s’appelait Caïphe, et qui était *grand-prêtre cette année-là, prit la parole : —Vous n’y entendez rien, leur dit-il.
      50 Vous ne voyez pas qu’il est de notre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, pour que la nation ne disparaisse pas tout entière ?
      51 Or ce qu’il disait là ne venait pas de lui ; mais il était grand-prêtre cette année-là, et c’est en cette qualité qu’il déclara, sous l’inspiration de Dieu, qu’il fallait que Jésus meure pour son peuple.
      52 Et ce n’était pas seulement pour son peuple qu’il devait mourir, c’était aussi pour rassembler tous les enfants de Dieu dispersés à travers le monde et les réunir en un seul peuple.
      53 C’est ce jour-là que les chefs des *Juifs prirent la décision de faire mourir Jésus.
      54 Jésus cessa donc de se montrer en public. Il partit de là et se retira dans la région voisine du désert, dans une ville nommée Ephraïm. Il y passa quelque temps avec ses disciples.
      55 Comme la fête de la *Pâque approchait, beaucoup de gens de tout le pays montaient à Jérusalem avant la fête pour se soumettre aux cérémonies rituelles de *purification.
      56 Ils cherchaient donc Jésus et se demandaient entre eux, dans la cour du *Temple : —Qu’en pensez-vous ? Croyez-vous qu’il viendra à la fête ?
      57 Or, les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des instructions : si quelqu’un savait où se trouvait Jésus, il devait les prévenir pour qu’on l’arrête.
    • Jean 11

      1 Il y avait un homme malade ; c'était Lazare de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe.
      2 ? Marie était celle qui versa du parfum sur les pieds du Seigneur et qui les essuya avec ses cheveux ; c'était son frère Lazare qui était malade. ?
      3 Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
      4 A cette nouvelle, Jésus dit : « Cette maladie n'aboutira pas à la mort, mais elle servira à la gloire de Dieu, afin qu’à travers elle la gloire du Fils de Dieu soit révélée. »
      5 Or, Jésus aimait Marthe, sa sœur et Lazare.
      6 Quand il eut appris que Lazare était malade, il resta encore deux jours à l'endroit où il était.
      7 Puis il dit aux disciples : « Retournons en Judée. »
      8 Les disciples lui dirent : « Maître, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider et tu retournes là-bas ? »
      9 Jésus répondit : « N'y a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ;
      10 mais si quelqu'un marche pendant la nuit, il trébuche, parce que la lumière n'est pas en lui. »
      11 Après ces paroles, il leur dit : « Notre ami Lazare s'est endormi, mais je vais aller le réveiller. »
      12 Les disciples lui dirent : « Seigneur, s'il s'est endormi, il sera guéri. »
      13 En fait, Jésus avait parlé de la mort de Lazare, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil.
      14 Jésus leur dit alors ouvertement : « Lazare est mort.
      15 Et à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui. »
      16 Là-dessus Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, afin de mourir avec lui. »
      17 A son arrivée, Jésus trouva que Lazare était depuis quatre jours déjà dans le tombeau.
      18 Béthanie était près de Jérusalem, à moins de trois kilomètres,
      19 et beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère.
      20 Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      22 [Cependant, ] même maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. »
      23 Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
      24 « Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera lors de la résurrection, le dernier jour. »
      25 Jésus lui dit : « C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ;
      26 et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
      27 Elle lui dit : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. »
      28 Après avoir dit cela, elle alla appeler secrètement sa sœur Marie en lui disant : « Le maître est ici et te demande. »
      29 A ces mots, Marie se leva sans attendre et alla vers lui.
      30 Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il était à l'endroit où Marthe l'avait rencontré.
      31 Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient la virent se lever soudain et sortir ; ils la suivirent en disant : « Elle va au tombeau pour y pleurer. »
      32 Marie arriva à l'endroit où était Jésus. Quand elle le vit, elle tomba à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
      33 En la voyant pleurer, elle et les Juifs venus avec elle, Jésus fut profondément indigné et bouleversé.
      34 Il dit : « Où l'avez-vous mis ? » « Seigneur, lui répondit-on, viens et tu verras. »
      35 Jésus pleura.
      36 Les Juifs dirent alors : « Voyez comme il l'aimait ! »
      37 Et quelques-uns d'entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas aussi faire en sorte que cet homme ne meure pas ? »
      38 Jésus, de nouveau profondément indigné, se rendit au tombeau. C'était une grotte ; une pierre fermait l'entrée.
      39 Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là. »
      40 Jésus lui dit : « Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? »
      41 Ils enlevèrent donc la pierre [de l’endroit où le mort avait été déposé]. Jésus leva alors les yeux et dit : « Père, je te remercie de ce que tu m'as écouté.
      42 Pour ma part, je savais que tu m'écoutes toujours, mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. »
      43 Après avoir dit cela, il cria d'une voix forte : « Lazare, sors ! »
      44 Et le mort sortit, les pieds et les mains attachés par des bandelettes et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : « Détachez-le et laissez-le s’en aller. »
      45 Beaucoup de Juifs qui étaient venus auprès de Marie et qui virent ce que Jésus avait fait crurent en lui.
      46 Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens et leur racontèrent ce que Jésus avait fait.
      47 Alors les chefs des prêtres et les pharisiens rassemblèrent le sanhédrin et dirent : « Qu'allons-nous faire ? En effet, cet homme fait beaucoup de signes miraculeux.
      48 Si nous le laissons faire, tous croiront en lui et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation. »
      49 L'un d'eux, Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n'y comprenez rien ;
      50 vous ne réfléchissez pas qu'il est dans notre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation tout entière ne disparaisse pas. »
      51 Or il ne dit pas cela de lui-même, mais comme il était grand-prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.
      52 Et ce n'était pas pour la nation seulement, c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.
      53 Dès ce jour, ils tinrent conseil pour le faire mourir.
      54 C'est pourquoi Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs, mais il se retira dans la région voisine du désert, dans une ville appelée Ephraïm, où il resta avec ses disciples.
      55 La Pâque des Juifs était proche et beaucoup de gens montèrent de la campagne à Jérusalem avant la Pâque pour se purifier.
      56 Ils cherchaient Jésus et se disaient les uns aux autres dans le temple : « Qu'en pensez-vous ? Ne viendra-t-il pas à la fête ? »
      57 Or les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné l'ordre que, si quelqu'un savait où était Jésus, il le dénonce, afin qu'on l'arrête.
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