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Nouveau Testament et Psaumes en 1 an - Jour 362

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Versets relatifs

    • Jean 18

      1

      Christ, arrêté dans le jardin de Gethsémané. (Jean 18:1-12)
      Christ, devant Anne et Caïphe. (Jean 18:13-27)
      Christ, devant Pilate. (Jean 18:28-40)

      Le premier péché eut lieu dans le jardin d'Éden ; la malédiction divine fut alors prononcée, avec néanmoins la promesse de l’arrivée du Rédempteur ; c'est également dans un jardin que la Postérité promise (Christ) est entrée en conflit avec le serpent ancien (Satan). Christ a été aussi enseveli dans un jardin.

      Lorsque nous nous promenons dans nos jardins, il serait bon de nous remémorer les souffrances que Christ subit en ces divers endroits. Notre Seigneur Jésus, connaissant tout ce qui devait Lui arriver, s'est avancé et a demandé : « Qui cherchez-vous » ?

      Quand le peuple cherchait par tous les moyens à Le couronner, Jésus se retira, Jean 6:15, par contre, quand tous sont venus pour le forcer à porter une croix, Il s'est présenté de Lui-même, étant venu en ce monde pour souffrir, et aller ensuite dans les cieux pour régner. Jésus montra très clairement ce qu'il aurait pu faire : quand ses opposants furent projetés à terre, Il aurait pu en effet les frapper de mort, mais telle n’était pas Sa volonté. Par la Puissance divine, les officiers et les soldats permirent aux disciples de partir calmement, malgré l’opposition qu’ils ont manifestée.

      Dans ce texte, Christ nous a donné un exemple de douceur de caractère dans la souffrance et un modèle de soumission à la Volonté divine, deux qualités que nous devrions appliquer au quotidien. La « coupe » que Jésus devait prendre, (Jean 18:18-11)* pouvait paraître banale à première vue. Cette coupe nous est donnée : les souffrances sont en fait des « dons ». Elles nous sont données par un Dieu, qui a l'autorité d'un père ; elles ne sont pas destinées à nous nuire ; nous avons un Père affectueux, qui ne veut pas nous blesser.

      À partir de l'exemple de notre Sauveur, nous devons apprendre comment supporter nos afflictions, bien légères, comparées à celles qu’Il a subies ; demandons-nous si nous ne nous opposons pas à la Volonté de notre Père, en doutant de Son amour...

      Nous avons été liés par nos iniquités, soumis au joug de nos transgressions. Christ, ayant été sacrifié pour notre expiation, nous libère de ces liens, ayant Lui-même été lié pour nous. C'est à ces liens que nous devons notre liberté : le Fils de Dieu nous rend libres !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      13 Simon Pierre a renié son Maître. Des détails divers ont été notés dans les Évangiles.

      La naissance du péché est semblable à de l'eau qui commence à s'infiltrer partout. Le mensonge est un péché très grave ; celui qui commence à mentir a besoin d'un autre mensonge pour étayer le premier, suivi d'encore un autre...

      Si nous sommes confrontés à ce danger, nous avons l’espérance que Dieu nous aidera, ce qui nous incitera à L'honorer ; si nous cédons à la tentation du mensonge, nous pouvons craindre que Dieu nous laisse dans notre honte.

      Pendant l'interrogatoire de Jésus, rien n'est mentionné à propos des miracles qu’Il accomplit précédemment, miracles qui prouvèrent qu’Il avait fait tant de bien, et qui démontrent la véracité de Sa doctrine. Quand les ennemis de Christ s’opposent à Sa vérité, ils s’aveuglent obstinément contre cette dernière.

      Jésus appelle ceux qui veulent L'entendre. La doctrine de Christ convient parfaitement à tous ceux qui la connaissent ; ceux qui saisissent la Vérité du Seigneur témoignent de Sa véracité.

      Les différentes blessures qu’on peut nous infliger ne doivent jamais nous faire réagir outre mesure. Christ a répondu calmement à l'homme qui L'a frappé : c'est ainsi que nous devons agir !

      28 Il était injuste de mettre à mort Celui qui avait fait tant de bien ; en conséquence, les Juifs désiraient se mettre à l'abri de tout reproche.

      Beaucoup craignent davantage le scandale qui peut suivre une mauvaise action, que cette dernière. Christ avait annoncé qu'Il serait livré aux Païens, et que ceux-ci Le mettraient à mort ; Ses paroles se sont accomplies. Il avait dit qu'Il devait être crucifié, pour ressusciter ensuite. Si les Juifs l'avaient jugé selon leur loi, Il aurait été lapidé ; la crucifixion n'a jamais été utilisée auparavant parmi les Juifs.

      Il est déterminé pour chacun de nous, de quel type de mort nous allons finir, bien que cela ne nous soit pas dévoilé ; ceci ne doit pas nous inquiéter. Seigneur, que notre « heure » arrive quand et comment Tu l'as déterminée.

      33 « Es-tu le roi des Juifs ? Ce roi des Juifs qui a été depuis si longtemps attendu ? Es-tu le Messie, le Prince ? Ou est-ce que tu te donnes toi-même ce nom » ? Christ répondit à cette question par une autre ; non pour se dérober, mais pour que Pilate puisse pleinement considérer Son ministère ici-bas.

      Jésus ne s'est jamais réclamé d'une puissance terrestre ; jamais la moindre traîtrise ni pratique frauduleuse n'ont été trouvées en Lui. Il donna un aperçu de Son Royaume. Sa nature est différente de celle du monde ; il s’agit d’un Royaume qui se trouve au sein des hommes, « placé » dans leur cœur et leur conscience ; la richesse spirituelle du Seigneur, Son pouvoir et Sa Gloire y sont contenus. Les soutiens dont Il dispose ne sont pas de ce monde ; Ses armes sont spirituelles ; Il n'éprouve aucun besoin, Il n'utilise pas la force pour Se maintenir et avancer, et Il n'est opposé à aucun royaume si ce n'est celui du péché et de Satan. Sa nature et Sa conception ne sont pas de ce monde.

      Quand Christ annonce : « Je suis la Vérité », cela signifie : « Je suis Roi ». Il convainc par les évidences de la Vérité ; Il gouverne par le pouvoir dirigeant de cette dernière. Les sujets de ce Royaume appartiennent à cette Vérité.

      Pilate posa une question intéressante : « Qu'est-ce que la vérité » ? Quand nous sondons l'Écriture, et que nous sommes attentifs au ministère de la Parole, nous devons nous poser cette même question : « Qu'est-ce que la vérité » ? Accompagnée de cette prière : « conduis-moi dans Ta Vérité, toute Ta Vérité ». Hélas, parmi ceux qui se posent cette question, beaucoup n'ont pas la patience de persévérer dans cette recherche de la Vérité, ou n’ont pas assez d'humilité pour recevoir la réponse.

      Par cette déclaration solennelle de ce texte, relative à l'innocence de Christ, il apparaît que bien que le Seigneur Jésus ait été traité comme le pire des malfaiteurs : jamais Il n'a mérité le traitement infâme qu’Il a subi. Cela révèle également le cheminement vers Sa mort : Il est mort en Sacrifice pour nos péchés.

      Pilate était désireux de plaire à tous ; il était davantage gouverné par la « sagesse » du monde que par les règles de la justice. Le péché est une sorte de voleur, cependant il est choisi sottement par de nombreuses personnes qui le préfèrent à Christ, qui Lui, désire vraiment nous sauver spirituellement.

      Efforçons-nous de confondre nos accusateurs comme Christ le faisait ; méfions-nous de ne pas « crucifier » Christ à nouveau.

    • Jean 18

      1 Après avoir ainsi prié, Jésus s’en alla vers ses disciples et traversa le torrent du Cédron. Il y avait là un jardin où il entra avec eux.
      2 Judas, le traître qui allait le livrer, connaissait bien l’endroit, car Jésus s’y était souvent rendu avec ses disciples.
      3 Il prit donc la tête d’une troupe de soldats et de gardes fournis par les chefs des prêtres et les pharisiens, et il arriva dans ce jardin. Ils venaient munis de lanternes et de torches, ils étaient bien armés.
      4 Jésus, qui savait tout ce qui allait lui arriver, s’avança vers eux et leur demanda : — Qui cherchez-vous ?
      5 Ils lui répondirent : — Jésus de Nazareth. — C’est moi, leur dit-il. Au milieu d’eux se tenait Judas, celui qui le livrait.
      6 À peine Jésus leur eut-il dit : « C’est moi », qu’ils eurent un mouvement de recul et tombèrent par terre.
      7 Une seconde fois, il leur demanda : — Qui cherchez-vous ? — Jésus de Nazareth, répétèrent-ils. —
      8 Je vous ai dit que c’était moi, reprit Jésus. Puisque c’est moi que vous venez chercher, laissez partir ces gens-là en paix.
      9 Ainsi s’accomplit cette parole qu’il avait prononcée peu avant : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as confiés ».
      10 Simon Pierre, qui avait une épée, la dégaina et, frappant le serviteur du grand-prêtre, lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus.
      11 Jésus dit à Pierre : — Remets ton épée dans son fourreau. Ne faut-il pas que j’aille jusqu’au bout de l’épreuve que mon Père m’a donnée à porter ?
      12 Alors, la troupe de soldats sous le commandement de son officier et les responsables des Juifs s’emparèrent de Jésus, le ligotèrent
      13 et le conduisirent tout d’abord chez Hanne, le beau-père de Caïphe, qui était le grand-prêtre en exercice cette année-là.
      14 C’était ce même Caïphe qui avait suggéré aux responsables des Juifs qu’il valait mieux qu’un seul homme meure plutôt que le peuple entier périsse.
      15 Simon Pierre et un autre disciple suivirent Jésus. Comme ce dernier connaissait personnellement le grand-prêtre, il entra avec Jésus dans la cour du palais du grand-prêtre
      16 tandis que Pierre était resté dehors près du portail. L’autre disciple qui connaissait le grand-prêtre ressortit donc, dit un mot à la concierge qui laissa entrer Pierre.
      17 La jeune servante qui gardait la porte demanda alors à Pierre : — Tu fais aussi partie des disciples de cet homme-là ? — Non, lui répondit-il, je n’en suis pas.
      18 Les serviteurs et les gardes avaient allumé un feu de braise car il faisait froid, et ils se tenaient tout autour pour se chauffer. Pierre se joignit à eux et se réchauffa également.
      19 Pendant ce temps, le grand-prêtre se mit à interroger Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
      20 Jésus lui répondit : — J’ai parlé ouvertement devant tout le monde. J’ai toujours enseigné dans les synagogues et dans la cour du temple où tous les Juifs se réunissent. Je n’ai rien dit en secret.
      21 Pourquoi donc m’interroges-tu ? Demande à ceux qui m’ont écouté comment je leur ai parlé. Ils savent fort bien ce que j’ai dit.
      22 À ces mots, un des gardes qui se tenait à côté de lui le gifla en disant : — C’est comme ça que tu réponds au grand-prêtre ?
      23 Jésus se tourna vers lui et rétorqua : — Si j’ai dit quelque chose de mauvais, prouve-le. Mais si ce que j’ai dit est vrai, pourquoi me frappes-tu ?
      24 Hanne l’envoya chargé de chaînes à Caïphe, le grand-prêtre.
      25 Entre-temps, Simon Pierre était resté dans la cour en train de se chauffer. Quelqu’un lui dit : — Ne serais-tu pas, toi aussi, un des disciples de celui-là ? Mais Pierre le nia en disant : — Non, je n’en suis pas.
      26 Un des serviteurs du grand-prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, l’interpella : — Voyons, ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ?
      27 Mais Pierre le nia encore et, au même moment, un coq se mit à chanter.
      28 De chez Caïphe, les chefs des Juifs emmenèrent Jésus au palais de justice du gouverneur romain. Le jour commençait à se lever. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas eux-mêmes au palais pour garder leur pureté légale et pouvoir participer au repas pascal.
      29 C’est pourquoi Pilate sortit vers eux et leur demanda : — De quoi accusez-vous cet homme ?
      30 Et eux de lui répondre : — S’il n’avait rien fait de mal, nous ne te l’aurions pas livré. —
      31 Gardez-le, répliqua Pilate, et jugez-le vous-mêmes d’après votre loi. Mais ils lui répondirent : — Nous n’avons pas le droit de prononcer la peine capitale ni de l’exécuter.
      32 Il fallait ainsi que s’accomplisse la parole par laquelle Jésus avait annoncé quelle mort il allait subir.
      33 Pilate rentra donc dans le palais de justice et fit comparaître Jésus : — C’est toi, le roi des Juifs ? lui demanda-t-il. —
      34 Est-ce de toi-même que tu me poses cette question, répondit Jésus, ou bien d’autres te l’ont-ils suggérée ? —
      35 Est-ce que je suis juif, moi ? répliqua Pilate. Ce sont ceux de ton propre peuple et les chefs des prêtres qui t’ont livré à moi. Qu’est-ce que tu as fait ?
      36 Jésus lui répondit : — Ma royauté ne provient pas de ce monde et n’appartient pas à cette terre. Si mon royaume appartenait à ce monde, mes sujets se seraient battus pour que je ne tombe pas aux mains des chefs des Juifs. Mais ma royauté, maintenant, n’est pas d’ici-bas. —
      37 Donc tu es tout de même roi, reprit Pilate. — Oui, tu as raison : je suis roi ! Voici pourquoi je suis né et pourquoi je suis venu dans ce monde : c’est pour rendre témoignage à la vérité. Celui qui aime la vérité écoute ce que je dis.
      38 Pilate répliqua : — Qu’est-ce que la vérité ? Là-dessus, il sortit de nouveau auprès des Juifs et leur dit : — Pour ma part, je ne trouve aucune raison de condamner cet homme.
      39 Il est d’usage que je vous libère un prisonnier à l’occasion de la Pâque. Voulez-vous donc que je vous libère le roi des Juifs ?
      40 Alors, tous se remirent à crier : — Non ! Pas celui-là ! Barabbas ! Or, Barabbas était un bandit.
    • Jean 18

      1 Après avoir ainsi prié, Jésus s’en alla avec ses *disciples et traversa le torrent du Cédron. Il y avait là un jardin où il entra avec eux.
      2 Or Judas, qui le trahissait, connaissait bien cet endroit, car Jésus s’y était rendu souvent avec ses disciples.
      3 Il prit donc la tête d’une troupe de soldats et de gardes fournis par les chefs des *prêtres et les *pharisiens, et il arriva dans ce jardin. Ces hommes étaient munis de lanternes, de torches et d’armes.
      4 Jésus, qui savait tout ce qui allait lui arriver, s’avança vers eux et leur demanda : —Qui cherchez-vous ?
      5 Ils lui répondirent : —Jésus de *Nazareth. —C’est moi, leur dit-il. Au milieu d’eux se tenait Judas, celui qui le trahissait.
      6 Au moment même où Jésus leur dit : « C’est moi », ils eurent un mouvement de recul et tombèrent par terre.
      7 Une seconde fois, il leur demanda : —Qui cherchez-vous ? —Jésus de Nazareth, répétèrent-ils.
      8 —Je vous ai dit que c’était moi, reprit Jésus. Puisque c’est moi que vous venez chercher, laissez partir les autres.
      9 Ainsi s’accomplit cette parole qu’il avait prononcée peu avant : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. »
      10 *Simon Pierre, qui avait une épée, la dégaina, en donna un coup au serviteur du *grand-prêtre et lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus.
      11 Jésus dit à Pierre : —Remets ton épée au fourreau. Ne dois-je pas boire la coupe de souffrance que le Père m’a destinée ?
      12 Alors la cohorte et les gardes des *Juifs s’emparèrent de Jésus
      13 et le conduisirent enchaîné tout d’abord chez Hanne, le beau-père de Caïphe, qui était le *grand-prêtre en exercice cette année-là.
      14 Caïphe était celui qui avait suggéré aux Juifs qu’il valait mieux qu’un seul homme meure pour le peuple.
      15 Simon Pierre et un autre disciple suivirent Jésus. Ce disciple connaissait personnellement le grand-prêtre, et il entra en même temps que Jésus dans la cour du palais du grand-prêtre.
      16 Pierre, lui, resta dehors près du portail. L’autre disciple qui connaissait le grand-prêtre ressortit donc, dit un mot à la concierge, et fit entrer Pierre.
      17 La servante qui gardait la porte demanda alors à Pierre : —Ne fais-tu pas partie, toi aussi, des disciples de cet homme ? —Non, lui répondit-il, je n’en suis pas.
      18 Les serviteurs et les gardes avaient allumé un feu de braise car il faisait froid, et ils se tenaient tout autour pour se réchauffer. Pierre se joignit à eux et se réchauffa également.
      19 De son côté, le grand-prêtre commença à interroger Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
      20 Jésus lui répondit : —J’ai parlé ouvertement devant tout le monde. J’ai toujours enseigné dans les *synagogues et dans la cour du *Temple où tout le monde se réunit. Je n’ai rien dit en secret.
      21 Pourquoi donc m’interroges-tu ? Demande à ceux qui m’ont écouté comment je leur ai parlé. Ils savent fort bien ce que j’ai dit.
      22 A ces mots, un des gardes qui se tenait à côté de lui le gifla en disant : —C’est comme cela que tu réponds au grand-prêtre ?
      23 Jésus lui répondit : —Si j’ai mal parlé, montre où est le mal. Mais si ce que j’ai dit est vrai, pourquoi me frappes-tu ?
      24 Hanne l’envoya enchaîné à Caïphe, le grand-prêtre.
      25 Pendant ce temps, *Simon Pierre se tenait toujours au même endroit et se chauffait. Quelqu’un lui dit : —N’es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme ? Mais Pierre le nia en disant : —Non, je n’en suis pas.
      26 Un des serviteurs du grand-prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, l’interpella : —Voyons, ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ?
      27 Mais Pierre le nia de nouveau, et aussitôt, un coq se mit à chanter.
      28 De chez Caïphe, on amena Jésus au palais du gouverneur. C’était l’aube. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas eux-mêmes dans le palais pour conserver leur *pureté rituelle et pouvoir manger ainsi le repas de la *Pâque.
      29 C’est pourquoi *Pilate sortit du palais pour les voir et leur demanda : —De quoi accusez-vous cet homme ?
      30 Ils lui répondirent : —S’il n’avait rien fait de mal, nous ne te l’aurions pas livré.
      31 —Reprenez-le, répliqua Pilate, et jugez-le vous-mêmes d’après votre *Loi. Mais ils lui répondirent : —Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort.
      32 La parole par laquelle Jésus avait annoncé quelle mort il allait subir devait ainsi s’accomplir.
      33 Pilate rentra donc dans le palais de justice et fit comparaître Jésus : —Es-tu le roi des Juifs ? lui demanda-t-il.
      34 —Dis-tu cela de toi-même ou d’autres t’ont-ils dit cela à mon sujet ? répondit Jésus.
      35 —Est-ce que je suis juif, moi ? répliqua Pilate. Ce sont ceux de ta nation et les chefs des *prêtres qui t’ont livré à moi. Qu’as-tu fait ?
      36 Jésus lui répondit : —Mon *royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume appartenait à ce monde, mes serviteurs se seraient battus pour que je ne tombe pas aux mains des chefs des Juifs. Non, réellement, mon royaume n’est pas d’ici.
      37 —Es-tu donc roi ? reprit Pilate. —Tu le dis toi-même : je suis roi ! Si je suis né et si je suis venu dans ce monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Celui qui appartient à la vérité écoute ce que je dis.
      38 —Qu’est-ce que la vérité ? lui répondit Pilate. Là-dessus, il alla de nouveau trouver les Juifs et leur dit : —En ce qui me concerne, je ne trouve chez cet homme aucune raison de le condamner.
      39 Il est d’usage que je vous relâche un prisonnier à l’occasion de la fête de la Pâque. Voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ?
      40 Ils lui répondirent en criant : —Non ! Pas lui ! Barabbas ! Or, Barabbas était un bandit.
    • Jean 18

      1 Après avoir dit ces paroles, Jésus alla avec ses disciples de l'autre côté du torrent du Cédron où se trouvait un jardin ; il y entra, lui et ses disciples.
      2 Judas, celui qui le trahissait, connaissait aussi l'endroit parce que Jésus et ses disciples s'y étaient souvent réunis.
      3 Judas prit donc la troupe de soldats romains ainsi que des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens, et il s’y rendit avec des lanternes, des torches et des armes.
      4 Jésus, qui savait tout ce qui devait lui arriver, s'avança alors et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »
      5 Ils lui répondirent : « Jésus de Nazareth. » Jésus leur dit : « C'est moi. » Judas, celui qui le trahissait, était avec eux.
      6 Lorsque Jésus leur dit : « C'est moi », ils reculèrent et tombèrent par terre.
      7 Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus de Nazareth. »
      8 Jésus répondit : « Je vous ai dit que c'est moi. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez partir ceux-ci. »
      9 Il dit cela afin que s'accomplisse la parole qu'il avait prononcée : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés. »
      10 Alors Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l'oreille droite. Ce serviteur s'appelait Malchus.
      11 Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée dans son fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donnée à boire ? »
      12 La troupe, le commandant et les gardes des Juifs s’emparèrent alors de Jésus et l’attachèrent.
      13 Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, car il était le beau-père de Caïphe qui était grand-prêtre cette année-là.
      14 Or Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs : « Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple. »
      15 Simon Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Ce disciple était connu du grand-prêtre, et il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand-prêtre,
      16 tandis que Pierre restait dehors près de la porte. Alors l'autre disciple, qui était connu du grand-prêtre, sortit, parla à la femme qui gardait la porte et fit entrer Pierre.
      17 La servante qui gardait la porte dit à Pierre : « Ne fais-tu pas partie, toi aussi, des disciples de cet homme ? » Il répliqua : « Je n'en fais pas partie. »
      18 Les serviteurs et les gardes qui étaient là avaient allumé un feu de braises pour se réchauffer, car il faisait froid. Pierre se tenait avec eux et se chauffait aussi.
      19 Le grand-prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
      20 Jésus lui répondit : « J'ai parlé ouvertement à tout le monde ; j'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le temple, où les Juifs se réunissent constamment, et je n'ai rien dit en secret.
      21 Pourquoi m'interroges-tu ? Interroge ceux qui m'ont entendu sur ce que je leur ai dit ; ils savent, eux, ce que j'ai dit. »
      22 A ces mots, un des gardes qui se trouvait là donna une gifle à Jésus en disant : « C'est ainsi que tu réponds au grand-prêtre ? »
      23 Jésus lui dit : « Si j'ai mal parlé, explique-moi ce que j'ai dit de mal ; et si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
      24 Alors Anne l'envoya attaché à Caïphe, le grand-prêtre.
      25 Simon Pierre était là et se chauffait. On lui dit : « Ne fais-tu pas partie, toi aussi, de ses disciples ? » Il le nia et dit : « Je n'en fais pas partie. »
      26 Un des serviteurs du grand-prêtre, un parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, dit : « Ne t'ai-je pas vu avec lui dans le jardin ? »
      27 Pierre le nia de nouveau. Et aussitôt un coq chanta.
      28 De chez Caïphe, ils conduisirent Jésus au prétoire ; c'était le matin. Ils n'entrèrent pas eux-mêmes dans le prétoire afin de ne pas se souiller et de pouvoir manger le repas de la Pâque.
      29 Pilate sortit donc à leur rencontre et dit : « De quoi accusez-vous cet homme ? »
      30 Ils lui répondirent : « Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. »
      31 Sur quoi Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le d’après votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort. »
      32 C'était afin que s'accomplisse la parole que Jésus avait dite pour indiquer de quelle mort il allait mourir.
      33 Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
      34 Jésus [lui] répondit : « Est-ce de toi-même que tu dis cela ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ? »
      35 Pilate répondit : « Suis-je un Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi. Qu'as-tu fait ? »
      36 Jésus répondit : « Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais en réalité, mon royaume n'est pas d'ici-bas. »
      37 Pilate lui dit : « Tu es donc roi ? » Jésus répondit : « Tu le dis, je suis roi. Si je suis né et si je suis venu dans le monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Toute personne qui est de la vérité écoute ma voix. »
      38 Pilate lui répliqua : « Qu'est-ce que la vérité ? » Sur ces mots, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs et leur dit : « Pour ma part, je ne trouve en lui aucun motif de le condamner.
      39 Mais, comme c'est une coutume parmi vous que je vous relâche quelqu'un lors de la Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
      40 Alors de nouveau ils crièrent [tous] : « Non, pas lui, mais Barabbas ! » Or, Barabbas était un brigand.
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