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Nouveau Testament et Psaumes en 1 an - Jour 363

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Versets relatifs

    • Jean 19

      1

      Christ condamné et crucifié. (Jean 19:1-18)
      Christ sur la croix. (Jean 19:19-30)
      Son côté est percé. (Jean 19:31-37)

      L'ensevelissement de Jésus. (Jean 19:38-42)

      Jean 19:1-18 Pilate était certainement loin de penser que Christ, par Ses souffrances imméritées, allait être considéré au cours des siècles, comme le meilleur et le plus grands des exemples. En effet, notre Seigneur Jésus est venu ici-bas, étant prêt à être exposé au mépris.

      Il est bon pour chacun, de discerner, par la foi, Christ dans Ses souffrances ; de Le voir spirituellement, de L'aimer, et de Le contempler à nouveau. La haine des opposants de Jésus n'a-t telle pas motivé leurs efforts contre Lui ? Notre amour pour le Seigneur, au contraire, ne dynamisera t-il pas nos efforts en Sa faveur et celle de Son royaume ?

      Pilate semble avoir pensé que Jésus était une personne hors du commun. Même la conscience de certaines personnes impies les fait trembler, face à l’idée qu’elles aient à combattre contre Dieu.

      Notre Seigneur ayant à souffrir pour les péchés des Juifs, comme pour ceux des Païens, la Sagesse divine fit en sorte que les Juifs voulurent en premier Sa mort, et que les Païens mirent ensuite ce projet à exécution. Si Christ n'avait pas été ainsi rejeté des hommes, nous aurions pour toujours été exclus de la Grâce divine.

      Maintenant le Fils de l'homme allait être livré aux mains de Ses bourreaux. Il a été crucifié pour que nous puissions échapper à la condamnation du péché. Il a été cloué à la croix, tel un Sacrifice immolé sur l'autel. L'Écriture a été ainsi accomplie ; Christ n'est pas mort sur l'autel en tant que sacrifié innocent, mais en tant que criminel, condamné par la justice publique.

      Arrêtons nous un instant pour regarder par la foi le Seigneur Jésus. A-t-on jamais vu une douleur aussi grande que la Sienne ? Regardez Le, Il saigne, Il va mourir ; regardez Le, aimez Le ! Aimez-ce Sauveur, et consacrez-vous à Lui !

      19 Nous trouvons dans ce texte quelques détails particuliers, relatifs à la mort de Jésus ; ils y sont mieux relatés que dans les autres évangiles.

      Pilate n'a pas voulu céder au désir des principaux sacrificateurs, en permettant que l’inscription au dessus de Jésus soit modifiée ; cela manifestait indubitablement le pouvoir secret de Dieu sur son cœur, de façon à ce que cette formulation du caractère de notre Seigneur et de Son autorité, puisse être perpétrée.

      De nombreux actes exécutés par les soldats romains furent en fait l’accomplissement de prophéties de l'Ancien Testament. Tout ce qui a été écrit s’est accompli !

      Avant Sa mort, Christ eut une pensée d’affection pour sa mère. Quand Dieu nous prive parfois d’un certain réconfort, Il nous en accorde un autre, auquel nous ne nous attendions pas. Cette parole de Jésus, au sujet de Sa mère, nous convie à honorer nos parents, durant leur vivant et même à respecter leur mémoire quand ils sont dans l’au delà ; Il nous enseigne aussi de pourvoir à leurs besoins, et à assurer leur bien-être par tous les moyens possibles.

      Observons spécialement la dernière parole de Jésus, juste avant qu’Il n'expire : « Tout est accompli » ; cela signifie que les décisions de Dieu relatives aux souffrances de Son Fils, sont désormais réalisées. En cette simple phrase, toutes les prophéties de l'Ancien Testament, concernant la souffrance du Messie ont été accomplies : - La loi, avec toutes ses cérémonies, est abolie ; - La Lumière est venue ici-bas, toutes les « ombres » du péché ont été chassées. - Le châtiment que nous méritions par nos transgressions, fait place à la Justice éternelle. - Les souffrances de Jésus sont désormais terminées : celles de Son âme, comme celles de Son corps. - L'œuvre de la rédemption de l'homme et de son salut est désormais achevée.

      La vie de Christ ne lui a pas été prise de force : Il l'a offerte librement !

      31 Un soldat, en perçant le côté de Jésus, vérifia qu’Il était bien mort. Ce Dernier est décédé plus rapidement que ceux qui étaient crucifiés avec Lui. Jésus a montré qu'Il a donné Sa vie de Lui-même. La lance du soldat Romain a percé les « sources de la vie » ; aucun corps humain ne peut survivre à une telle blessure.

      Toute l’existence de notre Seigneur ici-bas a attesté solennellement qu'Il y avait quelque chose de particulier en Lui : le sang et l'eau qui ont coulé de Son côté étaient une image des deux grands bienfaits qu’Il octroie à tous les croyants, la justification et la sanctification ; le sang représente l'expiation, l'eau, la purification. Ces deux éléments ont coulé du côté percé de notre Rédempteur ; à Christ crucifié, nous devons notre justification, à l'Esprit et à la Grâce, notre sanctification. Que cette blessure du corps de notre Seigneur puisse étouffer les craintes de ceux qui sont faibles en la foi, qu’elle encourage leur espérance ; le sang et l'eau qui ont coulé du flanc de Jésus ont été versés à la fois pour les justifier et les sanctifier ! L'Écriture a été encore accomplie par ce fait : les jambes de Jésus n'ont pas été brisées, Psaume 34:20. C’est aussi une image de l'agneau pascal, dans Exode 12:46.

      Puissions-nous toujours porter notre regard vers Jésus, Celui que, par ignorance et insouciance, nous avons « percé » par nos péchés, malgré Sa Miséricorde ; Christ a versé Son sang et de l'eau pour que nous puissions être justifiés et sanctifiés en Son Nom !

      38 Joseph d'Arimathée était secrètement, un disciple de Christ. Les disciples devraient afficher ouvertement leur appartenance ; certains, cependant, au temps de l’épreuve, restent prudents ; ils se montrent aussi très courageux lors des grandes persécutions...

      Lorsque Dieu a une œuvre à accomplir, Il sait trouver ceux qui sont capables de l’exécuter. L'embaumement du corps de Jésus a été fait par Nicodème qui était un ami de Christ, sans en être toutefois un farouche partisan. Au début, la motivation de Joseph d’Arimathée et de Nicodème ressemblait à un frêle roseau, elle était désormais semblable à un cèdre vigoureux. Par leurs actes, ces deux hommes riches montrèrent leur estime pour Christ et Sa doctrine, estime qui ne s’est pas flétrie lors du supplice de la croix.

      Nous devons accomplir notre devoir au temps présent, quand l'occasion se présente, pour permettre à Dieu d'accomplir Ses promesses, selon Ses propres voies, au temps marqué.

      La tombe de Jésus était parmi celles des brigands, car le Seigneur était considéré comme un criminel ; mais « Il a été avec le riche dans Sa mort », comme cela a été prophétisé dans \\# Isa 53:9\\ ; il était invraisemblable que ces deux attributs puissent être réunis en la même personne. Jésus a été enseveli dans un sépulcre neuf ; il ne pouvait donc y avoir d’usurpation d’identité lors de Sa résurrection !

      Cela nous enseigne aussi à ne pas exiger d’être absolument inhumé en un lieu bien précis. Jésus a été enterré dans un sépulcre proche du lieu de Sa mort. Le « Soleil de Justice » a connu quelques temps le séjour des morts, mais Il l’a quitté, pour ressusciter dans une grande Gloire !

    • Jean 19

      1 Alors, Pilate donna l’ordre d’emmener Jésus et de le faire fouetter.
      2 Les soldats prirent des branches d’épineux, en tressèrent une couronne et la lui enfoncèrent sur la tête. Ensuite, ils l’affublèrent d’un manteau pourpre
      3 et, s’avançant solennellement au-devant de lui, ils s’écriaient : — Salut, le roi des Juifs ! Puis ils se mirent à le gifler.
      4 Pilate ressortit et dit aux chefs des Juifs : — Voilà ! Je vous le fais amener ici pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucune raison de le condamner.
      5 Jésus parut donc dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Pilate leur dit : — Voici l’homme.
      6 Dès qu’ils le virent, les chefs des prêtres et leurs serviteurs se mirent à crier : — À la croix ! À la croix ! — Vous n’avez qu’à le prendre, leur lança Pilate, et le clouer vous-mêmes à la croix. Moi, je ne trouve pas de raison de le condamner.
      7 Les chefs des Juifs répliquèrent : — Nous, nous avons une loi, et d’après cette loi, il mérite la mort, car il s’est fait passer pour le Fils de Dieu.
      8 À ces mots, Pilate fut encore plus effrayé.
      9 Il rentra au palais de justice et demanda à Jésus : — D’où viens-tu ? Mais Jésus ne lui répondit rien.
      10 Alors, Pilate l’apostropha : — Comment ! Tu refuses de me répondre, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher aussi bien que de t’envoyer à la croix ?
      11 Jésus lui répondit : — Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi s’il ne t’avait pas été donné d’en haut. Voilà pourquoi l’homme qui m’a livré entre tes mains est plus coupable que toi.
      12 À partir de ce moment, Pilate cherchait encore plus à remettre Jésus en liberté. Mais les chefs des Juifs redoublèrent leurs cris : — Si tu relâches cet homme, tu n’es pas l’ami de César. Si quelqu’un se fait roi, il s’oppose à César.
      13 En entendant ces paroles, Pilate fit amener Jésus dehors et s’installa à la tribune que les Grecs appellent le Pavé de mosaïque, et les Hébreux Gabbatha (la terrasse). Il s’assit sur son siège de juge.
      14 C’était la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs : — Voilà votre roi.
      15 Mais ils se mirent à vociférer : — À mort ! À mort ! À la croix ! — Crucifier votre roi ? répondit Pilate. Les chefs des prêtres répliquèrent : — Nous n’avons pas d’autre roi que César !
      16 Alors, Pilate le leur abandonna pour qu’il soit crucifié. Ils s’emparèrent donc de Jésus
      17 qui, portant lui-même sa croix, se dirigea vers l’endroit appelé Place du Crâne, en hébreu Golgotha.
      18 C’est là qu’ils le crucifièrent, lui et deux autres. On plaça une croix de chaque côté de la sienne. Jésus était au milieu.
      19 Pilate fit faire un écriteau que l’on fixa au-dessus de la croix. Il avait ordonné d’y marquer cette inscription : « Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs ».
      20 Comme l’endroit où Jésus avait été crucifié se trouvait près de la ville, beaucoup de Juifs lurent cette pancarte rédigée en hébreu, en latin et en grec.
      21 Aussi, les chefs des prêtres vinrent-ils réclamer auprès de Pilate : — Il ne fallait pas mettre « le Roi des Juifs », mais « Celui qui se prétend Roi des Juifs ».
      22 Pilate répliqua : — Ce que j’ai écrit reste écrit.
      23 Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils s’emparèrent de ses vêtements et en firent quatre parts, une pour chacun d’eux. Restait la tunique qui était sans couture, tissée tout d’une seule pièce de haut en bas.
      24 Les soldats se dirent entre eux : — Au lieu de la déchirer, tirons au sort pour savoir qui l’aura. C’est ainsi que s’accomplit cette prophétie de l’Écriture : Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré ma tunique au sort. C’est exactement ce que firent les soldats.
      25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas et Marie de Magdala.
      26 En voyant sa mère et, à côté d’elle, le disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : — Femme, voilà ton fils.
      27 Puis il dit au disciple : — Voilà ta mère. À partir de ce moment-là, le disciple la prit chez lui.
      28 Après cela, sachant que tout était vraiment fini et qu’il avait pleinement accompli (sa mission), Jésus dit : — J’ai soif. Cela pour que se réalise jusqu’au bout ce que l’Écriture avait prédit.
      29 Près de là se trouvait un vase rempli de vin aigre. On attacha donc une éponge imbibée de ce vin aigre au bout d’une branche d’hysope et on l’approcha de la bouche de Jésus.
      30 Quand il eut goûté le vin aigre, Jésus dit : — Tout est accompli. Il pencha la tête et rendit l’esprit.
      31 Comme on était à la veille du sabbat, et de plus, d’un sabbat particulièrement solennel, les chefs des Juifs voulaient éviter que les cadavres ne restent en croix durant la fête. Ils allèrent trouver Pilate pour lui demander de faire briser les jambes aux suppliciés et de les faire enlever des croix.
      32 Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes, d’abord au premier des criminels crucifiés avec Jésus, puis à l’autre.
      33 Mais quand ils arrivèrent à Jésus, ils constatèrent qu’il était déjà mort et ils ne lui brisèrent pas les jambes.
      34 L’un des soldats lui enfonça la lance dans le côté, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau.
      35 Celui qui rapporte ces faits les a lui-même vus de ses yeux et son témoignage est digne de foi. Il a conscience d’être le porte-parole de la vérité pour que, vous aussi, vous parveniez à la foi.
      36 En effet, tout cela est arrivé pour que se réalise cette parole de l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
      37 De plus, un autre texte déclare : Ils tourneront leurs regards vers celui qu’ils ont transpercé.
      38 Après ces événements, Joseph d’Arimathée alla demander à Pilate la permission d’enlever le corps de Jésus. Il était aussi disciple du Seigneur, mais s’en cachait par peur des autorités religieuses. Pilate y consentit. Joseph alla donc détacher le corps (de la croix) et l’emporta.
      39 Nicodème survint également. C’était lui qui, au commencement, était allé trouver Jésus de nuit. Il apportait environ trente kilos d’un mélange de myrrhe et d’aloès.
      40 Tous deux prirent donc le corps de Jésus et l’enveloppèrent de bandes de lin en les saupoudrant d’aromates, comme il est d’usage chez les Juifs d’ensevelir les morts.
      41 Non loin de l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin dans lequel se trouvait un tombeau neuf où personne n’avait encore été enseveli.
      42 C’est donc là, dans cette tombe toute proche, qu’ils déposèrent le corps de Jésus, en toute hâte parce que c’était le vendredi soir, c’est-à-dire, pour les Juifs, le jour de la préparation du sabbat.
    • Jean 19

      1 Alors *Pilate donna l’ordre d’emmener Jésus et de le faire fouetter.
      2 Les soldats lui mirent sur la tête une couronne tressée de rameaux épineux et ils l’affublèrent d’un manteau de couleur pourpre
      3 et, s’avançant au-devant de lui, ils s’écriaient : —Salut, roi des *Juifs ! Et ils lui donnaient des gifles.
      4 Pilate sortit de nouveau du palais et dit aux chefs des Juifs : —Voilà ! je vous le fais amener ici dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucune raison de le condamner.
      5 Jésus parut donc dehors, portant la couronne d’épines et le manteau de couleur pourpre. Pilate leur dit : —Voici l’homme.
      6 En le voyant, les chefs des *prêtres et les gardes se mirent à crier : —Crucifie-le ! Crucifie-le ! —Vous n’avez qu’à le prendre, leur lança Pilate, et le crucifier vous-mêmes. Moi, je ne trouve aucune raison de le condamner.
      7 Les chefs des Juifs répliquèrent : —Nous, nous avons une *Loi, et d’après cette Loi, il doit mourir, car il a prétendu être le Fils de Dieu.
      8 Ces propos effrayèrent vivement Pilate.
      9 Il rentra au palais de justice et demanda à Jésus : —D’où viens-tu ? Mais Jésus ne lui donna aucune réponse.
      10 Alors Pilate lui dit : —Comment ! C’est à moi que tu refuses de parler ? Tu ne sais donc pas que j’ai le pouvoir de te relâcher et celui de te crucifier ?
      11 Jésus lui répondit : —Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, s’il ne t’avait été donné d’en haut. Voilà pourquoi celui qui me livre entre tes mains est plus coupable que toi.
      12 A partir de ce moment, Pilate cherchait à le relâcher. Mais les chefs des Juifs redoublèrent leurs cris : —Si tu relâches cet homme, tu n’es pas l’ami de César. Si quelqu’un se fait roi, il s’oppose à César.
      13 Quand il eut entendu ces mots, Pilate fit amener Jésus dehors et s’assit à son tribunal, au lieu appelé « la Place Pavée » (en hébreu « Gabbatha »).
      14 C’était la veille de la semaine pascale, vers midi. Pilate dit aux Juifs : —Voici votre roi !
      15 Mais ils se mirent à crier : —A mort ! A mort ! Crucifie-le ! —C’est votre roi : est-ce que je dois le crucifier ? répondit Pilate. Les chefs des prêtres répliquèrent : —Nous n’avons pas d’autre roi que César.
      16 Alors Pilate le leur livra pour qu’il soit crucifié. Ils s’emparèrent donc de Jésus.
      17 Celui-ci, portant lui-même sa croix, sortit de la ville pour se rendre à l’endroit appelé « Lieu du Crâne » (en hébreu : « Golgotha »).
      18 C’est là qu’ils le crucifièrent, lui et deux autres. On plaça une croix de chaque côté de la sienne. Celle de Jésus était au milieu.
      19 *Pilate fit placer un écriteau que l’on fixa au-dessus de la croix. Il portait cette inscription : « Jésus de *Nazareth, le roi des Juifs ».
      20 Comme l’endroit où Jésus avait été crucifié se trouvait près de la ville, beaucoup de Juifs lurent l’inscription écrite en hébreu, en latin et en grec.
      21 Les chefs des prêtres protestèrent auprès de Pilate : —Il ne fallait pas mettre « le roi des Juifs », mais « Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs ».
      22 Pilate répliqua : —Ce que j’ai écrit restera écrit.
      23 Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et en firent quatre parts, une pour chacun d’eux. Restait la tunique qui était sans couture, tissée tout d’une seule pièce de haut en bas.
      24 Les soldats se dirent entre eux : —Au lieu de la déchirer, tirons au sort pour savoir qui l’aura. C’est ainsi que s’accomplit cette prophétie de l’Ecriture : Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré ma tunique au sort. C’est exactement ce que firent les soldats.
      25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.
      26 En voyant sa mère et, à côté d’elle, le *disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : —Voici ton fils.
      27 Puis il dit au disciple : —Voici ta mère. A partir de ce moment-là, le disciple la prit chez lui.
      28 Après cela, Jésus, sachant que désormais tout était achevé, dit, pour que l’Ecriture soit accomplie : —J’ai soif.
      29 Près de là se trouvait un vase rempli de vinaigre. On attacha donc une éponge imbibée de ce vinaigre au bout d’une branche d’hysope, et on l’approcha de la bouche de Jésus.
      30 Quand il eut goûté le vinaigre, Jésus dit : —Tout est accompli. Il pencha la tête et rendit l’esprit.
      31 Comme on était à la veille du *sabbat, et de plus, d’un sabbat particulièrement solennel, les chefs des Juifs voulaient éviter que les cadavres restent en croix durant la fête. Ils allèrent trouver Pilate pour lui demander de faire briser les jambes des suppliciés et de faire enlever les corps.
      32 Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes au premier des criminels crucifiés avec Jésus, puis à l’autre.
      33 Quand ils arrivèrent à Jésus, ils constatèrent qu’il était déjà mort et ils ne lui brisèrent pas les jambes.
      34 L’un des soldats lui enfonça sa lance dans le côté, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau.
      35 Celui qui rapporte ces faits, les a vus de ses propres yeux et son témoignage est vrai. Il sait parfaitement qu’il dit la vérité pour que, vous aussi, vous croyiez.
      36 En effet, tout cela est arrivé pour que se réalise cette parole de l’Ecriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
      37 De plus, un autre texte déclare : Ils tourneront leurs regards vers celui qu’ils ont transpercé.
      38 Après ces événements, Joseph, de la ville d’Arimathée, alla demander à Pilate la permission d’enlever le corps de Jésus. Il était aussi disciple du Seigneur, mais il s’en cachait par peur des autorités religieuses. Pilate y consentit. Joseph alla donc prendre le corps de Jésus.
      39 Nicodème vint également. C’était lui qui, auparavant, était allé trouver Jésus de nuit. Il apporta environ trente kilogrammes d’un mélange de *myrrhe et d’aloès.
      40 Tous deux prirent donc le corps de Jésus et l’enveloppèrent de linges funéraires en y mettant des aromates, selon les usages funéraires des Juifs.
      41 Non loin de l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin dans lequel se trouvait un tombeau neuf où personne n’avait encore été enseveli.
      42 Comme c’était, pour les Juifs, le soir de la préparation du *sabbat, ils déposèrent Jésus dans cette tombe parce qu’elle était toute proche.
    • Jean 19

      1 Alors Pilate ordonna de prendre Jésus et de le fouetter.
      2 Les soldats tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête et lui mirent un manteau de couleur pourpre.
      3 Puis, [s'approchant de lui] ils disaient : « Salut, roi des Juifs ! » et ils lui donnaient des gifles.
      4 Pilate sortit de nouveau et dit aux Juifs : « Voilà, je vous l'amène dehors afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de le condamner. »
      5 Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de couleur pourpre. Pilate leur dit : « Voici l'homme. »
      6 Lorsque les chefs des prêtres et les gardes le virent, ils s'écrièrent : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et crucifiez-le, car pour ma part, je ne trouve en lui aucun motif de le condamner. »
      7 Les Juifs lui répondirent : « Nous avons une loi et, d’après notre loi, il doit mourir parce qu'il s'est fait Fils de Dieu. »
      8 Quand il entendit cette parole, Pilate eut très peur.
      9 Il rentra dans le prétoire et dit à Jésus : « D'où es-tu ? » mais Jésus ne lui donna aucune réponse.
      10 Pilate lui dit : « C'est à moi que tu refuses de parler ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher et que j'ai le pouvoir de te crucifier ? »
      11 Jésus répondit : « Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi s'il ne t'avait pas été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui me livre à toi est coupable d'un plus grand péché. »
      12 Dès ce moment-là, Pilate chercha à le relâcher, mais les Juifs criaient : « Si tu le relâches, tu n'es pas l'ami de l'empereur. Tout homme qui se fait roi se déclare contre l'empereur. »
      13 Après avoir entendu ces paroles, Pilate amena Jésus dehors et siégea au tribunal à l'endroit appelé « le Pavé », en hébreu Gabbatha.
      14 C'était le jour de la préparation de la Pâque, il était environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
      15 Ils s'écrièrent alors : « A mort ! A mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Dois-je crucifier votre roi ? » Les chefs des prêtres répondirent : « Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur. »
      16 Alors il le leur livra pour qu'il soit crucifié. Ils prirent donc Jésus et l'emmenèrent.
      17 Jésus, portant sa croix, sortit de la ville pour aller vers l’endroit appelé « le Crâne », qui se dit en hébreu Golgotha.
      18 C'est là qu'ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté et Jésus au milieu.
      19 Pilate rédigea aussi un écriteau qu'il plaça sur la croix ; il y était écrit : « Jésus de Nazareth, le roi des Juifs. »
      20 Beaucoup de Juifs lurent cette inscription parce que l'endroit où Jésus fut crucifié était près de la ville. Elle était écrite en hébreu, en grec et en latin.
      21 Les chefs des prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N'écris pas : ‘Le roi des Juifs’, mais plutôt : ‘Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.’ »
      22 Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. »
      23 Après avoir crucifié Jésus, les soldats prirent ses vêtements et en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d'une seule pièce depuis le haut jusqu'en bas. Ils se dirent entre eux :
      24 « Ne la déchirons pas, mais tirons au sort pour savoir à qui elle sera. » C'est ainsi que s'accomplit cette parole de l'Ecriture : Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré au sort mon habit. Voilà ce que firent les soldats.
      25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie la femme de Clopas et Marie de Magdala.
      26 Jésus vit sa mère et, près d'elle, le disciple qu'il aimait. Il dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
      27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Dès ce moment-là, le disciple la prit chez lui.
      28 Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà accompli, dit, afin que l'Ecriture se réalise pleinement : « J'ai soif. »
      29 Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, la fixèrent à une branche d'hysope et l'approchèrent de sa bouche.
      30 Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : « Tout est accompli. » Puis il baissa la tête et rendit l'esprit.
      31 C'était la préparation de la Pâque et ce sabbat allait être un jour solennel. Craignant que les corps ne restent en croix pendant le sabbat, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on brise les jambes aux crucifiés et qu'on enlève les corps.
      32 Les soldats vinrent donc briser les jambes du premier, puis du second des condamnés qui avaient été crucifiés avec Jésus.
      33 Quand ils s'approchèrent de lui, ils virent qu'il était déjà mort. Ils ne lui brisèrent pas les jambes,
      34 mais un des soldats lui transperça le côté avec une lance et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau.
      35 Celui qui a vu ces choses en rend témoignage et son témoignage est vrai. Il sait qu'il dit la vérité afin que vous croyiez aussi.
      36 En effet, cela est arrivé afin que ce passage de l'Ecriture soit accompli : Aucun de ses os ne sera brisé.
      37 Ailleurs l'Ecriture dit encore : Ils verront celui qu'ils ont transpercé.
      38 Après cela, Joseph d'Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des chefs juifs, demanda à Pilate la permission d'enlever le corps de Jésus. Pilate le lui permit. Il vint donc et enleva le corps de Jésus.
      39 Nicodème, l'homme qui auparavant était allé trouver Jésus de nuit, vint aussi. Il apportait un mélange d'environ 30 kilos de myrrhe et d'aloès.
      40 Ils prirent donc le corps de Jésus et l'enveloppèrent de bandelettes, avec les aromates, comme c'est la coutume d'ensevelir chez les Juifs.
      41 Or, il y avait un jardin à l'endroit où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un tombeau neuf où personne encore n'avait été mis.
      42 Ce fut là qu'ils déposèrent Jésus parce que c’était la préparation de la Pâque des Juifs et que le tombeau était proche.
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