David, convaincu de son péché, épanche son âme à Dieu
dans une prière qui implore la miséricorde et la grâce. Qui
donc pourrait provoquer un tel sentiment de repentance auprès
de ses enfants sinon le Seigneur Dieu qui seul peut les
guérir ?Le psalmiste, de par son enseignement spirituel, fait un état
de son cœur, vis-à-vis de Dieu. Ceux qui, en toute sincérité,
implorent le pardon divin pour leurs péchés, n'éprouveront
aucune honte de leur repentance. L'auteur nous offre un
enseignement sur cette pratique et en particulier sur ce qu'il
faut dire.
David a non seulement commis un grave péché, il en souffre
aussi énormément vis à vis de Dieu ; il sait également qu'il
peut compter sur la grâce infinie de Dieu, et obtenir ainsi Son
pardon et Sa paix. Il implore le pardon du péché.
Le sang de Christ, épandu sur la conscience, efface la
transgression, et nous réconcilie avec Dieu. Le croyant désire
vivement être délivré de la dette de tous ses péchés, il veut
être lavé de toute souillure ; il voudrait être soigneusement
nettoyé de toute iniquité ; mais l'hypocrite a toujours
quelques secrets cachés ou de vifs désirs insatisfaits.
David éprouve une honte réelle vis à vis de son péché, à tel
point qu'il y pense constamment, étant troublé et saisi de
douleur. Son péché a été commis contre Dieu et ceci montre bien
combien nous nous éloignons de Lui lorsque nous péchons
volontairement ; dans cet état, nous ne pouvons que régresser.
Et celui qui se repent sincèrement saisira vraiment l'envergure
de sa faute et la corruption de son péché. Il confessera cette
corruption. C'est cette folie qui est implantée dans le cœur
d'un enfant, cette tendance à se tourner vers le mal et non
vers le bien, ce fardeau qui charge celui qui veut être
régénéré et qui ruine l'impie. Il est encourageant, lors de
cette repentance, de voir que Dieu, dans sa grâce, accepte le
psalmiste.
Dieu désire la sincérité de cœur, il regarde au changement de
cap du pécheur. Là où se trouve la vérité Dieu donne la
sagesse. Ceux qui recherchent instamment et sincèrement cette
voie seront encouragés ; ils ne pourront espérer se sanctifier
que par la grâce divine qui seule peut laver leur nature
corrompue.
9 à 14 Déchu comme il l'est, le pécheur ne saurait de lui-même reprendre sa position d'autrefois. Un acte de la grâce divine peut seul le purifier et le renouveler.
Purifie-moi : c'est l'accompagnement nécessaire du pardon.
Avec l'hysope. Avant de déclarer pur un lépreux guéri, on l'aspergeait au moyen d'une branche d'hysope trempée dans le sang d'une victime (Lévitique 14.4). L'hysope entrait aussi dans la composition de la cendre employée pour la purification de ceux qui avaient touché un mort (Nombres 19.6-11). Le psalmiste assimile ainsi son péché à l'une des souillures qui excluent de l'assemblée d'Israël.
Plus blanc que la neige. Comparez Esaïe 1.18.