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Romains 8.28

La mention de l'Esprit qui vient au secours de notre faiblesse (v. 26, 27) a servi de transition entre la description du soupir universel, résultant des "souffrances du temps présent," (versets 18-25) et celle de la glorification finale, que l'apÎtre aborde maintenant pour l'opposer à la premiÚre.

Nous souffrons, nous soupirons,...mais nous savons que toutes choses concourent au bien de (grec en bien Ă ) ceux qui aiment Dieu.

Toutes choses, toutes les crĂ©atures de Dieu qui ont en lui "la vie, le mouvement et l'ĂȘtre," tous les Ă©vĂ©nements, dont aucun ne se produit sans qu'il le permette, concourent (grec travaillent ensemble) Ă  un mĂȘme but : le bien de ceux qui aiment Dieu.

Le mal mĂȘme n'est pas exceptĂ©, car, soit le mal moral, soit le mal physique, tout reste soumis Ă  la volontĂ© de Dieu qui par des voies mystĂ©rieuses, poursuit l'accomplissement de ses desseins de misĂ©ricorde et opĂšre le salut, le bonheur Ă©ternel de ses enfants. (versets 29,30)

Exemples : l'histoire de Joseph, le rÎle du peuple juif et de Judas dans la mort de Jésus.

Les jugements de Dieu les plus sĂ©vĂšres et les plus terribles, quoiqu'ils soient en euxmĂȘmes des chĂątiments du pĂ©chĂ©, peuvent ĂȘtre convertis en bĂ©nĂ©dictions pour celui qui s'humilie sous les coups de la justice divine et apprend Ă  aimer Dieu. Alors le chĂątiment devient un moyen de grĂące.

Il faut insister sur ce complĂ©ment : (grec) Ă  ceux qui aiment Dieu, dans l'original, il est placĂ© en tĂȘte de la proposition, et par lĂ  mis en relief. Il exprime l'indispensable condition morale que l'homme doit remplir pour avoir l'assurance que toutes choses concourent Ă  son bien.

Tant qu'il n'est pas amenĂ© Ă  cette fin de son ĂȘtre : aimer Dieu, il ne peut s'appliquer cette consolante vĂ©ritĂ©. Toutes choses, au contraire, doivent concourir au mal de celui qui refuse obstinĂ©ment son cƓur Ă  Dieu.

- Mais qui sont "ceux qui aiment Dieu ?" Ce sont ceux (grec) qui sont des appelĂ©s selon le dessein de Dieu. En effet, les grĂąces dont ils jouissent, les bons sentiments qui remplissent leur cƓur, leur amour pour Dieu, tout cela repose sur la grĂące de Dieu qui les a appelĂ©s selon son dessein Ă©ternel.

Le mot grec exprime l'idĂ©e d'un dessein arrĂȘtĂ© Ă  l'avance ; suivant les uns, avant le moment de l'appel, suivant les autres, avant le temps, Ă©ternellement. Cette derniĂšre explication est plus conforme Ă  la pensĂ©e de l'apĂŽtre. (EphĂ©siens 1.3-10 ; 3.11 ; 1Corinthiens 2.7)

L'appel de Dieu ne se borne pas Ă  une invitation extĂ©rieure par l'Evangile, il est une Ɠuvre intĂ©rieure de la grĂące, qui attire l'homme et l'amĂšne Ă  la foi. (Romains 1.6, note ; Romains 9.11 ; EphĂ©siens 1.11 ; 2TimothĂ©e 1.9, etc.).


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