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1 Corinthiens 13.13

Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande, c’est l’amour.
En somme, trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour, mais la plus grande d’entre elles, c’est l’amour.
En somme, trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour, mais la plus grande d’entre elles, c’est l’amour.
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      Psaumes 146

      5 Le psalmiste nous encourage à placer notre confiance en Dieu. Nous devons espérer dans la providence et la grâce divine, c'est là tout notre besoin pour notre vie durant, et celle à venir. Le Dieu des cieux s'est fait homme, pour notre salut. Bien qu'Il mourut sur la croix pour nos péchés et qu'Il soit allé au tombeau, ses sentiments d'amour pour nous n'ont pas cessé ; Il est ressuscité pour les prouver.

      Quand Jésus était ici-bas, Ses miracles n'étaient qu'un exemple de ce qu'Il a accompli chaque jour. Il accorde la délivrance aux captifs liés dans les chaînes du péché et de Satan. Il ouvre nos yeux pour que nous constations le triste état dans lequel nous sommes. Il nourrit, par le pain de vie, ceux qui sont sauvés ; Il est l'ami fidèle des pauvres en esprit, leur Aide : en Lui, les pauvres pécheurs, sans père à qui se confier, peuvent trouver la miséricorde ; Son royaume est éternel.

      Pécheurs, venez à Lui, croyants, réjouissez-vous en Lui ! Le Seigneur règnera éternellement ; pressons les nôtres pour qu'ils louent Son saint Nom !

      Lamentations 3

      21 Après avoir retracé sa détresse et sa déprime, le prophète montre ici comment il reprit espoir. Même si le cours des évènements est au plus bas, la Miséricorde divine fait en sorte que les pires situations n’empirent pas.

      Nous devrions observer les instants qui nous sont favorables, aussi bien que ceux qui nous sont hostiles : les compassions divines ne tarissent jamais ; nous en avons des exemples chaque jour ! Tout ce qui concerne le monde finit par périr, mais Dieu est infaillible, à jamais.

      Il est de notre devoir, et c’est en outre, un véritable encouragement, que de s’attendre paisiblement au salut de l’Éternel. Les afflictions contribuent infiniment à notre bien : beaucoup ont pu, après un certain recul, mesurer tout le bénéfice ainsi acquis, persuadés qu’elles les ont remis sur le bon chemin, particulièrement pendant leur jeunesse ; ces épreuves incitèrent parfois ces jeunes à rester humbles et sérieux, en prenant certaines distances, vis-à-vis du monde, ce qui autrement, aurait pu les rendre hautains et indisciplinés.

      Si la tribulation engendre à terme, la patience, cette dernière, produira ensuite une certaine expérience positive, qui procure une satisfaction qui est loin de rendre honteux ! Les pensées qui découlent du mal du péché, et de notre propre honte, nous convaincront que c’est grâce à la Miséricorde infinie du Seigneur, que nous ne sommes pas anéantis.

      Si nous ne pouvons pas dire en toute assurance, que le Seigneur est « tout notre bien », nous serons alors incapables d’annoncer que nous désirons bénéficier du salut, avec toute l’espérance que l’on peut tirer de Sa Parole. Heureux serons-nous, si nous pouvons vraiment considérer que notre affliction provient de la volonté divine.

      Marc 12

      Luc 8

      Luc 10

      Luc 22

      Romains 5

      Romains 8

      Romains 15

      1 Corinthiens 3

      1 Corinthiens 8

      1

      Le danger d'être fier de ses connaissances. (1 Corinthiens 8:1-6)
      Le mal qu'il y a à offenser des frères vulnérables. (1 Corinthiens 8:7-13)

      Il n'y a pas de meilleure preuve d'ignorance que la vanité de la connaissance ! On peut acquérir beaucoup de savoir, sans pouvoir l’appliquer à un noble but.

      Ceux qui estiment, avec fierté, posséder une grande instruction, sont en fait les moins aptes à en faire bon usage. Satan les tente par ce type d’orgueil, comme il le fait pour d'autres, en les attirant dans les pièges de la sensualité. La connaissance qui enfle celui qui pense la posséder, est aussi dangereuse que l’orgueil de celui qui estime être juste : cela se vérifie dans leur conduite.

      Sans amour fraternel, toute connaissance humaine est sans valeur. Les païens ont des dieux (ou des idoles), à qui ils se consacrent plus ou moins : ces derniers sont bien nombreux ! En fait, ils n’ont aucune réalité.

      Les chrétiens possèdent un Dieu unique, omnipotent, qui a tout créé. Un seul Dieu, « Dieu le Père », qui représente la Divinité unique, absolue, digne de recevoir toute leur adoration. Le Seigneur Jésus-Christ, « Emmanuel », Nom qui signifie « Dieu manifesté en chair », est Un avec le Père, et avec nous ; Christ est notre Médiateur, le Seigneur de tout ; en Lui, nous venons au Père, et par Lui, Dieu nous adresse toutes bénédictions, sous l'influence et l'œuvre du Saint-Esprit.

      Sachons nous éloigner de toute adoration envers les nombreuses idoles, qui ne sont de véritables dieux que pour les païens ; refusons tout culte voué aux saints ou aux anges, mais éprouvons-nous pour savoir si nous venons vraiment à Dieu, par la foi en Christ !

      1 Corinthiens 13

      1

      La nécessité et l’intérêt de posséder l'amour. (1 Corinthiens 13:1-3)
      L’excellence de l’amour, ses propriétés, ses effets. (1 Corinthiens 13:4-7)
      Sa durabilité et sa supériorité. (1 Corinthiens 13:8-13)

      La « voie par excellence », citée dans le dernier verset du chapitre précédent, ne concerne pas la charité, dans la signification habituelle du terme, (donner l’aumône), mais l'amour, au sens le plus complet : le véritable amour, pour Dieu et envers notre prochain.

      Sans cet amour, les dons le plus honorables ne nous sont d'aucun crédit, ils n'ont aucune valeur aux yeux de Dieu. Un esprit clair et compatissant reste sans valeur si l’on ne possède pas un cœur bienveillant et charitable. On peut avoir une main généreuse et prodigue, sans avoir un cœur libéral et charitable.

      Faire du bien aux autres ne nous sera guère profitable, si nous ne le réalisons pas d’abord, par amour pour Dieu, et ensuite, envers notre prochain. Si nous donnons tout ce que nous possédons, sans donner notre cœur à Dieu, cela ne nous sera d'aucun profit. Il en est de même avec les plus grandes souffrances, si nous restons éloignés du Seigneur.

      De nombreuses personnes se trompent en cherchant l'acceptation et la récompense de leurs bonnes œuvres : ce ne sont en fait que de vaines pensées, qui trahissent un cœur égoïste !

      4 Ce texte nous montre quelques « bénéfices » apportés par l’amour, afin que nous puissions juger si nous les possédons, ou dans le cas contraire, que nous ne cessions de les rechercher. L’amour est une preuve tangible de notre régénération spirituelle, il est à la base de notre foi en Christ.

      Dans cette belle description de la nature et des effets de l'amour, l’apôtre désirait montrer aux Corinthiens que leur conduite était, sous de nombreux aspects, loin d’être en phase avec ces préceptes. La charité (l’amour) est totalement opposée à l'égoïsme ; elle ne désire ni ne cherche sa renommée, son honneur, son profit, ni sa satisfaction. Elle ne cherche pas à anéantir spécialement notre amour-propre, ni nos intérêts. Elle ne se satisfait jamais en blessant les autres, ou en les négligeant. Elle recherche toujours le bien-être et l’avantage personnel de notre prochain.

      L’amour du chrétien est vraiment merveilleux ! Quel beau témoignage pourrait avoir le christianisme, si ceux qui le professent vivaient davantage sous ce principe divin, en considérant l’intérêt qui lui est dû, et en respectant le commandement que son Auteur merveilleux a institué à son sujet !

      Demandons-nous si cet amour divin demeure en notre cœur. Guide-t-il notre comportement envers tous les hommes ? Sommes-nous disposés à laisser de côté notre égoïsme ? Nous avons dans ce texte un véritable appel à la vigilance, à l'assiduité, et la prière !

      8 L’amour est de loin préférable aux dons que pouvaient posséder les Corinthiens, et sur lesquels ils fondaient leur fierté.

      L’amour est immuable : c'est une grâce, qui dure éternellement. Le présent est pour nous comme un « état d'enfance », le futur sera un « état d'adulte ». C'est une image représentant la différence existant entre la terre et le ciel.

      Quelles vues étroites, quelles notions confuses de la réalité peuvent avoir les enfants, comparées avec celles des adultes ! Telle sera notre différence de perception, des dons précieux ici-bas, quand nous arriverons dans les lieux célestes.

      Beaucoup de sujets nous paraissent encore opaques et confus, en comparaison avec la clarté avec laquelle nous les percevrons plus tard. Ils sont seulement perçus comme par le « reflet d’un miroir », étant parfois de véritables énigmes ; plus tard, dans les cieux, cette même perception sera libérée de toute distorsion et d'erreur. La lumière céleste enlèvera tous les « nuages » et les « ténèbres » qui nous masquaient ici-bas, le visage de Dieu.

      Pour résumer l’excellence de l’amour, il est non seulement préférable aux dons spirituels, mais aussi aux autres grâces, à la foi et à l'espérance. La foi oriente sur la révélation divine, elle permet d’approcher spirituellement le Père, par l’intermédiaire du Rédempteur Divin. L'espérance concerne le bonheur futur, elle attend patiemment ; mais dans les cieux, la foi ne sera plus : nous aurons une vision réelle ; l'espérance aura disparu, remplacée par la félicité éternelle. Il n'y a plus lieu de croire ni d'espérer, quand nous voyons et quand nous possédons !

      L'amour sera sublime : nous aurons dans le ciel, un amour parfait envers Dieu. Nous nous aimerons mutuellement parfaitement. Quelle bénédiction ! Elle surpasse les meilleures ici-bas !

      Dieu est amour, 1Jean 4:8,16. Quand Il est perçu spirituellement tel qu’Il est, l’amour se manifeste dans ses plus grandes dimensions ; cependant, ce n’est qu’au ciel qu’il sera parfait !

      1 Corinthiens 14

      1

      Le don de prophétie préféré à celui des langues. (1 Corinthiens 14:1-5)
      L'inutilité de parler dans des langues incomprises. (1 Corinthiens 14:6-14)
      Exhortations à adorer ce qui ne peut qu’être compris. (1 Corinthiens 14:15-25)
      Les désordres provenant d'une vantardise au sujet des dons reçus. (1 Corinthiens 14:26-33)
      Désordres provenant des femmes qui enseignent dans l'église. (1 Corinthiens 14:34-40)

      Ce texte distingue les divers dons de prophétie, expliquer l'Écriture, et parler en langues. Ce dernier don attire plus l'attention que la claire interprétation de l'Écriture ; il gratifie davantage la fierté, mais il remplit moins les desseins de la charité chrétienne ; de plus, il n’édifie pas l’âme. Ce qui ne peut être compris, ne peut en effet être édifiant...

      Aucun avantage ne peut être tiré du plus excellent discours, s'il est donné dans une langue que les auditeurs ne peuvent ni parler ni comprendre.

      Chaque talent ou don a une valeur proportionnelle à son utilité. Une prédication fervente et spirituelle, doit être soumise à une bonne compréhension, sinon les hommes mettront en disgrâce les vérités qui sont censées être annoncées.

      1 Corinthiens 16

      2 Corinthiens 5

      Galates 5

      13 L'Évangile est une « doctrine » conforme à la piété, 1Ti 6:3 ; Il est si opposé à la tolérance du moindre péché, qu'Il nous exhorte expressément à éviter toute dérive en ce domaine et à en rester maître.

      L'apôtre insiste sur le fait que toute la loi est accomplie par l’obéissance à cette seule directive : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Si des chrétiens, qui normalement, doivent s'entre-aider et se réjouir mutuellement dans le Seigneur, se querellent, ils ne peuvent s’attendre qu’à voir le Dieu d'amour et le Saint-Esprit quitter leur cœur, et être remplacés par de vaines pensées, qui ne les mèneront qu’à leur destruction.

      Quel bonheur, si les chrétiens, au lieu de se quereller mutuellement, sous des prétextes d'opinions différentes, pouvaient « s'associer » contre le péché qui réside en eux-mêmes et dans les communautés qu’ils représentent !

      16 Si nous prenons bien soin d'agir sous l’égide et la puissance de l'Esprit, bien que nous ne puissions pas être complètement libérés des diverses tentations et risques de corruption dus à notre nature corrompue, ces derniers ne pourront pas prévaloir sur nous.

      Les croyants sont engagés dans un véritable « conflit » : ils désirent vraiment que la Grâce puisse les conduire vers une victoire totale et rapide. Ceux qui désirent être véritablement conduits par le Saint-Esprit, ne sont plus sous le régime de la loi, avec les ordonnances qu’elle réclame, ni exposés à sa terrible malédiction. Leur haine du péché, et leurs désirs de sainteté, montrent qu'ils ont une part dans le salut offert par l'Évangile.

      Les œuvres de la chair sont nombreuses et manifestes. Les péchés qu’elles comportent ferment les « portes du ciel » aux hommes. Cependant, combien voit-on de personnes qui professent être chrétiennes, annonçant leur espérance pour le ciel, tout en vivant dans le péché !

      Le « fruit de l'Esprit », ou de la nature renouvelée que nous revêtons, est nommé dans ce texte. Comme l'apôtre avait nommé préalablement les œuvres de la chair, non seulement nuisibles à ceux qui les pratiquent, mais aussi pour leur entourage, de la même façon, dans ce texte, il remarque principalement le fruit de l'Esprit, qui tend à rendre les chrétiens heureux, à titre personnel, mais aussi sur le plan fraternel.

      Le fruit de l'Esprit montre clairement que de tels chrétiens sont menés par le Saint-Esprit. En décrivant les œuvres de la chair et le fruit de l'Esprit, il nous est enseigné ce que nous devons éviter, ce à quoi nous devons nous opposer, et ce que nous devons chérir et « cultiver » ; ce type de conduite doit être effectué avec un cœur sincère, conformément aux principes de la véritable vie chrétienne : le péché ne règne plus désormais dans notre corps mortel, nous ne devons plus lui céder quoi que ce soit, Romains 6:12, mais chercher à l’endiguer.

      Christ ne « possédera » jamais ceux qui veulent rester des « serviteurs » du péché. Il n'est pas suffisant que nous cessions de pratiquer le mal, nous devons aussi apprendre à faire le bien. La nature de nos conversations témoignera toujours des principes spirituels qui nous animent et nous gouvernent, Romains 8:5. Nous devons chercher sérieusement à mortifier les vaines actions de notre corps mortel, pour marcher en nouveauté de vie. Non pas en étant désireux des honneurs et de la gloire de ce monde, mais en n’excitant aucune provocation ni jalousie, et en cherchant à donner abondamment les bons fruits qui proviennent de la vie « en » Jésus-Christ, à la louange et à la gloire de Dieu !

      Philippiens 1

      Colossiens 1

      Colossiens 3

      1 Thessaloniciens 5

      1 Timothée 1

      5 Tout ce qui peut minimiser notre amour envers Dieu ou pour nos frères, tend à rendre vaine Ses ordonnances. Le but de l'Évangile est atteint quand les pécheurs, par leur repentance envers Dieu et leur foi en Jésus-Christ, commencent à pratiquer l'amour envers leurs frères et sœurs. Comme les croyants de l’époque suivaient les voies préconisées par les ordonnance divines, la loi n'était pas contre eux.

      À moins que nous ne soyons rendus vertueux par la foi en Christ, par une repentance réelle et l'abandon du péché, nous restons sous la malédiction de la loi, même au temps de l'Évangile, et nous sommes incapables de participer à toute félicité céleste.

      2 Timothée 1

      Hébreux 6

      11 L'espérance mentionnée dans ce texte est une recherche certaine des bénédictions promises par Dieu ; cette espérance est animée par l’amour que l’on éprouve pour Dieu, elle conditionne notre attente et la mesure de Ses engagements.

      L'espérance comporte divers degrés, tout comme la foi. La promesse que Dieu a faite aux croyants provient du dessein éternel qu’Il a établi, elle est immuable et en phase avec le Père éternel, le Fils, et l'Esprit. Les promesses de Dieu sont pour nous une ferme assurance ; nous avons dans ce texte deux éléments immuables : le conseil et le serment de Dieu, au sujet desquels Il ne peut mentir. Si cette vérité n’était pas, elle serait contraire à la nature et à la volonté divines. Comme Dieu ne peut pas mentir, la destruction de l'incrédule et le salut du croyant sont inexorables, l'une comme l'autre.

      Observons dans ce texte que ceux à qui Dieu a accordé la joie de demeurer en Lui, bénéficient de promesses, par « héritage ». Les consolations de Dieu sont suffisamment solides pour soutenir Son peuple, même dans les épreuves les plus lourdes. Dieu est un véritable « Refuge », pour tous les pécheurs qui recherchent Sa Miséricorde, à travers la Rédemption de Christ, selon Sa Grâce, laissant de côté toute autre considération.

      Nous sommes en ce monde tel un navire sur la mer, ballotté ça et là, courant souvent le risque de partir à la dérive. Nous avons besoin d'une « ancre » pour nous garder fermement. L'espérance que nous accorde l'Évangile est notre « ancre », dans les tempêtes ici-bas. Cette ancre est sûre et solide, sinon elle ne pourrait pas nous garder ainsi, en sécurité !

      La Grâce de Dieu, les mérites et la médiation de Christ, comme les influences puissantes de son Esprit, constituent les bases d’une solide espérance spirituelle. Christ est l'objet et le fondement de l'espérance du croyant. Portons donc nos affections sur les « choses d'en haut », et attendons patiemment leur venue, lorsque nous paraîtrons avec Christ, dans Sa gloire !

      Hébreux 10

      Hébreux 11

      1

      Description de la nature et du pouvoir de la foi. (Hébreux 11:1-3)
      Cela est confirmé par divers exemples, depuis Abel jusqu'à Noé. (Hébreux 11:4-7)
      Exemple d’Abraham et de ses descendants. (Hébreux 11:8-19)
      De Jacob, Joseph, Moïse, des Israélites, et Rahab. (Hébreux 11:20-31)
      D'autres croyants de l'Ancien Testament. (Hébreux 11:32-38)
      La meilleure position des croyants, sous l'Évangile. (Hébreux 11:39,40)

      La foi a toujours été « la marque » des serviteurs de Dieu, dès les origines du monde.

      Là où le principe de la foi est inculqué dans le cœur humain, par la régénération de l'Esprit Saint, la Vérité et le principe de la Justification (par les souffrances et les mérites de Christ) sont reçus. Tout ce qui constitue notre espérance spirituelle fait l'objet de notre foi.

      La foi est une persuasion, une ferme et confiante attente de voir Dieu exécuter tout ce qu'Il nous a promis, en Christ. Cette persuasion permet à l'âme d'aimer immédiatement les vérités spirituelles ; ces dernières se manifestent au sein de cette âme, par les prémices et l’avant-goût de la félicité céleste.

      La foi prouve à l'esprit qui la reçoit, la réalité de ce qui ne peut être vu par l'œil corporel. C'est une approbation entière que tout ce que Dieu a révélé est saint, juste, et bon. Cette « vue par la foi » est retracée en de nombreux exemples de personnes d’époques antérieures, qui furent honorables selon les récits de la Parole de Dieu. La foi était le principe de leur sainte obéissance, de leurs services remarquables, et de leurs souffrances, dans la patience.

      La Bible décrit avec véracité l'origine de toutes choses ; nous devons La croire, ne pas discuter inutilement le récit de la création dans l'Écriture, avec certaines personnes, animées de vaines pensées. Tout ce que nous voyons, dans l’œuvre de la création, est porté à l'existence par la Parole de Dieu.

      4 Ce texte retrace quelques exemples illustres de foi, dans l'Ancien Testament.

      Abel apporta à Dieu un sacrifice d'expiation : les premiers-nés de son troupeau ; il reconnaissait être un pécheur, ne méritant que la mort ; son espérance spirituelle n’était basée que sur la Miséricorde divine, par le grand Sacrifice de Christ.

      L'orgueil de Caïn, sa rage et son inimitié envers son frère, acceptés par Dieu, l’ont conduit à cet affreux geste, que l’on rencontre d’ailleurs à toute époque : la persécution cruelle, voire le meurtre des croyants.

      Par l’exemple de sa foi, Abel témoigne encore, bien que n’étant plus en vie ; il a laissé un exemple instructif et représentatif. Hénoch fut « transféré vers le ciel », enlevé, afin qu'il ne connaisse pas la mort ; Dieu le prit dans le ciel, comme Christ, plus tard, lors de Sa seconde venue.

      Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu, du moins, nous pouvons croire ce qu'Il nous a révélé sur Lui-même, dans l'Écriture. Ceux qui désirent « trouver » Dieu, doivent Le chercher de tout leur cœur.

      La foi de Noé a modifié sa manière de vivre ; cette foi l'a poussé à préparer une arche, en repoussant l'incrédulité des autres ; son obéissance a condamné leur mépris et leur rébellion contre Dieu. De bons exemples peuvent, soit convertir des pécheurs, soit les condamner. Ceci montre comment des croyants, étant prévenus par Dieu de fuir la colère à venir, sont remplis de crainte, et prennent refuge en Christ, pour devenir héritiers de la Justice de la foi !

      1 Pierre 1

      1 Jean 2

      24 La vérité de Christ qui nous anime, nous permet de nous éloigner du péché et de demeurer en la Personne du Fils de Dieu, Jean 15:3,4.

      Que la valeur de la Vérité de l'Évangile est élevée ! Par Elle, la promesse de la vie éternelle est véritable. Cette promesse, établie par Dieu, manifeste Sa grandeur, Sa puissance et Sa bonté : ce sont les gages de la vie éternelle. L'Esprit de vérité ne ment jamais ! Dans la présente dispensation de la Grâce, Il nous enseigne ce qui est essentiel à notre connaissance de Dieu, en Christ, Il nous révèle Sa gloire, par l'Évangile.

      L'apôtre Jean répète ces tendres paroles, « petits enfants », ce qui dénote son affection pour les chrétiens. Il veut les persuader par l'amour. Les privilèges de l'Évangile obligent à certains devoirs ; ceux qui sont « oints spirituellement » par le Seigneur Jésus doivent se conformer à Ses commandements.

      Notre nouvelle nature spirituelle provient de Christ, notre Seigneur. Celui qui reste fidèle à la pratique de la piété, au temps de l'épreuve, montre qu'il est né « d'en haut », qu'il appartient réellement à Christ.

      Veillons donc à ne pas chercher de fausses vérités dans l'injustice, nous souvenant que seuls ceux qui sont nés de Dieu portent Sa sainte image, marchant dans Ses voies, qui ne sont que droiture.

      1 Jean 3

      3 Les enfants de Dieu savent que leur Seigneur est trop pur pour permettre à tout ce qui est profane et souillé de demeurer en Lui. La convoitise qui anime les hypocrites, contrairement aux enfants de Dieu, consiste à se permettre de vains désirs, voire la luxure.

      Puissions-nous être de véritables disciples du Seigneur, Ses enfants bien-aimés, montrant ainsi tout le sens de Son ineffable Miséricorde, afin que nous puissions Lui exprimer notre obéissance, dans la reconnaissance et l’humilité, qui doivent être les nôtres.

      Le péché est le rejet de la loi divine. En Christ, il ne se trouve aucun péché. Toutes les moindres faiblesses et fautes qui furent les conséquence de la chute originelle, ont été supportées par Christ : elles concernent toutes ces infirmités de l'esprit ou du corps, qui assujettissent l'homme à la souffrance, et l'exposent à la tentation. Christ n’a jamais été victime de nos infirmités morales, ni de notre inclination à pécher.

      Celui qui demeure en Christ ne persévère pas dans la pratique du péché. Renoncer au péché est la grande preuve d'union spirituelle avec le Seigneur Jésus, le signe d’une « progression spirituelle » en Lui, et une connaissance à salut de Sa personne.

      Prenons garde de ne pas nous tromper nous-mêmes. Celui qui pratique la droiture est juste ; en étant un disciple de Christ, il montre, par sa foi, tout l’intérêt qu’il porte dans l’obéissance et les souffrances que le Seigneur a manifestées.

      Un homme ne peut pas agir conjointement avec le diable et être en même temps un disciple de Jésus-Christ. Ne servons pas « l’ennemi », et n'ayons aucune indulgence pour le diable, que le Fils de Dieu est venu ici-bas pour vaincre. Être né de Dieu c'est être intérieurement renouvelé par la puissance de Son Esprit. La Grâce régénératrice est durable !

      La religion n'est pas un art, ni un sujet de savoir-faire, voire d'habileté, mais l’expression d’une nouvelle nature. La personne régénérée par le Seigneur ne peut pas continuer à pécher, comme elle le faisait avant qu'elle ne soit née de Dieu, et comme le font toujours ceux qui ne sont pas nés de nouveau. Une « lumière spirituelle » luit dans l’âme d’un racheté, elle lui montre le mal et la malignité du péché. Cette lumière a une influence sur son cœur, et le prédispose à haïr le péché, à s’opposer à ses actions coupables.

      Il existe le repentir pour le péché, une fois celui-ci commis. La repentance tend à prévenir toute nouvelle chute. Les enfants de Dieu et ceux du diable appliquent des principes bien différents. La « postérité du serpent » est connue par son rejet de la piété, et par sa haine envers les véritables chrétiens. Le seul qui puisse être juste devant Dieu est le croyant racheté, celui qui est disposé à suivre la justice divine, par le Saint-Esprit. Par leur conduite, se distinguent les enfants de Dieu de ceux du diable...

      Que tous ceux qui professent l'Évangile puissent avoir ces vérités en leur cœur, et s'éprouver eux-mêmes !

      1 Jean 4

      7 L'Esprit de Dieu est l'Esprit de l’amour. Celui qui ne connaît pas Dieu, descendu chez les Siens, ne peut connaître le salut qu’Il offre en Son Fils Jésus-Christ. Dieu en effet, par Sa nature, est bon, et désire accorder le bonheur à Ses enfants. La bannière de Dieu c’est l’amour ; tous pourraient être parfaitement heureux, s’ils obéissaient vraiment à Ses préceptes !

      Tout ce qu’annonce l'Évangile, au sujet du pardon du péché et du salut, conformément à la gloire et à la justice de Dieu, montre que ce Dernier est amour. Les ténèbres, avec tous leurs mystères, sont hélas jointes à beaucoup de choses ici-bas...

      Dieu a montré qu'Il est amour, que nous ne pouvons pas manquer le bonheur éternel qu’Il propose, sauf par incrédulité et impénitence, alors qu'une justice impitoyable nous aurait condamnés à une misère désespérée, par refus de la loi de notre Créateur.

      Nulle parole, ni pensée, ne peut nous justifier, face à l'amour gratuit et étonnant d'un Dieu saint, envers les pécheurs ; Dieu, dont le manque d'esprit de vengeance a été démontré par le salut qu’Il offre en Son Fils, pouvait très bien, par Sa toute-puissante, créer un autre monde, avec des êtres parfaits...

      Recherchons-nous comment bénéficier d’un tel univers entier d’Amour, dans ses manifestations les plus merveilleuses ? Cet Amour réside dans la Personne et la croix de Christ. Un lien d'amour réel existe-t-il entre Dieu et les pécheurs ? En fait, nous n’avons pas aimé Dieu en premier, mais c’est Lui qui nous a d’abord aimés. Son amour ne peut être conçu comme infructueux envers nous ; quand il conduit le pécheur au salut, le but final et parfait est atteint.

      La foi est parachevée par les œuvres de Dieu. Il est manifeste que Dieu demeure en nous par son Esprit de régénération. Un chrétien qui aime est un chrétien parfait ; qui s'attache à exercer tout son devoir, à la perfection.

      L'amour « lubrifie les rouages » des affections et dispose tout en faveur du bien des frères en Christ. Un homme qui vaque à ses affaires avec une mauvaise volonté, accomplira toujours un travail médiocre... « Que Dieu demeure en nous, et nous en Lui ; » ces faits peuvent paraître vraiment inaccessibles pour les mortels que nous sommes, à moins que Dieu ne les ait placés en notre cœur. Comment le Père peut-Il être véritablement reconnu ? Par le témoignage qui procède du Saint-Esprit ! Ceux qui sont vraiment persuadés qu’ils sont des enfants de Dieu, ne peuvent que l'appeler « Abba », Père. Par amour pour Lui, ils détestent le péché et tout ce qui est en désaccord avec Sa sainte Volonté, qu’ils ne désirent qu’accomplir.

      Un tel témoignage est celui du Saint-Esprit !

      14 Le Père a envoyé le Fils, Il désirait Sa venue en ce monde : c’est ce qu’atteste l’apôtre Jean dans ce texte.

      « Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. » Cette confession inclut une foi qui sert de fondement au cœur ; elle permet à une âme d'exprimer sa reconnaissance à la Gloire de Dieu et Celle de Christ, elle pousse à mener une conduite opposée aux flatteries et à tout ce qui est vain en ce monde.

      Un jour de jugement divin universel doit avoir lieu : heureux ceux qui exprimeront une sainte assurance devant le Juge, en cette occasion, sachant que Christ est leur Ami et leur Avocat ! Heureux ceux qui auront une telle attitude, dans la perspective de ce jour, qui veillent, qui l'attendent, aspirant ainsi à l'apparition du grand Juge !

      Le véritable amour du croyant envers Dieu l’assure d’une réciprocité en ce qui concerne ce sentiment. L'amour nous apprend à souffrir pour Lui et avec Lui, de sorte que nous pouvons être assurés d’être aussi glorifiés avec lui, 2Ti 2:12.

      Nous devons faire une distinction entre la crainte et la peur de Dieu : la crainte de Dieu implique une haute estime et de la vénération pour Sa Personne. L'obéissance et la pratique de bonnes œuvres, sous le principe de l'amour, ne sont pas un joug difficile à supporter, à l’inverse d’un travail servile, accompli sans motivation, sous la menace de la colère d'un maître. La crainte va de pair avec l’obéissance de l’enfant de Dieu, elle pousse cette âme à accomplir volontairement, pour le bien de ses frères, le service de son Père bien-aimé.

      Quand nos doutes, nos craintes et nos appréhensions sont nombreux, cela révèle que notre amour est loin d'être parfait. Que le ciel et la terre soient toujours étonnés de l’Amour du Père : Il a envoyé Sa Parole pour inviter les pécheurs à bénéficier du grand salut en Jésus-Christ. Que ces âmes puissent saisir la consolation d’un tel changement merveilleux opéré en eux, et qu'elles rendent gloire au Père !

      L'amour de Dieu en Christ, qui réside dans le cœur des chrétiens, par l'Esprit d'adoption, est la grande preuve de leur conversion. Ceci doit se manifester par leur conduite, particulièrement envers leurs frères.

      Si un homme déclare aimer Dieu, et que, malgré cela, il se laisse aller à la colère, à la vengeance, ou à l’égoïsme, il renie en fait sa déclaration. Mais s'il est manifeste, en tant qu’enfant de Dieu, que notre inimitié « naturelle » est transformée en affection et en gratitude, bénissons le Nom de notre Dieu pour cette spiritualité qui révèle un bonheur éternel.

      Nous serons alors différents des faux docteurs, qui font semblant d'aimer Dieu, Celui qu'ils n'ont pas vu, alors qu'ils détestent leurs frères, qui eux, sont bien visibles...

      1 Jean 5

      1

      L'amour fraternel est le résultat de la nouvelle naissance, il rend agréable, l'obéissance à tous les commandements de Dieu. (1 Jean 5:1-5)
      Référence aux témoins, unis pour attester que Jésus, le Fils de Dieu, est le véritable Messie. (1 Jean 5:6-8)
      La satisfaction que le croyant éprouve au sujet de Christ, à la vie éternelle dont il bénéficie en Lui. (1 Jean 5:9-12)
      L'assurance que Dieu écoute et répond à la prière. (1 Jean 5:13-17)
      La condition heureuse des véritables croyants, et une exhortation à renoncer à toute idolâtrie. (1 Jean 5:18-21)

      L’amour véritable envers les enfants de Dieu se distingue de l’affection naturelle ou de certaines estimes, car il est uni à l'amour de Dieu et associé à l'obéissance à Ses commandements.

      Le Saint-Esprit qui professe l'amour fraternel, enseigne également l'obéissance ; celui qui, par habitude, commet le péché ou néglige la pratique de ses devoirs, ne peut pas aimer véritablement les enfants de Dieu.

      Du fait que les commandements de Dieu sont justes et saints, étant également de bonnes « règles à observer » pour la liberté et la joie spirituelle, ceux qui sont « nés de nouveau » et qui les aiment, ne les trouvent pas pénibles, regrettant toutefois de ne pas pouvoir mieux servir le Seigneur. Être au service de Dieu exige le désintéressement de soi ; les véritables chrétiens appliquent des principes qui leur font surmonter l’épreuve. Bien que cette dernière soit parfois à l’origine d’un conflit intérieur acerbe, et que l’enfant de Dieu régénéré puisse chuter, il se relèvera et renouvellera son combat avec résolution.

      Tous, exceptés les croyants, sont asservis, d'une manière ou d'une autre, aux diverses coutumes, opinions, ou intérêts de ce monde. La foi est à l’origine de la victoire contre le monde, elle constitue le moyen, l'instrument, l'armure spirituelle par laquelle nous sommes vainqueurs. Dans la foi et par la foi, nous sommes unis à Christ, dans le mépris des vains attraits de ce monde. La foi sanctifie le cœur, et le purifie des convoitises sensuelles par lesquelles le monde attire les âmes et domine sur elles.

      L’homme dans lequel demeure l'Esprit de Grâce est plus grand que celui qui n’est attiré que par le monde. Le véritable chrétien est vainqueur du monde, par la foi ; il voit, par les différents exemples de la conduite du Seigneur Jésus ici-bas, qu'il faut renoncer à ce monde et qu'il faut chercher à le vaincre. Un enfant de Dieu ne peut pas se satisfaire du monde, mais il regarde au-delà, ne cherchant qu’à accéder au ciel. Nous devons tous, selon l'exemple de Christ, vaincre le monde, ou bien c'est ce dernier qui nous mènera à la ruine...

      2 Jean 1

      4 Il est bon d'être formé de bonne heure à la piété ; les enfants sont des bien-aimés au sein d’une famille, quand leurs parents veillent sur eux avec soin.

      Ce fut une grande joie pour l'apôtre de pouvoir constater que ces enfants marchaient dans les pas de leurs parents, prêts à diffuser l'Évangile, à leur tour. Puisse Dieu vraiment bénir de telles familles et faire que beaucoup puissent imiter leur exemple. Qu’il est agréable de constater un tel contraste avec le grand nombre de parents qui, hélas, ont répandu le mépris de la piété, l'infidélité et le vice parmi leurs enfants !

      Notre « marche spirituelle » est droite et notre conversation authentique, lorsque nous nous conduisons conformément à l’enseignement de la Parole de Dieu.

      Le commandement d'amour fraternel, parmi les chrétiens, peut être considéré comme « moderne », par rapport à ce qui était déclaré à l’origine, par Christ, notre Seigneur ; en fait, dans son fondement, c'est un principe biblique ancien. Cet amour est également bénéfique pour notre âme, lorsque nous obéissons aux commandements divins. La prévoyance de régression spirituelle, aussi bien que d'autres apostasies, ont poussé l'apôtre à exalter toujours et vivement l’amour.

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