23
Longtemps aprÚs, le roi d'Egypte mourut. Les Israélites gémissaient du fond de l'esclavage, ils poussaient des cris. Leurs appels montÚrent du fond de l'esclavage jusqu'à Dieu.
24
Dieu entendit leurs gémissements et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob.
29
» C'est pour vous une prescription perpĂ©tuelle : le dixiĂšme jour du septiĂšme mois, vous vous humilierez, vous ne ferez aucun travail, ni lâIsraĂ©lite ni l'Ă©tranger en sĂ©jour parmi vous.
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Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous vous humilierez. C'est une prescription perpétuelle.
27
« Le dixiÚme jour de ce septiÚme mois, ce sera le jour des expiations. Vous aurez une sainte assemblée, vous vous humilierez et vous offrirez à l'Eternel des sacrifices passés par le feu.
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Dieu vint à la rencontre de Balaam et Balaam lui dit : « J'ai dressé 7 autels et j'ai offert un taureau et un bélier sur chaque autel. »
7
et jâai pris la ferme dĂ©cision dâadresser des reproches aux nobles et aux magistrats. Je leur ai dit : « Vous prĂȘtez Ă intĂ©rĂȘt Ă vos frĂšres ! » Jâai convoquĂ© une grande assemblĂ©e pour traiter leur situation
10
car *le zĂšle de ta maison me dĂ©vore, et *les injures de ceux qui tâinsultent tombent sur moi.
9
Si quelqu'un dĂ©tourne l'oreille pour ne pas Ă©couter la loi, sa priĂšre mĂȘme fait horreur.
13
et voici de la gaietĂ© et de la joie ! On abat des bĆufs et l'on tue des brebis, on mange de la viande et l'on boit du vin : * « Mangeons et buvons, puisque demain nous mourrons ! » dit-on.
6
J'Ă©tais irritĂ© contre mon peuple, j'avais dĂ©shonorĂ© mon hĂ©ritage et je les avais livrĂ©s entre tes mains : tu n'as montrĂ© aucune compassion pour eux ; mĂȘme au vieillard tu as trĂšs lourdement fait ressentir ta domination.
3
« A quoi nous sert-il de jeĂ»ner, si tu ne le vois pas, de nous humilier, si tu n'y fais pas attention ? » Câest que, le jour oĂč vous jeĂ»nez, vous accomplissez vos propres dĂ©sirs et traitez durement tous vos ouvriers.
9
Chacun devait laisser partir libres son esclave et sa servante hĂ©breux et ne plus contraindre Ă lâesclavage un Juif, un de ses frĂšres.
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Tous les chefs et tout le peuple qui avaient acceptĂ© lâalliance furent attentifs Ă laisser partir libres chacun son esclave et sa servante et Ă ne plus les contraindre Ă lâesclavage. Ils tinrent parole et les renvoyĂšrent,
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mais ensuite ils changÚrent d'avis : ils reprirent les esclaves et les servantes qu'ils avaient affranchis et les forcÚrent à redevenir esclaves et servantes.
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Alors la parole de l'Eternel fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel.
13
« Voici ce que dit lâEternel, le Dieu d'IsraĂ«l : Jâai moi-mĂȘme conclu une alliance avec vos ancĂȘtres, le jour oĂč je les ai fait sortir d'Egypte, de la maison d'esclavage. Je leur ai dit :
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âAu bout de sept ans, chacun de vous renverra libre son frĂšre hĂ©breu qui sâest vendu Ă lui ; il te servira six ans, puis tu le laisseras partir libre de chez toi.âCependant, vos ancĂȘtres ne m'ont pas Ă©coutĂ©, ils n'ont pas tendu l'oreille.
15
Quant Ă vous, vous aviez changĂ© dâattitude aujourd'hui, vous aviez fait ce qui est droit Ă mes yeux en proclamant chacun la libĂ©ration pour son prochain. Vous aviez mĂȘme conclu une alliance en ma prĂ©sence, dans le temple auquel mon nom est associĂ©.
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Pourtant, vous vous ĂȘtes ravisĂ©s et vous avez dĂ©shonorĂ© mon nom. Vous avez repris chacun les esclaves et les servantes que vous aviez affranchis pour quâils puissent disposer dâeux-mĂȘmes, et vous les avez forcĂ©s Ă redevenir vos esclaves et vos servantes.
17
» C'est pourquoi, voici ce que dit lâEternel : Vous ne m'avez pas obĂ©i en proclamant chacun une rĂ©elle libĂ©ration pour son frĂšre, pour son prochain. Je vais donc proclamer un dĂ©cret de libĂ©ration pour vous, et ce Ă lâintention de l'Ă©pĂ©e, de la peste et de la famine, dĂ©clare l'Eternel, et je ferai de vous une source de terreur pour tous les royaumes de la terre.
2
A cette Ă©poque-lĂ , moi, Daniel, jâai Ă©tĂ© trois semaines dans le deuil.
3
Je nâai mangĂ© aucune nourriture raffinĂ©e, il n'est entrĂ© ni viande ni vin dans ma bouche et je ne me suis pas parfumĂ© jusqu'Ă la fin des trois semaines.
6
Le roi de Ninive apprit la nouvelle. Il se leva de son trĂŽne, retira son manteau, se couvrit d'un sac et s'assit sur la cendre.
7
Et il fit faire dans Ninive cette proclamation : « Par ordre du roi et de ses grands, que les hommes et les bĂȘtes, les bĆufs et les brebis ne goĂ»tent de rien, ne mangent pas et ne boivent pas d'eau !
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Que les hommes et les bĂȘtes soient couverts de sacs, qu'ils crient Ă Dieu avec force, et qu'ils renoncent tous Ă leur mauvaise conduite et aux actes de violence dont leurs mains sont coupables !
9
Ecoutez donc ceci, chefs de la famille de Jacob et princes de la communauté d'Israël, vous qui avez en horreur la justice et qui tordez tout ce qui est droit,
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vous qui construisez Sion avec le sang et Jérusalem avec le crime !
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Ses chefs jugent pour des cadeaux, ses prĂȘtres enseignent pour un salaire, ses prophĂštes prĂ©disent l'avenir pour de l'argent, et ils osent s'appuyer sur l'Eternel en disant : « L'Eternel n'est-il pas au milieu de nous ? Le malheur ne nous atteindra pas. »
5
« Dis Ă tout le peuple du pays et aux prĂȘtres : âQuand vous avez jeĂ»nĂ© et pleurĂ© le cinquiĂšme et le septiĂšme mois, et cela depuis 70 ans, est-ce pour moi que vous avez jeĂ»né ?
6
Et quand vous mangez et buvez, n'est-ce pas pour vous que vous mangez et buvez ?â
7
Ne connaissez-vous pas les paroles qu'a proclamĂ©es l'Eternel par les premiers prophĂštes, lorsque JĂ©rusalem et les villes qui lâentourent Ă©taient habitĂ©es et tranquilles et que le sud et la plaine Ă©taient habitĂ©s ? »
14
Vous avez dit : « C'est inutile de servir Dieu. Qu'avons-nous gagnĂ© Ă respecter ses ordres et Ă marcher dans le deuil Ă cause de l'Eternel, le maĂźtre de lâunivers ?
28
Une fois sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait 100 piĂšces dâargent. Il lâattrapa Ă la gorge et se mit Ă l'Ă©trangler en disant : âPaie ce que tu me dois.â
29
Son compagnon tomba [Ă ses pieds] en le suppliant : âPrends patience envers moi et je te paierai.â
30
Mais l'autre ne voulut pas et alla le faire jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait payé ce qu'il devait.
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A la vue de ce qui était arrivé, ses compagnons furent profondément attristés, et ils allÚrent raconter à leur maßtre tout ce qui s'était passé.
32
Alors le maĂźtre fit appeler ce serviteur et lui dit : âMĂ©chant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette parce que tu m'en avais suppliĂ©.
33
Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitiĂ© de ton compagnon comme j'ai eu pitiĂ© de toi ?â
34
Et son maßtre, irrité, le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait payé tout ce qu'il devait.
35
C'est ainsi que mon PĂšre cĂ©leste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas Ă son frĂšre de tout son cĆur. »
11
En la recevant, ils murmurÚrent contre le propriétaire
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en disant : âCes derniers arrivĂ©s n'ont travaillĂ© qu'une heure et tu les as traitĂ©s comme nous, qui avons supportĂ© la fatigue du jour et de la chaleur !â
29
mais il rĂ©pondit Ă son pĂšre : âVoilĂ tant d'annĂ©es que je suis Ă ton service sans jamais dĂ©sobĂ©ir Ă tes ordres, et jamais tu ne m'as donnĂ© un chevreau pour que je fasse la fĂȘte avec mes amis.
9
Il dit encore cette parabole, Ă l'intention de certaines personnes qui Ă©taient convaincues d'ĂȘtre justes et qui mĂ©prisaient les autres :
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« Deux hommes montĂšrent au temple pour prier ; l'un Ă©tait un pharisien, l'autre un collecteur dâimpĂŽts.
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Le pharisien, debout, faisait cette priĂšre en lui-mĂȘme : âO Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme les autres hommes, qui sont voleurs, injustes, adultĂšres, ou mĂȘme comme ce collecteur dâimpĂŽts.
12
Je jeĂ»ne deux fois par semaine et je donne la dĂźme de tous mes revenus.â
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
La loi ne prescrivait de jeûne que pour le jour des Expiations (Lévitique 23.27). Mais elle n'interdisait, pas d'en célébrer d'autres, et il n'était pas rare qu'on le fit ; voyez des exemples Juges 20.26 ; 2Samuel 1.12 ; 1Rois 21.12 ; Jérémie 36.6,9, etc. C'est précisément à ces jeûnes volontaires que pouvaient le plus aisément se rattacher des idées de sa propre justice (Luc 18.12).
Dieu rĂ©pond Ă la plainte d'IsraĂ«l en dĂ©clarant que ses jeĂ»nes ne peuvent lui ĂȘtre agrĂ©ables, parce qu'ils sont cĂ©lĂ©brĂ©s dans un esprit profane, absolument opposĂ© au but de cette institution. Comparez avec ce verset et les suivants JoĂ«l 2.12-13 et Zacharie 7.5-12. Ce dernier fait certainement allusion aux paroles d'EsaĂŻe. Nous avons dĂ©jĂ fait remarquer qu'il y a lĂ un indice en faveur de la composition des chapitres 40 Ă 66 par EsaĂŻe (voir introduction Ă la seconde partie).
Le jeûne est un exercice destiné à affliger l'ùme ; s'il n'exprime aucune véritable peine à cause du péché, et ne favorise pas la volonté de s'écarter de ce dernier, il n'est pas authentique.
Dans ce texte, ceux qui professaient avoir jeĂ»nĂ© avaient bien manifestĂ© leur peine. Mais nĂ©anmoins, ils Ă©taient animĂ©s d'une certaine fiertĂ©, ce qui rĂ©vĂ©lait leurs mauvaises passions. Ătre libĂ©ral et misĂ©ricordieux a plus de valeur aux yeux de Dieu que le jeĂ»ne, pratiquĂ© vainement, dans l'hypocrisie. Beaucoup de personnes affichent une certaine humilitĂ© dans la « maison du Seigneur », alors qu'en rĂ©alitĂ©, ils sont durs dans leur foyer, harcelant leur famille. Mais la foi d'un homme n'a aucun bien-fondĂ©, si elle n'est pas accompagnĂ©e par l'amour. Heureusement, certaines personnes, familles, voisins, Ă©glises, ou nations, manifestent une rĂ©elle repentance et une vĂ©ritable peine Ă cause de leur pĂ©chĂ©, en pratiquant le jeĂ»ne de maniĂšre sincĂšre, avec un cĆur pur, et associĂ© Ă de bonnes Ćuvres.
Le joug pĂ©nible et l'oppression du pĂ©chĂ© doivent ĂȘtre ĂŽtĂ©s. L'iniquitĂ© et l'Ă©preuve « dessĂšchent les os » et finissent par affaiblir la constitution humaine la plus robuste ; inversement, la bontĂ© et la charitĂ© renforcent et rĂ©gĂ©nĂšrent le corps et l'esprit !
Ceux qui pratiquent la justice et la misĂ©ricorde, trouveront tout le rĂ©confort qui en dĂ©coule ici-bas ! Les bonnes Ćuvres apporteront la bĂ©nĂ©diction divine, si elles sont pratiquĂ©es avec amour, envers Dieu et envers l'homme, et si elles sont inculquĂ©es dans l'Ăąme par l'Esprit-Saint.