La liberté
"Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. " ( Jn. 8.36 ) Je viens de m'apercevoir que, …
La folie de revenir à la légalité pour notre
justification. (Galates 4:1-7)
L’heureux changement opéré chez les païens. (Galates 4:8-11)
Les raisons qui poussent l'apôtre à recommander de ne pas suivre
les faux docteurs. (Galates 4:12-18)
Paul exprime une réelle inquiétude à ce sujet. (Galates 4:19,20)
Il explique alors la différence entre ce qui doit être attendu
de la loi, et de l'Évangile. (Galates 4:21-31)
Nous apprenons parallèlement la situation bien plus heureuse, des chrétiens, sous la dispensation de l'Évangile. À partir de ces versets, nous voyons les merveilles de l'Amour et de la Miséricorde de Dieu, en particulier, quand Il a envoyé Son Fils dans le monde pour nous racheter et nous sauver ; nous pouvons également constater l’Amour du Fils de Dieu, qui a accepté de descendre ici-bas, et consentir à souffrir terriblement pour nous ; nous pouvons aussi discerner l’Amour du Saint-Esprit, dans sa condescendance à demeurer dans le cœur des croyants, avec des desseins pleins de Grâce. Nous voyons également dans ce texte les avantages dont peuvent jouir les chrétiens, sous la dispensation de l'Évangile.
Bien que par nature, les enfants du péché soient ceux de la « colère et de la désobéissance », ils deviennent, par la Grâce, des enfants de l'Amour, et revêtent la nature d’enfants de Dieu ; tous Ses enfants Lui ressembleront !
Dans une famille, en général, le fils aîné est le premier héritier ; en fait, tous les enfants de Dieu pourront bénéficier de l'héritage que leur Père céleste a préparé pour eux !
Que le caractère et la conduite des enfants de Dieu puissent toujours représenter leur « adoption spirituelle » ! Puisse le Saint-Esprit être témoin avec nous, que nous sommes des enfants et des héritiers de Dieu !
Toute notre connaissance de Dieu est subordonnée à Sa Volonté ; nous Le connaissons parce, d’abord, Il nous connaît ! Bien que notre religion interdise l'idolâtrie, beaucoup de personnes, malgré tout, pratiquent un certain paganisme dans leur cœur. Ce qu'un homme aime le plus et entoure avec des plus grands soins, représente son dieu : pour certains c’est leur richesse, pour d’autres ce sont leurs différents plaisirs, voire leurs convoitises...
Beaucoup adorent, par ignorance, un dieu de leur « propre fabrication », un dieu uniquement miséricordieux, mais qui ne juge pas. Ils veulent se persuader qu'il y a une miséricorde divine à leur disposition, bien qu'ils ne se repentent pas, et continuent à pratiquer leurs péchés.
Il arrive que ceux qui ont fait de grandes professions de religion, arrivent parfois à s'écarter de la pureté et de la simplicité. Plus le Seigneur leur a témoigné Sa Miséricorde, en les amenant à connaître l'Évangile, avec les libertés et les privilèges qui en découlent, plus ils sombrent dans leur erreur, en continuant à pratiquer leurs péchés, risquant ainsi d’être privés de toute bénédiction spirituelle.
Ainsi, tous ceux qui sont membres d'une église, doivent veiller et s’examiner eux-mêmes. Nous ne devons pas nous flatter du fait que nous avons un don, disponible pour la communauté. Paul craignait d'avoir travaillé inutilement pour les Galates, cependant il continua son œuvre dans cette assemblée ; cette attitude, quelles qu'en soient les conséquences, représente la véritable sagesse et la crainte de Dieu.
Tout homme devrait suivre cet exemple, là où Dieu l’a placé.
Tout en blâmant les autres, nous devons cependant prendre soin de les convaincre que nos reproches sont sincères, dans le but d’honorer Dieu et la piété, afin qu’ils soient dans une bonne « santé spirituelle ».
L'apôtre rappelle aux Galates les difficultés qu’il avait rencontrées lors de sa première venue chez eux. Il souligne toutefois qu'il avait alors été le bienvenu dans leur assemblée.
L’acceptation et le respect des hommes à l’égard d’un visiteur sont parfois bien incertains ! Travaillons pour être acceptés de Dieu ! Vous pensiez jadis être heureux de recevoir l'Évangile ; y a-t-il maintenant d'autres raisons de penser différemment ? Les chrétiens ne doivent pas s'abstenir d’annoncer la vérité, même s’ils risquent d'offenser les autres.
Les faux docteurs qui entrainèrent les Galates loin de la vérité de l'Évangile, étaient des hommes intrigants. Ils prétendaient éprouver pour eux de l’affection, mais en fait, ils n’étaient ni sincères, ni droits.
Une excellente règle est donnée dans ce texte : il est bien d’être toujours zélé pour une bonne cause ; non pas pour un temps, ou épisodiquement, mais en permanence. Il serait heureux pour l'église, que ce zèle soit permanent !
Il n’y a pas de meilleure preuve de la justification chez un pécheur que de constater la présence spirituelle de Christ en lui, par le renouvellement du Saint-Esprit ; mais cette évidence ne peut se manifester tant que les hommes, dans leur communion avec Dieu, ne dépendent que de la doctrine de la loi.
Ces expériences sont en fait une allégorie, dans laquelle, à côté du sens littéral et historique des termes, l'Esprit de Dieu communique un enseignement beaucoup plus profond.
Agar et Sara représentaient les « emblèmes » pertinents des deux différentes dispensations de l'alliance divine. La Jérusalem céleste, la véritable église d'en haut, est représentée par Sara ; elle demeure complètement libre, elle est la mère de tous les croyants, qui sont nés du Saint-Esprit. Par la régénération spirituelle et une foi authentique, ces derniers allaient ainsi devenir une part authentique de la postérité d'Abraham, selon la promesse que Dieu lui avait faite.
Les privilèges de tous les croyants de la nouvelle alliance sont si grands, qu’il serait vraiment absurde pour les « Gentils » qui se convertissent, de rester sous l’esclavage de la loi : cette dernière ne peut pas en effet délivrer les Juifs incrédules de la condamnation !
Il ne fait aucun doute que nous n’aurions pu découvrir facilement l’histoire de Sara et d’Agar, si cela ne nous avait pas été révélé par le Saint-Esprit. Cela sert en effet à notre enseignement : les deux alliances, la loi et la Grâce, avec en « toile de fond », tout l’enseignement qui en résulte, sont ici manifestes !
Les œuvres que peut accomplir un homme, avec les fruits qui en résultent, ne sont en fait que le résultat des commandements de la loi. Mais si ces œuvres sont accomplies avec la foi en Christ, elles le sont alors sous la doctrine de l’Évangile.
L’esprit de la première alliance (la loi) réside en un esclavage, qui finit par mener au péché et à la mort. L’esprit de la deuxième alliance (l’Évangile) c’est la liberté ; non pas celle de pouvoir continuer à pratiquer l’iniquité, mais du devoir de s’en abstenir. La première alliance est un esprit de persécution ; la seconde, un esprit d'amour !
Que ceux qui enseignent la Parole, n’imposent pas de telles servitudes sévères (la loi) envers le peuple de Dieu. Cependant, de même qu’Abraham se soit tourné vers Agar, il est également possible qu'un croyant puisse, sur certains points, se tourner vers la doctrine des œuvres, voulant, par son incrédulité et sa négligence de la promesse de l’Évangile, agir de ses propres forces ; on peut même constater certains accès de violence, et non d'amour, envers les frères... Ce n'est pas cependant un bon cheminement, qu’agir ainsi ; ce type de personne qui le pratique n'est alors jamais en paix, jusqu'à ce qu'elle se soumette de nouveau à sa dépendance à Christ.
Reposons-nous sur les Écritures, basons notre espérance sur l'Évangile ; dans une joyeuse obéissance au Seigneur, montrons que notre espérance et notre trésor spirituel sont réellement dans le ciel !
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D'une part, Agar, esclave, qui enfante, non selon la promesse, mais selon la chair, (versets 22,23) représente le Testament de Sinaï qui ne produit en réalité que l'esclavage. (verset 24) Elle est ainsi semblable (Grec : "du même ordre, sur la même ligne," elle correspond) à la Jérusalem d'à présent, (verset 25) le centre théocratique de ce peuple juif qui s'obstine à vouloir rester dans la servitude de Sinaï, en repoussant la liberté de la grâce ; à vouloir obtenir par la chair ce qui ne s'obtient que par la promesse. (Ces pensées, présentées sous une autre forme, reviennent à ce qu'a établi l'apôtre ci-dessus, Galates 3.15 et suivants ; verset 1 et suivants)
D'un autre côté, Sara, la femme libre, de qui descendent les enfants de la promesse, représente le Testament de la grâce, la vraie Eglise de Dieu, la Jérusalem d'en haut, qui est la mère des croyants, puisqu'ils sont nés de nouveau dans son sein, et par les moyens de grâce dont elle est dépositaire. (Comparer : Hébreux 8.5, note, et surtout Hébreux 12.24) Celle-ci est libre, (verset 26) puisqu'elle renferme tous ceux que le Fils a affranchis et rendus fils de Dieu, ses vrais héritiers. (Galates 3.23 et suivants ; verset 5)
Ainsi l'apôtre, voulant caractériser les différences des deux Testaments par des types historiques, met en contraste : Agar et Sara, la chair et la promesse, l'esclavage et la liberté ; et, dans le développement de cette comparaison, une autre image s'offre à lui pour rendre la même pensée, et il oppose : Sinaï et la Jérusalem terrestre à la Jérusalem d'en haut, ou à la vraie Eglise de Dieu.
Il faut seulement remarquer encore que la construction dans ces versets est restée inachevée, comme il arrive souvent à l'apôtre par le fait de la vivacité de son style. Il dit, verset 24 "l'une, du mont de Sina ;" ce qui faisait attendre, à verset 26 "l'autre, la femme libre, représente la Jérusalem d'en haut... ;" au lieu de cela il passe immédiatement au second point de comparaison : "mais la Jérusalem d'en haut est libre."
- Jusqu'ici, ce passage ne présente de difficulté qu'à ceux qui veulent disputer sur la justesse de cette double allégorie, ce qui est toujours possible. Mais, tandis que ces images sont claires, telles qu'elles se trouvent à versets 24,26, voici à verset 25 une remarque incidente, qui, d'après la leçon du texte reçu, paraît établir un rapport typique assez obscur entre le nom d'Agar et le nom de Sinaï ; en effet on lit dans le texte reçu littéralement traduit : "l'Agar est le mont Sina en Arabie ;" il y a dans le grec, avant le mot Agar, un article neutre to qui semble ne pouvoir indiquer que onoma (le nom), et alors il faudrait traduire : "le mot Agar signifie, en Arabie, Sinaï."
De là, une sérieuse difficulté, car le nom d'Agar, en hébreu, ne signifie pas Sina. On a bien trouvé qu'en arabe Agar signifie un roc ; et comme il s'agit ici de l'Arabie, on a cru avoir rencontré la pensée de l'apôtre. Mais que prouverait cette fortuite coïncidence de la signification de deux noms ? Soit en hébreu, soit en arabe, insister sur cette insignifiante rencontre serait un pauvre jeu de mots.
D'autres, y compris Calvin, traduisent : "ce type Agar, représente Sina," mais cela est grammaticalement inadmissible.
D'autres encore rendent ainsi la parenthèse : "ce qui a été dit d'Agar (to legomenon, au lieu de to onoma) signifie..."
- Mais tout cela devient inutile par le simple fait que le mot Agar, dans ce verset, est très probablement une inadvertance ou une gauche correction de copiste. Plusieurs manuscrits anciens ne l'ont pas ; Bengel, Lachmann et d'autres critiques modernes le rejettent du texte.
Voici dès lors le texte authentique que nous avons rétabli dans notre traduction : "Car le mont Sina est en Arabie." Si l'on demande quel peut être le but de cette observation géographique sur le Sinaï, la réponse assez vraisemblable est que Paul voulait rappeler par là la patrie des descendants d'Ismaël, dont plusieurs tribus habitaient l'Arabie, et qui étaient fréquemment nommés "les enfants d'Agar." L'apôtre cherche à compléter ainsi et à rendre plus frappant le parallèle établi dans tout ce passage entre Agar et Sinaï.