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Ils vous entoureront pour vous combattre dans toutes les villes du pays que le SEIGNEUR vous aura donné. Ils lutteront contre vous jusqu’à la destruction des grands murs de défense derrière lesquels vous vous croirez à l’abri.
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Pendant que vos ennemis vous combattront ainsi, vous serez dans une si grande misère que vous finirez par manger vos enfants. Vous vous nourrirez de la chair des fils et des filles que le SEIGNEUR Dieu vous aura donnés.
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L’homme le plus fin et le plus sensible parmi vous jettera un regard mauvais sur son frère, sur sa femme et sur les enfants qui lui resteront.
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En effet, il aura peur d’avoir à partager avec l’un d’eux la chair de ses enfants qu’il est en train de manger. Pendant que vos ennemis vous combattront ainsi, vous serez dans une grande misère dans toutes vos villes, et cet homme n’aura rien d’autre à manger.
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La femme la plus fine et la plus sensible parmi vous fera la même chose. Avant, elle était si délicate qu’elle n’osait même pas poser les pieds par terre. Pourtant, elle jettera un regard mauvais sur son mari, sur son fils et sur sa fille,
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et même sur son bébé qui vient de naître et sur tout ce qui est sorti de son ventre. Pendant que vos ennemis vous combattront ainsi, vous serez dans une grande misère dans toutes vos villes. C’est pourquoi cette femme a l’intention de manger ses enfants en cachette, parce qu’elle manque de tout.
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Dans la campagne, les soldats rencontrent un jeune Égyptien et ils l’amènent à David. Ils lui donnent du pain à manger et de l’eau à boire.
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Ils lui donnent encore un gâteau de figues et deux grappes de raisin sec. Après qu’il a mangé, il retrouve des forces. En effet, il n’avait rien mangé ni bu depuis trois jours et trois nuits.
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L’attaque dure si longtemps qu’il n’y a plus rien à manger dans la ville. Une tête d’âne coûte 80 pièces d’argent, un demi-kilo de pois chiches coûte 5 pièces d’argent.
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« Je ne suis rien du tout. Qu’est-ce que je peux te répondre ? Je mets la main sur ma bouche.
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Mes yeux regardent toujours le SEIGNEUR. Oui, il me sortira du piège où je suis.
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Tourne-toi vers moi, SEIGNEUR, aie pitié de moi, je suis seul et malheureux.
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Mon cœur étouffe de plus en plus, délivre-moi de ma peur !
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Vois mon malheur et ma peine, enlève tous mes péchés.
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Regarde mes ennemis : ils sont très nombreux, et leur haine est violente.
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Des ennemis qui veulent leur mort entoureront leur ville pour l’attaquer. Ses habitants seront dans une si grande misère qu’ils mangeront leurs enfants et se dévoreront les uns les autres.
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« Mon seigneur le roi, tout ce que ces hommes ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans une citerne. Il va mourir de faim dans son trou, parce qu’il n’y a plus de nourriture dans la ville. »
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La famine est devenue très grave à Jérusalem, et les habitants n’avaient plus rien à manger. Le quatrième mois, le 9 du mois,
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Tout le monde voit sur elle qu’elle est impure. Elle n’avait pas prévu ce qui allait arriver. Elle est étonnée d’être tombée si bas, et personne ne la console. Elle dit : « SEIGNEUR, regarde ma misère, car mon ennemi se vante de sa force. »
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Tous ses habitants gémissent, ils cherchent de la nourriture. Ils donnent ce qu’ils ont de plus précieux pour avoir à manger, pour reprendre des forces. Jérusalem dit : « SEIGNEUR, regarde et vois combien je suis méprisée. »
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J’ai appelé ceux qui m’aimaient, mais ils ne veulent plus de moi. Mes prêtres et mes anciens sont morts dans la ville, pendant qu’ils cherchaient à manger pour reprendre des forces.
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SEIGNEUR, regarde mon malheur ! Mon corps tremble de fièvre, et je suis toute bouleversée, car je me suis vraiment révoltée ! Dans les rues, l’épée m’a enlevé mes enfants, à la maison, on se croirait chez les morts.
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Ils demandent à leur mère où trouver à manger et à boire. Ils tombent comme des blessés sur les places de la ville et ils meurent dans les bras de leur mère.
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Regarde, SEIGNEUR, et vois : qui as-tu traité de cette façon ? Faut-il vraiment que des femmes mangent leurs enfants, leurs petits tendrement aimés ? Faut-il que des prêtres et des prophètes soient tués dans ton lieu saint ?
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La langue du bébé colle à son palais, à cause de la soif. Les jeunes enfants demandent de la nourriture, mais personne ne leur en donne.
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Ceux qui mangeaient des plats délicieux meurent dans les rues. Ceux qui ont été élevés dans la richesse fouillent de leurs mains les tas d’ordures.
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Les fautes de mon peuple sont plus graves que les péchés de Sodome. Cette ville a été détruite en un instant, et personne n’a eu le temps de faire quelque chose.
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Nos princes étaient plus purs que la neige, leur peau était plus blanche que le lait. Leur corps était plus éclatant que le corail, leurs veines ressemblaient au saphir.
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Mais maintenant, leur visage est plus noir que le charbon, dans les rues on ne les reconnaît plus. Ils n’ont plus que la peau sur les os, une peau sèche comme du bois.
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Il vaut mieux mourir à la guerre que mourir de faim, épuisé par manque de nourriture.
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Au moment où la catastrophe a frappé mon peuple, des mères pourtant pleines de tendresse ont elles-mêmes fait cuire leurs enfants pour les manger.
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Le SEIGNEUR m’a dit : « Eh bien, je te permets de remplacer les excréments humains par ceux de la vache pour faire cuire ta nourriture. »
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Il a ajouté : « Toi, l’homme, écoute ! Je vais détruire les réserves de pain à Jérusalem. Le pain et l’eau seront distribués en petites quantités, et à cause de cela les habitants vivront dans l’inquiétude.
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Le pain et l’eau vont manquer, c’est pourquoi les gens seront découragés et ils perdront leurs forces à cause de leurs fautes. »
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« J’enverrai la famine contre vous pour vous tuer. Elle vous blessera autant que les flèches qui déchirent. Je vous ferai mourir de faim en détruisant vos réserves de pain.
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J’enverrai contre vous la famine et des bêtes sauvages qui tueront vos enfants. La peste, la violence et la guerre vous supprimeront. C’est moi, le SEIGNEUR, qui vous le dis. »
Il s'agit de ceux qui ont survécu au siège ; ils ont peine à se procurer quelque nourriture dans le pays dévasté.
Vois, ô Eternel ! Jérusalem interrompt de nouveau le poète, pour garder dès maintenant la parole jusqu'à la fin (sauf dans le verset 17). C'est pour donner à ce discours de Jérusalem le caractère d'une interruption que l'auteur le fait commencer avec les derniers mots du verset 11, et non avec le verset 12, comme l'exigerait la symétrie exacte des deux moitiés de l'élégie.