Religieux ou spirituel : les différences N° 33
Meurtrier ou médecin ? Nous ne sommes pas complices ... «Malheur à vous, maîtres de la loi et pharisiens, hypocrites …
Jésus blâme les scribes et les Pharisiens. (Matthieu 23:1-12)
Les crimes des Pharisiens. (Matthieu 23:13-33)
La culpabilité de Jérusalem. (Matthieu 23:34-39)
Nous jugeons généralement les autres selon leur apparence extérieure ; en fait, Dieu recherche l’état réel du cœur.
Les Pharisiens portaient des phylactères : il s’agissait de rouleaux de papier ou de parchemin, sur lesquels étaient rédigés quatre paragraphes de la loi ; ils devaient être portés sur le front et sur le bras gauche, Exode 13:2-10;13:11-16;De 6:4-9;11:13-21.
Les scribes et Pharisiens portaient des phylactères relativement grands, afin de faire croire qu’ils étaient plus zélés que le reste du peuple, en ce qui concerne la loi. Dieu prescrit aux Juifs de faire des franges à leurs vêtements, Nombres 15:38, pour leur rappeler qu'ils sont un peuple particulier ; les Pharisiens portèrent alors des franges plus grandes que celles des gens du commun, comme s'ils étaient plus « religieux » que les autres...
L'orgueil était le péché dominant des Pharisiens, celui qui les rongeait le plus ; d’ailleurs, notre Seigneur Jésus saisissait chaque occasion pour parler à ce sujet et s'y opposer.
Il est louable, pour celui qui, édifié par la Parole, déclare qu'il faut avoir du respect envers celui qui enseigne ; mais il est coupable s’il « s’enfle d’orgueil » quant à sa situation.
En fait, tout cela va à l’encontre de l'esprit du christianisme ! Le véritable disciple de Christ est mal à l'aise lorsqu'il doit siéger à des places d'honneur. Est-ce que Celui qui porte son regard sur l'église ici-bas, y trouve toujours l'esprit requis ?
Il est hélas évident qu'une certaine mesure de cet esprit « antichrétien » prédomine dans chaque assemblée religieuse, ainsi que dans nos cœurs...
Il est mauvais de nous tenir loin de Christ, mais il est encore plus grave d’éloigner les autres de Sa Personne. Il n'est pas rare de voir certaines apparences, ou formes de piété, servir de « couverture » aux plus grandes énormités. Mais une telle attitude hypocrite sera jugée deux fois plus sévèrement.
Ces scribes et Pharisiens cherchaient avant tout à amener le peuple à leur doctrine : ni pour la Gloire de Dieu, ni pour le bien des âmes, mais pour avoir le crédit et l'avantage d'avoir procédé à des conversions. Le gain étant leur « piété », ils essayaient par mille manières, de faire de la religion, le moyen de servir leurs intérêts ici-bas. Ils étaient très stricts et précis, quant aux plus petits détails de la loi, mais néanmoins insouciants et superficiels, quant aux bases les plus importantes.
Au verset Matthieu 23:24*, Christ ne blâme pas le fait d'accuser ceux qui commettent des péchés légers, ces derniers n’étant en fait que de simples « moucherons », devant être chassés ; Il réprimande, par contre les mêmes personnes, lorsqu’elles tolèrent des fautes graves, engloutissant ainsi, de manière imagée, un « chameau ».
Alors qu'ils paraissaient être des hommes pieux, les scribes et les Pharisiens n'étaient en pratique, ni sobres ni vertueux. Notre aspect réel n’est en fait que le reflet de notre état « intérieur ». Des apparences peuvent nous donner un côté recommandable, alors que notre être reste néanmoins répugnant ; si notre cœur et notre esprit sont « rénovés » en Christ, il y aura alors nouveauté de vie ; nous devons commencer par nous examiner nous-mêmes, avant de juger les autres !
La justice des scribes et des pharisiens n’était symboliquement qu’un ornement funéraire, (verset Matthieu 23:29)*, ou qu’une toilette mortuaire, une simple façade. Les cœurs qui demeurent sous l’emprise du péché, suivent manifestement des « chemins trompeurs », s'imaginant qu'ils se seraient opposés aux tendances iniques des temps qui les ont précédés.
Nous pensons parfois que si nous avions vécu à l’époque où Christ était ici-bas, nous ne L'aurions ni méprisé, ni repoussé, à l’inverse de ce que firent les scribes et les Pharisiens d'alors ; cependant Christ, dans Son Esprit, comme dans Sa Parole, n’est hélas pas mieux considéré actuellement, par certains de Ses serviteurs hypocrites...
Et il est tout à fait normal que Dieu accorde une rétribution méritée à ceux qui ne cherchent qu’à satisfaire les convoitises de leur cœur. En fait, Christ révèle la véritable nature du cœur de l’homme.
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Une poule, rassemblant ses poussins sous ses ailes, est l’image bien représentative du tendre Amour du Sauveur, envers ceux qui Lui accordent leur confiance ; cela représente aussi le soin fidèle qu’Il manifeste à leur égard. Christ invite les pécheurs à « prendre refuge » sous Sa tendre protection, les gardant en sécurité, et les nourrissant jusqu'à leur accès à la vie éternelle.
La dispersion actuelle des Juifs, leur incrédulité, et leur conversion future à Christ, sont ici prédites. Jérusalem et « ses enfants » partageaient une grande culpabilité ; le châtiment qui allait les surprendre allait en témoigner. Il en sera de même pour chaque église qui n'est chrétienne que de nom : la vengeance du Seigneur la surprendra de la même manière...
Pendant la dispensation du temps de la Grâce, le Sauveur se tient prêt à recevoir tous ceux qui viennent à lui. Il n'y a rien qui puisse séparer les pécheurs du bonheur éternel, si ce n'est leur orgueil et leur incrédulité coupables.
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Ils se rapportent, d'après Weiss, au verset 32 : pour vous donner occasion de combler la mesure de vos pères ; d'après Meyer, au verset 33 : pour que vous n'échappiez pas au jugement, et cette idée serait reprise par le afin que...du verset 35.
La relation établie par Weiss est plus naturelle. La pensée reste au fond la même : et elle domine toute cette dernière partie du discours : Puisqu'ils se montrent les vrais fils de ceux qui ont tué les prophètes ; (verset 31) puisqu'ils vont combler la mesure de l'iniquité de leurs pères ; (verset 32) puisqu'ils ne pourront fuir le jugement de la géhenne (v.33), le Seigneur va leur envoyer ses serviteurs qu'ils maltraiteront, afin que retombe sur eux tout le sang juste répandu sur la terre.
Redoutable révélation de la justice divine ! Il est bien évident qu'en envoyant aux pécheurs des messagers de paix, l'intention du Seigneur est de les sauver, non de les condamner ; mais si son Evangile n'est pas pour eux "une odeur de vie pour la vie, il devient une odeur de mort pour la mort.." (2Corinthiens 2.16)
- Ceux que Jésus appelle des prophètes, des sages, des scribes, (comparez Matthieu 13.52) ce sont toutes les diverses classes de ses serviteurs qu'il enverra dans son règne pour continuer son œuvre ; (Ephésiens 4.11) Il se sert de termes empruntés à l'Ancien Testament pour être mieux compris de ses auditeurs et surtout pour leur faire sentir que ce seront là les vrais prophètes, les vrais sages, les vrais scribes, par opposition à tous ceux qui, alors, prétendaient à ces titres.
- Parmi les supplices que la haine des hommes infligera à ses envoyés, Jésus désigne celui-ci : vous les crucifierez, qui a paru étonnant à quelques interprètes, parce que c'était là un genre de mort usité chez les Romains et non chez les Juifs, et ces mêmes interprètes en ont conclu que Jésus pensait à sa propre mort.
Mais les Juifs pouvaient faire infliger ce supplice par les Romains, comme ils le firent pour Jésus. La tradition rapporte que l'apôtre Pierre mourut sur une croix ; Eusèbe (H. E. 3, 32) raconte qu'un frère de Jésus, Siméon, fut crucifié ; et combien d'autres disciples l'ont été dans l'empire romain !
- Selon notre évangile, c'est le Seigneur Jésus lui-même qui s'attribue l'envoi de ses serviteurs, et cela par ces mots solennels : voici, je vous envoie...Rien de plus clair et de plus vrai que cette pensée. D'après Luc, (Luc 11.49) ces paroles semblent être une citation : "la sagesse de Dieu dit," et de là chez les commentateurs force hypothèses sur le livre d'où cette citation peut être tirée. (Voir la note sur ce passage.)
Une poule, rassemblant ses poussins sous ses ailes, est l’image bien représentative du tendre Amour du Sauveur, envers ceux qui Lui accordent leur confiance ; cela représente aussi le soin fidèle qu’Il manifeste à leur égard. Christ invite les pécheurs à « prendre refuge » sous Sa tendre protection, les gardant en sécurité, et les nourrissant jusqu'à leur accès à la vie éternelle.
La dispersion actuelle des Juifs, leur incrédulité, et leur conversion future à Christ, sont ici prédites. Jérusalem et « ses enfants » partageaient une grande culpabilité ; le châtiment qui allait les surprendre allait en témoigner. Il en sera de même pour chaque église qui n'est chrétienne que de nom : la vengeance du Seigneur la surprendra de la même manière...
Pendant la dispensation du temps de la Grâce, le Sauveur se tient prêt à recevoir tous ceux qui viennent à lui. Il n'y a rien qui puisse séparer les pécheurs du bonheur éternel, si ce n'est leur orgueil et leur incrédulité coupables.