Lùcher-prise - Noël Méditation 2 - Matthieu 3.13-15 - Jean-Pierre Civelli
#Recherche #NoĂ«l LaÌcher-prise Texte Biblique : Matthieu 3.13-15 MĂ©ditation apportĂ©e par Jean-Pierre Civelli TĂ©lĂ©charger le plan de lecture de la âŠ
Jean baptiste : sa prédication, sa maniÚre de vivre,
et sa pratique du baptĂȘme. (Matthieu 3:1-6)
Jean blùme les Pharisiens et les Sadducéens. (Matthieu 3:7-12)
Le baptĂȘme de JĂ©sus. (Matthieu 3:13-17)
Aucun lieu n'est trop Ă©loignĂ© pour que nous ne puissions y recevoir « les visites » de la GrĂące Divine. La doctrine prĂȘchĂ©e par Jean Ă©tait celle de la repentance : « Repentez-vous », disait-il. Le terme repentir utilisĂ© ici, implique une modification totale de lâesprit, un changement dans le jugement, l'humeur, et les affections, une meilleure disposition de l'Ăąme.
ConsidĂ©rez vos voies, changez votre mentalitĂ© dâesprit : vous ĂȘtes dans la mauvaise direction ; remettez-vous en question, et prenez le bon chemin. Les vĂ©ritables repentants nâont pas la mĂȘme opinion de Dieu et de Christ, du pĂ©chĂ© et de la saintetĂ©, que les hommes de ce monde. Le changement de l'esprit produit un changement de parcours. C'est la repentance qui rĂ©sulte de l'Ă©vangile, qui se produit en regardant Ă Christ, en ressentant Son Amour, avec lâespĂ©rance dâobtenir Son pardon.
Il y a un grand encouragement Ă connaĂźtre le repentir : repentez-vous, car vos pĂ©chĂ©s seront ainsi pardonnĂ©s. Retournez Ă Dieu, dans la voie du devoir, et Lui, par le biais de Christ, retournera Ă vous, dans le chemin de la MisĂ©ricorde. Il est encore essentiel de nous repentir et de nous humilier pour prĂ©parer le chemin du Seigneur, comme Ă cette Ă©poque. Il y a beaucoup Ă parcourir pour qu'une Ăąme trouve son chemin vers Christ, et rien n'est plus nĂ©cessaire que le constat du pĂ©chĂ©, et la conviction que nous ne pouvons pas ĂȘtre sauvĂ©s par notre propre justice.
Les voies du pĂ©chĂ© et de Satan sont tortueuses ; par contre, pour prĂ©parer le chemin qui mĂšne Ă Christ, les voies suivies doivent ĂȘtre bien droites, Heb 12:13. Ceux dont le rĂŽle est d'appeler les autres, Ă pleurer sur leur pĂ©chĂ©, en le mortifiant, doivent eux-mĂȘmes avoir une vie exemplaire, une vie de dĂ©sintĂ©ressement et de mĂ©pris du monde.
En donnant cet exemple aux autres, Jean a « prĂ©parĂ© le chemin » pour Christ. Beaucoup sont venus au baptĂȘme de Jean, mais peu ont gardĂ© la profession de foi qu'ils avaient faite.
Il peut y avoir de nombreux auditeurs empressĂ©s, et cependant peu de croyants vĂ©ritables. La curiositĂ©, et l'amour pour la nouveautĂ©, ainsi que la variĂ©tĂ©, peuvent conduire un grand nombre de personnes Ă assister Ă une bonne prĂ©dication ; elles peuvent ĂȘtre touchĂ©es pendant quelque temps, mais sans y ĂȘtre jamais assujettis Ă la puissance de cette prĂ©dication.
Ceux qui admettaient la doctrine de Jean tĂ©moignaient de leur repentir, en confessant leurs pĂ©chĂ©s. Seuls ceux qui sont amenĂ©s, dans le chagrin et la honte, Ă admettre leur culpabilitĂ©, sont prĂȘts Ă recevoir JĂ©sus-Christ comme leur « Justice ». Les bienfaits du Royaume des cieux, maintenant proche, ont Ă©tĂ© scellĂ©s sur eux par le baptĂȘme. Jean les « lavait » avec de l'eau, (image de la purification divine) de de toutes leurs iniquitĂ©s, exprimant de cette façon que par leur nature et leurs actes, tous Ă©taient polluĂ©s, et qu'en tant que tels, ils ne pouvaient pas ĂȘtre admis parmi le peuple de Dieu, Ă moins d'avoir lavĂ© leurs pĂ©chĂ©s dans la « source » que Christ devait ouvrir, Zacharie 13:1.
Les Pharisiens se souciaient dâabord dâobserver et de respecter le cĂŽtĂ© apparent de la piĂ©tĂ©, en nĂ©gligeant les points les plus importants de la loi morale, et la signification spirituelle de leurs cĂ©rĂ©monies lĂ©gales. Certains d'entre eux Ă©taient de dĂ©testables hypocrites, faisant de leurs prĂ©tentions Ă la saintetĂ©, une parure inique.
Les sadducĂ©ens avaient une dĂ©marche tout Ă fait opposĂ©e, niant l'existence des esprits et dâune vie spirituelle future. Ils Ă©taient Ă cette Ă©poque et dans ce pays, des « infidĂšles » mĂ©prisables.
Il y a inĂ©luctablement une colĂšre divine Ă venir. Chacun devrait chercher Ă la fuir. Dieu, qui ne prend aucun plaisir Ă notre ruine, nous a avertis Ă ce sujet ; Il nous prĂ©vient par Sa Parole, par Ses serviteurs, ainsi que par le biais de notre conscience. Ceux qui se disent dĂ©solĂ©s par le constat de leurs pĂ©chĂ©s, et qui cependant, persistent dans leurs voies, ne sont pas dignes dâĂȘtre appelĂ©s des repentants, et nâont de ce fait aucun privilĂšge spirituel. Le vĂ©ritable repentant est humble et abaissĂ© Ă ses propres yeux, reconnaissant pour la moindre misĂ©ricorde qui lui est accordĂ©e, patient lors des afflictions sĂ©vĂšres, vigilant contre toute apparence de pĂ©chĂ©, appliquĂ© dans son devoir, et charitable quant aux jugements de son prochain.
Ce texte Ă©nonce une parole de prudence : ne pas se baser aveuglĂ©ment sur des privilĂšges extĂ©rieurs acquis. Nous courons un grand danger quand nos cĆurs tentent dâĂ©touffer toute conviction de pĂ©chĂ©, en mettant de cĂŽtĂ© la Puissance rĂ©vĂ©latrice de la Parole de Dieu. On trouve de nombreuses personnes, qui, en se fiant abusivement sur les honneurs et les avantages que peuvent avoir les membres d'une Ă©glise, sont en fait bien loin du ciel...
Ce texte contient une terrible menace Ă lâencontre de l'insouciant et de celui qui se croit faussement en sĂ©curitĂ©. Nos cĆurs corrompus ne peuvent, par nature, produire du bon fruit, Ă moins que l'Esprit rĂ©gĂ©nĂ©rateur de Christ ne greffe en eux la perfection de la Parole de Dieu. Tout arbre, mĂȘme le plus haut, le plus majestueux ou le plus verdoyant, qui ne produit pas de bon fruit, Ă savoir celui de la repentance, sera abattu et jetĂ© dans le feu de la colĂšre divine, lâendroit le plus propice pour recevoir les « plantes stĂ©riles » : Ă quoi d'autre pourrait-il servir ? S'il ne fournit aucun fruit, il sera un parfait combustible !
Jean annonce la venue de Christ, le rÎle et les desseins de ce Dernier : cet avÚnement était imminent.
Notre comportement et notre apparence extĂ©rieure, ne peuvent aucunement nous rendre purs. Nulle ordonnance, quel quâen soit lâauteur ou le mode, ne peut supplĂ©er au besoin du baptĂȘme du Saint-Esprit et de feu. Seul le pouvoir purificateur du Saint-Esprit peut produire cette puretĂ© de cĆur et ces « saintes affections » qui accompagnent le salut ! C'est Christ qui baptise de lâEsprit Saint. C'est ce qu'Il a fait ne maniĂšre extraordinaire envers les apĂŽtres, Actes 2:4. C'est ce qu'Il fait aussi dans les grĂąces et les rĂ©conforts octroyĂ©s par l'Esprit, Ă ceux qui le Lui demandent, Luc 11:13, Jean 7:38,39, Actes 11:16.
Observons ici que l'Ă©glise des « Gentils » est « l'aire de battage » de Christ, Esa 21:10. Les vĂ©ritables croyants sont comme le blĂ© : substantiel, utile, et prĂ©cieux ; les hypocrites sont comme une balle de paille : lĂ©gers et vides, inutiles et sans valeur, emportĂ©s au loin par le moindre souffle ; le monde est constituĂ© de « bons » et de « mauvais », tous dans le mĂȘme cheminement ; un jour viendra, malgrĂ© tout, oĂč le blĂ© et la paille seront sĂ©parĂ©s...
Le dernier jugement sera un jour remarquable : les saints et les pécheurs seront séparés pour toujours. Dans le ciel, les saints seront rassemblés, ils ne seront plus jamais disséminés ; ils seront en sécurité, loin de tout danger, séparés de leurs voisins corrompus et esclaves de leurs vaines convoitises.
L'enfer est un feu inextinguible ; il sera certainement la « part » et la punition des hypocrites et des impies.
La vie et la mort, le bien et le mal, sont placés devant nous : selon notre conduite ici-bas, « dans le champ », nous serons alors étendus sur « l'aire de battage ».
Christ nâa pas niĂ© que Jean avait besoin d'ĂȘtre baptisĂ© par Lui ; cependant Il dĂ©clare qu'Il devait ĂȘtre maintenant baptisĂ© par lâapĂŽtre. Christ Ă©tait Ă ce moment, dans un Ă©tat d'humilitĂ© parfaite. Notre Seigneur JĂ©sus considĂ©rait qu'Il Ă©tait ainsi « prĂȘt » Ă pouvoir accomplir toute Justice, toute institution divine ; il tĂ©moignait de Son empressement Ă Se soumettre Ă tous les prĂ©ceptes vertueux du PĂšre. En Christ et par Son intermĂ©diaire, le ciel est ouvert aux hommes !
Cette « descente » de l'Esprit de Dieu, sur Christ, a dĂ©montrĂ© qu'Il fut revĂȘtu sans restriction, de Son pouvoir spirituel.
Le fruit de l'Esprit, câest l'amour, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bontĂ©, la foi, la tendresse de caractĂšre et la modĂ©ration.
Lors du baptĂȘme de Christ, trois Personnes se sont manifestĂ©es : la sainte TrinitĂ©. Le PĂšre confirma que le Fils est Le MĂ©diateur ; JĂ©sus entama alors solennellement Son ministĂšre ; le Saint-Esprit descendit sur Lui, le MĂ©diateur, pour ĂȘtre transmis ensuite Ă Son peuple.
En Christ, nos sacrifices spirituels sont acceptables par le ciel, car Il est « l'Autel » qui sanctifie chaque don, 1Pierre 2:5. Hors de Christ, Dieu est un feu dévorant, mais en Lui, il est un PÚre réconcilié avec Ses enfants !
Telle est l'unitĂ© de l'Ă©vangile : nous devons « lâĂ©treindre » joyeusement, par la foi !
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Comparer Marc 1.9-11 ; Luc 3.21,22
- Les premiers mots de ce verset marquent le moment solennel oĂč JĂ©sus sortit de sa longue retraite Ă Nazareth pour ĂȘtre manifestĂ© au monde et entrer dans son ministĂšre ; les derniers indiquent le but prĂ©cis de ce voyage en JudĂ©e, au Jourdain : c'Ă©tait pour y ĂȘtre baptisĂ© par Jean.
Le baptĂȘme de JĂ©sus est l'un des traits de sa vie les plus difficiles Ă comprendre. Pourquoi lui, le Saint et le Juste, qui n'avait besoin ni de repentance, ni de rĂ©gĂ©nĂ©ration, voulut-il ĂȘtre baptisĂ© ? A cette question les rĂ©ponses les plus diverses ont Ă©tĂ© successivement faites. Il faut Ă©carter d'abord celles qui ne sont pas dignes du Sauveur, ou qui ĂŽtent Ă son baptĂȘme sa vĂ©ritĂ© et sa rĂ©alitĂ© intimes, pour y substituer des motifs plus ou moins extĂ©rieurs.
JĂ©sus ne se soumit au baptĂȘme, ni parce qu'il aurait eu besoin, comme nous, de la purification du pĂ©chĂ©, ni parce que son sĂ©jour parmi les hommes l'aurait entachĂ© d'une impuretĂ© lĂ©vitique, ni parce que ce baptĂȘme aurait appartenu Ă l'observation de la loi cĂ©rĂ©monielle, ni parce que cet acte d'obĂ©issance devait avoir lieu pour nous, Ă notre place, ni parce que JĂ©sus aurait voulu honorer et sanctionner par lĂ le baptĂȘme de Jean ou le baptĂȘme en gĂ©nĂ©ral, ni parce qu'il voulait provoquer par cet acte le tĂ©moignage que Jean devait rendre Ă sa dignitĂ© messianique ou qu'il espĂ©rait recevoir de Dieu lui-mĂȘme la confirmation solennelle de cette messianitĂ©, dont il n'aurait point eu jusqu'alors la certitude.
Non, JĂ©sus reçut le baptĂȘme parce que ce baptĂȘme lui Ă©tait indispensable. Homme "semblable Ă ses frĂšres en toutes choses," bien que "sans pĂ©chĂ©," JĂ©sus dut, pendant toute sa vie, fournir une carriĂšre de dĂ©veloppement religieux et moral Luc 2.52 dont le terme suprĂȘme ne fut atteint que lorsqu'il eut Ă©tĂ© consommĂ© dans son obĂ©issance absolue envers Dieu, dans son amour sans bornes envers les hommes, et cela, par la souffrance et le sacrifice. HĂ©breux 2.10,11 ; 5.8,9 La souffrance et la mort furent son vrai baptĂȘme Marc 10.38 et tout baptĂȘme a cette signification. (Romains 6.3,4, note.) Or la carriĂšre qui devait aboutir Ă ce terme s'ouvrait alors devant le Sauveur ; il fallait qu'il s'y consacrĂąt tout entier ; tel est le sens de son baptĂȘme. Surtout enfin, cette carriĂšre, il ne pouvait l'accomplir qu'en triomphant des plus redoutables obstacles, dans les plus violents combats contre le pĂ©chĂ©, le monde et la puissance des tĂ©nĂšbres ; qu'en acceptant les plus amers renoncements, jusqu'au sacrifice entier de sa volontĂ© et de sa vie. Pour cela, il fallait qu'il fĂ»t rempli de l'Esprit-Saint "sans mesure," Jean 3.34, et c'est ici le cĂŽtĂ© positif et essentiel de son baptĂȘme, (verset 16) qui coĂŻncide avec le tĂ©moignage solennel de Dieu (verset 17) acceptant la consĂ©cration de son Fils bien-aimĂ©.
DĂšs lors JĂ©sus commença Ă mourir selon la chair pour ĂȘtre vivifiĂ© selon l'Esprit. 1Pierre 3.18 C'est ainsi que va ĂȘtre accomplie sur la terre "toute justice" (v.l5) par l'Ćuvre qu'entreprend le RĂ©dempteur. (Comparer sur ce sujet F. Godet, Comment. sur Luc, qui insiste sur le rĂŽle du baptĂȘme dans le dĂ©veloppement personnel de JĂ©sus, et J. Bovon thĂ©ol. du N.T., 1, p. 230 et suivants, qui marque la place de cet acte dans l'Ćuvre rĂ©demptrice en relevant la solidaritĂ© qui unit, dans le baptĂȘme, le Sauveur Ă l'humanitĂ© pĂ©cheresse.)
Christ nâa pas niĂ© que Jean avait besoin d'ĂȘtre baptisĂ© par Lui ; cependant Il dĂ©clare qu'Il devait ĂȘtre maintenant baptisĂ© par lâapĂŽtre. Christ Ă©tait Ă ce moment, dans un Ă©tat d'humilitĂ© parfaite. Notre Seigneur JĂ©sus considĂ©rait qu'Il Ă©tait ainsi « prĂȘt » Ă pouvoir accomplir toute Justice, toute institution divine ; il tĂ©moignait de Son empressement Ă Se soumettre Ă tous les prĂ©ceptes vertueux du PĂšre. En Christ et par Son intermĂ©diaire, le ciel est ouvert aux hommes !
Cette « descente » de l'Esprit de Dieu, sur Christ, a dĂ©montrĂ© qu'Il fut revĂȘtu sans restriction, de Son pouvoir spirituel.
Le fruit de l'Esprit, câest l'amour, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bontĂ©, la foi, la tendresse de caractĂšre et la modĂ©ration.
Lors du baptĂȘme de Christ, trois Personnes se sont manifestĂ©es : la sainte TrinitĂ©. Le PĂšre confirma que le Fils est Le MĂ©diateur ; JĂ©sus entama alors solennellement Son ministĂšre ; le Saint-Esprit descendit sur Lui, le MĂ©diateur, pour ĂȘtre transmis ensuite Ă Son peuple.
En Christ, nos sacrifices spirituels sont acceptables par le ciel, car Il est « l'Autel » qui sanctifie chaque don, 1Pierre 2:5. Hors de Christ, Dieu est un feu dévorant, mais en Lui, il est un PÚre réconcilié avec Ses enfants !
Telle est l'unitĂ© de l'Ă©vangile : nous devons « lâĂ©treindre » joyeusement, par la foi !