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La tentation de Jésus
1
Alors JĂ©sus fut emmenĂ© par l'Esprit dans le dĂ©sert, pour ĂȘtre tentĂ© par le diable.
2
AprÚs avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
3
Le tentateur, s'étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains.
4
Jésus répondit : Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
5
Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple,
6
et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.
7
Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.
8
Le diable le transporta encore sur une montagne trÚs élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire,
9
et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores.
10
Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
11
Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprÚs de Jésus, et le servaient.
JĂ©sus commence son Ćuvre en GalilĂ©e
12
Jésus, ayant appris que Jean avait été livré, se retira dans la Galilée.
13
Il quitta Nazareth, et vint demeurer Ă CapernaĂŒm, situĂ©e prĂšs de la mer, dans le territoire de Zabulon et de Nephthali,
14
afin que s'accomplĂźt ce qui avait Ă©tĂ© annoncĂ© par ĂsaĂŻe, le prophĂšte :
15
Le peuple de Zabulon et de Nephthali, De la contrée voisine de la mer, du pays au delà du Jourdain, Et de la Galilée des Gentils,
16
Ce peuple, assis dans les ténÚbres, A vu une grande lumiÚre ; Et sur ceux qui étaient assis dans la région et l'ombre de la mort La lumiÚre s'est levée.
17
DĂšs ce moment JĂ©sus commença Ă prĂȘcher, et Ă dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.
JĂ©sus appelle quatre pĂȘcheurs
18
Comme il marchait le long de la mer de GalilĂ©e, il vit deux frĂšres, Simon, appelĂ© Pierre, et AndrĂ©, son frĂšre, qui jetaient un filet dans la mer ; car ils Ă©taient pĂȘcheurs.
19
Il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pĂȘcheurs d'hommes.
20
AussitĂŽt, ils laissĂšrent les filets, et le suivirent.
21
De là étant allé plus loin, il vit deux autres frÚres, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frÚre, qui étaient dans une barque avec Zébédée, leur pÚre, et qui réparaient leurs filets.
22
Il les appela, et aussitĂŽt ils laissĂšrent la barque et leur pĂšre, et le suivirent.
Jésus enseigne et guérit
23
JĂ©sus parcourait toute la GalilĂ©e, enseignant dans les synagogues, prĂȘchant la bonne nouvelle du royaume, et guĂ©rissant toute maladie et toute infirmitĂ© parmi le peuple.
24
Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait.
25
Une grande foule le suivit, de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d'au delà du Jourdain.
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La tentation de Jésus
1
΀ÏÏΔ ᜠጞηÏÎżáżŠÏ áŒÎœÎźÏΞη Î”áŒ°Ï ÏᜎΜ áŒÏÎ·ÎŒÎżÎœ áœÏ᜞ ÏοῊ ÏΜΔÏΌαÏÎżÏ, ÏΔÎčÏαÏΞáżÎœÎ±Îč áœÏ᜞ ÏοῊ ÎŽÎčαÎČÏλοÏ
.
2
Îșα᜶ ΜηÏÏΔÏÏÎ±Ï áŒĄÎŒÎÏÎ±Ï ÏΔÏÏΔÏÎŹÎșÎżÎœÏα Îșα᜶ ΜÏÎșÏÎ±Ï ÏΔÏÏΔÏÎŹÎșÎżÎœÏα áœÏÏΔÏÎżÎœ áŒÏÎ”ÎŻÎœÎ±ÏΔΜ.
3
Îșα᜶ ÏÏÎżÏΔλΞᜌΜ ᜠÏΔÎčÏΏζÏΜ ΔጶÏΔΜ αáœÏáż·Î Îጰ Ï
áŒ±áœžÏ Î”áŒ¶ ÏοῊ ΞΔοῊ, ΔጰÏáœČ ጔΜα ÎżáŒ± λίΞοÎč ÎżáœÏÎżÎč áŒÏÏÎżÎč ÎłÎΜÏΜÏαÎč.
4
ᜠΎáœČ áŒÏÎżÎșÏÎčÎžÎ”áœ¶Ï Î”áŒ¶ÏΔΜΠÎÎÎłÏαÏÏαÎčÎ ÎáœÎș áŒÏâ áŒÏÏáżł ÎŒÏÎœáżł ζΟÏΔÏαÎč ᜠáŒÎœÎžÏÏÏÎżÏ, áŒÎ»Î»â áŒÏ᜶ ÏαΜÏ᜶ áż„ÎźÎŒÎ±ÏÎč áŒÎșÏÎżÏΔÏ
ÎżÎŒÎÎœáżł ÎŽÎčᜰ ÏÏÏΌαÏÎżÏ ÎžÎ”ÎżáżŠ.
5
΀ÏÏΔ ÏαÏαλαΌÎČÎŹÎœÎ”Îč αáœÏ᜞Μ ᜠΎÎčÎŹÎČÎżÎ»ÎżÏ Î”áŒ°Ï ÏᜎΜ áŒÎłÎŻÎ±Îœ ÏÏλÎčΜ, Îșα᜶ áŒÏÏηÏΔΜ αáœÏ᜞Μ áŒÏ᜶ Ï᜞ ÏÏΔÏÏÎłÎčÎżÎœ ÏοῊ ጱΔÏοῊ,
6
Îșα᜶ λÎγΔÎč αáœÏáż·Î Îጰ Ï
áŒ±áœžÏ Î”áŒ¶ ÏοῊ ΞΔοῊ, ÎČΏλΔ ÏΔαÏ
Ï᜞Μ ÎșÎŹÏÏÎ ÎłÎÎłÏαÏÏαÎč Îłáœ°Ï áœ
ÏÎč ΀οáżÏ áŒÎłÎłÎλοÎčÏ Î±áœÏοῊ áŒÎœÏΔλΔáżÏαÎč ÏΔÏ᜶ ÏοῊ Îșα᜶ áŒÏ᜶ ÏΔÎčÏáż¶Îœ áŒÏοῊÏÎŻÎœ ÏΔ, ÎŒÎźÏÎżÏΔ ÏÏÎżÏÎșÏÏáżÏ ÏÏáœžÏ Î»ÎŻÎžÎżÎœ Ï᜞Μ ÏÏΎα ÏÎżÏ
.
7
áŒÏη αáœÏáż· ᜠጞηÏοῊÏΠΠΏλÎčΜ ÎłÎÎłÏαÏÏαÎčÎ ÎáœÎș áŒÎșÏΔÎčÏÎŹÏΔÎčÏ ÎșÏÏÎčÎżÎœ Ï᜞Μ ΞΔÏΜ ÏÎżÏ
.
8
ΠΏλÎčΜ ÏαÏαλαΌÎČÎŹÎœÎ”Îč αáœÏ᜞Μ ᜠΎÎčÎŹÎČÎżÎ»ÎżÏ Î”áŒ°Ï áœÏÎżÏ áœÏηλ᜞Μ Î»ÎŻÎ±Îœ, Îșα᜶ ΎΔίÎșΜÏ
ÏÎčΜ αáœÏáż· ÏÎŹÏÎ±Ï Ïáœ°Ï ÎČαÏÎčÎ»Î”ÎŻÎ±Ï ÏοῊ ÎșÏÏÎŒÎżÏ
Îșα᜶ ÏᜎΜ ÎŽÏΟαΜ αáœÏáż¶Îœ
9
Îșα᜶ ΔጶÏΔΜ αáœÏῷΠ΀αῊÏÎŹ ÏÎżÎč ÏÎŹÎœÏα ÎŽÏÏÏ, áŒáœ°Îœ ÏΔÏᜌΜ ÏÏÎżÏÎșÏ
ÎœÎźÏáżÏ ÎŒÎżÎč.
10
ÏÏÏΔ λÎγΔÎč αáœÏáż· ᜠጞηÏοῊÏÎ áœÏαγΔ, ΣαÏÎ±ÎœáŸ¶Î ÎłÎÎłÏαÏÏαÎč γΏÏÎ ÎÏÏÎčÎżÎœ Ï᜞Μ ΞΔÏΜ ÏÎżÏ
ÏÏÎżÏÎșÏ
ÎœÎźÏΔÎčÏ Îșα᜶ αáœÏáż· ÎŒÏÎœáżł λαÏÏΔÏÏΔÎčÏ.
11
ÏÏÏΔ áŒÏίηÏÎčΜ αáœÏ᜞Μ ᜠΎÎčÎŹÎČολοÏ, Îșα᜶ áŒ°ÎŽÎżáœș áŒÎłÎłÎ”λοÎč ÏÏÎżÏáżÎ»ÎžÎżÎœ Îșα᜶ ÎŽÎčηÎșÏÎœÎżÏ
Μ αáœÏáż·.
JĂ©sus commence son Ćuvre en GalilĂ©e
12
áŒÎșÎżÏÏÎ±Ï ÎŽáœČ áœ
ÏÎč ጞÏÎŹÎœÎœÎ·Ï ÏαÏΔΎÏΞη áŒÎœÎ”ÏÏÏηÏΔΜ Î”áŒ°Ï ÏᜎΜ ÎαλÎčÎ»Î±ÎŻÎ±Îœ.
13
Îșα᜶ ÎșαÏαλÎčÏᜌΜ ÏᜎΜ ÎαζαÏᜰ áŒÎ»ÎžáœŒÎœ ÎșαÏ῎ÎșηÏΔΜ Î”áŒ°Ï ÎαÏαÏÎœÎ±ÎżáœșÎŒ ÏᜎΜ ÏαÏαΞαλαÏÏÎŻÎ±Îœ áŒÎœ áœÏÎŻÎżÎčÏ ÎαÎČÎżÏ
λᜌΜ Îșα᜶ ÎΔÏÎžÎ±Î»ÎŻÎŒÎ
14
ጔΜα ÏληÏÏΞῠÏ᜞ ῄηΞáœČΜ ÎŽÎčᜰ ጚÏαÎÎżÏ
ÏοῊ ÏÏÎżÏÎźÏÎżÏ
λÎÎłÎżÎœÏÎżÏÎ
15
Îáż ÎαÎČÎżÏ
λᜌΜ Îșα᜶ Îłáż ÎΔÏÎžÎ±Î»ÎŻÎŒ, áœÎŽáœžÎœ ΞαλΏÏÏηÏ, ÏÎÏαΜ ÏοῊ áŒžÎżÏÎŽÎŹÎœÎżÏ
, ÎαλÎčλαία Ïáż¶Îœ áŒÎžÎœáż¶Îœ,
16
áœ Î»Î±áœžÏ áœ ÎșÎ±ÎžÎźÎŒÎ”ÎœÎżÏ áŒÎœ ÏÎșÎżÏÎŻáŸł Ïáż¶Ï Î”áŒ¶ÎŽÎ”Îœ ÎŒÎγα, Îșα᜶ ÏÎżáżÏ ÎșαΞηΌÎÎœÎżÎčÏ áŒÎœ ÏÏÏáŸł Îșα᜶ ÏÎșÎč៷ ÎžÎ±ÎœÎŹÏÎżÏ
Ïáż¶Ï áŒÎœÎÏΔÎčλΔΜ αáœÏÎżáżÏ.
17
áŒÏ᜞ ÏÏÏΔ ጀÏΟαÏÎż ᜠጞηÏÎżáżŠÏ ÎșηÏÏÏÏΔÎčΜ Îșα᜶ λÎγΔÎčΜΠÎΔÏÎ±ÎœÎżÎ”áżÏΔ, áŒ€ÎłÎłÎčÎșΔΜ Îłáœ°Ï áŒĄ ÎČαÏÎčλΔία Ïáż¶Îœ ÎżáœÏÎ±Îœáż¶Îœ.
JĂ©sus appelle quatre pĂȘcheurs
18
ΠΔÏÎčÏαÏáż¶Îœ ÎŽáœČ ÏαÏᜰ ÏᜎΜ ΞΏλαÏÏαΜ ÏáżÏ ÎαλÎčÎ»Î±ÎŻÎ±Ï Î”áŒ¶ÎŽÎ”Îœ ÎŽÏÎż áŒÎŽÎ”λÏÎżÏÏ, ÎŁÎŻÎŒÏΜα Ï᜞Μ λΔγÏÎŒÎ”ÎœÎżÎœ Î ÎÏÏÎżÎœ Îșα᜶ áŒÎœÎŽÏÎαΜ Ï᜞Μ áŒÎŽÎ”λÏ᜞Μ αáœÏοῊ, ÎČÎŹÎ»Î»ÎżÎœÏÎ±Ï áŒÎŒÏÎŻÎČληÏÏÏÎżÎœ Î”áŒ°Ï ÏᜎΜ ΞΏλαÏÏαΜ, ጊÏαΜ Îłáœ°Ï áŒÎ»ÎčΔáżÏÎ
19
Îșα᜶ λÎγΔÎč αáœÏÎżáżÏÎ ÎΔῊÏΔ áœÏÎŻÏÏ ÎŒÎżÏ
, Îșα᜶ ÏÎżÎčÎźÏÏ áœÎŒáŸ¶Ï áŒÎ»ÎčΔáżÏ áŒÎœÎžÏÏÏÏΜ.
20
ÎżáŒ± ÎŽáœČ ΔáœÎžÎÏÏ áŒÏÎΜÏÎ”Ï Ïᜰ ÎŽÎŻÎșÏÏ
α ጠÎșολοÏΞηÏαΜ αáœÏáż·.
21
Îα᜶ ÏÏÎżÎČáœ°Ï áŒÎșΔáżÎžÎ”Μ ΔጶΎΔΜ áŒÎ»Î»ÎżÏ
Ï ÎŽÏÎż áŒÎŽÎ”λÏÎżÏÏ, áŒžÎŹÎșÏÎČÎżÎœ Ï᜞Μ ÏοῊ ÎΔÎČΔΎαίοÏ
Îșα᜶ ጞÏÎŹÎœÎœÎ·Îœ Ï᜞Μ áŒÎŽÎ”λÏ᜞Μ αáœÏοῊ, áŒÎœ Ïáż· Ïλοίῳ ΌΔÏᜰ ÎΔÎČΔΎαίοÏ
ÏοῊ ÏαÏÏáœžÏ Î±áœÏáż¶Îœ ÎșαÏαÏÏÎŻÎ¶ÎżÎœÏÎ±Ï Ïᜰ ÎŽÎŻÎșÏÏ
α αáœÏáż¶Îœ, Îșα᜶ áŒÎșΏλΔÏΔΜ αáœÏÎżÏÏ.
22
ÎżáŒ± ÎŽáœČ ΔáœÎžÎÏÏ áŒÏÎΜÏÎ”Ï Ï᜞ ÏλοáżÎżÎœ Îșα᜶ Ï᜞Μ ÏαÏÎÏα αáœÏáż¶Îœ ጠÎșολοÏΞηÏαΜ αáœÏáż·.
Jésus enseigne et guérit
23
Îα᜶ ÏΔÏÎčáżÎłÎ”Μ áŒÎœ áœ
λῠÏáż ÎαλÎčÎ»Î±ÎŻáŸł, ÎŽÎčÎŽÎŹÏÎșÏΜ áŒÎœ ÏαáżÏ ÏÏ
ÎœÎ±ÎłÏγαáżÏ αáœÏáż¶Îœ Îșα᜶ ÎșηÏÏÏÏÏΜ Ï᜞ ΔáœÎ±ÎłÎłÎλÎčÎżÎœ ÏáżÏ ÎČαÏÎčÎ»Î”ÎŻÎ±Ï Îșα᜶ ΞΔÏαÏΔÏÏΜ Ï៶ÏαΜ ΜÏÏÎżÎœ Îșα᜶ Ï៶ÏαΜ ΌαλαÎșÎŻÎ±Îœ áŒÎœ Ïáż· λαῷ.
24
Îșα᜶ áŒÏáżÎ»ÎžÎ”Μ áŒĄ áŒÎșÎżáœŽ αáœÏοῊ Î”áŒ°Ï áœ
ληΜ ÏᜎΜ ÎŁÏ
ÏÎŻÎ±ÎœÎ Îșα᜶ ÏÏÎżÏÎźÎœÎ”ÎłÎșαΜ αáœÏáż· ÏÎŹÎœÏÎ±Ï ÏÎżáœșÏ ÎșαÎșáż¶Ï áŒÏÎżÎœÏÎ±Ï ÏÎżÎčÎșίλαÎčÏ ÎœÏÏÎżÎčÏ Îșα᜶ ÎČαÏÎŹÎœÎżÎčÏ ÏÏ
ΜΔÏÎżÎŒÎÎœÎżÏ
Ï, ΎαÎčÎŒÎżÎœÎčÎ¶ÎżÎŒÎÎœÎżÏ
Ï Îșα᜶ ÏΔληΜÎčÎ±Î¶ÎżÎŒÎÎœÎżÏ
Ï Îșα᜶ ÏαÏαλÏ
ÏÎčÎșÎżÏÏ, Îșα᜶ áŒÎžÎ”ÏÎŹÏΔÏ
ÏΔΜ αáœÏÎżÏÏ.
25
Îșα᜶ ጠÎșολοÏΞηÏαΜ αáœÏáż· áœÏλοÎč ÏÎżÎ»Î»Îżáœ¶ áŒÏ᜞ ÏáżÏ ÎαλÎčÎ»Î±ÎŻÎ±Ï Îșα᜶ ÎΔÎșαÏÏλΔÏÏ Îșα᜶ áŒčΔÏÎżÏολÏÎŒÏΜ Îșα᜶ áŒžÎżÏ
ÎŽÎ±ÎŻÎ±Ï Îșα᜶ ÏÎÏαΜ ÏοῊ áŒžÎżÏÎŽÎŹÎœÎżÏ
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La tentation de Jésus
1
Alors JĂ©sus fut emmenĂ© par l'Esprit dans le dĂ©sert, pour ĂȘtre tentĂ© par le diable.
2
AprÚs avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
3
Le tentateur, s'étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains.
4
Jésus répondit : Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
5
Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple,
6
et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.
7
Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.
8
Le diable le transporta encore sur une montagne trÚs élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire,
9
et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores.
10
Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
11
Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprÚs de Jésus, et le servaient.
JĂ©sus commence son Ćuvre en GalilĂ©e
12
Jésus, ayant appris que Jean avait été livré, se retira dans la Galilée.
13
Il quitta Nazareth, et vint demeurer Ă CapernaĂŒm, situĂ©e prĂšs de la mer, dans le territoire de Zabulon et de Nephthali,
14
afin que s'accomplĂźt ce qui avait Ă©tĂ© annoncĂ© par ĂsaĂŻe, le prophĂšte :
15
Le peuple de Zabulon et de Nephthali, De la contrée voisine de la mer, du pays au delà du Jourdain, Et de la Galilée des Gentils,
16
Ce peuple, assis dans les ténÚbres, A vu une grande lumiÚre ; Et sur ceux qui étaient assis dans la région et l'ombre de la mort La lumiÚre s'est levée.
17
DĂšs ce moment JĂ©sus commença Ă prĂȘcher, et Ă dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.
JĂ©sus appelle quatre pĂȘcheurs
18
Comme il marchait le long de la mer de GalilĂ©e, il vit deux frĂšres, Simon, appelĂ© Pierre, et AndrĂ©, son frĂšre, qui jetaient un filet dans la mer ; car ils Ă©taient pĂȘcheurs.
19
Il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pĂȘcheurs d'hommes.
20
AussitĂŽt, ils laissĂšrent les filets, et le suivirent.
21
De là étant allé plus loin, il vit deux autres frÚres, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frÚre, qui étaient dans une barque avec Zébédée, leur pÚre, et qui réparaient leurs filets.
22
Il les appela, et aussitĂŽt ils laissĂšrent la barque et leur pĂšre, et le suivirent.
Jésus enseigne et guérit
23
JĂ©sus parcourait toute la GalilĂ©e, enseignant dans les synagogues, prĂȘchant la bonne nouvelle du royaume, et guĂ©rissant toute maladie et toute infirmitĂ© parmi le peuple.
24
Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait.
25
Une grande foule le suivit, de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d'au delà du Jourdain.
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1
Au sujet de la tentation de Christ, nous pouvons
observer quâelle eut lieu, dĂšs quâIl eut Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© Fils de
Dieu et Sauveur du monde ; de grands privilĂšges, et des
manifestations particuliÚres de la faveur divine ne protégeront
personne contre la tentation. Toutefois, si le Saint-Esprit
nous témoigne que nous sommes, par adoption, des enfants de
Dieu, Il saura répondre à toutes les mauvaises initiatives du
« malin ».Christ a été dirigé, dans ce combat avec Satan. Si nous
présumons de notre propre force, et poussons le diable à nous
tenter, nous incitons Dieu Ă nous livrer Ă nous-mĂȘmes.
D'autres sont tentĂ©s lorsquâils sont attirĂ©s par leur propre
convoitise, Jacques 1:14 ; notre Seigneur Jésus, n'ayant
pas une nature corrompue, nâa donc Ă©tĂ© tentĂ© que par le diable.
Dans cette tentation de Christ il apparaßt que notre « ennemi »
est subtil, rancunier, et trĂšs audacieux ; mais il est possible
de lui résister !
C'est un réconfort pour nous, de savoir que Christ a souffert,
lors de Sa tentation ; nous pouvons ainsi voir que cette
derniĂšre, si nous ne lui cĂ©dons pas, nâest pas un pĂ©chĂ© : elle
nâest quâune affliction. Satan essaya, dans toutes les
tentations quâil soumit Ă Christ, de L'amener Ă pĂ©cher contre
Dieu.
1. Il a tenté de le faire douter de la bonté et de la
protection, que pouvait Lui donner Son PĂšre. Un des artifices
de Satan consiste Ă exploiter les conditions difficiles que
nous pouvons traverser, dans le but de parvenir Ă ses fins ;
ceux qui subissent une certaine misĂšre, ont besoin de rester
sur leur garde. Christ a répondu à toutes les tentations de
Satan par ces paroles : « il est Ă©crit » et pour ĂȘtre plus
prĂ©cis, Il cita l'Ăcriture. C'est cette mĂ©thode que nous devons
utiliser lorsqu'à certains moments, nous sommes tentés de
pécher. Apprenons à ne pas prendre de mauvaises solutions pour
rĂ©pondre Ă nos problĂšmes, mĂȘme sâils sont urgents : d'une
maniĂšre ou d'une autre, le Seigneur pourvoira !
2. Satan a tenté de faire douter Christ, quant au pouvoir de
Son PĂšre et de la protection quâIl pouvait Lui apporter, en
particulier en ce qui concernait Sa sĂ©curitĂ©. Il nây a rien de
plus dangereux que le désespoir et la présomption, en
particulier en ce qui concerne notre ùme. Satan n'éprouve aucun
scrupule Ă lancer ses assauts dans des lieux saints.
Nâabandonnons jamais notre « veille », quel que soit lâendroit
oĂč nous nous trouvons ! La ville sainte Ă©tait un lieu
privilégié pour Satan, qui pouvait facilement tenter les
hommes, dans leur fierté et leur présomption. Tous les « hauts
lieux » sont recouverts de chemins glissants ! Le cheminement
de lâhomme ici-bas fait de ce dernier une cible, vers laquelle
Satan envoie ses flÚches enflammées. Satan connait-il si bien
l'Ăcriture, au point dâĂȘtre capable de la citer si
promptement ? Oui, assurĂ©ment ! Il est possible quâun homme ait
de bonnes notions de la Parole de Dieu, en citant mĂȘme des
passages, et que son cĆur soit en mĂȘme temps rempli d'une
inimitié amÚre contre Dieu et contre toute bonté. Satan déforme
le sens de la Parole. Si nous nous écartons du droit chemin,
celui de notre devoir, nous perdons alors tout bénéfice de la
promesse et de la protection divines. Le passage de
\\#De 8:3\\, citĂ© contre le tentateur, fit lĂącher prise Ă
celui-ci. Cette promesse est ferme et en mĂȘme temps, pleine
de bonté. Devons-nous pour autant continuer à pratiquer le
péché, pour que la grùce puisse abonder ? Non, assurément !
3. Satan tenta Christ quant Ă l'idolĂątrie, en Lui offrant des
royaumes de ce monde, avec leur gloire inhérente. La gloire
ici-bas est la tentation la plus agréable qui soit, pour celui
qui ne réfléchit pas ou qui n'est pas sur ses gardes ; c'est
par ce biais que les hommes tombent le plus facilement dans
lâasservissement. Christ a Ă©tĂ© tentĂ©, afin d'adorer Satan. Il a
repoussé cette proposition avec horreur : « retire-toi,
Satan » ! Certaines tentations sont ouvertement mauvaises ; on
ne doit pas simplement s'y opposer, mais on doit immédiatement
les rejeter. Il est bon d'ĂȘtre rapide et ferme dans notre
résistance à la tentation. Si nous résistons au diable, il
fuira loin de nous. L'ùme qui « délibÚre » est déjà presque
vaincue. Nous trouvons bien peu de gens capables de repousser
résolument de tels « appùts », offerts par Satan ; quel peut
ĂȘtre le profit pour un homme, de gagner le monde entier, s'il
perd son Ăąme ? Christ, aprĂšs la tentation, fut secouru, afin
dâĂȘtre encouragĂ© Ă continuer Son ministĂšre, et par voie de
conséquence, pour que nous soyons incités à placer notre
confiance en Lui. Puisqu'Il a connu, par cette tentation, ce
qu'était la souffrance, et qu'Il a su ce qu'était le secours
divin aprÚs cette expérience, nous pouvons espérer que, non
seulement Il aura de la compassion envers ceux qui sont tentés, mais
également qu'Il viendra vers eux, au moment opportun !
12
Il est tout Ă fait normal que Dieu retranche les
bĂ©nĂ©fices quâapportent l'Ă©vangile et la GrĂące, Ă ceux qui les
offensent et les repoussent. Jésus ne restera jamais trÚs
longtemps, lĂ oĂč Il n'est pas le bienvenu.Ceux qui sont « sans » Christ sont dans les tĂ©nĂšbres ; ils sont
en fait dans une mauvaise situation : par ce choix délibéré,
ils vivent loin de la LumiĂšre ; ils sont volontairement
« ignorants ».
Quand l'évangile se présente, la LumiÚre luit ; en quelque
lieu quâil arrive, par exemple, dans une Ăąme, le jour parait.
La lumiÚre permet de découvrir notre entourage, elle nous
dirige ; il en est ainsi avec l'évangile !
La repentance est la véritable doctrine de l'évangile. Elle fut
non seulement prĂȘchĂ©e, de maniĂšre directe, par Jean-Baptiste,
mais aussi par notre Seigneur Jésus, avec toute Sa Grùce. Nous
devons toujours continuer Ă faire autant.
Tant que lâeffusion du Saint-Esprit nâeut lieu, aprĂšs
lâascension de Christ, on ne considĂ©rait pas lâavĂšnement du
royaume des cieux, accompli totalement.
18
Lorsque Christ a commencĂ© Ă prĂȘcher, Il rassembla
dâabord des disciples qui, au dĂ©but, ne devaient ĂȘtre que des
auditeurs, mais ensuite ils allaient ĂȘtre les prĂ©dicateurs de
Sa doctrine, tout en étant les témoins de Ses miracles,
attestant tout cela.Au début de son ministÚre, Jésus ne se rendit pas à la cour
d'Hérode, ni à Jérusalem, parmi les principaux sacrificateurs
et les anciens, mais il se dirigea vers la mer de Galilée,
parmi les pĂȘcheurs. La mĂȘme puissance, qui a appelĂ© Pierre et
AndrĂ©, aurait pu, de la mĂȘme façon agir sur Anne et CaĂŻphe, car
pour Dieu rien n'est impossible !
Christ a choisi les choses folles du monde pour confondre les
sages. La diligence Ă pratiquer une honnĂȘte vocation, plait Ă
Christ, cela nâest pas une entrave Ă une vie sainte. Les
personnes oisives sont plus exposées aux tentations de Satan
qu'aux appels de Dieu. Quelle joie et quelle satisfaction, de
voir des enfants, prendre soin de leurs parents ùgés, ils sont
vraiment conscients de leurs devoirs !
Lorsque Christ sâapproche de nous, il est bon quâil nous trouve
en pleine occupation. Suis-je en Christ ? Câest une question
personnelle qu'il nous faut nous poser ; est-ce jâaccomplis ma
vocation ?
Ces hommes, choisis par le Seigneur, Le suivaient comme de
simples disciples, Jean 1:37 ; à présent, ils devaient
confirmer ce pourquoi ils avaient été appelés.
Ceux qui veulent suivre Christ correctement, doivent, Ă Son
ordre, laisser toutes choses pour Le suivre, Ă©tant prĂȘts Ă y
renoncer.
Cet exemple de la Puissance du Seigneur JĂ©sus nous encourage Ă
dépendre de Sa Grùce. Il parle, et l'ordre est exécuté !
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Partout oĂč Christ sâest rendu, Il a confirmĂ© Sa
divine mission par des miracles, véritables « emblÚmes » du
pouvoir de « guérison » de Sa doctrine, et des influences de
l'Esprit qui l'accompagnait.De nos jours, nous ne constatons pas systématiquement de
guérisons miraculeuses de la part de Christ, mais cependant, si
nous sommes guéris par la médecine, la louange Lui en revient
également !
Jésus guérissait toute maladie ou infirmité ; nulle n'était
incurable pour lui ; nulle n'était trop délicate, car Christ
guérissait avec une parole. Trois maladies sont nommées : la
paralysie, qui est la plus grande faiblesse du corps ;
l'aliénation mentale, qui est la plus grande maladie de
l'esprit ; et la possession par le diable, qui est la plus
grande misÚre et la plus terrible des calamités ; malgré cela,
Christ a Îté tous ces maux, et de ce fait, Il a montré que Sa
grande mission dans le monde était aussi de guérir les maladies
spirituelles.
Le péché est la maladie, l'infirmité, et le tourment de l'ùme :
Christ est venu pour le chasser lâiniquitĂ©, et ainsi guĂ©rir
l'Ăąme !
Ils objectent encore que, d'aprĂšs le rĂ©cit de Jean, JĂ©sus connaissait ces disciples, tandis que Matthieu semble raconter une premiĂšre rencontre avec eux. A cela on peut rĂ©pondre que dans sa premiĂšre rencontre avec ses disciples, rapportĂ©e par Jean, JĂ©sus les appela Ă la foi ; que dans celle-ci, qui est identique avec Luc 5.1 et suivants, il les appelle au ministĂšre. On peut distinguer mĂȘme une troisiĂšme vocation Ă l'apostolat proprement dit. Matthieu 10.2-14
Comparer F. Godet, Commentaire sur saint Luc, 1, p. 345.