La Grâce, la Puissance de l’Évangile Épisode 16
AWM France - www.awmi.fr Andrew et Jamie Wommack se sont donnés pour mission, il y a plus de 50 ans, …
Les croyants doivent faire « mourir » leur péché,
et vivre « en » Dieu. (Romains 6:1,2)
Ceci est allégué par leur baptême et leur union avec
Christ. (Romains 6:3-10)
Ils sont « vivants », en Dieu. (Romains 6:11-15)
Ils sont libérés de la domination du péché. (Romains 6:16-20)
La fin du péché, c’est la mort, le salaire de la sainteté est
la vie éternelle. (Romains 6:21-23)
Pour que la Grâce puisse abonder, il faut qu'il y ait dans le cœur du pécheur, une véritable horreur de la pratique permanente du mal. Les vrais croyants sont « morts au péché », donc ils ne doivent pas s’y soumettre.
Aucun homme ne peut être en même temps mort et vivant ! Il n'y a que l’insensé qui puisse désirer être « mort au péché », tout en pensant qu'il soit encore possible pour lui de le pratiquer ouvertement.
Ceux qui professent l’impiété peuvent manifester des signes extérieurs d'une mort au péché, et d'une nouvelle naissance de la justice, mais ne sont jamais passés en fait, de la « famille » de Satan à celle de Dieu.
La nature corrompue de chaque individu, est désignée par le « vieil homme », elle découle de notre premier père Adam ; lors de la nouvelle naissance du véritable croyant, elle est « crucifiée » avec Christ, par la Grâce qui provient de la croix. Cet état peut paraître faible et moribond, cependant il mène à la vie, et même, vers la victoire spirituelle ! Mais toutes les convoitises du corps, voué au péché, et tout ce qui n'est pas conforme à la sainte loi divine, tout cela doit être écarté, afin que les croyants ne puissent plus être esclaves du mal, mais qu'ils soient « vivants » pour Dieu, et soient heureux de Le servir !
Plaçons-nous à la disposition de Dieu, tels des « armes » ou des « outils », prêts pour le combat et l'œuvre de la Justice, à Son service. Nous disposons de la Puissance de la Grâce divines. Le péché ne dominera plus sur nous. Les promesses que Dieu nous a adressées sont plus puissantes et plus efficaces, pour anéantir le péché, que celles que nous pourrions lui faire.
Le péché peut troubler le véritable croyant, mais en fin de compte, ce dernier ne sera pas dominé ; il pourra être blessé par ses chutes éventuelles, mais celles-ci ne domineront pas en lui !
Quelqu'un pourrait-il prétexter cette doctrine pour se permettre de pratiquer délibérément le péché ? Que de telles pensées abominables, si contraires aux perfections de Dieu, et à la conception de l’Évangile, si opposées à l'existence de la Grâce, soient rejetées ! Qu’est-ce qui pourrait vaincre plus efficacement le péché, que l'Amour de Christ ? Continuerions-nous délibérément à pécher contre une telle Bonté et un tel Amour ?
Dans ce texte, l'apôtre se réjouit de voir les nouveaux convertis obéir de tout cœur à l'Évangile, auquel ils se conforment en tous points. De même que du métal prenant la forme d’un vase neuf, quand il est fondu et versé dans un moule, le croyant, né de nouveau, devient une autre créature. Il y a ainsi une grande différence dans la liberté de pensée de l’impie et l'esprit du croyant : ils sont opposés quant à leur « esclavage » ; cela permet au véritable chrétien, assurant le service de son Seigneur légitime, de Le considérer comme son Père, tout en sachant qu’il est lui-même Son fils et Son héritier, par l'adoption de la Grâce.
Quand on est dominé par le péché, on en devient esclave, volontairement, sans en détester, hélas, le pouvoir néfaste. Ceux qui sont maintenant serviteurs de Dieu, étaient jadis esclaves du péché.
Devant une telle constatation, le croyant est libre, il est affranchi de l’esclavage du péché. Si le fruit de son existence est la sainteté, s'il connaît une croissance spirituelle active, sous le régime de la Grâce véritable, il connaîtra la vie éternelle, en fait, une fin très heureuse ! Bien que ce chemin de la sainteté, étroit et épineux, culmine au « sommet d'une colline », difficile à gravir, il mène cependant à la vie éternelle.
Le don de Dieu est la vie éternelle. Ce don s’acquiert par le biais de notre Seigneur Jésus-Christ. Christ l'a « acheté », l'a préparé, nous y prépare et nous préserve ; Il représente tout notre salut !
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Aussi l'apôtre, au moment où il a proclamé de nouveau (comparez Romains 5.20,21) le règne de la grâce, revient-il à l'objection qu'il a déjà énoncée verset 1.
Mais il y a une double différence à noter dans la manière dont il la formule ici.
Au commencement de Romains 6, quand il venait de parler de la grâce qui nous justifie et qui efface toutes nos fautes, et qu'il allait aborder le sujet de la sanctification, il disait : "demeurerons nous dans le péché," resterons-nous plongés dans une vie de péché, "afin que la grâce abonde," afin qu'elle ait occasion d'effacer un plus grand nombre de fautes ?
Dans notre passage, après avoir montré dans la grâce la garantie de notre sanctification, il écrit : pécherons-nous, commettronsnous encore tels et tels péchés particuliers, laisserons nous le péché régner dans quelque partie de notre vie, parce que nous sommes sous la grâce ?
Il ne s'agit plus, comme dans verset 1, d'une conclusion absurde, qui méconnaissait tout un côté de l'œuvre du salut accomplie en Jésus-Christ : notre affranchissement du péché. Il s'agit d'une tentation subtile à laquelle donnent prise notre paresse spirituelle, notre peur d'un complet renoncement à nous même et d'une entière consécration à Dieu. L'apôtre la repousse avec énergie, en montrant (verset 16) le danger que nous courons quand notre cœur reste partagé entre le service de Dieu et celui du péché.