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Ezéchiel 33

    • 1

      1 à 20 La première partie de ce morceau (versets 1 à 9) se rapporte à l'événement douloureux dont la nouvelle sera apportée le lendemain. Conformément à son divin mandat, le prophète avait fidèlement averti Juda du coup qui le menaçait. Si le peuple a péri, c'est donc par sa faute ; Ezéchiel est net de son sang. Son mandat reste le même pour l'avenir. La seconde partie (versets 10 à 20) s'adresse plus spécialement aux exilés. Le récit du fugitif va détruire chez eux le dernier reste d'espérance ; Ezéchiel devra les soutenir ; mais ils doivent l'écouter dans des dispositions plus sérieuses que celles qu'ils ont manifestées jusqu'à présent.

      1 à 6 Le prophète commence, comme si souvent, par une allégorie. Un peuple se choisit une sentinelle qui doit l'avertir de l'approche de l'ennemi ; si celle-ci fait son office, elle n'est pas responsable du malheur qui résulte d'une surprise ; sinon, ceux qui périssent, périssent pour leur péché sans doute ; mais vis-à-vis de Dieu la sentinelle est responsable de leur sang.

      7

      7 à 9 Application de cette image, Dieu lui-même avait confié au prophète un mandat du même genre à l'égard du peuple de Juda ; il n'y a pas de reproche à lui adresser au sujet de la ruine de Jérusalem. Il doit seulement continuer à agir de la même manière à l'avenir.

      10

      Les exilés ne peuvent méconnaître cette vérité : que Juda a péri par sa propre faute. Mais, précisément parce que le peuple a été frappé justement, ils ne manqueront pas de dire qu'il n'y a plus pour eux d'espoir de relèvement, et dans ce découragement ils trouveront un prétexte pour demeurer dans leur état de péché (Jérémie 18.12). La réponse est contenue dans la parole suivante, qu'Ezéchiel devra leur adresser quand il les trouvera plongés dans ce dangereux manque de foi.

      11

      Aussi vrai Jéhova ne peut périr, aussi vrai il tiendra sa promesse : qu'ils reviennent seulement à lui, et ils vivront. Leur salut est dans leurs mains. Il y avait plus de cinq ans que Dieu avait déjà répondu ainsi à la même pensée de découragement ; comparez 18.23,32.

      12

      12 à 16 Comme un juste n'est pas sauvé par sa justice passée s'il vient plus tard se corrompre, ainsi les pécheurs qui entourent le prophète ne périront pas s'ils écoutent ses appels et reviennent à la justice.

      17

      Des raisonneurs élèvent des objections contre la justice de ce procédé divin (18.25).

      19

      19 et 20 Dieu ne leur répond que par une affirmation plus précise et plus solennelle (comparez 18.25, note). Ceux donc d'entre les exilés qui se repentent sincèrement peuvent être assurés d'obtenir grâce malgré le jugement terrible qui vient de frapper le peuple.

      Voilà l'enseignement par lequel devra désormais les relever le prophète que Dieu leur donne en ce temps.

      21

      21 et 22 On est étonné, d'une arrivée aussi tardive ; mais il faut se rappeler que ceux des Juifs qui avaient été emmenés captifs en Chaldée, n'étaient pas libres de voyager comme il leur plaisait ; et que, quant à ceux qui avaient échappé aux massacres dont la Judée avait été le théâtre, ils n'avaient pu arriver en Chaldée qu'à travers une multitude de difficultés et de dangers. Le fugitif était probablement du nombre de ces derniers.

      23

      23 à 33 Ce second discours fut prononcé peu après l'arrivée du fugitif ; il se rapporte d'abord aux illusions insensées que se faisaient encore les misérables restes du peuple demeurés en Palestine, illusions dont le fugitif avait probablement rendu compte (versets 23 à 29), puis à la manière peu sérieuse en laquelle les exilés eux-mêmes avaient jusque à ce jour écouté les instructions du prophète (versets 30 à 33).

      Abraham était tout seul. Les quelques Israélites qui avaient survécu à la ruine et échappés à l'exil soit avant, soit après le meurtre de Guédalia (Jérémie chapitre 41), se flattaient encore eux-mêmes, en comparant leur position avec celle d'Abraham : le patriarche était seul, et pourtant le pays lui fut donné ; combien plus eux, qui sont encore assez nombreux, n'en conserveront-ils pas la possession ! Peut-être allusion à Esaïe 51.2.

      25

      La réponse était facile : Abraham servait Dieu ; eux lui désobéissent ; on n'est héritier d'Abraham qu'à la condition de marcher sur ses traces (Jean 8.39 ; Romains 9.8).

      26

      Ezéchiel semble peindre ici la conduite de la bande sanguinaire d'Ismaël qui parcourait le pays dévasté (Jérémie chapitre 41).

      Vous vous êtes confiés à votre épée. Il ne s'agit plus de guerre avec les Chaldéens, mais de meurtre et de pillage.

      27

      Le prophète fait trois classes de ceux qui étaient restés : les uns cherchaient une demeure dans les villes en ruine, les autres erraient dans les campagnes, des troisièmes vivaient réfugiés dans les cavernes et les rochers sur les collines ; chacun périra à sa manière.

      28

      Il y aura donc bien fin complète de la possession du pays, coupure absolue entre le passé et l'avenir. C'est ici la négation de la prétention orgueilleuse exprimée verset 24.

      29

      On verra combien on s'était trompé en prenant constamment les menaces de Dieu au rabais.

      Tout cela, Ezéchiel le dit aux captifs, parce que plusieurs partageaient encore jusqu'à un certain point les illusions charnelles de ces restes du peuple demeuré en Palestine.

      30

      S'entretiennent de toi le long des murs. Ezéchiel était un personnage dont on faisait cas ; on sentait sa grandeur spirituelle ; il avait du crédit dans la colonie. Les mots : le long des murs, peuvent s'expliquer de trois manières : assis dans les appartements, sur les divans qui sont toujours placés le long de la muraille, ou en se promenant à l'ombre des murs des maisons, ou enfin en étant assis sur les bancs devant les maisons. Le second sens nous parait le plus naturel.

      33

      Quand la chose arrivera. Ezéchiel veut parler de l'achèvement total de la ruine du peuple en Palestine et de la cessation absolue de l'existence nationale d'Israël. Alors on connaîtra que ses paroles ne sont pas une musique en laquelle on peut se complaire, mais une sainte autorité à laquelle il eût fallu se soumettre.

      On peut réunir toutes les idées de ce chapitre sous ce chef : les conditions morales indispensables, soit de la part du prophète, soit de la part des exilés, pour que la promesse de la restauration nationale puisse s'accomplir. Le prophète ne doit pas plus se laisser détourner de l'accomplissement de son mandat par l'admiration et la flatterie que par le mécontentement et la haine. Les exilés, de leur côté, doivent recevoir avec plus de sérieux qu'auparavant ses avertissements et ses promesses, et ne pas y chercher un simple délassement. Ce chapitre renferme donc bien la réinauguration du ministère du prophète.

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