Arrête de te comporter comme un âne !
Nous allons étudier un personnage mystérieux qui se nomme Balaam ! Je trouve qu’il nous ressemble beaucoup. J’espère qu’à travers …
Balaam cesse de prononcer ses divinations,
il prophétise sur le bonheur d'Israël. (Nombres 24:1-9)
Balak se met en colère contre Balaam. (Nombres 24:10-14)
Les prophéties de Balaam. (Nombres 24:15-25)
Beaucoup de personnes ont leurs yeux bien ouverts, alors que leur cœur reste toujours endurci ; elles sont éclairées par le message divin, mais n'en sont pas pour autant sanctifiées. La connaissance de la Parole peut enfler le cœur des hommes ; elle leur révèle la réalité de l'enfer, mais ils se dirigent quand même dans cette terrible direction, les yeux grand ouverts.
Ces bénédictions de Balaam sont à peu près les mêmes que celles qu'il avait prononcées précédemment. Le personnage admira la beauté d'Israël. La droiture et le fait de ne pas douter sont les qualités excellentes, que les voisins d'Israël lui enviaient. Israël est un peuple qui fructifie et qui s'accroît, il connaît l'honneur et il va de l'avant. Il sait reconnaître le chemin parcouru et quels ont été ses alliés. C'est un peuple courageux, qui marche en sécurité. Il est renommé pour sa droiture, tel un lion, non pas quand il attaque ses ennemis, mais quand il est au repos : en fait c'est Dieu, Lui-même qui permet à ce peuple de demeurer en sécurité et cela impressionne les pays voisins. L'Éternel considère que tout ce qui est fait à Israël, soit bien, soit mal, est en fait adressé à Lui-même.
Beaucoup entendent la Parole sans y prêter attention ni discerner la présence divine. Balaam connaissait la pensée du Très Haut. Un homme peut très bien connaître la pensée de Dieu, tout en étant, par désobéissance, dépourvu de Sa grâce. Balaam appelait l'Éternel « le Dieu Tout Puissant ». Personne, dans son entourage, ne pouvait à l'époque exprimer un plus grand respect envers Dieu, malgré le fait qu'il ne ressentait pas vis-à-vis de ce Dernier, une crainte ou un amour réels et que sa foi n'avait rien d'extraordinaire.
Dans la mesure où un homme se rapproche des cieux, il peut s'en trouver très près, sans toutefois y être ! Cette prophétie décrit l'Éternel, qui se trouve être la « Couronne » et la « Gloire » du peuple d'Israël et plus tard, dans une certaine mesure, du roi David. Mais ce discours annonce également le côté merveilleux de notre Seigneur Jésus, le Messie promis.
Balaam était en fait un mauvais homme : il voyait bien Christ, tout en restant éloigné de Dieu ; il ne le voyait pas comme Job, qui le discernait comme son Rédempteur personnel. Quand Jésus viendra sur les nuées, tout œil le verra ; mais beaucoup le verront comme cet homme riche, qui en enfer, voyait au loin Abraham. Christ sortira de Jacob et d'Israël, telle une Étoile et un Sceptre : l'Étoile représentera Sa Gloire et Son éclat, le Sceptre, toute Sa Puissance et Son Autorité. Christ sera le Roi, non seulement de Jacob et d'Israël, mais du monde entier ; tous seront alors gouvernés par Son Sceptre d'or, ou mis en pièces par Sa Verge de fer.
Balaam prophétisa sur les Amalécites et les Kéniens, des peuples qu'il ne connaissait pas : même cachés dans le creux des rochers, ils ne pourront subsister, face à la Puissance de l'Éternel. Cette prophétie s'étend même jusqu'aux confins des civilisations Grecques et Romaines, annonçant les œuvres grandioses que l'Éternel accomplira avec ces nations. Ces événements seront si terribles que personne ne pourra en réchapper. Ceux qui survivront, seront comme arrachés du feu de la destruction. Que Dieu puisse nous préparer à supporter ces événements terrifiants !
Au lieu de proférer des blasphèmes sur l'église, Balaam maudit d'abord Amalek, puis Rome, le dernier ennemi du peuple de Dieu. Non seulement Rome, dans son contexte païen, mais aussi dans la Papauté : l'antichrist et toutes les puissances qui l'entourent.
Posons-nous cette question : est-ce que par nos connaissances, notre expérience ou notre profession, nous surpassons Balaam ? Aucune parole dite avec empressement, même dans la prédication ou la prière, ou sur la connaissance de la prophétie, n'est en fait différente ou supérieure aux vantardises de ceux qui se disent ennemis de Dieu et qui pratiquent l'injustice. La simple dépendance envers le Sang rédempteur, la Grâce qui nous sanctifie et la soumission à la Volonté divine, les efforts constants à glorifier Dieu et à aider Son peuple, ne sont peut-être pas des actes qui brillent par leur splendeur aux yeux du monde, mais qui sont en réalité des dons spirituels merveilleux, qui accompagnent notre salut. Aucun hypocrite n'est capable d'exercer de tels agissements. Le plus petit des croyants possède déjà un minimum de ces dons et aspire en fait, par la prière, à en posséder davantage.
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La relation des Israélites avec les Kéniens est tout autre. Cette peuplade était nomade (Juges 4.11 ; 5.24) ; elle semble avoir été fort dispersée, comme le sont nos modernes Bohémiens. Déjà au temps d'Abraham, quelques-unes de ses tribus habitaient dans le pays de Canaan (Genèse 15.19). Nous rencontrons une tribu de ce nom dans les contrées du Sinaï ; car, d'après Juges 1.6, Hobab, beau-frère de Moïse, était Kénien. Cette famille est appelée aussi madianite, soit parce qu'elle vivait au milieu du peuple madianite avec lequel elle était unie, soit parce qu'elle était elle-même une branche de ce peuple nombreux et très dispersé aussi, comparez Exode 2.16 ; 18.1 ; Nombres 10.29. Hobab et sa tribu avaient accompagné les Israélites en Canaan et avaient fini par s'établir dans les montagnes presque inaccessibles du Négueb, sur les confins du désert, où ils pouvaient faire paître leurs troupeaux. Là ils se trouvaient en contact direct avec les Amalékites. Néanmoins ils conservaient toujours des rapports bienveillants avec les Israélites ; comparez 1Samuel 15.6 et 27.10. Une branche de la tribu s'était aussi dirigée vers le nord de Canaan, jusqu'au pied du Liban, où elle continuait son genre de vie nomade et demeura l'alliée d'Israël (Héber et Jaël, Juges 4.11,17).
Balaam parle aux Kéniens sur un ton tout différent de celui dont il avait parlé aux deux peuples précédents.
Il vit le Kénien. Peut-être en contemplant le camp d'Israël avait-il vu aussi les tentes de Hobab et des siens mêlées à celles des Hébreux.
Ta demeure... Allusion à ces chaînes presque inaccessibles du Négueb où ils s'étaient fixés.
Ton nid : en hébreu ken ; allusion au nom de Kénien.