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Jean 4.9

Par cette parenthèse l'évangéliste explique l'étonnement de la femme.

Les Samaritains étaient issus d'un mélange d'Israélites restés dans le pays lors de la captivité, et de païens transportés de l'Orient dans cette contrée, pour la repeupler. (2Rois 17.24)

Ils avaient sur le mont de Garizim un temple, et leur religion était la religion de Moïse, mélangée également de paganisme. Ils admettaient le Pentateuque, à l'exclusion de tout le reste de l'Ancien Testament. (2Rois 17.29)

Il y avait entre les Juifs et les Samaritains une haine nationale qui remontait à l'époque du retour de la captivité. (Esdras 4.1-15 ; comparez Luc 9.52 et suivants) Aussi était-ce faire à un Juif une grossière injure que de l'appeler Samaritain. (Jean 8.48)

Malgré cette hostilité entre les deux peuples, il y a quelque exagération dans l'étonnement exprimé par la Samaritaine. Reconnaissant en Jésus, soit à son langage, soit à son costume, un Juif, elle profite de la demande qu'il lui adressé pour donner essor à un sentiment national, souvent plus vif chez les femmes que chez les hommes.


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