-
La parabole des dix jeunes filles
1
» Alors le royaume des cieux ressemblera à dix jeunes filles qui ont pris leurs lampes pour aller à la rencontre du marié.
2
Cinq d'entre elles Ă©taient folles et cinq Ă©taient sages.
3
Celles qui Ă©taient folles ne prirent pas d'huile avec elles en emportant leurs lampes,
4
tandis que les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases.
5
Comme le marié tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent.
6
Au milieu de la nuit, on cria : âVoici le mariĂ©, allez Ă sa rencontre !â
7
Alors toutes ces jeunes filles se réveillÚrent et préparÚrent leurs lampes.
8
Les folles dirent aux sages : âDonnez-nous de votre huile, car nos lampes s'Ă©teignent.â
9
Les sages rĂ©pondirent : âNon, il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous. Allez plutĂŽt chez ceux qui en vendent et achetez-en pour vous.â
10
Pendant qu'elles allaient en acheter, le mariĂ© arriva. Celles qui Ă©taient prĂȘtes entrĂšrent avec lui dans la salle des noces et la porte fut fermĂ©e.
11
Plus tard, les autres jeunes filles vinrent et dirent : âSeigneur, Seigneur, ouvre-nous !â
12
mais il rĂ©pondit : âJe vous le dis en vĂ©ritĂ©, je ne vous connais pas.â
13
Restez donc vigilants, puisque vous ne savez ni le jour ni l'heure [oĂč le Fils de l'homme viendra].
La parabole des trois serviteurs
14
» Ce sera en effet pareil au cas d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens.
15
Il donna cinq sacs dâargent Ă l'un, deux Ă l'autre et un au troisiĂšme, Ă chacun selon sa capacitĂ©, puis il partit aussitĂŽt.
16
Celui qui avait reçu les cinq sacs dâargent s'en alla travailler avec eux et gagna cinq autres sacs dâargent.
17
De mĂȘme, celui qui avait reçu les deux sacs dâargent en gagna deux autres.
18
Celui qui n'en avait reçu qu'un alla creuser un trou dans la terre et cacha l'argent de son maßtre.
19
Longtemps aprĂšs, le maĂźtre de ces serviteurs revint et leur fit rendre des comptes.
20
Celui qui avait reçu les cinq sacs dâargent s'approcha, en apporta cinq autres et dit : âSeigneur, tu m'as remis cinq sacs dâargent. En voici cinq autres que j'ai gagnĂ©s.â
21
Son maĂźtre lui dit : âC'est bien, bon et fidĂšle serviteur ; tu as Ă©tĂ© fidĂšle en peu de chose, je te confierai beaucoup. Viens partager la joie de ton maĂźtre.â
22
Celui qui avait reçu les deux sacs dâargent s'approcha aussi et dit : âSeigneur, tu m'as remis deux sacs dâargent. En voici deux autres que j'ai gagnĂ©s.â
23
Son maĂźtre lui dit : âC'est bien, bon et fidĂšle serviteur ; tu as Ă©tĂ© fidĂšle en peu de chose, je te confierai beaucoup. Viens partager la joie de ton maĂźtre.â
24
Celui qui n'avait reçu qu'un sac dâargent s'approcha ensuite et dit : âSeigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes oĂč tu n'as pas semĂ© et tu rĂ©coltes oĂč tu n'as pas plantĂ©.
25
J'ai eu peur et je suis allĂ© cacher ton sac dâargent dans la terre. Le voici, prends ce qui est Ă toi.â
26
Son maĂźtre lui rĂ©pondit : âServiteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne oĂč je n'ai pas semĂ© et que je rĂ©colte oĂč je n'ai pas plantĂ©.
27
Il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers et Ă mon retour j'aurais retirĂ© ce qui est Ă moi avec un intĂ©rĂȘt.
28
Prenez-lui donc le sac dâargent et donnez-le Ă celui qui a les dix sacs dâargent.
29
En effet, on donnera Ă celui qui a et il sera dans l'abondance, mais Ă celui qui n'a pas on enlĂšvera mĂȘme ce qu'il a.
30
Quant au serviteur inutile, jetez-le dans les tĂ©nĂšbres extĂ©rieures : câest lĂ quâil y aura des pleurs et des grincements de dents.â
Le jugement dernier
31
» Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire avec tous les [saints] anges, il s'assiéra sur son trÎne de gloire.
32
Toutes les nations seront rassemblées devant lui. Il séparera les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs ;
33
il mettra les brebis Ă sa droite et les boucs Ă sa gauche.
34
Alors le roi dira Ă ceux qui seront Ă sa droite : âVenez, vous qui ĂȘtes bĂ©nis par mon PĂšre, prenez possession du royaume qui vous a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© dĂšs la crĂ©ation du monde !
35
En effet, j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger et vous m'avez accueilli ;
36
j'Ă©tais nu et vous m'avez habillĂ© ; j'Ă©tais malade et vous m'avez rendu visite ; j'Ă©tais en prison et vous ĂȘtes venus vers moi.â
37
Les justes lui rĂ©pondront : âSeigneur, quand t'avons-nous vu affamĂ© et t'avons-nous donnĂ© Ă manger, ou assoiffĂ© et t'avons-nous donnĂ© Ă boire ?
38
Quand t'avons-nous vu étranger et t'avons-nous accueilli, ou nu et t'avons-nous habillé ?
39
Quand t'avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous allĂ©s vers toi ?â
40
Et le roi leur rĂ©pondra : âJe vous le dis en vĂ©ritĂ©, toutes les fois que vous avez fait cela Ă l'un de ces plus petits de mes frĂšres, c'est Ă moi que vous l'avez fait.â
41
Ensuite il dira Ă ceux qui seront Ă sa gauche : âEloignez-vous de moi, maudits, allez dans le feu Ă©ternel qui a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© pour le diable et pour ses anges !
42
En effet, j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire ;
43
j'Ă©tais Ă©tranger et vous ne m'avez pas accueilli ; j'Ă©tais nu et vous ne m'avez pas habillĂ© ; j'Ă©tais malade et en prison et vous ne m'avez pas rendu visite.â
44
Ils rĂ©pondront aussi : âSeigneur, quand t'avons-nous vu affamĂ©, ou assoiffĂ©, ou Ă©tranger, ou nu, ou malade ou en prison et ne t'avons-nous pas servi ?â
45
Et il leur rĂ©pondra : âJe vous le dis en vĂ©ritĂ©, toutes les fois que vous n'avez pas fait cela Ă l'un de ces plus petits, c'est Ă moi que vous ne l'avez pas fait.â
46
Et ils iront à la peine éternelle, tandis que les justes iront à la vie éternelle. »
-
La parabole des dix jeunes filles
1
» Alors le royaume des cieux ressemblera à dix jeunes filles qui ont pris leurs lampes pour aller à la rencontre du marié.
2
Cinq d'entre elles Ă©taient folles et cinq Ă©taient sages.
3
Celles qui Ă©taient folles ne prirent pas d'huile avec elles en emportant leurs lampes,
4
tandis que les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases.
5
Comme le marié tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent.
6
Au milieu de la nuit, on cria : âVoici le mariĂ©, allez Ă sa rencontre !â
7
Alors toutes ces jeunes filles se réveillÚrent et préparÚrent leurs lampes.
8
Les folles dirent aux sages : âDonnez-nous de votre huile, car nos lampes s'Ă©teignent.â
9
Les sages rĂ©pondirent : âNon, il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous. Allez plutĂŽt chez ceux qui en vendent et achetez-en pour vous.â
10
Pendant qu'elles allaient en acheter, le mariĂ© arriva. Celles qui Ă©taient prĂȘtes entrĂšrent avec lui dans la salle des noces et la porte fut fermĂ©e.
11
Plus tard, les autres jeunes filles vinrent et dirent : âSeigneur, Seigneur, ouvre-nous !â
12
mais il rĂ©pondit : âJe vous le dis en vĂ©ritĂ©, je ne vous connais pas.â
13
Restez donc vigilants, puisque vous ne savez ni le jour ni l'heure [oĂč le Fils de l'homme viendra].
La parabole des trois serviteurs
14
» Ce sera en effet pareil au cas d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens.
15
Il donna cinq sacs dâargent Ă l'un, deux Ă l'autre et un au troisiĂšme, Ă chacun selon sa capacitĂ©, puis il partit aussitĂŽt.
16
Celui qui avait reçu les cinq sacs dâargent s'en alla travailler avec eux et gagna cinq autres sacs dâargent.
17
De mĂȘme, celui qui avait reçu les deux sacs dâargent en gagna deux autres.
18
Celui qui n'en avait reçu qu'un alla creuser un trou dans la terre et cacha l'argent de son maßtre.
19
Longtemps aprĂšs, le maĂźtre de ces serviteurs revint et leur fit rendre des comptes.
20
Celui qui avait reçu les cinq sacs dâargent s'approcha, en apporta cinq autres et dit : âSeigneur, tu m'as remis cinq sacs dâargent. En voici cinq autres que j'ai gagnĂ©s.â
21
Son maĂźtre lui dit : âC'est bien, bon et fidĂšle serviteur ; tu as Ă©tĂ© fidĂšle en peu de chose, je te confierai beaucoup. Viens partager la joie de ton maĂźtre.â
22
Celui qui avait reçu les deux sacs dâargent s'approcha aussi et dit : âSeigneur, tu m'as remis deux sacs dâargent. En voici deux autres que j'ai gagnĂ©s.â
23
Son maĂźtre lui dit : âC'est bien, bon et fidĂšle serviteur ; tu as Ă©tĂ© fidĂšle en peu de chose, je te confierai beaucoup. Viens partager la joie de ton maĂźtre.â
24
Celui qui n'avait reçu qu'un sac dâargent s'approcha ensuite et dit : âSeigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes oĂč tu n'as pas semĂ© et tu rĂ©coltes oĂč tu n'as pas plantĂ©.
25
J'ai eu peur et je suis allĂ© cacher ton sac dâargent dans la terre. Le voici, prends ce qui est Ă toi.â
26
Son maĂźtre lui rĂ©pondit : âServiteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne oĂč je n'ai pas semĂ© et que je rĂ©colte oĂč je n'ai pas plantĂ©.
27
Il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers et Ă mon retour j'aurais retirĂ© ce qui est Ă moi avec un intĂ©rĂȘt.
28
Prenez-lui donc le sac dâargent et donnez-le Ă celui qui a les dix sacs dâargent.
29
En effet, on donnera Ă celui qui a et il sera dans l'abondance, mais Ă celui qui n'a pas on enlĂšvera mĂȘme ce qu'il a.
30
Quant au serviteur inutile, jetez-le dans les tĂ©nĂšbres extĂ©rieures : câest lĂ quâil y aura des pleurs et des grincements de dents.â
Le jugement dernier
31
» Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire avec tous les [saints] anges, il s'assiéra sur son trÎne de gloire.
32
Toutes les nations seront rassemblées devant lui. Il séparera les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs ;
33
il mettra les brebis Ă sa droite et les boucs Ă sa gauche.
34
Alors le roi dira Ă ceux qui seront Ă sa droite : âVenez, vous qui ĂȘtes bĂ©nis par mon PĂšre, prenez possession du royaume qui vous a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© dĂšs la crĂ©ation du monde !
35
En effet, j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger et vous m'avez accueilli ;
36
j'Ă©tais nu et vous m'avez habillĂ© ; j'Ă©tais malade et vous m'avez rendu visite ; j'Ă©tais en prison et vous ĂȘtes venus vers moi.â
37
Les justes lui rĂ©pondront : âSeigneur, quand t'avons-nous vu affamĂ© et t'avons-nous donnĂ© Ă manger, ou assoiffĂ© et t'avons-nous donnĂ© Ă boire ?
38
Quand t'avons-nous vu étranger et t'avons-nous accueilli, ou nu et t'avons-nous habillé ?
39
Quand t'avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous allĂ©s vers toi ?â
40
Et le roi leur rĂ©pondra : âJe vous le dis en vĂ©ritĂ©, toutes les fois que vous avez fait cela Ă l'un de ces plus petits de mes frĂšres, c'est Ă moi que vous l'avez fait.â
41
Ensuite il dira Ă ceux qui seront Ă sa gauche : âEloignez-vous de moi, maudits, allez dans le feu Ă©ternel qui a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© pour le diable et pour ses anges !
42
En effet, j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire ;
43
j'Ă©tais Ă©tranger et vous ne m'avez pas accueilli ; j'Ă©tais nu et vous ne m'avez pas habillĂ© ; j'Ă©tais malade et en prison et vous ne m'avez pas rendu visite.â
44
Ils rĂ©pondront aussi : âSeigneur, quand t'avons-nous vu affamĂ©, ou assoiffĂ©, ou Ă©tranger, ou nu, ou malade ou en prison et ne t'avons-nous pas servi ?â
45
Et il leur rĂ©pondra : âJe vous le dis en vĂ©ritĂ©, toutes les fois que vous n'avez pas fait cela Ă l'un de ces plus petits, c'est Ă moi que vous ne l'avez pas fait.â
46
Et ils iront à la peine éternelle, tandis que les justes iront à la vie éternelle. »
-
La parabole des dix jeunes filles
1
΀ÏÏΔ áœÎŒÎżÎčÏΞΟÏΔÏαÎč áŒĄ ÎČαÏÎčλΔία Ïáż¶Îœ ÎżáœÏÎ±Îœáż¶Îœ ÎŽÎÎșα ÏαÏΞÎÎœÎżÎčÏ, αጔÏÎčÎœÎ”Ï Î»Î±ÎČοῊÏαÎč Ïáœ°Ï Î»Î±ÎŒÏÎŹÎŽÎ±Ï áŒÎ±Ï
Ïáż¶Îœ áŒÎŸáżÎ»ÎžÎżÎœ Î”áŒ°Ï áœÏÎŹÎœÏηÏÎčÎœ ÏοῊ ÎœÏ
ÎŒÏÎŻÎżÏ
.
2
ÏÎÎœÏΔ ÎŽáœČ áŒÎŸ αáœÏáż¶Îœ ጊÏαΜ ÎŒÏÏα᜶ Îșα᜶ ÏÎÎœÏΔ ÏÏÏÎœÎčÎŒÎżÎč.
3
αጱ Îłáœ°Ï ÎŒÏÏα᜶ λαÎČοῊÏαÎč Ïáœ°Ï Î»Î±ÎŒÏÎŹÎŽÎ±Ï Î±áœÏáż¶Îœ ÎżáœÎș áŒÎ»Î±ÎČÎżÎœ ΌΔΞâ áŒÎ±Ï
Ïáż¶Îœ áŒÎ»Î±ÎčÎżÎœÎ
4
αጱ ÎŽáœČ ÏÏÏÎœÎčÎŒÎżÎč áŒÎ»Î±ÎČÎżÎœ áŒÎ»Î±ÎčÎżÎœ áŒÎœ ÏÎżáżÏ áŒÎłÎłÎ”ÎŻÎżÎčÏ ÎŒÎ”Ïᜰ Ïáż¶Îœ λαΌÏÎŹÎŽÏÎœ áŒÎ±Ï
Ïáż¶Îœ.
5
ÏÏÎżÎœÎŻÎ¶ÎżÎœÏÎżÏ ÎŽáœČ ÏοῊ ÎœÏ
ÎŒÏÎŻÎżÏ
áŒÎœÏÏÏαΟαΜ Ï៶ÏαÎč Îșα᜶ áŒÎșΏΞΔÏ
ÎŽÎżÎœ.
6
ÎŒÎÏÎ·Ï ÎŽáœČ ÎœÏ
ÎșÏáœžÏ ÎșÏαÏ
ÎłáœŽ ÎłÎÎłÎżÎœÎ”ÎœÎ áŒžÎŽÎżáœș ᜠΜÏ
ÎŒÏÎŻÎżÏ, áŒÎŸÎÏÏΔÏΞΔ Î”áŒ°Ï áŒÏÎŹÎœÏηÏÎčÎœ αáœÏοῊ.
7
ÏÏÏΔ áŒ ÎłÎÏΞηÏαΜ Ï៶ÏαÎč αጱ ÏαÏΞÎÎœÎżÎč áŒÎșΔáżÎœÎ±Îč Îșα᜶ áŒÎșÏÏΌηÏαΜ Ïáœ°Ï Î»Î±ÎŒÏÎŹÎŽÎ±Ï áŒÎ±Ï
Ïáż¶Îœ.
8
αጱ ÎŽáœČ ÎŒÏÏα᜶ ÏαáżÏ ÏÏÎżÎœÎŻÎŒÎżÎčÏ Î”áŒ¶ÏαΜΠÎÏÏΔ áŒĄÎŒáżÎœ áŒÎș ÏοῊ áŒÎ»Î±ÎŻÎżÏ
áœÎŒáż¶Îœ, áœ
ÏÎč αጱ λαΌÏÎŹÎŽÎ”Ï áŒĄÎŒáż¶Îœ ÏÎČÎΜΜÏ
ÎœÏαÎč.
9
áŒÏΔÎșÏίΞηÏαΜ ÎŽáœČ αጱ ÏÏÏÎœÎčÎŒÎżÎč λÎγοÏ
ÏαÎčÎ ÎÎźÏÎżÏΔ Îżáœ ÎŒáœŽ áŒÏÎșÎÏáż áŒĄÎŒáżÎœ Îșα᜶ áœÎŒáżÎœÎ ÏÎżÏΔÏΔÏΞΔ ÎŒáŸ¶Î»Î»ÎżÎœ ÏÏáœžÏ ÏÎżáœșÏ ÏÏÎ»ÎżáżŠÎœÏÎ±Ï Îșα᜶ áŒÎłÎżÏÎŹÏαÏΔ áŒÎ±Ï
ÏαáżÏ.
10
áŒÏΔÏÏÎżÎŒÎÎœÏÎœ ÎŽáœČ αáœÏáż¶Îœ áŒÎłÎżÏÎŹÏαÎč ጊλΞΔΜ ᜠΜÏ
ÎŒÏÎŻÎżÏ, Îșα᜶ αጱ áŒÏÎżÎčÎŒÎżÎč ΔጰÏáżÎ»ÎžÎżÎœ ΌΔÏâ αáœÏοῊ Î”áŒ°Ï ÏÎżáœșÏ ÎłÎŹÎŒÎżÏ
Ï, Îșα᜶ áŒÎșλΔίÏΞη áŒĄ ΞÏÏα.
11
áœÏÏΔÏÎżÎœ ÎŽáœČ áŒÏÏÎżÎœÏαÎč Îșα᜶ αጱ λοÎčÏα᜶ ÏαÏΞÎÎœÎżÎč λÎγοÏ
ÏαÎčÎ ÎÏÏÎčΔ ÎșÏÏÎčΔ, áŒÎœÎżÎčÎŸÎżÎœ áŒĄÎŒáżÎœÎ
12
ᜠΎáœČ áŒÏÎżÎșÏÎčÎžÎ”áœ¶Ï Î”áŒ¶ÏΔΜΠáŒÎŒáœŽÎœ λÎÎłÏ áœÎŒáżÎœ, ÎżáœÎș ÎżáŒ¶ÎŽÎ± áœÎŒáŸ¶Ï.
13
ÎłÏηγοÏΔáżÏΔ ÎżáœÎœ, áœ
ÏÎč ÎżáœÎș ÎżáŒŽÎŽÎ±ÏΔ ÏᜎΜ áŒĄÎŒÎÏαΜ ÎżáœÎŽáœČ ÏᜎΜ ᜄÏαΜ.
La parabole des trois serviteurs
14
áœÏÏÎ”Ï Îłáœ°Ï áŒÎœÎžÏÏÏÎżÏ áŒÏÎżÎŽÎ·ÎŒáż¶Îœ áŒÎșΏλΔÏΔΜ ÏÎżáœșÏ áŒ°ÎŽÎŻÎżÏ
Ï ÎŽÎżÏλοÏ
Ï Îșα᜶ ÏαÏÎÎŽÏÎșΔΜ αáœÏÎżáżÏ Ïᜰ áœÏÎŹÏÏÎżÎœÏα αáœÏοῊ,
15
Îșα᜶ ៧ ÎŒáœČÎœ áŒÎŽÏÎșΔΜ ÏÎÎœÏΔ ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏα ៧ ÎŽáœČ ÎŽÏÎż ៧ ÎŽáœČ áŒÎœ, áŒÎșÎŹÏÏáżł ÎșαÏᜰ ÏᜎΜ áŒ°ÎŽÎŻÎ±Îœ ÎŽÏΜαΌÎčÎœ, Îșα᜶ áŒÏÎ”ÎŽÎźÎŒÎ·ÏΔΜ. ΔáœÎžÎÏÏ
16
ÏÎżÏΔÏ
ÎžÎ”áœ¶Ï áœ Ïᜰ ÏÎÎœÏΔ ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏα λαÎČᜌΜ ጠÏγΏÏαÏÎż áŒÎœ αáœÏÎżáżÏ Îșα᜶ áŒÎșÎÏΎηÏΔΜ áŒÎ»Î»Î± ÏÎÎœÏΔÎ
17
áœĄÏαÏÏÏÏ áœ Ïᜰ ÎŽÏÎż áŒÎșÎÏΎηÏΔΜ áŒÎ»Î»Î± ÎŽÏÎżÎ
18
ᜠΎáœČ Ï᜞ áŒÎœ λαÎČᜌΜ áŒÏΔλΞᜌΜ ᜀÏÏ
ΟΔΜ ÎłáżÎœ Îșα᜶ áŒÎșÏÏ
ÏΔΜ Ï᜞ áŒÏÎłÏÏÎčÎżÎœ ÏοῊ ÎșÏ
ÏÎŻÎżÏ
αáœÏοῊ.
19
ΌΔÏᜰ ÎŽáœČ ÏολáœșÎœ ÏÏÏÎœÎżÎœ áŒÏÏΔÏαÎč ᜠÎșÏÏÎčÎżÏ Ïáż¶Îœ ÎŽÎżÏλÏÎœ áŒÎșÎ”ÎŻÎœÏÎœ Îșα᜶ ÏÏ
ÎœÎ±ÎŻÏΔÎč λÏÎłÎżÎœ ΌΔÏâ αáœÏáż¶Îœ
20
Îșα᜶ ÏÏÎżÏΔλΞᜌΜ ᜠÏᜰ ÏÎÎœÏΔ ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏα λαÎČᜌΜ ÏÏÎżÏÎźÎœÎ”ÎłÎșΔΜ áŒÎ»Î»Î± ÏÎÎœÏΔ ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏα λÎÎłÏΜΠÎÏÏÎčΔ, ÏÎÎœÏΔ ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏÎŹ ÎŒÎżÎč ÏαÏÎÎŽÏÎșαÏΠጎΎΔ áŒÎ»Î»Î± ÏÎÎœÏΔ ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏα áŒÎșÎÏΎηÏα.
21
áŒÏη αáœÏáż· ᜠÎșÏÏÎčÎżÏ Î±áœÏοῊΠÎáœ, ΎοῊλΔ áŒÎłÎ±ÎžáœČ Îșα᜶ ÏÎčÏÏÎ, áŒÏ᜶ áœÎ»ÎŻÎłÎ± áŒŠÏ ÏÎčÏÏÏÏ, áŒÏ᜶ ÏÎżÎ»Î»áż¶Îœ ÏΔ ÎșαÏαÏÏÎźÏÏΠΔጎÏΔλΞΔ Î”áŒ°Ï ÏᜎΜ ÏαÏᜰΜ ÏοῊ ÎșÏ
ÏÎŻÎżÏ
ÏÎżÏ
.
22
ÏÏÎżÏΔλΞᜌΜ ÎŽáœČ Îșα᜶ ᜠÏᜰ ÎŽÏÎż ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏα ΔጶÏΔΜΠÎÏÏÎčΔ, ÎŽÏÎż ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏÎŹ ÎŒÎżÎč ÏαÏÎÎŽÏÎșαÏΠጎΎΔ áŒÎ»Î»Î± ÎŽÏÎż ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏα áŒÎșÎÏΎηÏα.
23
áŒÏη αáœÏáż· ᜠÎșÏÏÎčÎżÏ Î±áœÏοῊΠÎáœ, ΎοῊλΔ áŒÎłÎ±ÎžáœČ Îșα᜶ ÏÎčÏÏÎ, áŒÏ᜶ áœÎ»ÎŻÎłÎ± áŒŠÏ ÏÎčÏÏÏÏ, áŒÏ᜶ ÏÎżÎ»Î»áż¶Îœ ÏΔ ÎșαÏαÏÏÎźÏÏΠΔጎÏΔλΞΔ Î”áŒ°Ï ÏᜎΜ ÏαÏᜰΜ ÏοῊ ÎșÏ
ÏÎŻÎżÏ
ÏÎżÏ
.
24
ÏÏÎżÏΔλΞᜌΜ ÎŽáœČ Îșα᜶ ᜠÏ᜞ áŒÎœ ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏÎżÎœ ΔጰληÏáœŒÏ Î”áŒ¶ÏΔΜΠÎÏÏÎčΔ, áŒÎłÎœÏÎœ ÏΔ áœ
ÏÎč ÏÎșληÏáœžÏ Î”áŒ¶ áŒÎœÎžÏÏÏÎżÏ, ΞΔÏίζÏÎœ áœ
ÏÎżÏ
ÎżáœÎș áŒÏÏΔÎčÏÎ±Ï Îșα᜶ ÏÏ
ÎœÎŹÎłÏÎœ áœ
ΞΔΜ Îżáœ ÎŽÎčΔÏÎșÏÏÏÎčÏαÏÎ
25
Îșα᜶ ÏÎżÎČÎ·ÎžÎ”áœ¶Ï áŒÏΔλΞᜌΜ áŒÎșÏÏ
Ïα Ï᜞ ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏÏÎœ ÏÎżÏ
áŒÎœ Ïáż ÎłáżÎ ጎΎΔ áŒÏΔÎčÏ Ï᜞ ÏÏÎœ.
26
áŒÏÎżÎșÏÎčÎžÎ”áœ¶Ï ÎŽáœČ ᜠÎșÏÏÎčÎżÏ Î±áœÏοῊ ΔጶÏΔΜ αáœÏáż·Î Î ÎżÎœÎ·ÏáœČ ΎοῊλΔ Îșα᜶ áœÎșΜηÏÎ, áŸÎŽÎ”ÎčÏ áœ
ÏÎč ΞΔÏÎŻÎ¶Ï áœ
ÏÎżÏ
ÎżáœÎș áŒÏÏΔÎčÏα Îșα᜶ ÏÏ
ÎœÎŹÎłÏ áœ
ΞΔΜ Îżáœ ÎŽÎčΔÏÎșÏÏÏÎčÏα;
27
áŒÎŽÎ”Îč ÏΔ ÎżáœÎœ ÎČαλΔáżÎœ Ïᜰ áŒÏÎłÏÏÎčÎŹ ÎŒÎżÏ
ÏÎżáżÏ ÏÏαÏΔζίÏαÎčÏ, Îșα᜶ áŒÎ»ÎžáœŒÎœ áŒÎłáœŒ áŒÎșÎżÎŒÎčÏÎŹÎŒÎ·Îœ áŒÎœ Ï᜞ áŒÎŒáœžÎœ ÏáœșÎœ ÏÏÎșáżł.
28
áŒÏαÏΔ ÎżáœÎœ áŒÏâ αáœÏοῊ Ï᜞ ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏÎżÎœ Îșα᜶ ÎŽÏÏΔ Ïáż· áŒÏÎżÎœÏÎč Ïᜰ ÎŽÎÎșα ÏÎŹÎ»Î±ÎœÏαÎ
29
Ïáż· Îłáœ°Ï áŒÏÎżÎœÏÎč ÏαΜÏ᜶ ΎοΞΟÏΔÏαÎč Îșα᜶ ÏΔÏÎčÏÏΔÏ
ΞΟÏΔÏαÎčÎ ÏοῊ ÎŽáœČ Όᜎ áŒÏÎżÎœÏÎżÏ Îșα᜶ ᜠáŒÏΔÎč áŒÏΞΟÏΔÏαÎč áŒÏâ αáœÏοῊ.
30
Îșα᜶ Ï᜞Μ áŒÏÏΔáżÎżÎœ ÎŽÎżáżŠÎ»ÎżÎœ áŒÎșÎČΏλΔÏΔ Î”áŒ°Ï Ï᜞ ÏÎșÏÏÎżÏ Ï᜞ áŒÎŸÏÏΔÏÎżÎœÎ áŒÎșΔῠáŒÏÏαÎč ᜠÎșλαÏ
ÎžÎŒáœžÏ Îșα᜶ ᜠÎČÏÏ
ÎłÎŒáœžÏ Ïáż¶Îœ áœÎŽÏÎœÏÏÎœ.
Le jugement dernier
31
áœÏαΜ ÎŽáœČ áŒÎ»Îžáż ᜠÏ
áŒ±áœžÏ ÏοῊ áŒÎœÎžÏÏÏÎżÏ
áŒÎœ Ïáż ÎŽÏÎŸáż Î±áœÏοῊ Îșα᜶ ÏÎŹÎœÏÎ”Ï ÎżáŒ± áŒÎłÎłÎ”λοÎč ΌΔÏâ αáœÏοῊ, ÏÏÏΔ ÎșαΞίÏΔÎč áŒÏ᜶ ΞÏÏÎœÎżÏ
ÎŽÏÎŸÎ·Ï Î±áœÏοῊÎ
32
Îșα᜶ ÏÏ
ΜαÏΞΟÏÎżÎœÏαÎč áŒÎŒÏÏÎżÏΞΔΜ αáœÏοῊ ÏÎŹÎœÏα Ïᜰ áŒÎžÎœÎ·, Îșα᜶ áŒÏÎżÏÎŻÏΔÎč αáœÏÎżáœșÏ áŒÏâ áŒÎ»Î»ÎźÎ»ÏÎœ, ᜄÏÏÎ”Ï áœ ÏÎżÎčΌᜎΜ áŒÏÎżÏίζΔÎč Ïᜰ ÏÏÏÎČαÏα áŒÏ᜞ Ïáż¶Îœ áŒÏÎŻÏÏÎœ,
33
Îșα᜶ ÏÏÎźÏΔÎč Ïᜰ ÎŒáœČÎœ ÏÏÏÎČαÏα áŒÎș ΎΔΟÎčáż¶Îœ αáœÏοῊ Ïᜰ ÎŽáœČ áŒÏÎŻÏÎčα áŒÎŸ ΔáœÏÎœÏÎŒÏÎœ.
34
ÏÏÏΔ áŒÏÎ”áż áœ ÎČαÏÎčλΔáœșÏ ÏÎżáżÏ áŒÎș ΎΔΟÎčáż¶Îœ αáœÏοῊΠÎΔῊÏΔ, ÎżáŒ± ΔáœÎ»ÎżÎłÎ·ÎŒÎÎœÎżÎč ÏοῊ ÏαÏÏÏÏ ÎŒÎżÏ
, ÎșληÏÎżÎœÎżÎŒÎźÏαÏΔ ÏᜎΜ áŒĄÏÎżÎčΌαÏÎŒÎΜηΜ áœÎŒáżÎœ ÎČαÏÎčÎ»Î”ÎŻÎ±Îœ áŒÏ᜞ ÎșαÏαÎČολáżÏ ÎșÏÏÎŒÎżÏ
.
35
áŒÏÎ”ÎŻÎœÎ±Ïα Îłáœ°Ï Îșα᜶ áŒÎŽÏÎșαÏÎ ÎŒÎżÎč ÏαγΔáżÎœ, áŒÎŽÎŻÏηÏα Îșα᜶ áŒÏÎżÏÎŻÏαÏΠΌΔ, ΟÎÎœÎżÏ áŒ€ÎŒÎ·Îœ Îșα᜶ ÏÏ
ÎœÎ·ÎłÎŹÎłÎ”ÏΠΌΔ,
36
ÎłÏ
ÎŒÎœáœžÏ Îșα᜶ ÏΔÏÎčΔÎČΏλΔÏΠΌΔ, ጠÏΞÎΜηÏα Îșα᜶ áŒÏΔÏÎșÎÏαÏΞΠΌΔ, áŒÎœ ÏÏ
λαÎșáż áŒ€ÎŒÎ·Îœ Îșα᜶ ጀλΞαÏΔ ÏÏÏÏ ÎŒÎ”.
37
ÏÏÏΔ áŒÏÎżÎșÏÎčΞΟÏÎżÎœÏαÎč αáœÏáż· ÎżáŒ± ÎŽÎŻÎșαÎčÎżÎč λÎÎłÎżÎœÏΔÏÎ ÎÏÏÎčΔ, ÏÏÏΔ ÏΔ Î”áŒŽÎŽÎżÎŒÎ”Îœ ÏΔÎčÎœáż¶ÎœÏα Îșα᜶ áŒÎžÏÎÏαΌΔΜ, áŒą ÎŽÎčÏáż¶ÎœÏα Îșα᜶ áŒÏÎżÏÎŻÏαΌΔΜ;
38
ÏÏÏΔ ÎŽÎ ÏΔ Î”áŒŽÎŽÎżÎŒÎ”Îœ ΟÎÎœÎżÎœ Îșα᜶ ÏÏ
ÎœÎ·ÎłÎŹÎłÎżÎŒÎ”Îœ, áŒą ÎłÏ
ΌΜ᜞Μ Îșα᜶ ÏΔÏÎčΔÎČÎŹÎ»ÎżÎŒÎ”Îœ;
39
ÏÏÏΔ ÎŽÎ ÏΔ Î”áŒŽÎŽÎżÎŒÎ”Îœ áŒÏÎžÎ”ÎœÎżáżŠÎœÏα áŒą áŒÎœ ÏÏ
λαÎșáż Îșα᜶ áŒ€Î»ÎžÎżÎŒÎ”Îœ ÏÏÏÏ ÏΔ;
40
Îșα᜶ áŒÏÎżÎșÏÎčÎžÎ”áœ¶Ï áœ ÎČαÏÎčλΔáœșÏ áŒÏΔῠαáœÏÎżáżÏÎ áŒÎŒáœŽÎœ λÎÎłÏ áœÎŒáżÎœ, áŒÏâ áœ
ÏÎżÎœ áŒÏÎżÎčÎźÏαÏΔ áŒÎœáœ¶ ÏÎżÏÏÏÎœ Ïáż¶Îœ áŒÎŽÎ”λÏáż¶Îœ ÎŒÎżÏ
Ïáż¶Îœ áŒÎ»Î±ÏÎŻÏÏÏÎœ, áŒÎŒÎżáœ¶ áŒÏÎżÎčÎźÏαÏΔ.
41
ÏÏÏΔ áŒÏΔῠÎșα᜶ ÏÎżáżÏ áŒÎŸ ΔáœÏÎœÏÎŒÏÎœÎ Î ÎżÏΔÏΔÏΞΔ áŒÏâ áŒÎŒÎżáżŠ ÎżáŒ± ÎșαÏηÏαΌÎÎœÎżÎč Î”áŒ°Ï Ï᜞ ÏáżŠÏ Ï᜞ αጰÏÎœÎčÎżÎœ Ï᜞ áŒĄÏÎżÎčΌαÏÎŒÎÎœÎżÎœ Ïáż· ÎŽÎčαÎČÏλῳ Îșα᜶ ÏÎżáżÏ áŒÎłÎłÎλοÎčÏ Î±áœÏοῊ.
42
áŒÏÎ”ÎŻÎœÎ±Ïα Îłáœ°Ï Îșα᜶ ÎżáœÎș áŒÎŽÏÎșαÏÎ ÎŒÎżÎč ÏαγΔáżÎœ, áŒÎŽÎŻÏηÏα Îșα᜶ ÎżáœÎș áŒÏÎżÏÎŻÏαÏΠΌΔ,
43
ΟÎÎœÎżÏ áŒ€ÎŒÎ·Îœ Îșα᜶ Îżáœ ÏÏ
ÎœÎ·ÎłÎŹÎłÎ”ÏΠΌΔ, ÎłÏ
ÎŒÎœáœžÏ Îșα᜶ Îżáœ ÏΔÏÎčΔÎČΏλΔÏΠΌΔ, áŒÏÎžÎ”ÎœáœŽÏ Îșα᜶ áŒÎœ ÏÏ
λαÎșáż Îșα᜶ ÎżáœÎș áŒÏΔÏÎșÎÏαÏΞΠΌΔ.
44
ÏÏÏΔ áŒÏÎżÎșÏÎčΞΟÏÎżÎœÏαÎč Îșα᜶ αáœÏÎżáœ¶ λÎÎłÎżÎœÏΔÏÎ ÎÏÏÎčΔ, ÏÏÏΔ ÏΔ Î”áŒŽÎŽÎżÎŒÎ”Îœ ÏΔÎčÎœáż¶ÎœÏα áŒą ÎŽÎčÏáż¶ÎœÏα áŒą ΟÎÎœÎżÎœ áŒą ÎłÏ
ΌΜ᜞Μ áŒą áŒÏÎžÎ”Îœáż áŒą áŒÎœ ÏÏ
λαÎșáż Îșα᜶ Îżáœ ÎŽÎčηÎșÎżÎœÎźÏαΌÎÎœ ÏÎżÎč;
45
ÏÏÏΔ áŒÏÎżÎșÏÎčΞΟÏΔÏαÎč αáœÏÎżáżÏ λÎÎłÏΜΠáŒÎŒáœŽÎœ λÎÎłÏ áœÎŒáżÎœ, áŒÏâ áœ
ÏÎżÎœ ÎżáœÎș áŒÏÎżÎčÎźÏαÏΔ áŒÎœáœ¶ ÏÎżÏÏÏÎœ Ïáż¶Îœ áŒÎ»Î±ÏÎŻÏÏÏÎœ, ÎżáœÎŽáœČ áŒÎŒÎżáœ¶ áŒÏÎżÎčÎźÏαÏΔ.
46
Îșα᜶ áŒÏΔλΔÏÏÎżÎœÏαÎč ÎżáœÏÎżÎč Î”áŒ°Ï ÎșÏλαÏÎčÎœ αጰÏÎœÎčÎżÎœ, ÎżáŒ± ÎŽáœČ ÎŽÎŻÎșαÎčÎżÎč Î”áŒ°Ï Î¶ÏᜎΜ αጰÏÎœÎčÎżÎœ.
-
La parabole des dix jeunes filles
1
« Alors le Royaume des cieux ressemblera à ceci : Dix jeunes filles prennent leurs lampes et elles sortent pour aller à la rencontre du marié.
2
Cinq dâentre elles sont imprudentes et cinq dâentre elles sont sages.
3
Les jeunes filles imprudentes prennent leurs lampes, mais elles nâemportent pas de rĂ©serve dâhuile.
4
Les jeunes filles sages prennent leurs lampes et elles emportent de lâhuile dans des rĂ©cipients.
5
Le mariĂ© ne vient pas tout de suite. Toutes les jeunes filles ont sommeil et elles sâendorment.
6
« Au milieu de la nuit, on entend un cri : âVoici le mariĂ© ! Sortez pour aller Ă sa rencontre !â
7
Alors toutes les jeunes filles se réveillent et elles préparent leurs lampes.
8
Les imprudentes disent aux sages : âNos lampes sâĂ©teignent. Donnez-nous un peu de votre huile.â
9
Mais les sages leur rĂ©pondent : âNon ! Il nây en a pas assez pour nous et pour vous. Allez plutĂŽt chez les commerçants et achetez de lâhuile pour vous.â
10
Les imprudentes vont donc acheter de lâhuile, mais pendant ce temps, le mariĂ© arrive. Les jeunes filles qui sont prĂȘtes entrent avec lui dans la salle du mariage, et on ferme la porte.
11
Plus tard, les autres jeunes filles arrivent et elles disent : âSeigneur, Seigneur, ouvre-nous la porte !â
12
Mais le mariĂ© rĂ©pond : âJe vous le dis, câest la vĂ©ritĂ© : je ne vous connais pas.â »
13
Et JĂ©sus ajoute : « Restez donc Ă©veillĂ©s, parce que vous ne connaissez ni le jour ni lâheure. »
La parabole des trois serviteurs
14
« Le Royaume des cieux ressemble à ceci : Un homme part en voyage. Il appelle ses serviteurs et leur confie ses richesses.
15
Il donne Ă chacun selon ce quâil peut faire. Il donne Ă lâun 500 piĂšces dâor, Ă un autre 200, Ă un troisiĂšme 100, et il part.
16
Le serviteur qui a reçu les 500 piĂšces dâor sâen va tout de suite faire du commerce avec cet argent et il gagne encore 500 piĂšces dâor.
17
Celui qui a reçu les 200 piĂšces dâor fait la mĂȘme chose et il gagne encore 200 piĂšces dâor.
18
Mais celui qui a reçu les 100 piĂšces dâor sâen va faire un trou dans la terre et il cache lâargent de son maĂźtre.
19
« Longtemps aprĂšs, le maĂźtre de ces serviteurs revient. Il leur demande ce quâils ont fait avec son argent.
20
Le serviteur qui a reçu les 500 piĂšces dâor sâapproche et il prĂ©sente encore 500 piĂšces dâor en disant : âMaĂźtre, tu mâas confiĂ© 500 piĂšces dâor. Voici encore 500 piĂšces dâor que jâai gagnĂ©es.â
21
Son maĂźtre lui dit : âCâest bien. Tu es un serviteur bon et fidĂšle. Tu as Ă©tĂ© fidĂšle pour une petite chose, je vais donc te confier beaucoup de choses. Viens et rĂ©jouis-toi avec moi.â
22
Le serviteur qui a reçu les 200 piĂšces dâor sâapproche et il dit : âMaĂźtre, tu mâas confiĂ© 200 piĂšces dâor. Voici encore 200 piĂšces dâor que jâai gagnĂ©es.â
23
Son maĂźtre lui dit : âCâest bien. Tu es un serviteur bon et fidĂšle. Tu as Ă©tĂ© fidĂšle pour une petite chose, je vais donc te confier beaucoup de choses. Viens et rĂ©jouis-toi avec moi.â
24
Enfin, celui qui a reçu les 100 piĂšces dâor sâapproche et il dit : âMaĂźtre, je le savais : tu es un homme dur. Tu rĂ©coltes ce que tu nâas pas semĂ©, tu ramasses ce que tu nâas pas plantĂ©.
25
Jâai eu peur et je suis allĂ© cacher tes piĂšces dâor dans la terre. Les voici ! Tu as ton argent.â
26
Son maĂźtre lui rĂ©pond : âTu es un serviteur mauvais et paresseux ! Tu le savais : je rĂ©colte ce que je nâai pas semĂ©, je ramasse ce que je nâai pas plantĂ©.
27
Donc tu devais mettre mon argent Ă la banque. De cette façon, Ă mon retour, je pouvais reprendre lâargent avec les intĂ©rĂȘts !
28
Enlevez-lui donc les 100 piĂšces dâor. Donnez-les Ă celui qui a 1 000 piĂšces dâor.
29
Oui, celui qui a quelque chose, on lui donnera encore plus et il aura beaucoup plus. Mais celui qui nâa rien, on lui enlĂšvera mĂȘme le peu de chose quâil a !
30
Et ce serviteur inutile, jetez-le dehors dans la nuit. LĂ , il pleurera et il grincera des dents.â »
Le jugement dernier
31
« Quand le Fils de lâhomme viendra dans sa gloire, avec tous ses anges, il sâassoira sur son siĂšge de roi tout-puissant.
32
On rassemblera tous les peuples devant lui. Et il séparera les gens les uns des autres, comme le berger sépare les moutons des chÚvres.
33
Il placera les moutons Ă sa droite et les chĂšvres Ă sa gauche.
34
Alors le roi dira Ă ceux qui sont Ă sa droite : âVenez, vous que mon PĂšre bĂ©nit. Recevez le Royaume que Dieu vous a prĂ©parĂ© depuis la crĂ©ation du monde.
35
En effet, jâai eu faim, et vous mâavez donnĂ© Ă manger. Jâai eu soif, et vous mâavez donnĂ© Ă boire. JâĂ©tais un Ă©tranger, et vous mâavez accueilli.
36
JâĂ©tais nu, et vous mâavez donnĂ© des vĂȘtements. JâĂ©tais malade, et vous mâavez visitĂ©. JâĂ©tais en prison, et vous ĂȘtes venus me voir.â
37
Alors ceux qui ont obĂ©i Ă Dieu diront au roi : âSeigneur, quand est-ce que nous tâavons vu ? Tu avais donc faim, et nous tâavons donnĂ© Ă manger ? Tu avais donc soif, et nous tâavons donnĂ© Ă boire ?
38
Tu Ă©tais un Ă©tranger, et nous tâavons accueilli ? Tu Ă©tais donc nu, et nous tâavons donnĂ© des vĂȘtements ?
39
Tu Ă©tais malade ou en prison, et nous sommes venus te voir ? Quand donc ?â
40
Et le roi leur rĂ©pondra : âJe vous le dis, câest la vĂ©ritĂ© : chaque fois que vous avez fait cela Ă lâun de mes frĂšres, Ă lâun des plus petits, câest Ă moi que vous lâavez fait.â
41
« Ensuite, le roi dira Ă ceux qui sont Ă sa gauche : âAllez-vous-en loin de moi, Dieu vous maudit ! Allez dans le feu qui ne sâĂ©teint pas, et quâon a prĂ©parĂ© pour lâesprit du mal et pour ses anges !
42
En effet, jâai eu faim, et vous ne mâavez pas donnĂ© Ă manger. Jâai eu soif, et vous ne mâavez pas donnĂ© Ă boire.
43
JâĂ©tais un Ă©tranger, et vous ne mâavez pas accueilli. JâĂ©tais nu, et vous ne mâavez pas donnĂ© de vĂȘtements. JâĂ©tais malade et en prison, et vous ne mâavez pas visitĂ©.â
44
Alors eux aussi diront au roi : âSeigneur, quand est-ce que nous tâavons vu ? Tu avais donc faim et soif, tu Ă©tais un Ă©tranger, tu Ă©tais donc nu, malade ou en prison ? Et nous ne tâavons pas aidĂ© ? Quand donc ?â
45
Et le roi leur rĂ©pondra : âJe vous le dis, câest la vĂ©ritĂ© : chaque fois que vous nâavez rien fait pour lâun de ces plus petits, vous nâavez rien fait pour moi non plus.â
46
Et ils partiront pour recevoir une punition qui dure toujours. Mais ceux qui ont obéi à Dieu partiront pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours. »
Les interprÚtes discutent cette question : Qui est-ce que Jésus désigne par ce pronom démonstratif ces frÚres, ces petits ?
Les uns ont pensé qu'il s'agissait des chrétiens en général, d'autres, de ses disciples qui l'entouraient.
A quoi bon ces distinctions ? JĂ©sus n'a-t-il pas enseignĂ©, dans la parabole du Samaritain, que tout homme malheureux doit ĂȘtre l'objet de notre charitĂ© ? Comme lui-mĂȘme Ă©tait sans cesse entourĂ© de pauvres, de petits, de malades, de pĂ©agers et de pĂ©cheurs mĂ©prisĂ©s, il se reprĂ©sente qu'ils se presseront encore autour de lui au jour du jugement, dĂ©sireux d'obtenir son salut et ce sont eux qu'il dĂ©signe par ce mot mes frĂšres, ces petits. Seulement cette expression Ă moi-mĂȘme, indique nettement le motif des Ćuvres qu'il accepte et rĂ©compense. Par lĂ il ne mentionne qu'un trait de la vie chrĂ©tienne, qu'un fruit de l'amour de ses disciples pour lui, mais ce trait, ce fruit, en suppose beaucoup d'autres provenant de la mĂȘme source.
- Les chrétiens ne peuvent rien faire directement pour Celui qui les a tant aimés ; mais puisqu'il s'identifie avec le plus petit de ses frÚres, ils peuvent faire beaucoup pour lui, dans la personne de ces malheureux. C'est là une précieuse grùce qu'il ajoute à toutes ses grùces.