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1 Pierre 2.11

Mes bien-aimés, je vous exhorte, que comme étrangers et voyageurs, vous vous absteniez des convoitises charnelles, qui font la guerre à l'âme ;
Bien-aimés 27, je vous exhorte 3870 5719, comme 5613 étrangers 3941 et 2532 voyageurs sur la terre 3927, à vous abstenir 567 5733 des convoitises 1939 charnelles 4559 qui 3748 font la guerre 4754 5731 à 2596 l’âme 5590.
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      Genèse 23

      Genèse 47

      Lévitique 25

      23 Si une terre n'avait pas été rachetée avant l'année du Jubilé, elle devait retourner à celui qui l'avait vendue ou qui l'avait hypothéquée. C'est une image de la Grâce de Dieu, en Christ ; par Lui et non par notre valeur ou un quelconque mérite, nous sommes réconciliés avec Dieu. Les maisons des villes fortifiées avaient plus de valeur que celles qui se trouvaient dans les champs, elles représentaient vraiment la bénédiction divine ; « et si quelqu'un a vendu une maison d'habitation dans une ville murée, il aura son droit de rachat jusqu'à la fin de l'année de sa vente ». Cette disposition encourageait les étrangers et les prosélytes à venir habiter parmi le peuple d'Israël.

      1 Chroniques 29

      Psaumes 39

      Psaumes 119

      Luc 21

      Actes 15

      Romains 7

      23 Ce texte ne présente pas l'apôtre comme pratiquant les œuvres de la chair, mais comme quelqu'un aspirant puissamment à marcher selon l’Esprit.

      Si certaines personnes interprètent volontairement mal ce passage, (comme d’ailleurs d’autres textes de l’Écriture), courant ainsi à leur propre destruction, les chrétiens véritables, quant à eux, y trouvent le motif de bénir Dieu, qui leur a apporté le réconfort et la consolation spirituels.

      Nous ne devons pas, contrairement à ceux qui sont aveuglés par leurs propres convoitises, chercher des fautes éventuelles dans la Parole de Dieu ; recherchons uniquement l’interprétation correcte des textes. Celui qui n'est pas engagé dans le conflit spirituel entre la chair et l’Esprit, ne peut comprendre clairement la signification de ce texte, ne pouvant juger exactement le conflit douloureux qui rongeait le cœur de l'apôtre, le conduisant à pleurer, tel un misérable, contraint à pratiquer encore le péché.

      Paul constatait qu’il était incapable de se délivrer lui-même de cette situation, ce qui le poussait à remercier Dieu avec ferveur de lui avoir révélé le chemin du salut, par le biais de Jésus-Christ, avec la promesse de délivrance de « l’ennemi » qui le poussait sans cesse à commettre l‘iniquité. Alors, dit-il : « je suis moi-même, par mon esprit, ma conscience, mes affections et mes buts, un homme régénéré par la Grâce divine, qui sert la loi de Dieu et lui obéit ; mais avec la chair, ma nature charnelle et les restes de sa dépravation, je sers la loi du péché, qui fait la guerre à la loi de mon esprit ».

      L’apôtre ne « servait » pas son ancienne nature en vivant délibérément en elle, mais il était incapable, même avec la meilleure volonté, de se libérer de cette servitude, éprouvant néanmoins le besoin de chercher de l'aide et la délivrance du ciel. Il est évident qu'il remercie Dieu pour Christ, notre Libérateur, Celui qui a expié nos péchés, Celui qui est notre Justice. Paul, avant sa conversion, ne connaissait pas l’existence d’un tel salut et se sentait indigne d’y accéder. Il était disposé à agir en tous points selon la loi, avec une bonne conscience, mais il en était empêché par son péché : il ne pouvait donc atteindre la perfection que la loi exige.

      Peut-il y avoir une délivrance, pour un homme toujours coupable, si ce n'est par la Grâce de Dieu, offerte par Jésus-Christ ? Le pouvoir de la Grâce divine et du Saint-Esprit aurait pu autoritairement « déraciner » le péché de notre cœur, mais la sagesse divine avait prévu d’agir autrement. Dieu a estimé que les chrétiens doivent ressentir constamment l'état misérable dans lequel ils se trouvent, sachant que seule la Grâce divine est capable de les sauver ; les enfants de Dieu doivent se garder de leur confiance en eux-mêmes ; ils doivent toujours tirer leur consolation et leur espérance dans la Grâce merveilleuse et gratuite de Dieu, en Christ !

      Romains 8

      Romains 12

      1

      Les croyants doivent se consacrer à Dieu. (Romains 12:1,2)
      Ils doivent être humbles, et utiliser fidèlement leurs dons spirituels, à leur place respective. (Romains 12:3-8)
      Exhortations à divers devoirs. (Romains 12:9-16)
      Exhortations à une conduite paisible envers tous les hommes, avec indulgence et bienveillance. (Romains 12:17-21)

      L'apôtre, ayant terminé la partie de son épître, dans laquelle il exposait et expliquait diverses doctrines couramment appliquées, insiste, dans ce texte, sur les devoirs importants dictés par l'Évangile.

      Il a imploré les Romains, ses frères en Christ, par la miséricorde divine, à présenter à Dieu, leur corps, comme un sacrifice vivant. C’est en fait un appel puissant. Nous recevons tous les jours du Seigneur les fruits de Sa Miséricorde ! Offrons-Lui tout notre être en retour, tout ce que nous avons, tout ce que nous pouvons faire : d’ailleurs, que cela peut-il représenter, par rapport à toutes les grandes richesses spirituelles qu’Il nous accorde ?

      Que peut accepter Dieu, de notre part ? Un culte raisonnable, (un service intelligent) verset Romains 12:2*, auquel nous sommes capables de donner une raison, par la foi. La conversion et la sanctification sont le renouvellement de l'esprit ; elles consistent en un changement, non pas de la nature, mais des qualités de l'âme. Les progrès de la sanctification, conduisent de plus en plus à « la mort au péché », à une vie droite, éléments qui sont opérés dans un renouvellement spirituel, jusqu'à ce que tout cela soit parachevé dans la Gloire céleste.

      Le grand ennemi de ce renouvellement est l’attirance de notre être vers les attraits de ce monde. Soyons prudents, lorsque nous élaborons des plans, même soi disant positifs : veillons à ce que ces projets ne reposent pas sur les fondements éphémères de ce monde. Ne tombons pas dans les habitudes de ceux qui marchent selon les convoitises de la chair, et qui ont leur esprit braqué sur les désirs terrestres.

      L'œuvre du Saint Esprit commence d'abord par l’ouverture de la compréhension, puis elle opère sur la volonté, les affections et les conversations qui nous animent, jusqu'à ce qu'il y ait un changement dans l'ensemble de notre être, dans la recherche de la ressemblance avec Dieu, dans Sa connaissance, Sa justice et Sa véritable sainteté. Être pieux, c'est nous abandonner à Dieu !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Romains 13

      2 Corinthiens 5

      2 Corinthiens 6

      1

      L'apôtre, et ses compagnons d'œuvre, prouvent leur fidélité dans le ministère en Christ, par leur vie et leur conduite dénuées de tout reproche. (2 Corinthiens 6:1-10)
      Par affection pour eux, il se soucie qu'ils n'aient pas de rapport avec les incrédules et les idolâtres. (2 Corinthiens 6:11-18)

      L'Évangile est une parole pleine de Grâce qui retentit dans nos oreilles. L'annonce de la bonne nouvelle est celle de la Rédemption, c’est la possibilité de recevoir l'offre de la Grâce et du Salut : le temps présent est le moment propice pour accepter cette offre ! Demain ne nous appartient pas : nous ne savons pas de quoi il sera fait, ni où nous serons...

      Nous vivons en ce moment sous la dispensation de la Grâce ; soyons vigilants, ne négligeons pas ce fait ! Ceux qui annoncent simplement l'Évangile devraient se considérer comme des serviteurs de Dieu ; ils devraient agir en tant que tels, en toutes circonstances !

      L'apôtre appliquait ces principes, avec beaucoup de patience dans ses afflictions, en appliquant les merveilleux préceptes de la Parole, dans un esprit de service.

      Ici-bas, les croyants ont besoin de la Grâce divine, avec les armes spirituelles qui les protègent de toute tentation, de façon à recevoir, sans aucune susceptibilité, les observations de leur entourage ; ils doivent supporter patiemment les éventuels reproches. Ils ne détiennent rien d’eux-mêmes, mais possèdent toutes choses « en » Christ !

      De telles différences avec le monde caractérisent la vie d'un chrétien, et c'est à travers ces diverses conditions et multiples rapports avec les autres, que se trace notre chemin vers le ciel ; veillons à ce que toutes nos œuvres soient approuvées par Dieu.

      Quand l'Évangile est prêché avec fidélité, et totalement accepté, Il relève toute condition humaine, même celle des plus démunis ; ils épargnent ainsi l’énergie qu’ils dépensaient auparavant en vain, et emploient diligemment leur temps à des fins utiles. Ils rentabilisent leur temps et croissent spirituellement ; ils deviennent alors « riches » ici-bas, en comparaison avec leur ancien état coupable, état de débauche dans lequel ils vivaient, avant qu'ils n'avaient reçu l'Évangile !

      2 Corinthiens 7

      1

      Exhortation à la sainteté ; l'église entière est exhortée à témoigner de l'affection envers l'apôtre. (2 Corinthiens 7:1-4)
      Paul se réjouit de l’affliction des Corinthiens, due au repentir. (2 Corinthiens 7:5-11)
      Il se réjouit également du réconfort spirituel dont ils bénéficient, avec Tite. (2 Corinthiens 7:12-16)

      Les promesses de Dieu sont utiles pour nous inciter à croître dans la sainteté ; nous devons nous purifier nous-mêmes de toute souillure de chair et d'esprit.

      Si nous basons notre espérance en Dieu le Père, nous devons rechercher la sainteté et la perfection, à l'image de ce Dernier, dans les cieux. Sa Grâce, par l'influence de l'Esprit, peut déjà nous purifier, à elle seule, mais la recherche de la sainteté doit être l'objet constant de nos prières. Si les serviteurs de Dieu sont méprisés, il est aussi à craindre que l'Évangile lui-même le soit également ; bien que ces derniers ne doivent flatter personne, ils doivent cependant exprimer de la douceur envers tous. Ils peuvent rechercher l'estime et la faveur de ceux qu’ils côtoient, mais ils ne doivent corrompre qui que ce soit par de fausses doctrines, voire des paroles flatteuses ; ils ne doivent nuire à personne, ni chercher à promouvoir leur propre intérêt, afin de ne blesser qui que ce soit.

      Paul, en raison de son affection envers les Corinthiens, leur parlait librement ; il était heureux de vanter la croissance spirituelle qu’il leur avait permis d’acquérir, en tous lieux et en toutes occasions !

      Galates 5

      16 Si nous prenons bien soin d'agir sous l’égide et la puissance de l'Esprit, bien que nous ne puissions pas être complètement libérés des diverses tentations et risques de corruption dus à notre nature corrompue, ces derniers ne pourront pas prévaloir sur nous.

      Les croyants sont engagés dans un véritable « conflit » : ils désirent vraiment que la Grâce puisse les conduire vers une victoire totale et rapide. Ceux qui désirent être véritablement conduits par le Saint-Esprit, ne sont plus sous le régime de la loi, avec les ordonnances qu’elle réclame, ni exposés à sa terrible malédiction. Leur haine du péché, et leurs désirs de sainteté, montrent qu'ils ont une part dans le salut offert par l'Évangile.

      Les œuvres de la chair sont nombreuses et manifestes. Les péchés qu’elles comportent ferment les « portes du ciel » aux hommes. Cependant, combien voit-on de personnes qui professent être chrétiennes, annonçant leur espérance pour le ciel, tout en vivant dans le péché !

      Le « fruit de l'Esprit », ou de la nature renouvelée que nous revêtons, est nommé dans ce texte. Comme l'apôtre avait nommé préalablement les œuvres de la chair, non seulement nuisibles à ceux qui les pratiquent, mais aussi pour leur entourage, de la même façon, dans ce texte, il remarque principalement le fruit de l'Esprit, qui tend à rendre les chrétiens heureux, à titre personnel, mais aussi sur le plan fraternel.

      Le fruit de l'Esprit montre clairement que de tels chrétiens sont menés par le Saint-Esprit. En décrivant les œuvres de la chair et le fruit de l'Esprit, il nous est enseigné ce que nous devons éviter, ce à quoi nous devons nous opposer, et ce que nous devons chérir et « cultiver » ; ce type de conduite doit être effectué avec un cœur sincère, conformément aux principes de la véritable vie chrétienne : le péché ne règne plus désormais dans notre corps mortel, nous ne devons plus lui céder quoi que ce soit, Romains 6:12, mais chercher à l’endiguer.

      Christ ne « possédera » jamais ceux qui veulent rester des « serviteurs » du péché. Il n'est pas suffisant que nous cessions de pratiquer le mal, nous devons aussi apprendre à faire le bien. La nature de nos conversations témoignera toujours des principes spirituels qui nous animent et nous gouvernent, Romains 8:5. Nous devons chercher sérieusement à mortifier les vaines actions de notre corps mortel, pour marcher en nouveauté de vie. Non pas en étant désireux des honneurs et de la gloire de ce monde, mais en n’excitant aucune provocation ni jalousie, et en cherchant à donner abondamment les bons fruits qui proviennent de la vie « en » Jésus-Christ, à la louange et à la gloire de Dieu !

      Ephésiens 4

      1

      Exhortations à l’humilité, à l’amabilité, à la patience et à l’unité de l’Esprit. (Ephésiens 4:1-6)
      À un usage correct des dons spirituels et des grâces. (Ephésiens 4:7-16)
      À la pureté et la sainteté. (Ephésiens 4:17-24)
      À prendre garde aux péchés pratiqués parmi les païens. (Ephésiens 4:25-32)

      Rien n'est plus recommandé dans l'Écriture, que de marcher d’une manière digne de ceux qui sont appelés au Royaume de Christ, pour connaître Sa gloire. En toute sagesse, nous pouvons comprendre qu’il s’agit d’une marche opposée à tout orgueil, excellente pour la disposition de l'âme et qui ne prédispose pas les individus à la provocation.

      Dans notre chemin de la sanctification, nous constatons beaucoup de chutes personnelles, auxquelles nous pouvons difficilement échapper. Ne soyons pas surpris de constater chez notre prochain, une conduite qu’il nous serait difficile de tolérer dans notre cas.

      Il existe un Sauveur, Christ, en Lequel tous les croyants se confient, et un ciel où ils placent toute leur espérance ; tous ces rachetés doivent posséder un même cœur.

      Les Éphésiens reconnaissaient avoir une harmonie dans la foi : cette dernière avait le même objet, le même Auteur, la même nature, et la même puissance. Tous ont cru aux grandes vérités de la piété ; ces chrétiens ont tous été admis dans l'église par le baptême, avec de l'eau, au Nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit ; c’était le témoignage de leur régénération.

      Dieu le Père demeure en chaque croyant : ce dernier en est Son saint temple, par Son Esprit et Sa Grâce merveilleuse.

      1 Timothée 6

      2 Timothée 2

      22 Plus nous nous efforcerons de pratiquer le bien, plus nous nous éloignerons rapidement du mal. Le fait d'entretenir une communion spirituelle avec les « saints », nous détachera de toute association avec les œuvres stériles des ténèbres.

      Remarquez le nombre de fois où l'apôtre Paul nous avertit de veiller à tous les différends qui peuvent survenir dans l’exercice de la piété ! Ceci démontre d'une façon certaine, que cette dernière consiste à croire et pratiquer ce que Dieu demande, plutôt que de vaquer à la poursuite de vains débats.

      Ceux qui sont enclins aux disputes, à la violence et à l’orgueil, sont inaptes à l'enseignement. L'enseignement, au contraire de la persécution, est ce qui caractérise les « agissements spirituels » de l'Écriture pour contrer ceux qui se trouvent dans l'erreur. Dieu, qui nous permet de découvrir la Vérité, nous apporte, par Sa Grâce, l’opportunité de Le connaître ; si tel n’était pas le cas, notre cœur continuerait à se rebeller contre Lui.

      Il n'y a pas de « peut-être » dans les propos divins, au sujet de ceux qui se repentent ; toutefois, nous ne pouvons pas dire que Dieu accordera le repentir à ceux qui s'opposent à Sa Volonté.

      Les pécheurs, de manière imagée, sont pris dans le pire des filets : celui du diable ; ils deviennent en fait les esclaves de Celui-ci.

      Si certains espèrent une délivrance, qu'ils se souviennent qu'ils ne pourront jamais s'échapper de ce piège, excepté par la repentance, qui est le don de Dieu ; ils devront demander cette délivrance à Dieu, en persévérant par de ferventes prières.

      Philémon 1

      Hébreux 11

      Jacques 4

      1

      Avertissements contre les affections corrompues et l'amour de ce monde, qui ne sont qu'inimitié envers Dieu. (Jacques 4:1-10)
      Exhortations à ne pas entreprendre d'affaires sans un regard constant vers la Volonté et la Providence divines. (Jacques 4:11-17)

      Toutes les guerres et combats divers provenant de la corruption de notre cœur, il est juste de mortifier cette dernière, qui ne cherche qu’à satisfaire notre convoitise, même au sein de l'église.

      Les convoitises mondaines et charnelles ne sont que des « onguents » ; elles sont vaines et ne procurent ni contentement, ni satisfaction. Les désirs et les affections coupables nuisent à la prière et à notre communion avec Dieu.

      Gardons-nous d’abuser de la Miséricorde, lorsque nos prières sont exaucées. Quand les hommes demandent à Dieu la prospérité, ils la demandent fréquemment, avec de mauvaises intentions. Si nous ne recherchons que les intérêts de ce monde, il est tout-à-fait juste que Dieu nous les refuse. Les vains désirs, incrédules, ne provoquent que le refus céleste ; nous pouvons alors être certains que ces prière, exprimées au Seigneur par notre convoitise, ne seront jamais exaucées.

      Ce texte nous donne un avertissement : éviter toute amitié criminelle avec ce monde. L'amour du monde est en effet dirigé contre Dieu. Des ennemis peuvent se réconcilier, sauf si de l’inimitié les sépare. Un homme peut prendre une grande part dans les entreprises ici-bas, tout en étant cependant fidèle à l'Amour de Dieu ; mais celui qui donne son cœur au monde, lui réservant toutes les priorités, est en fait un ennemi de Dieu. Tous ceux qui prennent la résolution de rester « amis » avec le monde, sont obligatoirement ennemis de Dieu.

      Les Juifs, à l’époque de l’apôtre, et ceux qui enseignaient de fausses doctrines, pouvaient-ils penser que l'Écriture parle en vain, contre cet esprit du monde ? Le Saint-Esprit, qui demeure en tout chrétien, la nouvelle nature qu'Il crée en lui, pouvaient-ils produire un tel fruit d’égarement spirituel ? En fait, la corruption du cœur se révèle par la jalousie...

      L'esprit du monde nous apprend à tout accumuler, ou abandonner, selon nos propres convoitises ; Dieu, par le Saint-Esprit, nous apprend à croître spirituellement, selon nos capacités. La Grâce de Dieu corrigera et guérira notre esprit et notre mauvaise nature ; là où Il accorde la Grâce, Il accorde aux Siens un esprit différent de celui qui anime le monde.

      Les orgueilleux résistent à Dieu : dans leur « univers », ils résistent aux Vérités et aux lois divines ; pour assouvir leurs passions, ils résistent à la Providence ; il n'est donc pas étonnant que Dieu résiste aux orgueilleux... Quel misérable état peut-on constater chez ceux qui font de Dieu leur ennemi ! Dieu accordera davantage de Grâce aux humbles qui reconnaissent leur besoin de Son action divine ; ils prient à cet effet et expriment leur reconnaissance au ciel, pour tout ce qu'ils obtiennent.

      Soumettez-vous donc à Dieu, verset Jacques 4:7. Soumettez votre esprit à la vérité de Dieu ; soumettez votre volonté à Ses préceptes, à Sa Providence. Soumettez-vous à Dieu, car Il est prêt à vous faire du bien !

      Si nous cédons aux tentations, le diable sera continuellement près de nous ; mais si nous avons revêtu « l'armure de Dieu », si nous résistons fermement à « l’ennemi », il nous laissera. Que les pécheurs se soumettent alors à Dieu, en recherchant Sa Grâce et Sa faveur, en résistant au diable.

      On doit se lamenter devant tout péché ; ici-bas, avec un « pieux chagrin », ou plus tard, dans la détresse éternelle. Le Seigneur ne refusera jamais de consoler celui qui pleure vraiment sur son péché, ni d'élever celui qui s'humilie devant Lui !

      1 Pierre 1

      1

      Nous trouvons dans ces épîtres de Pierre les mêmes grandes doctrines que dans celles de l’apôtre Paul ; elles s’appliquent aux mêmes buts pratiques.

      Ces épîtres sont remarquables par la douceur, la gentillesse, et l'humble amour qui s’en dégagent. Elles résument clairement et succinctement les éléments suivants : des consolations et des directives nécessaires à l'encouragement et la conduite d'un chrétien dans son cheminement vers la patrie céleste, élevant ses pensées et ses désirs vers cette félicité qui l’attend, en le fortifiant contre toute opposition, corruption, tentation et affliction qui le guettent.

      * L'apôtre Pierre bénit Dieu pour ses bienfaits, à travers Christ. (1 Pierre 1:1-9) Le salut par Christ a été prédit dès les premières prophéties. (1 Pierre 1:10-12) Tous sont exhortés à suivre une sainte conduite ; (1 Pierre 1:13-16) Que la Sainteté se retrouve dans leur cheminement, leurs privilèges, et leurs obligations. (1 Pierre 1:17-25)

      1 Pierre 1:1-9 Cette épître de Pierre s’adresse en principe aux croyants, étant généralement de véritables « étrangers » en chaque ville ou pays, disséminés dans toutes les nations.

      Ces chrétiens doivent attribuer leur salut à l'Amour du Père envers Ses « élus », à la Rédemption du Fils, et à la Sanctification du Saint-Esprit ; ils peuvent ainsi rendre gloire à un Dieu trinitaire, en lequel ils ont été baptisés.

      L'espoir, selon l’esprit du monde, se réfère seulement à ce qui est incertain : tous les espoirs ici-bas sont en effet chancelants, bâtis sur le sable ; l'espérance céleste, aux yeux du monde, est une conjecture aveugle et sans fondement. Mais l'espérance des enfants de Dieu est vivante ! Non seulement dans son essence, mais également quant à ses effets. Cette espérance anime et console dans toutes les détresses, permettant de franchir toutes les difficultés.

      La Miséricorde divine est à l’origine de toute espérance céleste, une Miséricorde sans limites. La solide conviction du salut est un principe actif et vivant dans l'âme du croyant.

      La joie qui anime tout chrétien, provient de la connaissance de la félicité céleste qui lui est réservée. Cette joie est incorruptible et ne peut disparaître. Ne pouvant être souillée, elle reste pure et parfaite. Elle ne peut se flétrir, elle demeure constante, malgré tous les aléas possibles.

      Tous les biens ici-bas sont entachés de défauts et perfectibles ; les propriétaires de belles demeures sont en perpétuel souci de se faire dérober ce qu’ils possèdent ; le luxe et le confort sont trop souvent à l’origine de troubles de santé. Les riches propriétés sont souvent entachées par le péché, à la fois pour les obtenir, comme pour les habiter.

      Sommes-nous prêts à nous détourner de ce que nous possédons, étant persuadés qu’il s’agit parfois d’objets sans utilité réelle, qui peuvent, par leur emploi, nous priver de certaines libertés ou de joie... Les possessions du monde sont incertaines et éphémères, semblables aux fleurs des champs. Ce qui est conservé dans le ciel a infiniment plus de valeur.

      Bienheureux ceux dont le cœur est assuré, par le Saint-Esprit, de recevoir un « héritage céleste » ! Dieu n’accorde pas seulement la Grâce à Son peuple, mais Il préserve ce dernier, pour qu’il connaisse Sa gloire.

      Chaque croyant a toujours un sujet pour lequel il peut grandement se réjouir ; il doit témoigner de son appartenance spirituelle par sa conduite. Le Seigneur n'afflige pas par plaisir, mais cependant, Son amour et Sa Sagesse permettent que Ses enfants subissent des épreuves « tranchantes », pour leur bien final.

      La qualité de l'or n'augmente pas par l'épreuve du feu, en fait, elle diminue ; la foi, quant à elle, est affermie par l’épreuve, et les afflictions. L'or finira par disparaître, et ne peut permettre d’acquérir que ce qui est périssable, alors que l'épreuve de la foi permettra de louer, d'honorer, et de glorifier le Seigneur !

      Que ces pensées nous aident à supporter les présentes afflictions ! Portons notre regard vers l'excellence de Christ, et vers Son amour pour nous ; cela vivifiera en notre cœur le « feu spirituel », qui s'élèvera dans un sacrifice d'amour envers Lui ! La gloire de Dieu et notre bonheur spirituel sont tellement unis, que la recherche sincère d’un de ces éléments, nous conduira à l’autre, quand notre âme, par notre nature, ne sera plus assujettie au mal. La certitude d’une telle espérance est perçue par les croyants, comme déjà acquise !

      17 Une sainte confiance en Dieu, notre Père, et une crainte profonde de Sa personne, en tant que Juge, ne sont pas incompatibles : regarder en permanence Dieu, comme le « grand Juge », nous le fait chérir comme un Père.

      Si les croyants pratiquent le mal, Dieu les visitera et les corrigera. Que les chrétiens ne mettent donc pas en doute la fidélité de Dieu et Ses promesses et ne soient pas l’objet de Son courroux, mais qu'ils vénèrent Sa Sainteté.

      Celui qui professe n’avoir aucune crainte est en réalité sans défense, et Satan le capture ; celui qui est abattu n'a pas le cœur disposé à bénéficier de ses avantages spirituels, et il est prêt à facilement tout abandonner.

      Le sang précieux de Christ est le prix payé pour la rédemption de l'homme. Une conversation hypocrite est foncièrement mauvaise, elle n’offre aucun profit et peut être très dangereuse. Quelle folie de proclamer : « je vivrai et mourrai de telle manière, parce que mes aïeux ont fait ainsi... »

      Dieu avait en vue des desseins et des faveurs spécifiques envers Son peuple, bien avant qu'Il ait manifesté Sa Grâce. La clarté de Sa Lumière, les affermissements qu’Il procure à la foi, le pouvoir de Ses ordonnances, sont bien plus grands depuis que Christ est venu ici-bas ! Nous sommes consolés par le fait qu’étant, par la foi, une même entité avec Christ, Sa gloire présente nous donne l’assurance que là où Il est, nous y serons aussi, Jean 14:3.

      L'âme doit être purifiée avant de pouvoir abandonner ses vaines pensées et ses mauvais désirs. La Parole de Dieu, semée dans le cœur par le Saint-Esprit, est à l’origine de la vie spirituelle : Elle nous dicte notre devoir, effectuant un changement radical dans les affections de notre âme, jusqu'à ce qu'elle amène celle-ci à la vie éternelle.

      En contraste avec l'excellence de l'esprit renouvelé de l'homme spirituel, né de nouveau, observons la vanité de l'homme naturel. Dans sa vie et dans sa chute, ce dernier est semblable à de l'herbe, ou à la « fleur de l'herbe », qui va bientôt sécher et mourir. Nous devons d’abord entendre la sainte et vivante Parole, pour ensuite la recevoir en notre cœur et l’aimer, sinon nous risquons de tout perdre ; nous devons bannir tout ce qui pourrait occuper la place qui Lui est due. Nous devons La faire demeurer en notre cœur, Elle est notre seul trésor ici-bas, et nous pouvons avoir l'assurance certaine de la gloire qui est réservée pour les croyants dans le ciel !

      1 Pierre 4

      1 Jean 2

      15 Ce qui fait partie du monde peut être désiré et possédé en vue d’emplois et de buts que Dieu a prévus ; cela doit toutefois être utilisé selon Sa grâce et à Sa gloire !

      Les croyants ne doivent pas rechercher les attraits de ce monde, ni leur donner une valeur qui puisse donner prise au péché. Le monde place un obstacle entre le cœur et Dieu ; plus l'amour du monde prédomine, plus l'amour envers Dieu va s’amenuiser...

      Les convoitises du monde sont classées ainsi d'après les trois penchants principaux d'une nature dépravée : 1. Le désir de la chair, du corps : les mauvais désirs du cœur, l'envie de rechercher tout ce qui peut exciter et enflammer les plaisirs sensuels. 2. Le désir des yeux : les yeux prennent plaisir aux richesses et à l’avidité de posséder : c’est la cupidité. 3. La fierté, l'orgueil de la vie : un homme « vain » désire ardemment la grandeur et le faste d'une vie dont la gloire est pourtant sans issue ; ceci inclut la recherche acharnée des honneurs et des acclamations.

      Les attraits du monde se « fanent rapidement et finissent par disparaitre ; le désir coupable lui-même ne dure qu'un temps : il finit par s'éroder et disparaître, alors qu’une sainte affection perdure.

      L'amour de Dieu est éternel. De nombreux et vains efforts ont été tentés pour éviter la contrainte de ce texte, contourner ses limitations, ses distinctions ou ses exceptions. Beaucoup ont essayé de nous montrer jusqu'où peut aller l'esprit charnel et l'amour du monde ; mais la signification de ces versets est claire et ne peut être incomprise.

      Même si que ce désir de victoire sur le monde est ardent dans le cœur d’un homme, ce dernier n'a aucun fondement sur lequel s’appuyer et sa chute sera inéluctable ; il ne sera tout au plus qu’un être stérile. Cependant, les vanités et les convoitises du monde sont si attrayantes, que sans une prière assidue, nous ne pourrons échapper à cette « pente dangereuse », ni obtenir la victoire sur le prince du mal...

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