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Matthieu 20.1

— En effet, dans le règne des cieux, tout se passe comme pour ce propriétaire d’une vigne qui sort de bonne heure le matin afin d’embaucher des journaliers pour travailler dans son vignoble.
Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.
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      Cantique 8

      Esaïe 5

      1

      L'état et la conduite de la nation juive. (Esaïe 5:1-7)
      Les jugements divins imminents. (Esaïe 5:8-23)
      Ceux qui exécutèrent ces jugements. (Esaïe 5:24-30)

      Christ est le bien-aimé Fils de Dieu, et notre merveilleux Sauveur ! Le soin que l'Éternel a prodigué envers l'assemblée d'Israël, est décrit par l'image d'une vigne.

      Tôt ou tard, les avantages que le ciel nous a accordés ici-bas, seront « comptabilisés » par le Seigneur.

      L'Éternel planta une « vigne » de la meilleure qualité qui soit ; Il donna aux enfants d'Israël Sa loi, excellente, et a institué Ses ordonnances, appropriées à leur situation. Le temple était une « tour », où Dieu manifesta Sa présence. Il établit Son autel, où les sacrifices devaient être offerts ; en fait, tous les moyens nécessaires aux actions de grâce envers Dieu, sont ici décrits. Dieu attend le « fruit », la louange, de ceux qui bénéficient de Ses privilèges. De bons départs, vers des buts nobles sont louables, mais ce n'est pas suffisant ; il doit y avoir en plus du « fruit de la vigne », la communion avec le Seigneur ; nos pensées et nos affections, comme nos paroles et nos actions, doivent être « de bonne odeur », pour le Saint-Esprit.

      Dieu ôta le fruit gâté. Les raisins sauvages sont les fruits de la nature corrompue. Là où la Grâce n'agit pas, la corruption se manifeste. La méchanceté de ceux qui se disent pieux, et qui ne jouissent pas des bénéfices de la grâce, finit par retomber sur eux-mêmes, véritables pécheurs. De telles personnes n'appartiendront plus au peuple élu, aux enfants de Dieu. Quand les erreurs et le vice ne sont plus contrôlés, la « vigne » ne vaut alors plus rien ; elle sera bientôt entourée d'épines. Cette situation se rencontre souvent, quand l'Esprit de Dieu s'éloigne de ceux qui se sont longtemps écartés de Lui, et qui ne se sont pas conformés à l'évangile. Ce texte est clair, il nous donne toute explication à ce sujet !

      Il est regrettable de voir une âme, qui, au lieu d'être constituée de « raisins » d'humilité, d'amour, de patience, et de mépris du monde, qualités auxquelles Dieu est sensible, se trouve en fait n'être que des « raisins sauvages », de fierté, de passion, de mécontentement, et de méchanceté, au mépris de Dieu ; on devrait trouver en chaque individu la « vigne » de la prière et de la louange du Seigneur, au lieu de celle qui reste sauvage, celle des mauvaises paroles et des jurons.

      Sachons produire patiemment du fruit, afin qu'au terme de notre séjour ici-bas, nous puissions jouir de la vie éternelle !

      Jérémie 25

      Matthieu 3

      Matthieu 9

      Matthieu 13

      24 Cette parabole représente l'état présent et futur de l'église : le soin que Christ prend pour cette dernière, l'inimitié qu'éprouve le diable contre elle, le mélange du bien et du mal qu'il y a ici-bas, et leur séparation dans l’au delà.

      Quand l'ennemi sème de « l'ivraie », l'homme, toujours prompt à succomber au péché, laisse pousser cette mauvaise herbe, qui va croître et lui faire du mal ; la « bonne semence », quant à elle, une fois semée, doit être soignée, arrosée, et entretenue.

      Dans cette parabole, les serviteurs s’exprimèrent par cette remarque à leur maître : « n'as-tu pas semé de la bonne graine dans ton champ » ? Sans aucun doute, c'est ce que le maître avait fait !

      Quels que soient les problèmes et complications qui peuvent apparaître dans l'église, nous pouvons être certains qu’ils ne proviennent pas de Christ. Bien que les grands transgresseurs et ceux qui s'opposent ouvertement à l'évangile, doivent être séparés de la compagnie des fidèles, aucun homme n’est cependant capable de les dissocier avec précision. Ceux qui s’opposent à l’église ne doivent pas en être retranchés pour autant, mais instruits, et cela avec beaucoup de douceur.

      Même si le bien et le mal peuvent cohabiter en ce monde, ils seront cependant séparés au grand jour du Jugement ; le vertueux et le méchant seront alors ouvertement révélés, bien qu'ici-bas il soit quelquefois difficile de faire la distinction entre les deux.

      Sachons craindre le Seigneur, ne commettons pas l'iniquité. À leur mort, les croyants resplendiront de leur lumière spirituelle ; au grand jour du Jugement, ils « brilleront » devant tous : cet éclat proviendra du reflet de la « Fontaine » de Lumière, Christ ! Leur sanctification sera parfaite, leur justification annoncée devant tous.

      Puissions-nous faire partie de cette heureuse assemblée !

      31 Le but de la parabole du semeur est de montrer que dans ses débuts, la progression de l'évangile allait être assez modeste, pour augmenter considérablement à la fin des temps : dans cette optique, l'œuvre de la Grâce dans le cœur de l’homme et le « Royaume de Dieu » agissant en nous, verront leur plein accomplissement ! Ce « Royaume » grandira vraiment en cette âme, où cette Grâce demeure véritablement : même si éventuellement, on ne Le discerne pas au début, Il se manifestera peu à peu avec force et efficacité.

      La prédication de l'évangile agit comme du levain dans le cœur de ceux qui le reçoivent. Le levain agit systématiquement ; c'est aussi le cas de la parole, qui cependant, œuvre graduellement. Ce « travail » se fait silencieusement, sans se, manifester Marc 4:26-29, mais il agit cependant puissamment : il agit sans bruit, comme le fait l'Esprit, mais sans faillir !

      Cette parabole est une image du monde : les apôtres, par la prédication de l'évangile, ont « introduit » une certaine quantité de levain dans la grande masse de l'humanité. Cette prédication a été rendue puissante par l'Esprit du Seigneur des Armées, qui agit, et que nul ne peut entraver.

      Il en est ainsi dans le cœur. Quand l'évangile pénètre dans une âme, il opère un changement en profondeur ; il se répand dans tous les champs d’action et les facultés de cette âme, il modifie même « la propriété des membres du corps », Romains 6:13.

      Nous pouvons attendre de ces paraboles un enseignement et des progrès graduels ; de là nous devons nous demander : est-ce que nous grandissons dans la Grâce, dans des principes et des habitudes dignes de la Sainteté ?

      44 Nous trouvons dans ce texte quatre paraboles :

      1. Celle du trésor caché dans le champ. Beaucoup considèrent l'évangile avec légèreté : ils ne s’intéressent en fait, qu’à la « surface » du champ. Tous ceux qui sondent les Écritures, de façon à y trouver Christ et la vie éternelle, Jean 5:39, découvriront le précieux « trésor enfoui dans ce champ », d'une valeur inestimable : ils tenteront de l’acquérir par tous les moyens. Bien qu'aucun prix ne puisse être attribué au salut d’une âme, beaucoup de choses cependant doivent être abandonnées pour l’obtenir...

      2. Tous les hommes ici-bas sont très affairés : l’un veut être riche, un autre veut être honorable, ou désire être instruit ; par contre, beaucoup sont déçus, prenant des contrefaçons pour de véritable perles. Jésus-Christ est « La Perle de grand prix » : en La possédant, nous avons suffisamment pour être heureux, ici et pour toujours. Un homme peut acheter de l'or à un prix qui dépasse le cour en vigueur, par contre il ne peut faire la même chose avec cette Perle, de valeur inestimable. Quand le pécheur contrit lève les yeux vers Christ, le Sauveur plein de Grâce, tout ce qui l’entoure, ne représente alors qu’une bien piètre valeur !

      3. Le monde est une « vaste étendue d’eau », où les hommes, errent comme des poissons. Prêcher l'évangile c'est en quelque sorte, « lancer un filet dans cette mer », afin d’en extraire des âmes, pour la gloire de Celui qui a la Souveraineté en ce monde. Les hypocrites et les véritables chrétiens seront en finale, séparés : quelle triste condition pour ceux qui seront alors rejetés au dehors!

      4. Un serviteur de l'évangile, fidèle, habile et consciencieux est en quelque sorte un « scribe », connaissant bien la Parole, et capable de l’enseigner. Christ le compare à un bon maître de maison, veillant à la croissance puis au conditionnement des fruits de l'année, afin d’en tirer toute l’abondance et les différentes variétés, pour le plaisir de ses amis.

      Les expériences passées comme les informations nouvelles ont toutes leur utilité. Notre place est aux pieds de Christ, nous devons quotidiennement garder en mémoire nos anciennes « leçons spirituelles », comme d’ailleurs les nouvelles !

      Matthieu 20

      1

      La parabole des ouvriers dans la vigne. (Matthieu 20:1-16)
      Jésus annonce encore Ses souffrances. (Matthieu 20:17-19)
      L'ambition de Jacques et de Jean. (Matthieu 20:20-28)
      Jésus guérit deux aveugles, près de Jéricho. (Matthieu 20:29-34)

      La première signification de cette parabole semble être la suivante : bien que les Juifs aient été appelés les premiers dans la vigne, à terme, l'évangile allait être prêché aux Gentils, ces derniers devant recevoir les mêmes privilèges et les mêmes avantages que les premiers.

      La parabole peut être aussi expliquée de façon plus générale ; elle montre alors : 1. Que Dieu n'est débiteur envers aucun homme. 2. Que les nombreuses personnes qui viennent au Seigneur tardivement, n’ayant auparavant que peu d'attirance pour la piété, parviennent parfois, par la bénédiction divine, à un grand niveau de connaissance de la Parole et de la Grâce, devenant ainsi de grande utilité pour les autres. 3. Qu’une récompense finale sera donnée plus tard aux saints, mais la date de leur conversion ne sera pas toutefois prise en compte. Cette parabole décrit aussi l'état de l'église ici-bas ; elle confirme les différentes déclarations du Seigneur : « les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ».

      Jusqu'à ce que nous soyons « engagés » pour le service du Seigneur, nous nous tenons debout tout le jour, dans le désœuvrement : nous sommes alors dans un état coupable, car l’inaction peut révéler un état d'esclavage, au service de Satan. L’endroit où s’est rendu le Maître, c’est le monde, et c’est là que nous sommes appelés, par l'évangile. Venez, quittons cet endroit ! Le travail pour le Seigneur n'admettra aucune diversion.

      Un homme n’a rien à faire pour aller en enfer, mais celui qui veut aller au ciel, doit s’appliquer pour s’y rendre. Le denier romain, mentionné dans cette parabole, permettait à l’époque de vivre pendant une journée. Ceci ne prouve absolument pas que la récompense de notre obéissance à Dieu soit proportionnelle à nos œuvres, ou provienne d’une dette quelconque ; lorsque nous avons terminé notre tâche, nous sommes des serviteurs sans utilité ; mais nous devons garder à l’esprit qu'une récompense nous est promise ; personne ne doit négliger la repentance, et ce, jusqu'à sa vieillesse.

      Dans ce texte, certains ouvriers furent envoyés dans la vigne à la onzième heure : personne ne les avait embauchés avant. Les Païens sont aussi entrés à la « onzième heure » : l'évangile ne leur avait pas été prêché auparavant. Ceux qui auront refusé l'évangile qui leur a été proposé à la « troisième ou à la sixième heure », ne devront pas dire à la « onzième heure », comme les ouvriers de cette parabole : « personne ne nous a engagés ». Sans vouloir décourager quiconque, mais plutôt pour éveiller toutes les âmes, qu'il soit rappelé que c'est encore le temps propice, celui du salut !

      La richesse de la Grâce divine est toujours clairement annoncée parmi les « pharisiens orgueilleux » et ceux qui n’ont de chrétien que le nom. Nous avons souvent tendance à penser que nous avons bien peu de faveurs divines, à l’inverse des autres ; nous sommes persuadés que nous œuvrons beaucoup pour le Seigneur, toujours plus que les autres...

      Si Dieu accorde Sa Grâce aux autres, Il exerce Sa bonté envers eux, et non de l'injustice envers nous. Ceux qui vivent « selon la chair » ont choisi leur part ici-bas : ils seront rémunérés avec les « deniers » de ce monde.

      Les croyants obéissant à Dieu, s’attendent à être rémunérés avec des « deniers célestes », se souvenant qu'ils se sont engagés volontairement pour la cause du Seigneur. Ne voudrais-tu pas « t’engager » totalement pour le ciel, ou cherches-tu le bonheur dans la « vie », ici-bas ? Dieu ne punit personne plus qu'il ne le mérite, Il récompense Ses enfants selon chaque service rendu ; Il ne fait donc tort à personne, en accordant Sa Grâce de façon extraordinaire à certains.

      Remarquez dans ce passage, l'envie qui animait certains ouvriers : c'était en fait un sentiment de jalousie, découlant du bien qui avait été attribué aux autres ; cette pensée ne pouvait que leur nuire.

      Si nous sommes animés par ce genre de mauvaise pensée, (cette jalousie cupide) cela ne peut que déplaire à Dieu, et nuire à nos prochains : c'est un péché qui ne procure ni plaisir, ni profit, ni honneur.

      Renonçons donc à toute revendication orgueilleuse et recherchons plutôt le salut, ce don gratuit ! Ne soyons jamais envieux ni rancunier, mais réjouissons-nous et louons Dieu pour Sa miséricorde envers les autres aussi bien qu'envers nous-mêmes !

      Matthieu 21

      28 Les paraboles qui émettent des reproches, s’adressent clairement aux moqueurs, jugeant directement leurs propres paroles.

      La parabole des deux fils, envoyés pour travailler dans la vigne était destinée à montrer que ceux qui ne savaient pas que le baptême de Jean venait de Dieu, seraient finalement humiliés par ceux qui en bénéficiaient.

      L’ensemble de la race humaine est semblable à des enfants élevés par le Seigneur, enfants qui se sont ensuite rebellés contre Lui ; certains sont malgré tout plus « utiles » dans leur désobéissance que d'autres : il arrive souvent en effet que le rebelle hautain soit amené à la repentance et devienne ensuite un serviteur du Seigneur, alors que le soi-disant « formaliste » continue à croître dans sa fierté et son inimitié envers Dieu.

      33 Cette parabole dénonce clairement le péché et la ruine dans lesquelles la nation juive était tombée ; ce qui lui est annoncé, quant à sa culpabilité, est destiné à servir d’avertissement à tous ceux qui veulent bénéficier égoïstement des privilèges propres à l'église.

      Les hommes traitent le peuple de Dieu de la même manière qu’ils ont traité Christ ici-bas.

      Comment pouvons-nous, si nous sommes fidèles à la cause du Seigneur, attendre d’un monde mauvais, ou des opposants à Christ, une opinion favorable à notre égard ?

      Nous pouvons nous poser cette question : « nous qui disposons de la vigne (spirituelle), avec tous ses avantages, avons-nous donné nos fruits au bon moment, en tant que peuple, famille, ou individuellement » ?

      Notre Sauveur, dans sa question, déclare que le maître de la vigne viendra, et à ce moment, Il détruira inexorablement les méchants.

      Les principaux sacrificateurs et les anciens étaient « les bâtisseurs » mentionnés dans ce texte, ils n'admettaient pas la doctrine ni les lois du Seigneur ; ils Le rejetèrent, telle une pierre méprisée. Mais Celui qui a été repoussé par les Juifs, fut accueilli par les Païens.

      Christ connait ceux qui porteront les fruits de l’évangile, par l'annonce de la « bonne nouvelle ». L'incrédulité des pécheurs sera leur ruine. Mais Dieu possède de nombreux moyens pour retenir Son courroux ; Il en a d’autres pour disposer les cœurs à la louange. Puisse Christ devenir de plus en plus précieux à nos âmes ; Il est en effet le ferme Fondement et la Pierre angulaire de Son église : Soyons disposés à Le suivre, même si nous sommes méprisés et haïs à cause de Lui !

      Matthieu 22

      Matthieu 23

      Matthieu 25

      1

      La parabole des dix vierges. (Matthieu 25:1-13)
      La parabole des talents. (Matthieu 25:14-30)
      Le jugement. (Matthieu 25:31-46)

      Cette parabole des dix vierges retrace une coutume relevant du mariage parmi les Juifs, mais elle se réfère également au grand jour de la venue de Christ.

      Remarquez la nature du christianisme : en tant que chrétiens, nous professons nous appuyer sur Christ, L'honorer, et attendre Sa venue. Les enfants de Dieu sincères sont les « vierges sages », les hypocrites étant, quant à eux « les vierges folles ».

      Ceux qui, selon la Parole, sont « sages » ou « fous », sont en fait des personnes qui négligent leur âme. Beaucoup tiennent une « lampe » en main, montrant ainsi leur profession de foi, mais n'ayant, dans leur cœur, aucune connaissance saine ni recherche de sainteté, qui puisse leur permettre d’affronter les aléas et les épreuves du présent. Leur cœur n’est pas rempli des « saintes dispositions », que peut donner l'Esprit vivifiant de Dieu. Notre lumière doit briller devant les hommes, par le biais de nos bonnes œuvres ; mais cette lumière ne peut jaillir bien longtemps, si nous n’en possédons pas les principes actifs dans notre cœur : la foi en Christ, et l'amour pour Dieu et nos frères.

      Les vierges de cette parabole se sont d’abord toutes assoupies, puis elles s’endormirent. Le retard de l’époux représente l'espace entre la conversion, véritable ou apparente, de ceux qui professent être chrétiens, et la venue de Christ, Celui qui les ôtera de cette terre, lors de leur mort ; ce retard peut s’appliquer aussi à la patience divine, pour juger le monde. Bien qu’à notre avis, Christ semble tarder pour revenir, en fait Il respecte le temps prévu pour ce retour.

      Les vierges sages gardèrent leurs lampes allumées, mais elles se sont assoupies. Trop de chrétiens deviennent parfois négligents : un certain degré d'insouciance réside en leur cœur, au lieu de la vigilance. Ceux qui se permettent de commencer à s’assoupir spirituellement, pourront difficilement s'empêcher de « dormir » : il leur faudra donc redouter un début de décadence spirituelle.

      Ensuite, le texte nous dit qu’un cri se fit entendre : « allez à sa rencontre » ! En fait, c'est un appel à ceux qui sont prêts. L'avis de l'approche de Christ, l'appel à Le rencontrer, sera un cri de réveil. Même ceux qui sont le mieux préparés à rencontrer la mort ont beaucoup à faire pour être réellement prêts, 2Pierre 3:14. En ce jour, il y aura un véritable appel et Il est primordial de savoir comment nous serons « trouvés » à ce moment, et quel sera l’état de notre cœur.

      Certaines vierges manquaient d'huile pour alimenter leurs lampes. Ceux qui ne saisissent « qu'une portion » de la Grâce véritable, en ressentiront un certain manque, à un moment ou l’autre. Un semblant de profession de foi peut éclairer un homme lorsqu'il parcourt ce monde, mais « l'éteignoir » de la vallée de l'ombre de la mort chassera vite cette modeste lumière.

      Ceux qui ne prennent pas soin de vivre la « vie du juste », voudraient cependant mourir comme étant des vertueux. Ceux qui veulent être sauvés doivent posséder la Grâce ; et ceux qui possèdent cette Grâce ne doivent nullement l'économiser ! Le meilleur des hommes a toujours besoin de Christ ! Quand une pauvre âme tourmentée, lors de sa dernière heure ici-bas, se dirige, en pleine confusion, vers Christ, dans la repentance et la prière, la mort vient alors et tout est fini : elle bénéficie alors du salut éternel ; le triste pécheur, de son côté, dans la même situation, reste perdu pour toujours...

      Il arrive, parfois trop tard, qu’il faille « acheter de l'huile spirituelle », pour la faire brûler dans nos lampes, alors que nous aurions dû auparavant « puiser » dans la Grâce, toujours disponible. Seuls pourront aller au ciel plus tard, ceux qui s’y seront d’abord préparés ici-bas. La soudaineté de la mort n’entravera pas le bonheur de notre rencontre avec le Seigneur, du moins si nous nous y sommes préparés !

      La porte de la salle de noces fut fermée : beaucoup chercheront à être admis dans le ciel, alors qu’il sera trop tard. La vaine confiance des hypocrites les fait errer bien loin, en quête d’un bonheur inaccessible.

      L'appel inattendu de la mort peut alarmer le chrétien ; mais s'il se met sans retard à « raviver sa lampe spirituelle », son témoignage brillera, souvent d’ailleurs d'un éclat encore plus vif ; une vaine conduite ne peut qu'éteindre la lampe d'une âme.

      Veillez donc, songez à votre âme ! Soyez sans cesse dans la crainte du Seigneur !

      14 Christ ne garde pas les serviteurs paresseux : en effet, ils ont tout reçu de Lui, et n'ont rien qu'ils puissent considérer comme leur appartenant, (mis à part le péché).

      Les dons que nous recevons de Christ doivent être mis à Son service. Au demeurant, la manifestation de l'Esprit est accordée à tout homme, afin qu’il en tire profit. Le jour approche où nous devrons rendre des comptes au Seigneur : nous devrons tous être jugés pour la « vigilance spirituelle » que nous aurons accordée à notre âme, pour le bien que nous aurons fait aux autres, compte tenu de tous les avantages dont nous avons pu profiter ici-bas. Cela ne signifie pas que grâce au don naturel qu’il a reçu du ciel, un homme puisse accéder de ce fait à la Grâce divine. Le chrétien dispose d’une véritable liberté et d’un privilège : pouvoir servir son Rédempteur, en promouvant Sa gloire, et le bien qu’Il accorde à Son peuple : l'Amour de Christ contraint Son serviteur à ne pas vivre davantage pour lui-même, mais pour Celui qui est mort pour lui, et qui est ressuscité !

      Ceux qui estiment qu'il est impossible de plaire à Dieu, et qu'il est vain de Le servir, ne feront rien qui puisse développer la piété dans leur entourage. Ces mauvais serviteurs se plaignent que Dieu exige d'eux plus qu'ils ne sont capables de donner, et qu'Il les sanctionne en raison de leur incapacité.

      Quoiqu'ils puissent prétendre, le fait est qu'ils manifestent une certaine aversion pour le caractère et l'œuvre du Seigneur. Le serviteur paresseux est condamné à être privé du don céleste qui été préparé à son intention. Il en est de même pour les bénédictions qu’il pourrait recevoir ici-bas ; en fait il passe « à côté » de la Grâce, et de tous Ses bénéfices.

      Ceux qui ne sont pas en réelle communion avec le Seigneur, verront trop tard que tout ce qui aurait pu contribuer à la paix de leur cœur leur a été « caché spirituellement ». Ils connaîtront la ruine et seront jetés dans les « ténèbres du dehors ». C'est le sort des condamnés qui iront en enfer.

      Notre Sauveur termine cette parabole en répétant l’enseignement qu’Il avait précédemment donné, au sujet des serviteurs fidèles : ne soyons jamais envieux des pécheurs, et ne convoitons aucun de leurs biens : ils ne mènent qu'à la mort !

      Marc 13

      Jean 15

      1

      Christ le véritable cep. (Jean 15:1-8)
      Son amour pour Ses disciples. (Jean 15:9-17)
      La haine et les persécutions sont prédites. (Jean 15:18-25)
      Le Consolateur promis. (Jean 15:26,27)

      Jésus-Christ est le cep, le véritable Cep. L'union des natures, humaine et divine, et la plénitude de l'Esprit qui est en Lui, ressemblent à la racine d’un cep, fructueux grâce à la sève provenant d'un sol riche.

      Les croyants sont les sarments de ce cep. La racine est invisible, et notre vie est cachée en Christ ; la racine porte l'arbre, y diffuse la sève ; en Christ se trouvent tous les soutiens nécessaires. Les branches du cep, les sarments, sont présents en grande quantité, ils se rejoignent dans la racine, pour ne former qu'un seul cep ; ainsi, tous les véritables chrétiens, de diverses opinions et disséminés en divers lieux distants les uns des autres, se rencontrent « en Christ ».

      Les croyants, comme les sarments du cep, sont fragiles et incapables de se tenir droits, s'ils ne sont pas soutenus. Le Père est le Vigneron. Jamais il n'y eut de vigneron si sage, si vigilant, quant à sa vigne ; il en est ainsi pour Dieu vis-à-vis de l’église, c'est pourquoi elle doit prospérer : nous devons porter du fruit.

      Sur un cep nous recherchons des raisins ; chez le chrétien, nous recherchons un tempérament digne de Son nom, une bonne disposition de cœur et une certaine activité spirituelle. Nous devons honorer Dieu, et pratiquer le bien, « porter du fruit ». Les rameaux stériles sont taillés et retranchés ; même l'élagage des sarments productifs est nécessaire. Nos idées, nos passions, et nos différentes humeurs ont besoin d'être « émondées » : Christ a promis de sanctifier les croyants, ils Lui en seront reconnaissants !

      La Parole de Christ est annoncée à tous les croyants ; elle possède une vertu purificatrice, elle œuvre en faveur de la Grâce et élimine la corruption. Plus nous amenons de fruits spirituels à maturité, plus nous abondons dans la pratique du bien, plus notre Seigneur est glorifié ! Pour porter du fruit, nous devons demeurer en Christ, rester en communion avec Lui, par la foi. Les Siens doivent veiller particulièrement à maintenir constamment leur dépendance envers le Maître, à rester toujours en communion avec Lui.

      Les véritables chrétiens découvrent par expérience, que toute faille de leur foi, fait décliner leurs saintes affections et ranime leurs corruptions : leurs consolations spirituelles diminuent alors.

      Ceux qui ne demeurent pas en Christ, même en cas de prospérité matérielle passagère, ne parviennent à rien de bon. Le feu est le moyen le plus adéquat pour traiter les sarments desséchés ; ils ne sont bons qu’à la destruction.

      Cherchons à vivre simplement dans la plénitude de Christ, à devenir plus fructueux, dans nos paroles comme dans nos actes ; que notre joie en notre Sauveur et Son salut puisse être parfaite !

      1 Corinthiens 15

      Hébreux 13

      2 Pierre 1

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