Jésus au ciel
Eccl.3: 11 « Il fait toute chose bonne et son temps; même il a mis dans leur cœur la pensée …
Christ prédit la destruction du temple. (Matthieu 24:1-3)
Les troubles qui précédèrent
la destruction de Jérusalem. (Matthieu 24:4-28)
Christ prédit pour la fin du monde,
d'autres signes et différentes calamités. (Matthieu 24:29-41)
Exhortations à la vigilance. (Matthieu 24:42-51)
L’être le plus magnifique ici-bas ne finira qu’en « nourriture pour les vers », le bâtiment le plus majestueux qui soit, ne sera tôt ou tard qu'un monceau de ruines.
« Ne voyez-vous pas toutes ces choses » ? (Verset Matthieu 24:2*) ; en ce qui nous concerne, il serait prudent de ne les considérer qu’en leur triste état final. Notre Seigneur se rendit avec Ses disciples sur la Montagne des oliviers : Il leur exposa le déroulement des évènements concernant les Juifs, jusqu'à la destruction de Jérusalem ; Il termina cet exposé prophétique, par la description de la suite des temps, jusqu'à la fin du monde.
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Ce que Christ annonça à ses disciples, était surtout destiné à leur conseiller la prudence, plutôt qu'à satisfaire leur curiosité : ils devaient vraiment se préparer à vivre ces événements proches difficiles, ce qui revêtait plus d’importance que de connaître les détails précis du déroulement de ces derniers.
C'est cette bonne « compréhension des temps futurs » que nous devons rechercher, pour en tirer tous les enseignements : c'est d’ailleurs ce qu'Israël aurait dû faire à l’époque. Notre Sauveur met en garde Ses disciples, à l’encontre des faux docteurs. Il prédit également des guerres et de grandes agitations parmi les nations.
Depuis l'époque où les Juifs ont rejeté Christ, l'épée ne s'est jamais éloignée d'eux. Observez ce qui arrive lorsque l'évangile est rejeté... Celui qui n'entendra pas les messagers qui annoncent la paix, sera obligé d'entendre ceux de la guerre.
Quand un cœur est attaché à Dieu, se confiant en Lui, il est alors gardé en paix, et il n'est pas inquiet. Il est contraire à l'enseignement de Christ de voir Son peuple, le cœur troublé, même en période d’épreuves. Lorsque nous regardons la misérable éternité qui attend ceux refusant obstinément Christ et Son évangile, nous pouvons dire avec certitude que les plus grands jugements qui doivent s’abattre sur cette terre ne sont que le commencement des peines. Il est toutefois vraiment réconfortant de savoir que certains endureront jusqu'à la fin, cette persécution prédite par Christ.
Notre Seigneur annonce que la prédication de l'évangile sera faite dans le monde entier. La fin du monde ne pourra pas survenir tant que cet évangile n’aura pas terminé son œuvre.
Christ prédit ensuite la ruine qui doit s’abattre sur le peuple juif : ce qu'Il annonce ici était destiné à réconforter Ses disciples, pour qu’ils gèrent au mieux leur conduite.
Si Dieu ouvre « une issue de secours », nous devons l'utiliser pour nous échapper, sinon nous manifestons un manque de confiance en Lui, et pour finir, nous Le tentons. Lors des moments de trouble public, il appartient aux enfants de Dieu, de prier davantage. La prière est toujours nécessaire, mais elle est particulièrement recommandée, lorsque nous sommes assiégés de toutes parts par le mal.
Bien que nous devrions accepter tout ce que Dieu nous envoie, nous pouvons cependant Lui demander d'alléger nos souffrances ; il est très pénible pour un homme pieux, d'être empêché, par certaines obligations, de se rendre au culte, pour louer le Seigneur...
Mais nous trouvons une parole de réconfort, au verset Matthieu 24:22* : c'est pour le bien des élus que ces jours de tribulation seront écourtés, leurs ennemis, dans leur colère, désireront en effet les retrancher de ce monde au plus tôt... en fait Dieu utilisera ces ennemis pour servir Ses desseins, en « bridant » ainsi leur haine à l’égard des Siens.
Christ prédit un déploiement rapide de l'évangile dans le monde, tel un éclair bien visible. Christ a prêché Son évangile ouvertement.
Les Romains à cette époque avaient la puissance de l’aigle, cet oiseau étant d’ailleurs le symbole de leur armée. Quand un peuple, par son péché, se rend « répugnant » à l’extrême, il ne peut rien attendre de Dieu, sinon qu’être détruit par ses ennemis : ceci sera alors un jour de jugement, où nous assisterons à la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, 2Thessaloniciens 2:1.
Soyons vigilants, afin d’affermir notre vocation et notre élection (2Pierre 1:10)*; que nul ennemi, ni trompeur ne puisse jamais dominer sur nous !
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Au sujet de la seconde venue de Christ, il est prédit qu'il y aura un grand changement, dans le but de faire toutes choses nouvelles. « Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel » (verset Matthieu 24:30*. Lors de Sa première venue, Christ a été contesté, rejeté, mais à la seconde, Il sera le « signe » admiré de tous. Tous les pécheurs vont alors inéluctablement se lamenter, sauf ceux qui se repentiront, en regardant à Christ, et en versant des larmes : ces derniers connaîtront alors rapidement la joie !
Les pécheurs impénitents verront Celui qu'ils ont percé : qu'ils continuent à se moquer de Christ, en ce jour futur, ils pleureront et verseront sans fin des larmes de désespoir...
Les élus de Dieu sont disséminés ça et là : ils demeurent en tous lieux et en toutes nations ; mais quand le grand jour du rassemblement, mentionné par cette prophétie de Christ surviendra, pas un élu ne manquera. La distance qui sépare ces âmes ne sera pas un obstacle, aucun de ceux qui sont en Christ ne restera « en dehors » du ciel.
Notre Seigneur déclare que les Juifs ne cesseront jamais d'être un peuple à part, tant que les évènements prédits dans Sa prophétie ne seront pas accomplis. Cette dernière se déroulera jusqu’au jugement dernier ; ici, au verset Matthieu 24:34, Christ prédit que Juda ne cessera jamais d'exister, en tant que peuple distinct, tant que ce monde durera.
Ici-bas, les hommes établissent des projets, de génération en génération : ils agissent cependant, sans prendre en compte un événement futur inéluctable qui approche rapidement : la seconde venue de Christ, qui rejettera toute organisation humaine, et mettra de côté pour toujours, tout ce qui est interdit par Dieu. L’avènement de ce jour sera aussi surprenant que l'a été le déluge, pour « l'ancien monde ».
Ce texte s'applique premièrement aux jugements qui arrivèrent à l’époque romaine, en particulier à ceux qui menaçaient alors la nation et le peuple juif. Il concerne aussi le jugement éternel : Christ relate ici, l'état du monde ancien, à l’époque du déluge. Les hommes étaient insouciants et se croyaient en sécurité, jusqu'à ce que les eaux les surprennent...
Si nous étions vraiment convaincus que tout ce qui est terrestre doit bientôt disparaître, nous ne serions pas matérialistes comme nous le sommes. Les hommes ne peuvent différer l’arrivée de ces mauvais jours, prédits par le Seigneur. Quelles paroles pourraient davantage annoncer la soudaineté de la venue de notre Sauveur ? Les hommes seront occupés à leurs travaux respectifs, quand soudain le Seigneur de Gloire apparaîtra. Les femmes seront occupées dans leurs maisons : à ce moment précis, tout travail devra être abandonné ; chaque cœur se dira en lui-même : c'est le Seigneur !
Suis-je prêt à Le rencontrer ? Puis-je me tenir devant Lui ? Et que sera en fait le jour du jugement, pour le monde entier, si ce n'est le jour où tout s’arrêtera ?
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Nous savons que nous n'avons qu'un temps de vie très court : nous ne pouvons pas en savoir la durée et encore moins quel est le temps fixé pour le Jugement dernier. La venue de notre Seigneur sera un sujet de joie pour ceux qui seront « prêts », mais ce sera un jour épouvantable pour les autres...
Si un homme, professant être serviteur de Christ, n’est en réalité qu’un incrédule, qu’un cupide, qu’un ambitieux, ou qu’un inconditionnel des plaisirs de ce monde, il sera alors retranché. Ceux qui choisissent les choses du monde comme règle de vie ici-bas, connaîtront l'enfer dans l'au-delà.
Puisse notre Seigneur, lors de Sa venue, nous déclarer bénis, nous présenter au Père, étant « lavés » par Son sang, purifiés par Son Esprit, et dignes d'être participants de l'héritage des saints, dans la lumière !
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Les disciples ont différé leur question pour pouvoir interroger leur Maître en particulier, car ils sentaient qu'il s'agissait d'une révélation solennelle qu'eux seuls alors devaient entendre. Ils adressent à Jésus deux questions :
1° Quand est-ce que ces choses (la destruction de Jérusalem, v.2) arriveront ?
2° Quel sera le signe de ton avènement et de la consommation du temps ?
L'avènement de Jésus-Christ, ou son arrivée, ou sa présence (grec parousia), c'est son retour dans la gloire pour juger le monde et pour élever son règne à la perfection, (comparez Matthieu 24.27,37,39 ; 1Thessaloniciens 2.19 ; 4.15 ; 2Thessaloniciens 2.1 ; 1Corinthiens 15.23 ; 1Jean 2.28 ; Jacques 5.7)
c'est ce qui est appelé ailleurs son apparition (1Timothée 6.14,2Timothée 4.1)
ou encore sa révélation. (1Corinthiens 1.7 ; 2Thessaloniciens 1.7 ; 1Pierre 1.7)
A l'avénement de Christ les disciples joignent la consommation du temps (grec du siècle) expression propre à Matthieu (Matthieu 13.39,40,49) et qu'on traduit ordinairement par ces mots : la fin du monde, c'est-à-dire la fin de l'économie présente.
Ainsi, dans la pensée des disciples, qui est celle de tout le Nouveau Testament, le retour de Christ la résurrection et le jugement coïncident avec la consommation du temps, ou ce qui est appelé ailleurs "le dernier jour," (Jean 6.39,40,44,54) ou "les derniers jours," (Actes 2.17 ; 2Timothée 3.1) ou encore "le dernier temps," (1Pierre 1.5,20) ou enfin "la dernière heure." (1Jean 2.18)
- Il faut remarquer que la double question des disciples n'est formulée ainsi que dans Matthieu ; Marc et Luc la posent autrement. (Voir Marc 13.4, note.)