1 Samuel ch 18 Ă 26
- UNE AMITIE IDEALE. 1 Samuel 18/1 1 Son dĂ©sintĂ©ressement. 2 Sa profondeur. 3 Son expression dans le service. 4 âŠ
Christ blùme ceux qui déforment la loi. (Luc 12:1-12)
Avertissement Ă lâencontre de la convoitise.
Parabole de l'homme riche. (Luc 12:13-21)
Les soucis de ce monde sont blùmés. (Luc 12:22-40)
Exhortation Ă la vigilance. (Luc 12:41-53)
Avertissement au sujet
de la réconciliation avec Dieu. (Luc 12:54-59)
Ceux qui confessent Christ ici-bas, seront confessĂ©s par ce Dernier, dans Son Royaume, devant les anges de Dieu. Pour nous dissuader dâabandonner Christ, Ses vĂ©ritĂ©s et Ses ordonnances, ce texte nous assure, que ceux qui Le renieront, bien qu'ils puissent sauver des vies ici-bas, voire mĂȘme conquĂ©rir des royaumes, seront de toute façon les grands perdants : Christ ne les reconnaĂźtra pas, ils ne Lui appartiendront pas et Il ne leur accordera aucune faveur.
Mais que le pĂ©cheur repentant ne tremble pas et ne doute pas de pouvoir obtenir le pardon du ciel. Une telle attitude positive est totalement diffĂ©rente dâune inimitiĂ© dĂ©terminĂ©e contre le Seigneur : c'est le blasphĂšme contre le Saint-Esprit, faute qui ne peut jamais ĂȘtre pardonnĂ©e, car on ne constate aucune repentance en ce cas...
La cupidité est un péché dont il faut constamment nous méfier ; ne faites pas dépendre votre bonheur ni vos biens, des richesses de ce monde. Ces derniÚres ne pourront jamais satisfaire les désirs d'une ùme.
Nous trouvons dans ce texte une parabole, qui rĂ©vĂšle la folie de ceux dont les pensĂ©es ne sont orientĂ©es que sur le matĂ©riel et le charnel ; elle montre aussi leur misĂšre Ă lâheure de la mort. Le caractĂšre dĂ©crit dans cet exemple est bien celui d'un homme prudent, ne s'occupant que du monde qui l'entoure, mais qui n'a ni estime, ni reconnaissance envers la Providence divine ; il ne se prĂ©occupe pas des questions spirituelles que peut se poser un homme, ni de la valeur de lâĂąme, ni de l'importance de l'Ă©ternitĂ©. Combien, rencontre-t-on hĂ©las, de chrĂ©tiens semblables Ă cet homme prĂ©sentĂ© dans cette parabole !
Si nous croyons que nos pensĂ©es restent secrĂštes et quâelles nâont aucun frein, nous nous trompons. Quand lâhomme de cette parabole vit sa rĂ©colte abondante, il s'est posĂ© cette question sur son devenir, au lieu de remercier Dieu, ou de se rĂ©jouir de pouvoir l'utiliser pour faire le bien : « que ferai-je » ?
Le plus pauvre des mendiants de ce pays n'aurait pas pu prononcer une parole plus inquiĂšte. Plus les hommes possĂšdent, plus ils sont perplexes quant Ă lâutilisation de leur richesse. Pour ce propriĂ©taire, il Ă©tait insensĂ© dâavoir un autre usage de son surplus, en voulant gratifier la chair et satisfaire ses appĂ©tits matĂ©riels, que celui dâavoir la moindre pensĂ©e dâexercer le bien envers les autres.
Lâaffection pour les biens de ce monde est insensĂ©e ; le jour vient oĂč Dieu appellera par leur propre nom, lors du Jugement, ce type de personne, trop intĂ©ressĂ©e. Leur mort sera misĂ©rable, voire terrible : « ton Ăąme te sera redemandĂ©e ». Il est difficile de renoncer Ă lâaisance matĂ©rielle : Dieu l'exige, Il exigera que ce type de personne rende des comptes, Il redemandera cette Ăąme coupable, pour quâelle soit punie sans retard.
La plupart des hommes sont atteints par cette folle pensée : ne se soucier et ne poursuivre que tout ce qui avantage le corps, pour un temps seulement ; cette préoccupation prévaut hélas sur tout ce qui concerne l'ùme et l'éternité...
Une poursuite avide et immodĂ©rĂ©e des ressources de ce monde, mĂȘme celles qui sont essentielles, ne peut que nuire aux serviteurs de Christ. En fait, aucune crainte ne doit prĂ©dominer dans notre cĆur, comme par exemple, quand nous sommes effrayĂ©s par les mauvaises perspectives Ă venir, et que nous nous appuyons sur de vaines solutions pour Ă©viter le pire.
Si nous sommes confondus par la beautĂ© de la saintetĂ©, nous ne rechercherons pas immodĂ©rĂ©ment les attraits de la vie ici-bas. Examinons-nous : appartenons-nous au « petit troupeau » ? Christ est notre MaĂźtre, et nous sommes Ses serviteurs ; non seulement des serviteurs qui agissent, mais aussi qui savent patienter. Nous devons ĂȘtre des hommes qui « guettent » leur Seigneur, qui Lâattendent, alors qu'Il semble tarder : ils sont en fait, prĂȘts Ă Le recevoir. Par cette parabole, Christ fait allusion Ă Sa propre ascension au ciel, Ă Sa future venue, pour rappeler Son peuple, et Ă Son retour pour juger le monde.
Ne connaissant pas le moment de Sa venue, nous devons donc ĂȘtre toujours prĂȘts ! Si les hommes prennent tant de soin pour leurs maisons, exerçons la mĂȘme sagesse pour nos Ăąmes. Soyez prĂȘts vous-mĂȘmes ; aussi prĂȘts que le maĂźtre de la maison le serait, s'il savait Ă quelle heure le voleur devait venir !
Le fait de rĂ©pandre l'Ăvangile peut occasionner certaines afflictions : non pas par son pieux contenu, qui tĂ©moigne de la puretĂ©, de la paix, et de lâamour que lâon trouve en Christ, mais par son caractĂšre opposĂ© Ă la fiertĂ© et aux convoitises de l'homme.
Lors des faits relatĂ©s dans ce texte, une grande diffusion de l'Ăvangile allait avoir lieu ; mais avant cela, Christ devait ĂȘtre baptisĂ© d'un baptĂȘme bien diffĂ©rent de celui de l'eau et du Saint-Esprit : Il allait devoir endurer la souffrance et la mort. Son plan de prĂ©dication ne prĂ©voyait pas de diffuser plus largement l'Ăvangile, tant que ce « baptĂȘme » ne soit achevĂ©.
Nous devons ĂȘtre zĂ©lĂ©s pour faire connaĂźtre la vĂ©ritĂ© de lâĂvangile, car malgrĂ© les divisions et les inimitiĂ©s qui pourront intervenir au sein dâune mĂȘme famille, les pĂ©cheurs pourront cependant accĂ©der au salut, et Dieu en sera glorifiĂ© !
Si un homme, Ă cause de ses pĂ©chĂ©s, constate que Dieu sâoppose Ă lui, il doit considĂ©rer Christ en tant que MĂ©diateur avec le PĂšre, rĂ©conciliant le monde avec Lui. Tant que nous sommes vivants, que nous cheminons en ce monde, il faut nous soucier de notre salut !
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Et quel discours en rĂ©ponse Ă celui du riche ! InsensĂ© ! lui, Ă qui son raisonnement (versets 18,19) paraissait le comble de la sagesse ! Cette nuit mĂȘme, Ă l'heure inattendue des tĂ©nĂšbres, du sommeil, de la sĂ©curitĂ©, ton Ăąme te sera redemandĂ©e !
Cette ùme que tu croyais t'appartenir (mon ùme, verset 18), à qui tu promettais un long bonheur, (grec) ils la redemandent de toi. Qui ? ni les voleurs, ni les anges. Le sujet est indéterminé ; c'est notre : on ; en réalité il s'agit de Dieu, le souverain Maßtre. (Comparer verset 48)
Et ces possessions que le riche appelait ses biens, Ă qui seront-elles ? Il l'ignore peut-ĂȘtre, mais il est assurĂ© d'une chose : elles ne seront plus Ă lui.