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Romains 8.15

En effet, vous n’avez pas reçu un Esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramùne à la crainte : non, vous avez reçu l’Esprit qui fait de vous des fils adoptifs de Dieu. Car c’est par cet Esprit que nous crions : Abba, c’est-à-dire Pùre !
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Segond 21 Et vous n'avez pas reçu un esprit d'esclavage pour ĂȘtre encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : « Abba ! PĂšre ! » Segond 1910 Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour ĂȘtre encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! PĂšre ! Segond 1978 (Colombe) © Et vous n’avez pas reçu un esprit de servitude, pour ĂȘtre encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! PĂšre ! Parole de Vie © Et l’Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves qui ont encore peur, mais il fait de vous des enfants de Dieu. Et par cet Esprit, nous crions vers Dieu en lui disant : « Abba ! PĂšre ! » Français Courant © Car l’Esprit que vous avez reçu n’est pas un esprit qui vous rende esclaves et vous remplisse encore de peur ; mais c’est l’Esprit Saint qui fait de vous des enfants de Dieu et qui nous permet de crier Ă  Dieu : « Abba, ĂŽ mon PĂšre ! » Semeur © En effet, vous n’avez pas reçu un Esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramĂšne Ă  la crainte : non, vous avez reçu l’Esprit qui fait de vous des fils adoptifs de Dieu. Car c’est par cet Esprit que nous crions : Abba, c’est-Ă -dire PĂšre ! Parole Vivante © En effet, vous n’avez pas reçu un esprit servile ; l’Esprit qui vous a Ă©tĂ© donnĂ© ne vous transforme pas en esclaves, il ne vous ramĂšne pas sous la fĂ©rule de la crainte, il vous a introduits de plein droit dans la famille de Dieu, il a fait de vous les fils adoptifs de Dieu, ce qui nous permet de l’appeler : « PĂšre, mon cher PĂšre ». Darby Car vous n'avez pas reçu un esprit de servitude pour ĂȘtre derechef dans la crainte, mais vous avez reçu l'Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba, PĂšre ! Martin Car vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour ĂȘtre encore dans la crainte ; mais vous avez reçu l'Esprit d'adoption, par lequel nous crions Abba, [c'est-Ă -dire], PĂšre. Ostervald Car vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour ĂȘtre encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba, PĂšre. HĂ©breu / Grec - Texte original © Îżáœ Îłáœ°Ï áŒÎ»ÎŹÎČΔτΔ Ï€ÎœÎ”áżŠÎŒÎ± ÎŽÎżÏ…Î»Î”ÎŻÎ±Ï‚ Ï€ÎŹÎ»ÎčÎœ Δጰς φόÎČÎżÎœ, ጀλλᜰ áŒÎ»ÎŹÎČΔτΔ Ï€ÎœÎ”áżŠÎŒÎ± Ï…áŒ±ÎżÎžÎ”ÏƒÎŻÎ±Ï‚ ጐΜ ៧ ÎșÏÎŹÎ¶ÎżÎŒÎ”ÎœÎ‡ ΑÎČÎČα ᜁ Ï€Î±Ï„ÎźÏÎ‡ World English Bible For you didn't receive the spirit of bondage again to fear, but you received the Spirit of adoption, by whom we cry, "Abba ! Father!"

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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Cette grande affirmation que le chrĂ©tien est fils de Dieu, l'apĂŽtre la prouve d'abord par la nature de l'Esprit mĂȘme que le chrĂ©tien a reçu : c'est un esprit filial ; (verset 15) puis par le tĂ©moignage intime que le Saint Esprit rend Ă  la conscience du croyant. (verset 16)

- Nous n'avons point reçu l'esprit de servitude, l'esprit de l'esclave qui tremble devant son maßtre, pour retomber dans la crainte (grec encore pour crainte).

La crainte était le sentiment dominant dans les rapports des païens avec leurs dieux, (Actes 17.22) et, à certains égards, dans ceux des Israélites avec le Dieu saint qui s'était révélé à eux au milieu des foudres du Sinaï (Exode 20.18, suivants ; Esaïe 6.5 ; Psaumes 39.13).

Cet esprit de servitude et de crainte ne vient pas de Dieu ; l'homme pécheur en est pénétré dÚs qu'il sent son péché et constate le désordre que ce péché introduit dans ses rapports avec Dieu. (GenÚse 3.8,10)

A la place de cet esprit de servitude, le croyant a reçu l'Esprit d'adoption.

L'Esprit d'adoption n'est pas simplement un sentiment filial, c'est l'Esprit de Dieu lui mĂȘme qui nous est donnĂ© parce que Dieu nous adopte et fait ainsi de nous ses enfants. (Galates 4.6 ; EphĂ©siens 1.5-8) Cet Esprit met ceux qui le reçoivent dans un rapport filial avec Dieu, tout semblable Ă  celui que JĂ©sus, leur frĂšre aĂźnĂ©, entretient avec son PĂšre ; (Jean 17.21-23) il leur communique les privilĂšges du Fils.

Par cet Esprit, nous crions : Abba ! PĂšre ! Il nous inspire l'absolue et inaltĂ©rable confiance qui nous est nĂ©cessaire pour donner Ă  Dieu, en tout temps, ce nom de PĂšre, sous lequel JĂ©sus l'invoquait dans sa plus grande dĂ©tresse. (Marc 14.36) AprĂšs avoir achevĂ© l'Ɠuvre de notre rĂ©demption JĂ©sus disait Ă  ses disciples : "Je monte vers mon PĂšre et votre PĂšre, vers mon Dieu et votre Dieu." (Jean 20.17)

- L'apĂŽtre, bien qu'Ă©crivant en grec, conserve le mot aramĂ©en : Abba, parce que ce mot, de sa langue maternelle, Ă©voquait pour lui les plus doux souvenirs. Ces deux syllabes Ă©taient les premiĂšres que le petit enfant balbutiait en s'adressant Ă  son pĂšre ; le mot n'a pas d'autre Ă©tymologie. Il est possible aussi que ce terme aramĂ©en ait Ă©tĂ© employĂ© dans les priĂšres de l'Eglise primitive, mĂȘme chez les Grecs.

Plusieurs termes araméens se sont ainsi introduits dans le langage religieux des Eglises grecques : Amen, Hosanna, Alléluia. Pour les néophytes grecs, on ajoutait au nom araméen : Abba, le terme grec : PÚre.

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Matthew Henry © traduction Dominique Osché
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